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jeudi 16 février 2017

Nouvelle procèdure pénale à France Télé, contre l'ex Orange et son dircab juste après les récentes condamnations de Carolis et Millot dans l'affaire dite Bygmalion/FTV.



"La Lettre  A" de ce jeudi 16 février 2017 dans son numéro 1764 publie un article intitulé  "France TV : les droits de la femme ou ceux des marchés publics ?



Le blog CGC Média vous propose d'en prendre connaissance:

"France TV : les droits de la femme ou ceux des marchés publics ?

Le code des marchés publics risque de jouer des tours à France TV dans le dossier de la Fondation des femmes.

La journée de la femme traditionnellement organisée le 8 mars sera avancée d'une semaine chez France télévisions. C'est le 1er mars que sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris Delphine Ernotte-Cunci, PDG du groupe audiovisuel, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à laville et présidente de l'association de préfiguration de la Fondation des femmes. Sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi. (*) 

A l'origine de la citation directe déposée par le Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel (SNPCA) contre les quatre dirigeants ? Le non-respect du code des marchés publics que France TV (LLA nº1749) aurait dû appliquer quand il a commandé à la société de Maxime Ruszniewski, par ailleurs administrateur de l'association de préfiguration, trois courts-métrages défendant les droits des femmes pour 40 000 euros selon le syndicat.

Représenté par le cabinet d'avocats FWPA, le SNPCA ne plaisante pas. Les faits reprochés vont du délit de prise illégale d'intérêt passible de 500 000 euros d'amende et de cinq ans de prison au recel de prise illégale d'intérêt en passant par le délit de favoritisme passible de 200 000 euros d'amende et de deux ans de prison. Outre le fait que France TV a financé à hauteur de 8 000 euros l'association en dépit de la relation existant entre Stéphane Sitbon-Gomez et Anne-Cécile Mailfert, la fondation n'a jamais produit de statuts. Elle est inconnue à la préfecture de Paris et d'Ile-de-France. Fâcheux."


(*) Afin de resituer la plainte déposée par citation directe en Correctionnelle, le blog CGC Média vous propose de retrouver l'article du Canard enchaîné du 17 mars 2016 "A France Télévisions, les droits de la femme nourrissent  son homme" (ci-après) et la mise au point cinglante faite par André Bercoff suite à une missive du seul et unique actionnaire de "Pardi"  Maxime Ruszniewski qui lui était adressée  suite à son  enquête intitulée "Pouvoir et médias: je te tiens tu me tiens."

"- Je n'ai pas suscité la création de la Fondation Égalité-Mixité qui existe toujours et à laquelle la Fondation des femmes n'a pas succédé (les deux structures n'ont aucun lien).
- Les clips contre le sexisme cités ont été commandés bien avant le lancement de la Fondation et n'ont strictement aucun rapport avec elle.
- Je n'ai pas reçu à titre personnel 50.000 € : la somme versée par le groupe
[France Télé, ndlr] suit une commande de leur part correspondant au coût total de production de 3 clips."


1) C'est Nadjat Vallaud-Belkacem et son ministère qui ont soutenu la création de la Fondation Égalité- Mixité et sa campagne de communication virale le 2 juillet 2014. Or, Maxime  Ruszniewski était conseiller partenariats du cabinet de Nadjat Vallaud-Belkacem d'avril à août 2014.

Quant aux liens entre les deux structures, elles sont toutes deux hébergées chez la FACE (Fondation Agir Contre l'Exclusion) et ont choisi le même mode d'action par le biais de campagnes de communication virales.
Enfin, Maxime Ruszniewski était annoncé comme le cofondateur de l'agence qui a réalisé le clip de la Fondation Égalité-Mixité, tout comme il est le fondateur de la société Pardi qui a réalisé les trois nouveaux clips de la nouvelle fondation.

2) La fondation été créé en septembre 2015. Difficile de croire que les clips ont été commandés avant cette date...

3) C'est en effet la société Pardi qui a été réglée, mais celle-ci étant une Sasu, c'est-à-dire une société par actions simplifiées… unipersonnelle, il en est à la fois le président et le seul et unique actionnaire."




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