Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

mercredi 12 décembre 2018

L’ex Orange très pressée de faire passer le fantaisiste projet de budget 2019 au Conseil d’administration de France Télés pour mouiller l’État.


L’ex Orange très pressée de faire passer le fantaisiste projet de budget 2019 au Conseil d’administration de France Télés pour mouiller l’État.

L’ex Orange sans aucune retenue, profite des événements de ces dernières semaines qui secouent le Pays pour tenter de faire passer un hallucinant projet de budget 2019 pour le groupe (attention pas l’entreprise stricto sensu) dont les recettes escomptées notamment celles des filiales comme les dépenses du reste n’ont, en toute logique, pas la moindre chance d'être avérés dans les faits.

En phase avec le gouvernement  Macron du toujours Premier ministre Édouard Philippe – c’est comme cela, à chaque fois, que le sujet est présenté (* vous allez le vérifier un peu plus loin), Ernotte lance une vaste « restructuration d’ampleur à France Télévisions » soi-disant voulue par l’actionnaire…sans le moindre document d’ailleurs venant l’étayer !

Après avoir ces deux dernières années mis en place un PDV (Plan de Départs Volontaires) qui n’a pas fait le plein - c’est le moins qu’on puisse dire ! -  et a vu nombre de dirigeants de la boite partir avec le pactole, l’ex Orange qui ne peut réellement et juridiquement pas refaire le coup, a décidé d’un massif plan collectif de ruptures conventionnelles visant à préparer une « recomposition des effectifs » !

Elle aurait soi-disant l’aval de Bercy et du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin pour le financement de ce plan entrepris avec l’accord de l’actionnaire – tout cela reste à voir sans autres  précisions, ni sur le nombre de départs, ni sur l’enveloppe débloquée...tout ça sur un projet de budget 2019 forcément fallacieux puisque intégrant ces données qui n’en sont d’ailleurs pas !  Ben voyons.

L’ex Orange laisse même entendre pour mieux faire avaler ses couleuvres, qu’à défaut de signature des syndicats, les départs se poursuivraient de toute façon sans accompagnement…. sans compter la flopée de collaborateurs déjà licenciés pour des motifs bidons et ceux en voie de l’être !

Le tandem CGT/FO qui signe tout ce qu’elle lui présente depuis son parachutage à l’été 2015 et s’en est vanté au moment des élections professionnelles (*) qui font aujourd’hui l’objet de plusieurs procédures judiciaires dont une au Pénal dont les répercussions devraient provoquer une déflagration sans précédent, a semblé s’en émouvoir ! Les indéfectibles soutiens d’Ernotte ont même sorti en CSE central qui comporte plus d’une vingtaine de points, un communiqué pour dénoncer un tel scandale appelant les autres (ceux qui ne signent pas avec la direction comme l’alliance CGC-UNSA, la combattent et ont à leur actif plusieurs  procédures en cours) à « se réunir au plus vite afin d’organiser dans l’unité la riposte appropriée face à l’annonce de cette restructuration de grande ampleur ». Pathétique !


PS : L’ex Orange a même annoncé « une révision complète de l’Accord collectif du 28 mai 2013 jugé trop favorable aux salariés » alors même qu’à la signature de l’accord de méthode signé pour engager des discussions sur une convention de branche, le représentant de France Télés comme des autres employeurs de l’audiovisuel avaient indiqué que le but n’était pas de dénoncer les accords d’entreprise existant

L’ex Orange plombe de fait les discussions à venir...elle ne s’étonnera pas après cela que personne ne la croit !


(*)

D’autant plus lamentable que chacun aurait pu croire qu’après une telle motion, les élus CGT/FO quittent se lèvent et quittent la séance…il n’en a rien été évidemment.

Ils ont accompagné Ernotte depuis le début, validant toutes ces manips et maintenant que le temps se gâte et que celle qui n’a qu’une idée en tête : continuer la casse de l’entreprise de France Télévisions au nom de « la transformation » mais surtout au nom de l’État (qui ne pourrait après plus se retourner contre elle, le conseil d’administration ou il est majoritaire ayant tout validé !), ils se présenteraient en opposants à la direction embarquant tout le monde derrière eux au motif d’un front commun…A qui espèrent-ils faire gober cela ?

Certains conseilleurs mais pas payeurs ont pu murmurer à l’oreille d’Emmanuel Macron pour des intérêts de boutiquiers que la télé publique n’était pas une priorité et que son effondrement n’émouvrait pas grand monde, seulement voilà demain ils ne seront plus là pour assumer et le seul à porter le chapeau ce sera lui.

Aucun commentaire: