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mardi 26 juin 2018

France Télés vire à tour de bras mais communique sur sa perverse cellule anti-harcèlement.


France Télés vire à tour de bras mais communique sur sa perverse cellule anti-harcèlement.


La SDJ de France Télévisions vient de publier un communiqué qui condamne le licenciement d’Hélène Risacher, la directrice adjointe des magazines à France Télévisions.
« T’es pas contente, t’es pas d’accord…tu dégages » vient de lui signifier Yannick Letranchant qui indique  «  Un cadre dirigeant peut exprimer des désaccords ». 

Ernotte et ses lieutenants ne veulent voir qu'une seule tête et museler voire sanctionner le cas échéant tous ceux qui se mettraient en travers de leur route.

Ce n’est que le début d’une longue liste de collaborateurs que la direction s’apprête à virer arbitrairement pour montrer au gouvernement Macron que les 1.500 départs envisagés (la note de Bercy) sont en marche.

Inutile de dire que le blog CGC Média partage totalement cette condamnation de la SDJ.

Communiqué de la SDJ du 5 juin 2018                            

                                                                                               

La SDJ de France 2 condamne le licenciement d’Hélène Risacher, directrice adjointe des magazines.

Elle considère que les motifs avancés par la Direction des ressources humaines sont en contradiction avec les principes de la liberté d’expression des cadres d’une entreprise de presse. Hélène Risacher se voit notamment reprocher d’avoir exprimé ses doutes sur les choix de la direction en présence des Rédacteurs en chef de Complément d’Enquête.

Des éléments qui ne constituent pas pour la SDJ un manque de loyauté, comme il lui est reproché, mais un regard critique nécessaire sur la qualité des magazines.

Les explications que nous avons demandées à Direction de l’Information ne nous ont ni éclairés ni rassurés :

« C’est une procédure que j’assume et que je maintiens, affirme Yannick Letranchant. » «  Un cadre dirigeant peut exprimer des désaccords mais cela doit se faire dans mon bureau ou dans les réunions de Direction. Mais dès l’instant où l’arbitrage est rendu, il y a une obligation de loyauté envers la Direction. Un cadre dirigeant a des responsabilités : quand des arbitrages sont rendus, on les assume ou on s’en va. »

La direction de l’Information affirme qu’elle a d’autres éléments pour justifier ce licenciement mais refuse de les communiquer car la procédure est en cours.

La direction reconnaît qu’il y avait d’autres niveaux de sanction possible (blâme, avertissement, mutation…) mais qu’elle a choisi la voie du licenciement pour « motifs personnels ». Selon elle, le choix de ne pas licencier pour « faute » explique l’impossibilité de réunir la commission de discipline, ce qui apparaît pour la SDJ comme une « double peine ».

La SDJ avait déjà alerté,  à la suite de l’Assemblée générale du 28 novembre 2017, par un courrier adressé à la Direction de l’Information, sur ses méthodes de management qui avaient abouti à une crise majeure de la Rédaction.

L’annonce de ce licenciement a créé un climat de peur et de suspicion au sein de notre Rédaction en général et de son encadrement en particulier. C’est un signal inquiétant pour les journalistes et une décision considérée comme brutale et inédite.

Le bureau de la SDJ

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