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jeudi 4 août 2016

Et 5.000 de plus sur les listes de Pôle emploi avec les suppressions de postes que Patrick Drahi prévoit chez SFR.

Ce premier mardi d'août, syndicats et directions étaient reçus par Myriam El Khomri concernant le plan de  5.000 départs prévus chez SFR avant 2019.
Pendant la campagne présidentielle de 2017, circulez y'a rien à voir...les chiffres du chômage peuvent continuer à grimper et les licenciements de masse se poursuivre! 

Selon les organisations syndicales, le plan de suppressions de poste massif voulu par Patrick Drahi, se décomposerait en 1.000 départs dès septembre 2016 et 4.000 en 2017.
"Une logique financière pure" s'étranglent certaines d'entre elles qui avouent ne pas comprendre la stratégie de Patrick Drahi déjà endetté pour des dizaines de  milliards d'euros:  "À part réduire les coûts et être dans une logique financière pure, on a du mal à comprendre où il veut aller pour les clients et pour l'emploi"!
La direction espérerait trouver un accord sur ces soi-disant départs volontaires alors même que sur les 18 derniers mois, 1.200 départs ont déjà eu lieu..."comment faire confiance quand chacun sait très bien que les méthodes de départs volontaires - comme chez Orange il y a encore peu de temps du temps d'Ernotte -  "c'est contraints et forcés pour la majorité des salariés" ,
La CFE-CGC fait partie de ceux qui dénoncent ces méthodes employées bien rodées dans ce genre de "dossier" contre lesquelles François Hollande, entre autres, qui s'était déclaré "ennemi de la finance" ne fera rien....encore moins  à quelques semaines d'une probable déclaration de candidature pour se succéder à lui-même et donc de compter ses soutiens!  
"Le gouvernement impuissant devant la voracité des financiers
Les "ennemis" autoproclamés de la finance qui siègent au gouvernement viennent une fois de plus d'abdiquer. Patrick Drahi, va pouvoir supprimer 5.000 emplois chez SFR et délocaliser à loisir : le gouvernement n'y peut rien !

Comme d'habitude, le plan com' était bien rodé. Des déclarations de matamores assignant Patrick Drahi à respecter les engagements pris quand on lui fit le cadeau de lui vendre SFR, fleuron de l'industrie des télécoms

Hier, c'était Myriam El Khomri qui s'y collait en rencontrant les syndicats à grand renfort de communiqués.

Résultat : rien ! Comme toujours personne ne peut rien faire et la casse industrielle et sociale peut continuer. Pourtant la réplique est simple. Il suffirait, comme le demande la CFE-CGC, que le gouvernement conditionne l'octroi des licences aux opérateurs au maintien des emplois sur le sol français...mesure "évidente" qui n'est pas une entrave à la concurrence et encore moins la marque d'une "économie administrée" comme le prétend Myriam El Khomri.
Il s'agirait juste de la manifestation visible d'une volonté réelle de ce gouvernement d'agir un peu contre la voracité des grands requins de la finance qui ne créent rien d'autre que de la misère et du désespoir.

La CFE-CGC dénonce avec fermeté ce nouveau scandale qui survient au cœur de l'été et mettra tout en œuvre pour sauver les emplois et les compétences détruits sur l'autel de la financiarisation de l'économie."



mercredi 3 août 2016

Le Siège de France Télévisions à Saint Denis?


Le siège de France Télévisions à Saint Denis?

Depuis la fin du mois de juillet, les bruits les plus fous courent à France Télévisions. Dernier en date, le déménagement courant 2018 du siège du groupe public de télévisions en banlieue (à Saint Denis dit la rumeur). 

Si le blog CGC Média ne dispose pour l'heure d'aucun élément permettant de vérifier d'où vient cette rumeur qui circule de bouche à oreille et inquiète au plus haut point les salariés, nous avons tout de même jugé nécessaire en cette période de vacances où tout est supposé se faire en douce, d'écrire ces quelques lignes. 
Pourquoi?
Parce que si cela est faux France Télé aura tout loisir de démentir...mais surtout parce que l'ensemble des personnels de France Télé est fatigué des annonces à l'emporte-pièce de l'ex Orange toujours plus nombreuses sans d'ailleurs qu'aucun chiffrage pertinent et sérieux n'y soit associé!

Mais si cela était dans les tuyaux et qu'en octobre les différentes instances représentant le personnel étaient saisies d'un tel processus, ce serait probablement l'explosion sociale la plus grave qu'un Gouvernement et des Tutelles aient à affronter.

Les salariés de France Télé en ont ras-le-bol – combien de fois faudra-t-il le redire -  de découvrir l'ampleur des dégâts que l'ex Orange leur prévoit.

Ils ont failli s'étrangler en lisant que le Contrat d'objectifs et de moyens (COM) qui comprendrait "trois axes principaux : investir encore plus dans la création, développer le numérique et lancer la chaîne d'information publique" et que le Conseil d'administration de France Télévisions vient comme toujours d'approuver, prendrait en compte "les contributions des collaborateurs qui se sont exprimés dans le cadre d'Assises organisées fin 2015"...mais quelle mascarade!

Tout juste ont-ils lu le communiqué interne de France Télé qui indique plus ou moins que pour financer lesdits "nouveaux projets" de celle que "Schrameck and co" parachutait à l'été dernier sans aucune connaissance du secteur (Le lancement de la SVoD en mars 2017, la soi-disant refonte à l'automne des plateformes Pluzz (replay) et Pluzz VAD (vidéo à la demande) pour les faire passer de 300 millions de vidéos vues par mois (chiffre avancé par FTV)  à 1 milliard en 2020 (axé sur une supposée hausse de 70 % sur les mobiles et tablettes d'une année sur l'autre) mais aussi et surtout cette chaîne d'info en continu qui ne serait finalement que très peu basée sur l'info (30%, guère plus),  il va falloir tailler dans la masse salariale.

Pour financer à la fois le glissement des charges - augmentation mécanique de salaires et autres (c'est le "autres" qu'ils ne digèrent pas!) - il faudrait imaginer qu'environ 1000 "retraitables" dont la moitié seulement serait remplacée, fassent spontanément valoir leurs droits à retraite et partent avec quelques 6/7 mois de salaire imposables qui représenteraient, selon l'ex Orange une hypothétique économie de 65 millions d'euros pour laquelle en contrepartie l'État apporterait à l'horizon 2020 une dotation supplémentaire de 63 millions d'euros (Ben voyons)!

A cela s'ajouterait l'espéré développement des ressources commerciales (30 millions d'euros visés avec l'assouplissement des règles sur le parrainage) et la non moins hypothétique montée en puissance des activités de coproduction ou des services comme la SVoD (15 millions d'euros escomptés)!

C'est une farce...le compte n'y sera de toute façon pas.

Si l'ex Orange imaginait le déménagement du Siège de France Télé avec la vente du "paquebot" dont l'entreprise s'est portée acquéreur grâce à un crédit-bail, comme une solution aux nombreux mais irréalistes problèmes d'investissements avec des caisses vides et une trésorerie exsangue, si elle imagine également que ce faisant comme cela s'est passé chez Orange, bon nombre de salariés dégoûtés donneraient leur démission (22.000 dans l'entreprise où elle sévissait alors), il ne fait aucun doute que la fronde serait massive et généralisée.

Enfin d'ici là dans les quelques mois qui viennent,  il aura sûrement fort à faire sur les bancs du Pénal avec une nouvelle plainte en citation directe dont l'audience pourrait bien être fixée fin 2016-début 2017 en plein procès du volet télévisuel de l'affaire Bygmalion où cette dernière société personne morale est renvoyée avec Bastien Millot, Camille Pascal et Patrick de Carolis en Correctionnelle.