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samedi 2 septembre 2017

Puisque Xavier Couture ne va tout de même pas « Se faire chier à 66 ans sur un poste où il n’a pas le pouvoir » (sic) pour 10.000€/mois, alors qu’il se casse !



Puisque Xavier Couture ne va tout de même pas « Se faire chier à 66 ans sur un poste où il n’a pas le pouvoir » (sic) pour 10.000€/mois, alors qu’il se casse ! 

Dans une interview vulgaire, grossière, minable et indigne d’une entreprise de Service Public que donne Xavier Couture le Numérobis de France Télés à Jérôme Lefilliâtre pour Libération, le lecteur mais aussi le contribuable et plus largement le téléspectateur des chaînes de télé publique ont dû avoir des haut-le-cœur en lisant les déclarations de ce paon. 

« A 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir.» déclare-t-il au journaliste qui le cite encore qualifiant « l’image qu’il donne de lui de flambeur ». « J'ai eu de l'argent, je n'en ai plus», dit celui qui gagne quand même plus de 10.000 euros par mois à France Télévisions. « Ce n'est rien, assure-t-il, par rapport à ce qu'il amassait lorsqu'il était à TF1 ou à Canal+ » ajoute-t-il.

« Devant l'ascenseur, alors qu'on l'entreprend sur le sujet. Il rechigne, se confie, se rétracte. Avoue tout de même avoir demandé une évolution de la gouvernance à sa patronne….en nous pressant de ne pas l'écrire » enchérit le journaliste qui enfonce le clou.  « Couture aurait un magnifique bâton de maréchal mais aucune troupe : La remarque revient sans cesse. A France Télévisions, les directeurs de chaînes sont autonomes. Il est donc condamné à avaliser les décisions des autres. » 

Alors que le Pays peine à sortir des années de crise économique à laquelle il a fallu faire  face, particulièrement au regard des économies et autres sacrifices que réclame le Pouvoir et l’ensemble de l’Exécutif, cette déclaration est non seulement totalement inadmissible, scandaleuse et indigne venant de la bouche d’un des représentants d’une entreprise d’État mais surtout apparaît comme une véritable provocation à l’encontre de ces millions de français qui ont souvent du mal à finir leurs fins de mois et plus particulièrement ceux qui sont sans emploi et n’ont donc pas la possibilité de se plaindre [quel que soit leur âge, d’ailleurs] de « Se faire  chier pas sur un poste...» (sic) pour 10.000€/mois !! 

Côté misogynie, machisme déplacé et muflerie, l'interviewé tient aussi la corde. 

«J'ai été élevé dans le cul. Tout à coup, après 68, on a eu le droit de baiser. Alors, j'ai beaucoup baisé. Et je continue, j'adore». « Il s'est marié quatre fois, mais dit avoir eu «Sept vies conjugales». Sa premièreépouse est décédée dans un accident de voiture alors qu'il avait 23 ans. Sa compagne actuelle, dont il est «fou amoureux», est l'auteure et ex-animatrice Emmanuelle Gaume. «A chaque fois, je crois que c'est la dernière femme de ma vie. En tout cas, j'ai envie de le croire. Même si cela ne marche jamais.» écrit encore Libé. 

Il balance aussi sur Claire Chazal (elle appréciera) qui, en plus d’être salariée de France Télés, n’en est pas moins son ex-femme. Il explique avec la plus formidable goujaterie qui soit,  pourquoi il l’aurait quittée !! « Dans le couloir longeant son bureau, Xavier Couture s'arrête devant un Paris Match estival. Claire Chazal est en couverture. Le directeur des programmes et de la stratégie de France Télévisions tient à nous montrer un passage de l'interview de l'ex-journaliste de TF1, où elle dit à propos de sa «discipline alimentaire»: «il y a comme un plaisir à l'assèchement, l'ascèse, à l'idée qu'on se tient, même qu'on s'affame.[ ... ] J'ai plus de plaisir à me priver qu'à être rassasiée.»et d’expliquer comme l’écrit l’intervieweur « sous les yeux éberlués ».   

«Ces phrases résument bien Claire, et pourquoi je l'ai quittée. » assène-t-il « sans pudeur ». Délicatesse quand tu nous tiens!

Tout le monde se fiche éperdument de savoir si « A l'inverse de son ancienne épouse, Xavier Couture à 66 ans, se présente en bouffeur de vie, de plaisirs et d'aventures » et qu’il a « passé sa vie de roman à kiffer, à se marrer et avoir eu tout ce qu’il voulait »

Pourtant, avec quasiment 3 milliards d’euros d’argent public attribué à France Télévisions chaque année, chacun est en droit d’attendre du respect et de la retenue et sûrement pas les élucubrations de zozos venus se vanter, narguer les français et leur dire « J'ai beaucoup baisé. Je continue et j'adore» ! 

Le reste de l’interview (*intégralité enfin de post) est du même tonneau et ne vaut pas la peine de s’y attarder. En revanche, le départ de Xavier Couture de la télé publique est aujourd’hui inévitable - il en va de la crédibilité de l’actionnaire - et plus largement, c’est toute l’équipe de direction qui le cautionne et l’a cautionné qui n’y a plus sa place !  


(*intégralité de l'article)

"Charmeur, flambeur et provocateur, le numéro 2 de France Télévisions est un beau parleur sympathique au pouvoir incertain.


Dans le couloir longeant son bureau, Xavier Couture s'arrête devant un Paris Match estival. Claire Chazal est en couverture. Le directeur des programmes et de la stratégie de France Télévisions tient à nous montrer un passage de l'interview de l'ex-journaliste de TF1, où elle dit à propos de sa «discipline alimentaire»: «il y a comme un plaisir à l'assèchement, l'ascèse, à l'idée qu'on se tient, même qu'on s'affame.[ ... ] J'ai plus de plaisir à me priver qu'à être rassasiée.»
Sous nos yeux éberlués, il lit, puis commente, sans pudeur : «Ces phrases résument bien Claire, et pourquoi je l'ai quittée. »
A l'inverse de son ancienne épouse, Xavier Couture, 66 ans, se présente en bouffeur de vie, de plaisirs et d'aventures.  « J'ai passé ma vie à kiffer, je me suis marré, j'ai eu une vie de roman, j'ai eu tout ce que je voulais», s'emballe- t-il, barbe d'août aux joues. Côté professionnel, le numéro 2 de France Télévisions a eu son lot de responsabilités: il a été un des dirigeants de Canal+, Endemol et Orange. Dans le secteur de l'audiovisuel, il n'est pas un pékin qui n'a pas déjeuné un jour avec « Xavier».
Côté personnel, il est l'archétype de l'homme ayant plein de « projets » en tête. Auteur de deux romans passés plutôt inaperçus et d'un livret pour un oratorio du musicien Eric Tanguy, il ambitionne de réaliser un film qui s'appellera Sainte Adèle et d'accoucher d'un gros polar «très méchant» sur le milieu de la télé. Il a aussi commencé à écrire une pièce de théâtre mais veut d'abord boucler un bouquin sur Pierre Bérégovoy. «Je suis très curieux, et j'ai beaucoup d'imagination» - plaide ce père de quatre enfants («j'ai beaucoup pensé à moi, je ne me suis pas assez occupé d'eux»)
Son rapport boulimique à l'existence fait sûrement son charme. Il est difficile de ne pas le trouver sympathique. Séducteur, il sait rendre la conversation agréable. Il l'émaille de références culturelles de tous genres et niveaux, mêlant Herbert Marcuse et les Guns n'Roses, Arvo Pärt et Game of Thrones. Gros lecteur, passionné par la musique et l'opéra, il a l'éclectisme de l'autodidacte. Xavier Couture n'a que le bac en poche. «Longtemps, cela a été un complexe. Jusqu'à ce que je me rende compte que mes parents ont été les deux plus grands intellectuels que j'ai rencontrés.» Son père était médecin militaire, sa mère a élevé cinq enfants. Tous deux, «brillantissimes», vénéraient les arts et l'histoire, et lui ont transmis « la voracité de la culture » pendant son enfance - aisée, sans plus. « Tu sors toujours de son bureau moins con que tu n’y es entré», relève Stéphane Sitbon, le directeur de cabinet de Delphine Emotte. Sa culture cogne avec son passif d'homme du TF1 des années 90. A l'époque, la chaine toute puissante a programmé quelques débilités d'anthologie. A l'évocation de cette période, il se raidit un peu, et regrette le mépris du «prêt-à-penser de l'élite parisienne» pour la «culture populaire» que savait alors embrasser selon lui la filiale de Bouygues: «TF1 avait cette capacité à ouvrir le champ des possibles. Et de citer, plutôt que Morandini et Pradel, l'adaptation du Comte de Monte-Cristo par Dayan, Decoin et Depardieu. Un regret, quand même: «On a eu tort de travailler la hiérarchie de l'information pour ouvrir le journal avec le plus gros chien écrasé.» Il rappelle cependant avoir imposé le magazine dominical Sept à huit à une heure où d'autres voulaient placer Vidéo Gag.
Dans le microcosme, cet adepte de boxe a longtemps traîné une sacrée réputation. Il s'en amuse, revendiquant, mi-sérieux, mi-ironique, être «un homme à femmes ultraféministe». Avec lui, le couple se vit en CDD. «Depuis que j'ai été quitté à 16 ans, j'ai décidé de ne plus jamais être quitté. C'est psychiatrique.»
Il s'est marié quatre fois, mais dit avoir eu «Sept vies conjugales». Sa première• épouse est décédée dans un accident de voiture alors qu'il avait 23 ans. Sa compagne actuelle, dont il est «fou amoureux», est l'auteure et ex-animatrice Emmanuelle Gaume. «A chaque fois, je crois que c'est la dernière femme de ma vie. En tout cas, j'ai envie de le croire. Même si cela ne marche jamais.» Puis, sans filtre: «J'ai été élevé dans le cul. Tout à coup, après 68, on a eu le droit de baiser. Alors, j'ai beaucoup baisé. Et je continue, j'adore.» Il a un faible évident pour la provocation rigolarde et le désarçonnage de son interlocuteur. «C'est sa coquetterie: il aime bien être un peu décalé. Il dit toujours qu'il est un saltimbanque »... confirme son amie Béatrice Mandine, directrice de la communication d'Orange.
Agnostique et libertaire, il évoque un «goût de la liberté» hérité de ses parents et une détestation des «pensées préformées» si courantes, selon lui, dans l'audiovisuel: «Etre entouré de gens qui ont des certitudes est exaspérant. »,
Il a aussi l'image d'un flambeur. « J'ai eu de l'argent, je n'en ai plus», dit celui qui gagne quand même plus de 10.000 euros par mois à France Télévisions. Ce n'est rien, assure-t-il, par rapport à ce qu'il amassait lorsqu'il était à TF1 ou à Canal+.
A l'époque, Couture, qui a voté Chirac en 1995 et 2002 mais Hollande en 2012, baladait ses copains en jet privé. «Mais je pense n'avoir jamais été un sale type », tempère-t-il. Il a frayé avec «le monde des voyous» avant la trentaine: pendant dix ans, il a gagné sa vie en jouant au poker. Il partageait les pertes et les profits avec un associé corse, prénommé Maurice.
De cette époque passée à bluffer avec des paires de dix en main, il a peut-être gardé un côté embobineur.
Il parle beaucoup. «Je suis un braillard, j'en rajoute.» De lui, raconte-t-il, sa fille dit: «il donne son avis sur tout et surtout son avis.» Celui qui était consultant avant d'atterrir à France Télévisions, vendant ses analyses à des grands patrons, se pique de concepts liés au numérique, manie des grands mots de sociologue, avance des théories sur l'avenir de la télé. En l'écoutant, on se dit que le type a l'air brillant mais on se demande aussi s'il ne brasse pas plus de vent qu'une éolienne au large de Saint Nazaire.
Dans le milieu, son professionnalisme est pourtant reconnu. «C'est un homme de télé, il connaît le métier », témoigne un producteur. «Il a des idées, mais pas les manettes » regrette un autre. Un célèbre animateur: «il n'a pas de pouvoir. En tout cas, c'est ce qu'il n'arrête pas de me dire.»
La remarque revient sans cesse: Couture aurait un magnifique bâton de maréchal mais aucune troupe. A France Télévisions, les directeurs de chaînes sont autonomes. Il est donc condamné à avaliser les décisions des autres. Devant l'ascenseur, alors qu'on s'est déjà salués deux fois: on l'entreprend sur le sujet. Il rechigne, se confie, se rétracte. Avoue avoir demandé une évolution de la gouvernance à sa patronne. Et, en nous pressant de ne pas l'écrire (désolé, on n'a pas résisté): « A 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir.» 

Par JÉRÔME LEFILLIÂTRE"





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