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vendredi 1 juillet 2016

La grande bringue de l'ex Orange moquée aujourd'hui dans la Presse...un coût pas loin du million d'euros !


Comme le blog CGC Média l'indiquait le 29 juin jour même de la grande bringue voulue par l'ex Orange dans un article intitulé "Après les caprices de Marianne...decouvrez les caprices de Delphine" outre le ras-le-bol des salariés, les réactions dans la Presse ne se sont pas fait attendre. 

Le blog CGC Média en a sélectionné deux qui marquent bien la perception consternée qu'a eu le Presse de ce raout dont le coût, selon nos informations, tournerait autour du million d'euros.
L'écran géant avec les prestations attachées, le "cabine d'avatarisation" au foyer Jacques Chancel, les moyens techniques, les intervenants Christophe Maé, Philippe Torreton, Hyphen-Hyphen, Béatrice Uria Monzon, le magicien Éric Antoine et des acrobates, les coaches, etc... tout ce qui fait aujourd'hui que certains n'ont de mots assez durs.  

Le premier est signé Isabelle Morini-Bosc : "Ils étaient tous réunis à France Télévisions pour faire la fête"  dont voici un extrait.

Extrait: "La journaliste de RTL revient sur la conférence de presse de France Télévisions du jeudi 29 juin, qui selon elle a manqué d'annonces. 

 
"Petite devinette pas évidente pour commencer. Quel était hier soir le point commun entre les chanteurs Christophe Maé, Hyphen-Hyphen, Béatrice Uria Monzon, le magicien Éric Antoine et des acrobates beaux de face comme de fesses ? 

Ne cherchez pas, ils étaient tous réunis à France Télévisions hier pour un motif noble, "faire la fête ensemble". Mais encore ?...Delphine Ernotte a en fait d'abord rassemblé la presse dans le foyer du rez-de-chaussée de France Télévisions.

Là, les 5 directeurs de France Télévisions dûment entraînés par des coaches (ah oui, vraiment ?) ont successivement égrainé leur bon bilan et leurs enjeux, nous balançant chacun de jolis montages d'images kaléidoscopiques inutiles mais jolies à l’œil. 

On a même eu droit à la séquence pédagogique, avec le patron de l'info, Michel Field, expliquant le journalisme... aux journalistes ! Et même si c'est en partie de notre faute à nous, les médias, qui traquons sottement le scoop, force est de constater que l'ensemble manquait un peu de valeur ajoutée informative : dire France 2 tente, France 3 ose, France 4 innove, etc, c'était peut-être important mais pas complètement suffisant.

Une annonce sur les programmes à venir aurait été bienvenue.

Un "plus" d'annonces-programmes eut été aussi bien accueilli qu'un plus de lard dans une choucroute. "Ce n'est ni le lieu ni l'heure", nous a ainsi répondu Michel Field, interrogé sur la future chaîne d'info. Mais si avant l'heure c'est pas l'heure, pourquoi ne pas attendre que ce soit la bonne heure pour communiquer ? 
Ce que disait en revanche Delphine Ernotte, c'est qu'elle voulait fêter avec ses équipes la bonne santé du groupe, et d'une façon "innovante et différente". En étant "tout sauf identique aux autres". Un peu comme Guitry disait à propos des femmes "je veux bien qu'elles nous soient supérieures pourvu qu'elles ne soient pas nos égales".

Delphine Ernotte a ensuite transporté tout ce petit beau monde dans le hall d'entrée de France Télévisions où, surprise, était donné un spectacle sympa et bruyant assuré par ceux que j'ai cité en préambule, notamment un épatant Christophe Maé, chantant "il est où le bonheur, il est où", alors qu'il devait penser "il est où l'ingénieur, il est où ?" Du son bien sûr. Car il n'y a pas que le lierre, la fièvre ou les audiences qui grimpent et montent, il y a aussi les sons. Qui, mélangés à d'autres sons, formaient une sorte de "gloubigoulba sonore". L'ensemble était pourtant sympa.
 
"À la limite du dangereux racisme-à-rebours"

Mais à qui était-il, de surcroît, destiné ? C'est la question que semblaient se poser les vedettes-maison et celles qui allaient le devenir, en entendant de formidables "Grands Reporters d'images", donc des journalistes, nous expliquer leur métier, à nous qui sommes également journalistes. C'était aussi surréaliste que d'entendre un producteur de pommes expliquer son métier à un producteur de poires. On remercie en revanche Delphine Ernotte de ne pas avoir dit hier ce qu'elle n'aurait pas davantage dû dire dans Le Parisien ce matin. À la question "Est-ce fini la télé d'hommes blanc que vous stigmatisiez", elle a répondu "oui". Et là, on est à la limite du dangereux racisme-à-rebours. Depuis quand est-ce devenu honteux de naître en France avec une peau claire ? Méditez, ramassage des copies à la rentrée."

Après ce savoureux moment, voici celui que nous livre Jérôme Lefillâtre qui écrit pour Libé "France Télévisions, to be Ernotte to be ?" 


"Pour présenter les émissions qui seront à l’antenne en septembre, France Télévisions avait décidé d’innover mercredi soir. 


Pas de conférence de presse (c’est so 2015 de répondre à des questions), mais un «événement joyeux et collectif» (dixit la com de l’entreprise) mêlant discours de dirigeants - beaucoup de dirigeantes, c’est à saluer -, interludes artistiques et prises de parole d’animateurs disant à quel point bosser à France TV est super cool (malgré les grèves et les motions de défiance). 

Face à cet objet non identifié, mi-séminaire de team building mi-présentation stratégique, les journalistes avaient surtout été invités à écouter et regarder le «nouvel état d’esprit» (encore la com) de la boîte...


On ne peut pas dire que l’on a été gâté en termes d’annonces. Les futures grilles, dévoilées ces dernières semaines au gré du mercato télé, étaient en grande partie connues. En revanche, on a eu droit à une collection de poncifs. 


Avec son «l’information est un combat de tous les jours», le directeur de l’info, Michel Field, a fait fort, mais il a été surpassé par Delphine auteure d’un «France Télévisions est une passerelle lumineuse vers la culture et la création». 


NDLR : Le journaliste a laissé passer les impayables "On a les pieds sur terre mais la tête dans l'imaginaire...et on l’impression, les téléspectateurs et les autres qu'on est tous frères et sœurs" 


A peine avait-on eu le temps de ricaner que Christophe Maé déboulait de nulle part pour chanter au milieu de l’assistance son dernier tube, le difficilement supportable "Il est où le bonheur ?" 

«Il est là, le bonheur, il est là», fredonnaient en retour quelques animateurs ultracorpo. Bref, on a fini par se demander ce qu’on faisait là.  


On s’attendait à apprendre des choses sur la future chaîne d’info du groupe, mais non, il n’en a quasiment pas été question. Annoncée pour le 1er septembre, elle est pourtant le plus ambitieux projet de rentrée de Delphine Ernotte. Mais, bâtie dans l’urgence et d’une effroyable complexité juridique et éditoriale du fait de la collaboration avec Radio France, elle n’a encore officiellement ni nom, ni logo, ni canal TNT. A deux mois de son lancement."

Qui a dit "le ridicule ne tue plus" ?

  


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