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mardi 24 mai 2016

Procédure d'alerte à Canal + que le tandem Meheut-Guieysse n'avait pourtant jamais eu à craindre !

Le 21 mai dernier, « Arrêt sur Images » publiait un article intitulé « Canal+ : les syndicats de la chaîne "haussent le ton"  »  
 
Le site web y relayait la décision du Comité d’Entreprise de Canal + d’engager une procédure prévue par le  Code du Travail, dite droit d’alerte.  
 
Le "droit d'alerte" est notamment utilisé "lorsque le comité d’entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise", et ce dans le but de "demander à l’employeur de fournir des explications".  
 
Il est à noter que sous le tandem Meheut-Guieysse (respectivement pédégé de Canal + et directrice des Ressources Humaines du groupe, cette dernière avait été remerciée en séance de CE) pourtant bien responsable de telles dégradations n’avait jamais essuyé une telle procédure….mais bon !  
 
Il semble du reste que la Sophie en question bien qu'ayant quitté l'entreprise mais toujours sans emploi, s'agite toujours en coulisses! 
 
« Arrêt sur images » reprend les infos diffusées sur un autre site internet « Les Jours » coprésidé et cofondé par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts (ex Libé)
 
Le blog CGC vous propose de découvrir le texte signé Maxime Jaglin :  
 
« Les élus du Comité d'entreprise (CE) de Canal+ ont engagé cette semaine une procédure d'alerte à destination de la direction de la chaîne. 
 
Pertes financières, détails sur les contrats d'Hanouna et Ardisson, activités africaines de Bolloré : les élus formulent une série de questions portant sur la gestion et la stratégie du groupe.
 
"Une grande inquiétude tant au niveau des élus que des salariés". C'est ce qu'expriment, dans une lettre envoyée lundi à la présidente du CE de Canal+ les syndicats de la chaîne qui entament une procédure de "droit d'alerte". Prévu par le code du travail, le "droit d'alerte" peut-être invoqué "lorsque le comité d’entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise", et ce dans le but de "demander à l’employeur de fournir des explications". Selon une information du site Les Jours, les élus de la chaine ont donc communiqué à la direction une liste de neuf interrogations dans un document intitulé "Questions posées par le CE dans le cadre de la procédure de droit d'alerte".
 
"Des chiffres inquiétants"
 
"Des explications et précisions sur les chiffres inquiétants rendus publics". La première demande formulée par les élus du Comité d'entreprise fait référence aux pertes financières du groupe Canal+, qui s'élèveraient à 400 millions d'euros selon les chiffres communiqués par Bolloré. Les syndicats exigent également des informations sur les recettes publicitaires liées à la diffusion en clair, la communication du nombre exact d'abonnements en cours (dont Les Jours annonçaient une baisse importante) et des enquêtes de satisfaction réalisées récemment auprès des abonnés de la chaîne. Le but étant bien sûr d'analyser la variation de ces données depuis la reprise en main de la chaîne par Bolloré.
 
Au delà des résultats économiques du groupe, et spécifiquement de la chaîne Canal+, le CE exige une clarification de la politique de ressources humaines menée chez Canal. Il demande particulièrement "des détails sur les contrats signés par Vincent Bolloré avec plusieurs animateurs producteurs, dont Cyril Hanouna et Thierry Ardisson".
 
Les syndicats aimeraient donc pouvoir établir un premier bilan objectif de l'action de Vincent Bolloré, mais ils interrogent également avec insistance sa stratégie future pour le groupe. Ce dernier serait donc appelé à jouer franc jeu sur son "plan B" en cas de refus par l'Autorité de la concurrence de l'accord prévu avec la chaîne BeIn Sports d'une part, et sur la destinée de la chaîne d'info en continu I-Télé d'autre part. "Quel est le projet de développement et le plan d’actions ?", insistent les élus dans leur courrier. 
 
Les liens avec les activités africaines de Bolloré en question
 
Enfin, dernier motif d'interrogation pour les élus du CE, les "royalties versés à Canal+ dans le nouveau sigle CanalOlympia", du nom du réseau de salles de concerts qu'est en train de construire Bolloré sur le continent africain. Les répercussions sur le groupe Canal+ des activités africaines de Bolloré semblent préoccuper les syndicats. Ces derniers lui demandent par exemple de s'expliquer sur le financement d'un concert (diffusé sur D17, propriété du groupe Canal) à Conakry en septembre dernier - soit juste avant la victoire d'Alpha Condé, un proche partenaire économique de Bolloré, à la présidentielle dans ce pays.
 
"Commencer à hausser le ton", c'est donc la ligne de conduite derrière laquelle se sont rangés tous les syndicats de la chaine qui défendent ce droit d'alerte, rapportent Les Jours. "Tous", c'est à dire la CGT Canal+, minoritaire, +Libres, syndicat autonome majoritaire, ainsi que la CGC qui s'est associée à la démarche et dénonce par ailleurs la situation actuelle de la chaîne dans un tract intitulé "#stopcanalbashing". Selon la procédure du droit d'alerte, la direction du groupe doit désormais organiser un Conseil d'entreprise extraordinaire pour apporter des réponses précises à ces questions. Faute de quoi les syndicats pourront saisir les conseils de surveillance et d'administration de Canal+. »


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