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samedi 14 avril 2018

L’épouse du conseiller d’Emmanuel Macron sur les questions de politique culturelle et de communication devient présidente de Radio France.


L’épouse du conseiller d’Emmanuel Macron sur les questions de politique culturelle et de communication devient présidente de Radio France. 

Le blog CGC Média a remis la main sur l’article de « La Lettre de l’Expansion » du 12 décembre 2016 dans sa rubrique Décideurs, afin de le mettre en parallèle avec l’actu de ce jeudi 12 avril 2018 concernant la nomination par le CSA de Sibyle Veil femme de Sébastien Veil, à la présidence de Radio France. 

Sébastien Veil après avoir enchaîné Normale sup, Sciences-Po et l’ENA, a été « l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée sur les sujets d'emploi et de formation professionnelle, directeur au bureau parisien du fonds Advent International conseille Emmanuel Macron sur les questions de politique culturelle et de communication depuis donc la toute fin d’année 2016 » nous rappelait « La Lettre ».

Si l’épouse dudit conseiller d’Emmanuel Macron a quelques doutes sur les questions de politique culturelle et de communication, elle pourra ainsi plus facilement demander quelques tuyaux à son mari qui était avant elle - quelque mois plus tôt -  au service de l’actuel Président de la République !



vendredi 13 avril 2018

Fabrice Fries sera finalement PDG de l'AFP.


Fabrice Fries sera finalement PDG de l'AFP.

Finalement et alors même que la veille, Fabrice Fries n’avait pas obtenu le nombre de soutiens nécessaires pour succéder à Emmanuel Hoog, a bénéficié lors d'un troisième de tour de scrutin des 13 voix du conseil d’administration permettant d'être élu PDG de l’AFP.

Lors des deux premiers tours de scrutin, il  n’avait réuni que 10 puis 12 votes n’atteignant pas les 13 votes pour passer la barre. C’est donc après un troisième et dernier tour, que l’élection du nouveau patron de l’agence de presse française a eu lieu et ce alors même que les salariés de l’AFP, vu le contexte, avaient organisé un débrayage pour demander le report de l’élection.

Magistrat à la Cour des comptes, l’ex-président de Publicis Consultants, va à 58 ans devenir le patron de l’agence de presse qui emploie environ 1500 journalistes dans le monde sur 2400 collaborateurs pour un chiffre d’affaires annuel qui tourne autour de 300 millions d’euros dont les 100 millions d’aides de l’État et les 20 millions de contrats avec les pouvoirs publics.

« Libération » écrit à ce sujet « Dans la dernière ligne droite, le soutien de l’État, qui compte trois administrateurs au conseil, a été déterminant » citant  d’ailleurs une source proche du dossier "Il nous fallait quelqu’un de très business. Le parcours de Fabrice Fries est apparu convaincant"».

jeudi 12 avril 2018

Que dire de plus à la nomination annoncée de Sibyle Veil à Radio France ? Que peut-être la jurisprudence est passée à la trappe !


Que dire de plus à la nomination annoncée de Sibyle Veil à Radio France ? Que peut-être la jurisprudence est passée à la trappe !  

Le 27 mars dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé « Sibyle Veil pour présider Radio France ! » indiquant que l’intéressée « était bien partie pour remplacer Mathieu Gallet ». 

Nous ne sommes pas les seuls évidemment à l'avoir annoncé, certes! Médiapart sous la plume de Laurent Mauduit dans son article du 31 mars dernier « Radio France est dans l’attente du bon vouloir de l’Élysée » écrivait « toute la presse parle de la victoire probable de Sibyle Veil pour le poste de PDG de Radio France : une candidature évidente, presque jouée d’avance». 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir, ici, un autre papier émanant de « 24 heures  actu » (*) celui-ci, qui pose la question de la jurisprudence jamais démentie depuis qui veut que les membres d’une instance de désignation issus du Conseil d’État ne peuvent valablement participer à l’élection d’un candidat à quelque poste que ce soit, lui aussi issu du même Conseil d’État…sous peine semble-t-il de nullité ! 

Voici la « Question complémentaire » sur laquelle se penchait le site « Les deux membres du CSA qui sont par ailleurs membres du Conseil d’État peuvent-ils  valablement délibérer sur les candidatures, dès lors que l'une des candidates est également membre du Conseil d’État ? ». 

En voilà l'intégralité: 

(*) "Qui succédera à Mathieu Gallet à la tête de Radio France ? Si plusieurs candidats sont en lice, la procédure semble biaisée en faveur de Sibyle Veil, protégée d’Emmanuel Macron. Un nouvel exemple de l’entre-soi qui règne au sein de cette noblesse d’État issue des grands corps de la fonction publique. 

Ils sont six. Six candidats pour un fauteuil, celui qu’a laissé vacant Mathieu Gallet, l’ancien président de Radio France ayant été poussé à la sortie, fin janvier, à la suite de sa condamnation pour favoritisme. 

Au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) d’étudier les projets et de départager les candidatures. L’institution dévoilera, mercredi 4 avril, la liste de ceux qu’elle auditionnera pendant la semaine du 9 au 13 avril. La nomination du nouveau patron de la célèbre Maison Ronde devrait avoir lieu, au plus tard, le 14 avril.  

Népotisme 

Voilà pour la théorie, celle d’une procédure de désignation ouverte, transparente, démocratique. Du moins en apparence. Car, comme le révélait Mediapart le 31 mars, « la procédure ressemble déjà à une mascarade. Les dés semblent jetés. L’Élysée joue en sous-main en faveur de Sibyle Veil, ancienne condisciple d’Emmanuel Macron à l’ENA »

De fait, celle qui est Directrice déléguée aux finances de la radio publique semble faire la course seule en tête.
Camarade de promotion du chef de l’État au sein de la prestigieuse école d’administration publique, Sibyle Veil a également rencontré son époux, Sébastien, sur les bancs de l’ENA – Sébastien Veil dont on dit qu’il est, lui aussi, un proche d’Emmanuel Macron. Pour les anciens de la promotion « Senghor », l’entre-soi et les renvois d’ascenseur sont élevés au rang d’art de vivre.  
 
Si elle venait à être confirmée, la nomination de Sibyle Veil à la tête de Radio France constituerait un nouvel et édifiant exemple de népotisme au plus haut sommet de l’État. Et une trahison des engagements présidentiels : n’est-ce pas Emmanuel Macron lui-même qui préconisait « d’ouvrir » la société française, fustigeant cette « caste » de hauts fonctionnaires, vivant dans « l’entre-soi » et bénéficiant de « protections hors du temps » ? 
 
Pour Vincent Jauvert, auteur des « Intouchables d’État – Bienvenue en Macronie » (Robert Laffont), « le vrai nouveau sujet, ce sont (…) les nombreux conflits d’intérêts que l’on observe au sommet du pouvoir, particulièrement depuis l’élection d’Emmanuel Macron ». Et de s’interroger sur ces curieux couples de pouvoir, dont l’un des membres est au gouvernement, pendant que l’autre siège à la tête d’une puissante administration d’État ou pantoufle dans un groupe privé.

Vincent Jauvert va plus loin. Selon lui, « dans la noblesse d’État, l’entre-soi et la cooptation provoquent des dysfonctionnements considérables. Comment se fait-il, par exemple, que la plupart des grands établissements culturels français soient dirigés, avec des salaires très élevés, par des conseillers d’État ou de la Cour des comptes alors qu’ils n’ont pas de compétences spécifiques pour cela » ? 

Énarque, maître des requêtes au Conseil d’État, ancienne « directrice du pilotage de la transformation » de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris puis conseillère « travail, santé, logement » à l’Élysée auprès de Nicolas Sarkozy, Sibyle Veil semble cocher toutes les cases de la technocratie française et aligne le CV typique des hauts fonctionnaires hexagonaux. Son expérience, indéniable, la prédispose-t-elle pour autant à prendre les rênes d’une maison aussi emblématique que Radio France ? Rien ne l’indique. 

Mélange des genres 

Apparemment bien consciente que ni son profil ni son programme ne plaident en sa faveur, et non contente de mobiliser les moyens de Radio France pour sa campagne, Sibyle Veil se serait aussi offert les services de consultants de luxe… sans oublier de faire marcher la machine à piston. Conseillée par Raymond Soubie, son ancien patron à l’Élysée – et lui aussi énarque –, la candidate serait désormais assistée par la patronne de Dentsu Consulting, Véronique Reille-Soult.

Problème, Dentsu Consulting est aussi en contrat avec Radio France pour la gestion des achats médias. Un mélange des genres qui ne semble pas faire trembler Sibyle Veil, sûre que sa proximité avec le chef de l’État suffira à convaincre les sages du CSA de lui accorder leur confiance. Le lobbying forcené de Sibyle Veil parviendra-t-il à ses fins ?"

Les pronostics bidon du chroniqueur hippique de FO à France Télés qui joue avec l’emploi des précaires comme il prédit les résultats au quinté !


Les pronostics bidon du chroniqueur hippique de FO à France Télés qui joue avec l’emploi des précaires comme il prédit les résultats au quinté ! 

Le 10 avril dernier le blog CGC Média dans un article intitulé  « FO France Télés, plus fort que Jules Vernes…avec son tour de passe-passe en 80 jours », vous révélait la pitoyable posture de Force Ouvrière qui pourtant signe quasiment tous les accords avec ses alliés de la CGT amis ferait mine de s’insurger contre « la direction de France Télévisions qui vient de mettre à la signature un accord sur la régulation de l’emploi des non permanents ». 

Projet d’accord (serait plus juste) que personne n’a signé et qui, faut-il le préciser, viendrait court-circuiter l’accord nationalement étendus et très cadré de recours au CDDU qui précise dans son préambule que le CDI reste la règle ! 

Et de sembler s’interroger « La direction veut-elle nous faire passer des vessies pour des lanternes ? » C’est bien FO France Télés qui imagine prendre les salariés pour des buses et leur faire prendre leurs vessies pour des lanternes !  

Faire peur aux salariés déjà dans le stress de savoir souvent ce que leur réserve demain, c’est non seulement malhonnête mais surtout écœurant. 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir un extrait du préambule de ce fameux texte sans existence puisque pas signé et qui fait référence au dialogue social et à la « loi Rebsamen » - qui n’est plus ministre du travail faut-il le rappeler – qui indique  que les discussions engagées n’ont pas abouti à la conclusion des deux accords proposés à la signature par France Télés aux organisations syndicales et qui indique « en préalable, les parties reconnaissent la nécessité pour l’entreprise de faire face à des besoins ponctuels d’activité ou de remplacement via le recours à des collaborateurs sous contrat à durée déterminée de droit commun ou sous contrat à durée déterminée d’usage… »

Extrait :

« Dans le prolongement de la Conférence pour l’emploi dans le spectacle d’octobre 2015 et en application de l’article 34 de la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi dite « loi Rebsamen », des négociations ont été engagées, au niveau de la « branche » de la télédiffusion, sur la liste des emplois pouvant être pourvus par des CDD d’usage et les conditions de recours à ce type de contrat.

Celles-ci n’ont pas abouti à la conclusion des deux accords proposés à la signature.

Parallèlement, en 2016 des négociations se sont poursuivies au sein de l’entreprise en vue de la conclusion d’un accord sur le « dispositif quinquennal de régulation de l’emploi non permanent à France Télévisions ». Celles-ci n’ont pas abouti à une signature.

En juillet 2016, la Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social  et la Ministre de la culture et de la communication ont confié à l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et à l’Inspection Générale des Affaires Culturelles (IGAC) une mission sur le recours à l’intermittence au sein de France Télévisions et Radio France.

En janvier 2017, les Inspecteurs de l’IGAS-IGAC ont rendu un rapport, publié en avril, qui s’articule autour de 3 parties et de 24 recommandations dont 12 s’adressent, notamment, à France Télévisions.

Dans la 1ère partie, le rapport fait un constat sur le recours à l’intermittence à France Télévisions (et Radio France).
- Dans la seconde partie, le rapport relève qu’en dépit de réels efforts de réduction du recours à l’intermittence par France Télévisions, les critiques sont récurrentes. Le rapport analyse ces critiques et apporte des éléments de contexte permettant de mieux appréhender la situation de l’intermittence.
- La 3ème partie porte sur l’idée qu’un recours sécurisé et maîtrisé à l’intermittence par France Télévisions passe par la mise en œuvre de réformes structurelles.
Au regard de ce rapport et afin de permettre la prise en compte de ses recommandations, il a été décidé d’engager une nouvelle négociation visant à la conclusion d’un accord d’entreprise sur la régulation de l’emploi non permanent. 

En préalable, les parties reconnaissent la nécessité pour l’entreprise de faire face à des besoins ponctuels d’activité ou de remplacement via le recours à des collaborateurs sous contrat à durée déterminée de droit commun ou sous contrat à durée déterminée d’usage, dans le respect des modalités légales et conventionnelles de recours à ces différentes formes contractuelles, et notamment en veillant à utiliser la nature de contrat adaptée au motif de recours. »