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dimanche 3 janvier 2016

Le dircab et la censure de l’imam : une affaire qui em…. (*) France Télévisions.



Le dircab et la censure de l’imam : une affaire qui em…. (*) France Télévisions 

Comme le disait Charles Pasqua « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne rien » - citation reprise de nombreuses fois notamment par  par Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale du PS aux libertés publiques et…avocate.

C’est à peu près ce qui s’est passé depuis ces derniers jours concernant la disparition sur ordres du site de Replay de l’édition du Soir 3 du 27/12/15.

Depuis le tout premier article de Renaud Revel dans sa rubrique « Immédias » du 29/12/15 pour l’Express indiquant « Prise à l’initiative du directeur de cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez [ex principal conseiller de Cécile Duflot, à la tête des Verts comme au ministère du Logement, ndlr] ce n’est pas seulement l’interview du supposé imam de Corse qui a été trappée du site Replay de la chaîne mais l’édition complète du journal qui l’abritait ce soir-là.. » la polémique n’a cessé d’enfler.

Le 30 décembre 2015 dans un excellent dossier « Tensions à Ajaccio : un faux imam corse invité sur le plateau de France 3 » signé Mahdi Pfeiffer pour « Le Parisien ».

Que l’imam soit bidon et  ne représente personne est une chose mais que le dircab ex écolo de l’ex Orange procède au caviardage non seulement des propos incriminés mais du journal tout entier en est une autre ! 

C’était sans compter de toute façon sur la perspicacité de certains journalistes qui ont finalement débusqué l’interview et l’ont rediffusée sur la toile. 

Pour que chacun puisse se rendre compte du caractère diffamatoire ou non des propos tenus, il convenait primo de ne pas les censurer de la sorte et secundo les laisser en ligne pour permettre à ceux qui souhaitent  que la Justice soit saisie de pouvoir le faire en toute connaissance de cause. Ce que n’a visiblement pas intégré le donneur d’ordre…C’est bien là le problème. 

Il fallait donc attirer l’attention ailleurs…Pourtant de savoir si l’imam était bidon, si les propos qu’il a tenus sont déments ou caricaturaux, si sa représentativité était imaginaire, si sa proximité avec l'imam de Drancy est ou était une fable, la question n’était pas là lorsque la décision a été prise semble-t-il sans que le directeur de l’info soit  au courant de faire disparaître une édition entière du Soir 3 mais de savoir comment certains ont imaginé qu’une telle censure aurait pu passer ?!   

D’ailleurs, il suffit de reprendre l’interview que le site du Parisien a remis sur la toile….à 4’35’’ voici ce que dit la journaliste qui interroge l’intéressé : « Justement vous êtes un fervent  défenseur  de de l'interreligieux. On vous connaît pour porter des messages de paix, des messages républicains. Comment faites-vous pour vous faire entendre auprès de ces jeunes qui sont parfois assez sensibles à des discours un petit peu plus radicaux? »

Est-ce la journaliste elle-même qui a écrit les questions notamment celle–ci affirmant sans sourciller « On vous connaît pour porter des messages de paix, des messages républicains… » ou bien quelqu’un de l’édition qui les lui a préparées ? Il est clairement dit « On vous connait »…On c’est qui ?

Est-ce pour ces questions qui dérangent et pour le « On vous connait » qu’un ex collaborateur politique s’exprimant et agissant, aujourd’hui, au nom de celle que « Schrameck and co » parachutait à France Télé en avril dernier, a décidé de censurer le tout ?????

La question pour l’instant sans réponse n’a pas fini d’interpeller…une chose est sure dans une démocratie à l’anglo-saxonne,  le censeur aurait déjà dû en tirer les conséquences et démissionner de son poste…sans parler de sa n+1 !!!!

C’est assez bizarre de voir qu’en France, la liberté d'expression est certes un droit compris dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 mais que certains n’ont pas peur d’interpréter au gré de leurs besoins !

(*) empoisonne

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