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samedi 23 septembre 2017

L’ex Orange qui accusait le Gouvernement Macron de lui piquer 50 millions d’euros, le charge à présent avec l’arrêt des journaux locaux sur France 3 !



L’ex Orange qui accusait le Gouvernement Macron de lui piquer 50 millions d’euros (*), le charge à présent avec l’arrêt des journaux locaux sur France 3 ! 

Juste avant le weekend, les salariés de France 3 apprennent la nouvelle « France 3 va supprimer ses éditions locales du Tarn, de Quercy-Rouergue et de Toulouse ». 

Même motif-même punition dans l’ex-Languedoc-Roussillon : exit les JT locaux du Gard, du Pays Catalan, et de Montpellier

A Paris, les explication paraissent pour le moins vaseuses. Rien ne sera perdu puisque les 7 minutes seront fusionnées dans le JT régional…Ces 7 minutes dont le contenu éditorial était exclusivement dédié à la zone de diffusion et qui étaient donc programmées chaque soir dans les journaux télévisés locaux juste après le 19/20 régional, seront désormais intégrées aux 19/20 régionaux qui devraient du coup être rallongés du même temps !

Pas besoin d’avoir fait maths pour comprendre que les trois éditions locales cumulées en question représentaient  21 minutes de reportages spécifiques chaque jour (3 fois 7 minutes). En ne gardant que 7 minutes après les 19/20, le temps d’antenne sera réduit de 21 à 7 minutes. Ce sont donc 14 minutes d’information locale qui disparaissent.  

Et ce n’est pas tout…Olivier Montels directeur du réseau régional annonçait également jeudi dernier aux salariés totalement estomaqués que début 2018, France 3 qui va donc supprimer ses éditions locales en Occitanie : Tarn, Quercy-Rouergue (sur le Lot et l’Aveyron) et le décrochage dédié à la Métropole de Toulouse en ferait autant avec celles de Nîmes et de Perpignan qui vont donc aussi  disparaître des écrans. 

A très court terme, toutes les éditions locales vont être supprimées. Le Siège de France Télévisions, a du reste clairement demandé à toutes les directions régionales de se mettre en ordre de marche sur ce sujet pour le 1er janvier prochain.

Au moment où beaucoup militent pour une régionalisation audiovisuelle plus affinée, les collaborateurs de France 3 Occitanie comme les autres, ont reçu le coup de massue ernottien  peu de temps avant le weekend.

L’ex Orange en liant « les 50 millions quelle accusait le gouvernement Macron de lui piquer » et « la suppression de toutes les éditions locales », laisse clairement entendre que l’une serait la conséquence de l’autre ! 

A Toulouse, visiblement, la pilule ne passe pas ! Un mouvement de grève est d’ores et déjà annoncé pour ce  mercredi 27 septembre 2017.

Ce mouvement de grève pourrait n’être par conséquent que le premier d’une longue série tant l’entreprise quasiment livrée à elle-même – ces deux dernières années ayant atteint un paroxysme – est remontée contre l’arbitraire qui y règne ! 

L’ensemble des personnels de France Télés qui peuvent s’embraser en un rien de temps, ressent comme une impression de déjà-vu !

S’ils étaient utilisés comme monnaie d’échange dans une transaction qui les dépasse? Les foyers d'incendie allumés partout dans la boite pourrait s'éteindre, entres autres, avec un départ maintenant acté…mais pas à n’importe quelles conditions !


(*)

vendredi 22 septembre 2017

L’hypothèse Couture pour assurer l’intérim Ernotte : même pas en rêve !



L’hypothèse Couture pour assurer l’intérim Ernotte : même pas en rêve ! 

Dire que France Télévisions va dans le mur, est à présent un euphémisme. France Télévisions ne va pas dans le mur, France Télévisions est dans le mur. La vaine  propagande tous azimuts de l’ex Orange parachutée à l’été 2015 sans connaissance du secteur audiovisuel par « Schrameck and co », ne trompe plus personne.

La chienlit est partout dans l’entreprise. Chacun regarde ses souliers pour éviter d’être foudroyé le plus arbitrairement qui soit sur place. Certaines des huiles (une vingtaine de dirigeants environ) convoqués aux comités de direction, y vont à reculons…Quasiment plus personne n’y prendre la parole de peur de se prendre une volée de bois vert.

Celui qui déclarait dans Libé, il y quelques jours «J'ai été élevé dans le cul. Tout à coup, après 68, on a eu le droit de baiser. Alors, j'ai beaucoup baisé et je continue ; J'adore» (* interview fin de post) - le Numérobis local – n’y brille pas plus. Beaucoup se demandent même ce qu’il est devenu depuis ! 

Certains disent qu’il est en arrêt maladie…d’autres indiquent qu’ils pensaient le voir à la soirée d’avant-hier où l’ex Orange accusait publiquement Emmanuel Macron et son gouvernement,  devant 150/ 200 convives médusés de lui voler ses patates: "Ma vie serait parfaite si on n'avait pas décidé de me piquer 50 millions d'euros".
En tous cas, l’hypothèse Couture pour assurer l’intérim Ernotte dès l’annonce de son départ, n’existe pas !

(*)  


jeudi 21 septembre 2017

L'ex Orange Ernotte se paie Emmanuel Macron et son Gouvernement qu'elle traite de voleurs sur les réseaux sociaux.

L'ex Orange Ernotte se paie Emmanuel Macron et son Gouvernement qu'elle traite de voleurs sur les réseaux sociaux.

Le Chef de l’État Emmanuel Macron, le Premier ministre Édouard Philippe, l'ensemble de son Gouvernement mais aussi  les présidents de commissions ont dû s'étrangler en voyant comment l'ex Orange qui ne devrait plus maintenant faire de vieux os à France Télés se fout,  sur les réseaux sociaux, de son actionnaire.

"Ma vie serait parfaite si on n'avait pas décidé de me piquer 50 millions d'euros" .

Définition du Larousse: "Voler quelque chose à quelqu'un, le lui chiper (exemple: Il lui a piqué son portefeuille)" 

L'État actionnaire donc les contribuables français devraient sûrement apprécier les accusations d'Ernotte reprises en  boucle sur la toile "on me pique 50 millions d'euros"...l’Exécutif qui n'a évidemment pas apprécié de se faire ainsi traiter de voleur ne peut évidemment plus garder l'accusatrice publique.

mercredi 20 septembre 2017

Schrameck en embuscade contre le gouvernement Macron…il est allé le dire publiquement sur l’antenne de France Bleu Toulouse.



Schrameck en embuscade contre le gouvernement Macron…il est allé le dire publiquement sur l’antenne de France Bleu Toulouse. 

« Nous sommes aux aguets (*), nous sommes très attentifs parce que nous considérons que le rôle du service public est central… » répond Olivier Schrameck à la question de Stéphanie Mora « Quand on entend que le Gouvernement demande nouvelles économies au sein du service public de l'audiovisuel, est-ce que ça vous inquiète? » 

(*) Loc. adv. Aux aguets; être aux aguets...(être, se mettre, rester, se tenir etc...) : être en embuscade; à l'affût, dans la posture du guetteur qui se dissimule pour surprendre ou éviter d'être surpris. (Larousse)

Alors que la ministre de la Culture Françoise Nyssen qui répondait hier dans « Les Échos » à  Nicolas Madelaie et Fabienne Schmitt, déclarant entre autres « Le gouvernement ne reviendra pas sur les économies demandées à l’audiovisuel public »,  l’aveu de Schrameck  qui avec l’emploie du « nous » s’exprime au nom de l’intégralité des membres du CSA, a de quoi surprendre ! 

Incroyable…Voilà donc Schrameck en embuscade pour guetter le Gouvernement dans ses faux pas et tenter de le démonter  dans ses choix.

Pourtant le Premier ministre, le ministre de l'Économie et des Finances, le ministre des comptes publics ont dit et redit, ce que la ministre de la Culture a rappelé au titre de Presse qui l’interrogeait «  Les 36 millions d'économies ne sont pas négociables ? »(¤): « Le gouvernement n'entend pas revenir sur ce montant. »Schrameck aux aguets ou pas ! 

(¤) Extrait : 

« Les patrons d'audiovisuel public s'inquiètent de la baisse drastique de leur budget... 

Les contrats d'objectifs et de moyens (COM) des groupes audiovisuels publics prévoyaient des augmentations de budget qui n'étaient pas réalistes, compte tenu de la situation budgétaire dégradée que ce gouvernement a trouvée en arrivant. Ces ressources seront en baisse l'année prochaine, mais en hausse par rapport à 2015 et 2016. L'économie décidée pour 2018 représente une baisse de 36 millions d'euros par rapport à 2017, pour un budget de 4,5 milliards d'euros pour l'ensemble des groupes audiovisuels publics. C'est moins de 1 % d'effort. 

Donc les 36 millions d'économies ne sont pas négociables ? 

Le gouvernement n'entend pas revenir sur ce montant. » 

Dès lors la posture d’Olivier Schrameck qui se dit « aux aguets » donc se dissimule comme le guetteur pour surprendre en évitant d'être surpris, devient évidemment contraire aux fondements même de la République et des instances qui sont censées la représenter !

Scrhrameck ne s’est, du reste, pas arrêté là dans sa posture que beaucoup qualifient aujourd’hui de « défiance », en se réjouissant de la possible fusion Radio France/France Télévisions qu’il appelle visiblement de ses vœux (audiblement serait plus juste) « l’avènement de ce système de plurimédiatique » qui devrait « être prochainement à l'ordre du jour de la réflexion de l'Assemblée nationale… (§) ». Les bras vous en tombent ! 

(§) Nouvel extrait :

« Vous parliez d'efforts publics...l'avenir des média locaux est-ce que ça peut passer par la fusion entre eux? De manière plus globale, celle du Service public de France Télés avec Radio France? » (lance la journaliste)

A quoi Schrameck répond « Je crois profondément que l'évolution des télévisions va vers ce qu'on appelle le plurimédia. Il y a un équilibre entre les différentes composantes de l'audiovisuel, des chaînes,  la diffusion sur le net, de la presse écrite nécessaire pour trouver un bon équilibre économique et culturel,  eh bien, il faut pouvoir jouer de l'ensemble de la gamme des moyens d'information. Je me réjouis que ce système puisse être prochainement à l'ordre du jour de la réflexion de l'Assemblée nationale! »  

Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Bruno Lemaire, Gerald Darmanin, Françoise Nyssen et tant d’autres - s’ils ont entendu l’intervention de Scharmeck - n’ont pas dû en revenir !
Les salariés de Radio France et de France Télévisions n’ont pas dû, non plus, en croire leurs oreilles. 

On avait quasiment l’impression que Schrameck était en service commandé pour Delphine Ernotte et Mathieu Gallet – l’un et l’autre renvoyés prochainement en Correctionnelle – qu’il a tous deux concouru à mettre en place justement dans les deux entreprises qu'il se réjouit de voir fusionner au nom du plurimédia ! 

Peu probable que le Président de la République  – pas celui qui l’a nommé en janvier 2013 François Hollande mais son successeur – laisse s’exprimer au nom de l’État, du Gouvernement et de la Représentation nationale, celui  qui aurait au moins dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche, avant de déverser de tels propos. 

Il devrait d’ailleurs en tirer toutes les conséquences avant de devoir se réjouir, là aussi, toujours au nom du plurimédia du remplacement du CSA par une plus  large instance de contrôle couvrant donc un périmètre élargi...tellement plus plurimédiatique !