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lundi 16 juillet 2018

Les 100.000 euros aussi gênants pour Nyssen que les 150.000 euros perçus par Ernotte !

Les 100.000 euros aussi gênants pour Nyssen que les 150.000 euros perçus par Ernotte ! 


Où est le problème avait lancé celle qui a déclaré comme Nyssen la chasse à l’homme blanc de plus de 50 ansD’abord « le CSA était au courant » avait déclaré celle dont les conditions de son arrivée à France Télés font toujours l’objet d’une instruction judiciaire, avant d’ajouter «qu’elle y est investie depuis 2012, que ça la passionne et que de surcroît, elle est mandataire sociale à FTV» ! 
 
C’est au tour à présent de  de « Marianne » de publier un article [EXCLUSIF] « Conflit d'intérêts : ces 100.000 euros gênants pour la ministre de la Culture Françoise Nyssen »

« En 2017, Françoise Nyssen ex-présidente de l'éditeur Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du livre alors que la ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur l'établissement…Elle a de plus conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des genres…», écrit Étienne Girad qui a mené l’enquête.

La toujours ministre avec ses 101.415 euros, a certes perçu un peu moins  qu’Ernotte et ses 150.000 euros mais la défense est quasi identique « La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) était au courant…"Oui, Actes Sud bénéficie d’aides, tout comme bien d’autres maisons d’édition, plutôt bien inférieures aux montants d’autres maisons [ah ! bon, ndlr] - En 2017, l'éditeur arlésien a tout de même été le huitième plus grand bénéficiaire des aides du CNL - et quoi qu’il en soit, je ne m’occupe plus d’Actes Sud".

Les deux éphémères copines de route, chasseresses déclarées des post quinquas masculins à la peau blanche, devraient donc très prochainement partager des échéances communes !  

Extrait de l’article EXCLUSIF de Marianne.

En 2017, l'éditeur Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du livre alors que la ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur l'établissement, n'était autre que... son ex-présidente, Françoise Nyssen. Elle a de plus conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des genres...

C'est un scénario gênant pour celle qui a fait de la littérature son métier. Selon les informations de Marianne, la maison d'édition Actes Sud a touché plus de 100.000 euros de subventions du Centre national du livre (CNL) en 2017, alors que la ministre de la Culture s'appelait François Nyssen. Or, cette femme de lettres, qui disposait alors d'une tutelle sur l'établissement, détient encore des intérêts importants dans la société qu'elle présidait entre 1987 et mai 2017. Ce conflit d'intérêts patent pose de nombreuses questions, y compris pénales.

Pour bien comprendre la situation dans laquelle s'est empêtrée la ministre, il faut revenir au décret du 9 juillet dernier. Par le biais de cet acte administratif en apparence anodin, le Premier ministre retire à Françoise Nyssen son autorité sur les questions touchant à l'édition littéraire. En réalité, cette décision a été prise sur demande de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), après un échange de courriers de plus d'un an avec la ministre, destiné notamment à connaître l'étendue des intérêts conservés par la ministre dans le milieu de la Culture. Si son entourage y voit "un process classique", le délai paraît étonnamment long, comparé aux douze jours qu'il a fallu au Premier ministre pour retirer à la ministre de la Santé Agnès Buzyn la tutelle de l'Inserm, l'établissement public dirigé par l'époux de celle-ci, Yves Lévy.

Cette décision semble en tout cas logique, dans la mesure où Françoise Nyssen conserve certains intérêts dans l'entreprise fondée par son père Hubert en 1978. Elle en a transmis la direction à son époux Jean-Paul Capitani et dispose toujours de l'usufruit de la société SAS Le Rosier, détentrice de 96% d'Actes Sud. Concrètement, la femme de lettres conserve la possibilité de percevoir des revenus de la maison d'édition. La nue-propriété a quant à elle été cédée aux enfants de la ministre.

Subventions problématiques


Le décret du 9 juillet fait surtout tomber la tutelle de Françoise Nyssen sur le Centre national du livre (CNL). Et c'est bien au sein de cette instance qu'un conflit d'intérêts pour le moins gênant pour la locataire de la rue de Valois s'est noué. Chaque année, cet établissement public attribue des subventions à des maisons d'édition afin de soutenir certains projets, sur proposition de commissions thématiques, avalisées par son président. Actes Sud est fréquemment candidat à l'octroi de ces subsides qui permettent d'adoucir les bilans comptables des éditeurs. En 2017, le CNL a versé pas moins de 111.505 euros de subventions à la société très proche de la ministre, pour divers projets de publication de livres jeunesse, de livres étrangers, de traduction d'ouvrages ou participant au développement numérique de l'entreprise.


Marianne s'est procuré le détail de ces subventions. Il apparaît que sur cette somme, pas moins de 101.415 euros ont été attribués à Actes Sud tandis que Françoise Nyssen était la ministre chargée de la tutelle du CNL. Cette somme est allée garnir le budget de la maison d'édition et... et donc celui de l'entreprise-coquille de la membre du gouvernement. Les bénéfices d'Actes Sud lui reviennent en effet à hauteur de 96%, sous forme de dividendes versés à sa société Le Rosier. Les subventions concourent de facto à la formation des bénéfices, comme pour toute entreprise…

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