Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

dimanche 24 septembre 2017

L’ex Orange que soutient depuis son parachutage l’alliance CGT/FO, continue le massacre.



L’ex Orange que soutient depuis son parachutage l’alliance CGT/FO, continue le massacre. 

Voilà aujourd’hui à quoi le soutien quasiment sans faille de l’alliance syndicale  CGT et de FO a conduit !

Depuis les révélations en mai 2015 dans « Atlantico » et « Médiapart » de la rencontre secrète Delphine Ernotte/Marc Chauvelot (pour la CGT) qui avait contraint ce dernier de sortir à l’époque un hallucinant feuillet qualifié de « mise au point », presque pas un CCE n’a eu lieu sans que l’alliance syndicale  FO - CGT apporte son soutien à l’ex Orange et adopte quasiment toutes les mesures proposées. 

L’ex Orange qui accusait il y a quelques jours, le Gouvernement Macron de lui piquer 50 millions d’euros (*) tentant de lui mettre sur le dos sa décision d’arrêter les journaux locaux sur France 3,  va sûrement continuer la casse de l’entreprise, se revendiquant – elle aurait tort de ne pas en profiter  – de ses fidèles alliés.

Juste avant le weekend, les salariés de France 3 apprenaient que « France 3 allait supprimer ses éditions locales du Tarn, de Quercy-Rouergue et de Toulouse » mais également les JT locaux du Gard, du Pays Catalan, et de Montpellier dans l’ex-Languedoc-Roussillon, viennent d’être informés de la fermeture,  à compter du 1er janvier 2018, de l'édition Iroise l'une des premières antennes de proximité à voir le jour en région, il y a 25 ans, en 1992.

En plus de son siège à Brest, elle dispose aussi d'un bureau décentralisé avec quatre journalistes à Quimper permettant de couvrir l'actualité du Sud-Finistère. L'une des plus importantes rédactions locales de France 3 - sinon la plus importante - compte entre 15 et 20 salariés à être touchés.

La direction régionale de France 3 Bretagne qui depuis Brest annonçait la fin de ces13 minutes d'informations produites au quotidien dont un six minutes en breton le midi (An Taol Lagad) et un journal de sept minutes en soirée –  d'autres éditions de proximité ont déjà subi le même sort, comme Tours ou encore Bourges – justifiait les choix du Siège par une formule à l’emporte-pièce « il faut être "responsable", il faut sauver la télé…les salariés de Brest ne peuvent pas s’enfermer dans leur "ghetto de sept minutes"» ! Chacun appréciera.



Aucun commentaire: