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vendredi 6 octobre 2017

Le SNJ condamne l'hypocrisie de la présidence de France Télés et en épingle les propos.


Dans un tract intitulé "News factory: Une si coûteuse hérésie", le SNJ s'il déplore la défaillance de l'actionnaire unique, "condamne aussi l'hypocrisie de la présidence de France Télévisions : cette dernière annonce des coupes dans les programmes au lieu de mettre fin à de nombreuses gabegies financières et humaines. Exemple avec la news factory."

Et de citer le propos d'un des membres de la direction "Les rédactions doivent se préparer à finir l’année en apnée"   avant de s'interroger  "De quelles rédactions parle-t-on ? Des rédactions des réseaux régionaux et ultramarins qui doivent "sortir" un journal le samedi avec deux équipes de reportage ou bien d'une rédaction en droit de mobiliser jusqu'à 100 tournages pour produire un 20 heures ?" 

Que dit encore le texte "Depuis le passage à l'entreprise unique en 2009, les dirigeants de l’information nationale de France télévisions révèrent un mythe fondateur mensonger : fusionner des rédactions autonomes composées de journalistes artisans en une news factory peuplée de petites mains et de gros égos génèrerait mécaniquement de substantielles économies.
Tutelle, administrateurs, parlementaires, tous ont voulu croire à ce bobard, à cette promesse de synergies.
Les faits sont têtus. Le coût humain de cette hérésie éditoriale a explosé sans faire pour autant baisser le nombre des ETP qu’elle mobilise. Allier le gâchis des talents, à la gabegie financière, constitue une forme de prouesse et un bon prétexte pour un actionnaire avide d’économies.... 

À qui la faute ?

Placarder entraîne des coûts humains mais aussi financiers. Il faut bien remplacer les interdits du 20 heures, les “trop âgées” pour passer à l'antenne, les “trop moches” pour incarner l'actu. Quand la défense du métier est moquée comme une vaine résistance au changement, le recours aux précaires s’emballe et avec lui le total des dépenses.
Alors, finis les inutiles plateaux en extérieurs ? Abandonnée la mise en concurrence des correspondants régionaux ? Terminée la politique des “éléments” chronophage et déqualifiante ? C’est tout l’édifice de la direction de l’information qui doit être repensé à commencer par le ratio entre encadrants et reporters, la relation entre services et éditions, la part consacrée aux faits et celle réservée aux commentaires.

Acculée, la direction en vient à externaliser les tournages (*). Remplacer le droit du travail par celui du commerce ne réduira pas les coûts de production. L’ubérisation n’est pas la solution." 

(*) Pour le service des Sports de France Télés par exemple, les demandes de JRI (Journalistes Reporters d'Images) ne sont plus honorées. France Télés fait appel à l’extérieur et paie souvent  un collaborateur prestataire de service qui, en l’espèce, se révèle au final n’être qu’un cadreur et pas un JRI. Excellence quand tu nous tiens ! 

Et comme le chante le 8ème étage du Siège de France Télés en direction de l'Élysée, de Matignon, des Tutelles, du Gouvernement et du Parlement « tout va très bien madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien…mais à part ça…. ». 

La déliquescence de la télé publique n’est pas (en tous cas plus depuis 20 ou 30 ans) une priorité…certains s’en réjouissent et espèrent continuer de surfer sur la vague de l’inertie histoire de poursuivre leur petit business en puisant inexorablement dans les poches des contribuables !

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