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mardi 17 octobre 2017

Ni les salariés de France Télés, ni le Gouvernement ne sont dupes...Le SNJ adresse même un carton rouge à Ernotte.



Ni les salariés de France Télés, ni le Gouvernement ne sont dupes...Le SNJ adresse même un carton rouge à Ernotte. 

Dans un article signé Cyril Lacarrière pour « L’Opinion » intitulé « Les syndicats et la direction de France Télés font lutte commune », la position du SNJ loin d’être isolé au sein de l’entreprise en dit long sur les manœuvres auxquelles se livrent certains et certaines pour mettre l’actionnaire au ban des accusés.

Le tract particulièrement factuel qu’a adressé le Syndicat National des Journalistes aux salariés de France Télévisions, ce lundi 16 octobre, donne une photographie assez claire de la situation « Visiblement, la direction de l’entreprise semble vouloir profiter de la mobilisation des salariés sur deux préavis existants. Sans doute pense-t-elle que cela pèsera dans ses négociations avec la tutelle ». 

Tout est là quasiment dit  avec une telle formule.

« L’Opinion » qui ne s’y est pas trompée et a visiblement bien compris l'intérêt qu'avaient certains de remonter les salariés contre l’État-actionnaire, écrit aussi : 

« Le Syndicat national des journalistes, qui fait aussi partie du mouvement - la CGT, FO et la CFDT ont lancé un appel commun à la grève pour ce mardi à France Télévisions pour cause de coupes budgétaires décidées par l’État -  a choisi de dissocier son préavis afin de marquer sa divergence de point de vue… 

Mercredi dernier, lorsque les trois principales organisations syndicales (signataires) se sont rendues à la table des négociations au sujet du préavis de grève, ils ont eu la surprise d’y retrouver Delphine Ernotte. Il n’est pas commun que la présidente vienne en personne… »

Et pour cause, seraient tentés de dire beaucoup de fins observateurs du secteur qui ont bien compris, tout l’intérêt qu’a l’ex Orange de se servir des salariés comme bouclier contre le gouvernement Macron et laisser supposer qu’ils seraient contre !  

La réalité est tout autre comme le précise également l’ADAP Association de Défense de l’Audiovisuel Public  qui dans son papier « Tous en Grève ? c'est une blague? » en rajoute une couche : « Elle raconte partout que nous sommes les meilleurs, les plus forts, le plus grand groupe puis attaque l’État qui est son actionnaire, détourne un député « macroniste » pour faire voter contre son camp et son gouvernement, un amendement afin que France Télévisions n’ait que 27 millions d’euros d’économies à faire au lieu de 50 ! Cela va se terminer en catastrophe !... ». 

Le SNJ pas dupe « quant à lui, adresse un carton rouge…à une présidence dont l’action, depuis deux ans, est plus que contestable ».



Et d’appuyer là où ça fait mal « Une délégation du SNJ a rencontré ce lundi matin plusieurs membres de la direction, dans le cadre du préavis de grève déposé pour demain mardi (17/10).

« Delphine Ernotte n’a pas daigné venir nous répondre concernant la question budgétaire » indique le syndicat qui détaille « L’examen de la dizaine de points que comporte le préavis déposé par le SNJ n’a pas permis de rapprocher les points de vue…

- Pas de précisions sur l’avenir des éditions locales ;
- Pas de suspension de la mise en œuvre du plan Info 2015, pas même de bilan sur les deux premières phases ;
- Refus de mettre un terme à la casse des métiers. Cette dernière est en cours à travers l’extension à l’ensemble des établissements de compétences complémentaires expérimentées sur la chaine info ;
- Pas de réduction de l’externalisation des tournages sur les magazines ;
- Confirmation de la réduction drastique des piges et CCD ;
- Déni de la direction face à l’inflation constatée de l’encadrement du Siège, par rapport aux équipes de terrain ;
- Volonté de réunir l’ensemble des représentants du réseau France 3 dans une instance unique et parisienne (Comité social et économique).

Sur l’ensemble des points, le refus de la direction est sans appel

Les quelques paroles de bonne volonté - et à confirmer - contre l’inflation des sujets en kits au Siège, ou à propos de la convergence des médias dans le réseau d’Outre-mer et de Malakoff, ne suffisent pas à nous convaincre de lever notre préavis de grève... »


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