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vendredi 18 mars 2016

Le cabinet d'avocats chargé du dépôt des plaintes dans la nouvelle affaire à France Télé se frotte les mains.



Le cabinet d'avocats chargé du dépôt des plaintes dans la nouvelle affaire à France Télé se frotte les mains des propos de la "porte-parole". 

Tout d'abord, c'est avec un certaine incompréhension - quotidienne depuis quelques mois à France Télé, il faut le répéter - que le blog CGC Média a découvert la création d'un nouveau poste, celui de porte-parole: « La porte-parole a précisé,….a affirmé la porte-parole…etc ».
 
Il est tout d’abord il est à noter que France Télévisions s’est maintenant doté  d’une porte-parole…L’ex Orange avait déjà crée un poste de dircab à France Télé, voilà à présent celui de porte-parole qui indique suite aux révélations du Canard il n'y a eu « aucun enrichissement personnel »....parce qu'elle a mené l'enquête la porte-parole et qu'elle sait!!!!! Bon passons.

Le cabinet d'avocats chargé du dépôt des deux plaintes dans la nouvelle affaire de "pépettes" à France Télé se frotte les mains de tant d'éléments donnés qui se contredisent d'ailleurs d'un titre de presse à un autre et qui sont venus nourrir les deux actions en Justice auxquelles fait référence l’AFP. 

Ces dernières devraient, selon nos informations, être bouclées courant de semaine prochaine. Le blog CGC Média dès leur dépôt, leur objet et les personnes visées, ne manquera de vous en tenir informés…revenons pour l’heure sur le sujet qui nous occupe.

La dépêche AFP du 16/03/16 à 15h56 (*fin de post) qui fait suite à l’article du Canard enchaîné de ce même jour sur les conditions de l’ « Aide que FranceTV apporté à la Fondation des Femmes, notamment avec la commande de clips dits anti-sexistes »  à « Pardi » la boîte de production de Maxime Ruszniewski Secrétaire général de la dite Fondation, également ex conseiller de la ministre au Droit des femmes

Petit problème si tant est qu’il soit si petit que cela, la fameuse porte-parole n’est pas en phase avec les « confidences » qu'elle fait à l'AFP et celles en "réponse au Canard" à « La Lettre de l’Audiovisuel ». 

Voici ce que dit la porte-parole "Je savais qu'Anne-Cécile Mailfert était la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte…"…. 
Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d'Osez le féminisme, qui vient avec Maxime Ruszniewski créer « La Fondation des femmes » qui  a commencé à récolter des fonds auprès du grand public et des entreprises pour aider des associations qui luttent sur le terrain pour les droits des femmes.

La porte-parole d’affirmer "En effet, sa présidente est une personnalité connue du monde du féminisme. De plus, quand elle est venue nous voir elle avait déjà des partenaires reconnus…qu’elle soit pour moi la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte n'entrait pas dans l'équation (°)"

(°) Ce que la porte-parole appelle l'équation, c’est en réalité la loi sur les éventuels conflits d'intérêts et les conditions de dépense de l'argent public mais aussi l’accord d’entreprise FTV qui a force de loi)...toutes ces dispositions qui interdisent justement ce « mélange des genres ». 

Qu’affirme encore la porte-parole concernant cette fois-ci le co-fondateur et Secrétaire général de la Fondation Maxime Ruszniewski qui a tourné les clips diffusés par le groupe autour de la journée des droits des femmes, "Il a remporté un appel d'offres pour fournir des recommandations contre les stéréotypes, pour 7.000 euros." 

Puis il a été choisi pour réaliser trois clips pour 40.000 euros, avec des animateurs de France Télévisions, sans appel d'offres car c'est la règle pour réaliser les clips. Tout a été fait dans les règles de France Télévisions".

Et patatras voià que la porte-parole s'emmêle les crayons " Trois clips facturés 40.000 euros sans appel d'offres car c'est la règle mais un appel d'offres qu'il a(urait) remporté pour 7.000 euros...!!!!!!

Résumons donc...la règle c'est pour 40.000€ pas d'appel d'offres mais pour 7.000€ oui! Etrange...La porte-parole d'enchérir "Maxime Ruszniewski a a été choisi car il était le moins cher" et de de préciser « qu'à l'époque où Maxime Ruszniewski a été choisi, elle n'avait pas connaissance qu'il soit administrateur de la Fondation des femmes. "Cela a été annoncé en mars" ».

Voici pourtant ce qui figure aussi dans « La Lettre de l’Audiovisuel » (¤)  « Maxime Ruszniewski n’a touché que 5.500 euros et a rétrocédé ses droits d’auteur ».


C'est à y perdre son latin...5.500€, 7.000€, 8.000€ ou 40.000€ !!??

Toutes ces personnalités qu'évoque la porte-parole "Outre Delphine Ernotte, la Fondation des Femmes est soutenue par l'ex-ministre Roselyne Bachelot, la ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol, ainsi que de nombreuses personnalités des médias et d'ONG. Elle compte dans son comité exécutif Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France et Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes" et autres "ambassadeurs" ou "les partenaires reconnus" dont elle avait connaissance en amont qui  pourront sûrement aider à y voir plus clair lorsqu'elles seront sollicitées par la Justice. 
 
(*) La dépêche AFP du 16/03/16

Aide de FranceTV à la Fondation des Femmes, clips anti-sexistes : les syndicats demandent des comptes.
        PARIS,  16 mars 2016 (AFP) - Deux syndicats de France Télévisions ont demandé des comptes à leur direction mercredi, au sujet d'une aide de 8.000 euros accordée à la Fondation des Femmes, dont la dirigeante, militante féministe reconnue, est aussi, selon Le Canard Enchaîné, la compagne d'un proche de Delphine Ernotte. 
       Autre grief, ils s'interrogent sur l'attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au réalisateur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation, comme l'a également révélé Le Canard.
       La Fondation des femmes, que  vient de créer Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d'Osez le féminisme!, a commencé à récolter des fonds auprès du grand public et des entreprises pour aider des associations qui luttent sur le terrain pour les droits des femmes.
       "Je savais qu'Anne-Cécile Mailfert était la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, mais pour moi cela n'entrait pas dans l'équation pour aider cette fondation, qui veut notamment fournir des logements aux femmes victimes de violence", a répondu à l'AFP la porte-parole de France Télévisions.
       "En effet, sa présidente est une personnalité connue du monde du féminisme. De plus, quand elle est venue nous voir elle avait déjà des partenaires reconnus. Enfin parce qu'il n'y avait aucun enrichissement personnel puisque tous les membres de l'association sont bénévoles", a-t-elle souligné.
       Outre Delphine Ernotte, la Fondation des Femmes est soutenue par l'ex-ministre Roselyne Bachelot, la ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol, ainsi que de nombreuses personnalités des médias et d'ONG. Elle compte dans son comité exécutif Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France et Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
       Quand à Maxime Ruszniewski, auteur des clips diffusés par le groupe autour de la journée des droits des femmes, "il a remporté un appel d'offres pour fournir des recommandations contre les stéréotypes, pour 7.000 euros. Puis il a été choisi pour réaliser trois clips pour 40.000 euros, avec des animateurs de France Télévisions, sans appel d'offres car c'est la règle pour réaliser les clips. Tout a été fait dans les règles de France Télévisions", a affirmé la porte-parole.
       La porte-parole a précisé qu'à l'époque où Maxime Ruszniewski a été choisi, elle n'avait pas connaissance qu'il soit administrateur de la Fondation des femmes. "Cela a été annoncé en mars", a-t-elle ajouté.
       La CGC a annoncé mercredi sur son blog qu'elle allait porter plainte contre Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez pour "détournement de fonds publics et abus de biens sociaux" et réclamé leur démission.
       Le SNJ a lui "exigé de la présidente qu'elle s'explique, en particulier sur la question des éventuels intérêts croisés, qui sont interdits". "Les petits arrangements entre amis sont intolérables, surtout quand ils sont pratiqués
dans une entreprise de service public, avec l'argent du contribuable", ajoute le communiqué du SNJ.
       leb/sr/ial/sd/eb
      
      
(¤) La Lettre de l'audiovisuel n°6154 du 17 mars 2016

"France Télévisions répond au Canard enchainé"


ACTUALITÉ. Après que le journal satirique a dénoncé mercredi ce qu'il appelle des copinages  à la tête de France Télévisions, le groupe public a répondu en détail.


A peine sept mois après sa prise de fonctions, Delphine Ernotte doit faire face à une polémique, suite à un article à charge de la part du Canard enchaîné, dénonçant des liens entre la direction et une organisation défendant les droits des femmes. 


Celui-ci s'est interrogé notamment sur le versement de 40.000 euros à la société de production Pardi par France Télévisions pour trois spots de 40 secondes diffusés dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier.


L’hebdomadaire relève que la société a été créée récemment par Maxime Ruszniewski, administrateur de la Fondation des femmes, bénéficiaire des aides du groupe public, qui sont également versées à des associations comme Solidarité Sida, la Fédération internationale des droits de l'homme, justifie France TV. 


Le souci: ladite fondation est présidée par la compagne du directeur de cabinet de Delphine Emotte, et compte également au sein de son conseil d'administration Maxime Ruszniewski. 


La communication de France Télévisions a précisé auprès de l'AFP qu'à l'époque où ce dernier a été choisi pour réaliser ces clips, elle n'avait pas connaissance qu'il était l'administrateur de la Fondation des femmes. "Cela a été annoncé en mars", a-t-elle ajouté.

Maxime Ruszniewski a également facturé des services de consulting, et remporté "un appel d'offres pour fournir des recommandations contre les stéréotypes,  pour 7000 euros", nous a confirmé la porte-parole de France Télévisions, Nilou Soyeux "car il était le moins cher". 


Concernant ses activités de production, il a été choisi pour réaliser trois clips de promotion de 40 secondes pour la somme de 40.000 euros "sans appel d'offres car c'est la règle pour réaliser les clips" Le service de communication du groupe public a précisé que la réalisation de ce type de clip est habituellement facturée "entre 15.000 et 20.000 euros par clip".


Selon elle, la somme de 40.000 euros est "en deçà du marché, d'autant plus qu'elle comprenait la production, la postproduction, l'écriture du scénario et la réalisation". "Une fois le réalisateur et les intermittents du spectacle payés, Maxime Ruszniewski n'a touché finalement que 5.500 euros et a rétrocédé ses droits d'auteur", assure-t-on à France Télévisions.


Les syndicats ont bondi à la lecture de l'article du Canard Enchaîné, la CGC réclamant immédiatement la démission de la présidente. Le syndicat a également annoncé mercredi sur son blog un dépôt de plainte contre Delphine Emotte et Stéphane Sitbon-Gomez pour "détournement de fonds publics et abus de biens sociaux". Le SNJ, lui, a "exigé de la présidente qu'elle s'explique, en particulier sur la question des éventuels intérêts croisés, qui sont interdits".


Rappelons que Delphine Ernotte a lancé une chasse aux privilèges et aux surfacturations avec un grand audit du groupe et en écartant des antennes les plus grosses rémunérations, comme celle de Julien Lepers, et en réaménageant les grilles, comme cela va être le cas sur France 2 en réaménageant "Vivement dimanche".


Un coup de balai qui n'a pas plu à tout le monde, en attendant le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de France Télévisions en juin.


Alors que, mi-février, la Cour de cassation a validé les mises en examen pour favoritisme des anciens patrons de France Télévisions et Bygmalion, Patrick de Carolis et Bastien Millot, ces accusations de copinage sont du plus mauvais effet."

      
   

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