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vendredi 4 mai 2018

Requalifications en série à France Télés mais à condition d’une affectation à « Franceinfo : » !


Requalifications en série à France Télés mais à condition d’une affectation à « Franceinfo : » ! 

France Télés n’attendrait pas selon nos sources de nouvelles condamnations de la Justice– dernière condamnation en date et pas des moindres, celle de  la journaliste Wafa Dahman qui totalisait plus de 455 contrats CDD et 1800 jours travaillés sur 38 bureaux à France 3 principalement, à qui le Tribunal correctionnel de Paris le 9 février dernier a condamné France Télés et son DRH pour France 3 sur le fondement de l’article du Code de Procédure Pénale pour trois délits prévus par le Code du travail entre autres recours abusif aux CDD – pour tenter de prendre les devants.

Plusieurs  CDD dits historiques pour certains se verraient proposer des requalifications  en CDI – et c’est tant mieux – mais avec une affectation sur la chaîne info « Franceinfo : »  dont l’audience ne décolle  absolument pas de 0,2% / 0,3% et où le ras le bol est général, il faut le dire et le redire, tant les conditions de travail sont dégradées. 

Reste la méthode pour décider de qui est « cédéisable » et qui ne l’est pas !  

A constater les invraisemblables pratiques de la direction (*) la question est plus que jamais pertinente. 

(*) Chacun se souvient par exemple, à l’été dernier, comment France Télés s’était fait ramasser par la Cour d’Appel dans un contentieux qui l’opposait à deux ex-CDD à France Télévisions requalifiés en CDI à temps plein le 24 février 2016 par un arrêt définitif de ladite cour de Montpellier  et que la direction avait unilatéralement décidé de muter, l’un sur un poste à Toulouse et l’autre à Mende en Lozère pour l’autre alors qu’ils avaient effectué la quasi-totalité de leurs contrats dans la ville où le soleil ne se couche jamais !!

Les deux CDD qui ont saisi les Prud’hommes en référé pour contester ces délocalisations non conformes à l’arrêt de la cour d’appel. La société FTV a tenté de faire annuler ce référé en soulevant l’incompétence de la formation de référé et en appelant au juge de l’exécution ! Peine perdue…la Cour d’appel condamnait la société aux entiers dépens de la procédure d’appel et confirmait en toutes ses dispositions l’ordonnance déférée : 

- Il y avait bien lieu à référé et il y a un trouble manifestement illicite. 
- La société FTV ne pouvait imposer à un salarié en CDD une délocalisation professionnelle sans son accord. 
- Cette affectation était donc nulle et non avenue.
A France Télés ce n’est pas 2 poids 2 mesures mais 36 poids pour 36 mesures différentes selon la tête et souvent en fonction de l’intervention d’un syndicat proche de la direction  !

jeudi 3 mai 2018

L’ex Orange aurait le soutien de Matignon !

L’ex Orange aurait le soutien de Matignon ! 

Au huitième étage du  Siège de France Télévisions la phrase circule allègrement. Ne croyez pas les infos qui donnent Ernotte au plus mal avec l’Exécutif ; en réalité elle serait « au mieux », se chargent de répéter à l’envi certains lieutenants de sa garde rapprochée qi soit dit en passant ont fondu comme neige au soleil.

Lorsque les interrogations se font plus précises sur « Qui » la soutient encore au niveau de l’actionnaire, la réponse se fait certes attendre un peu mais semble claire: Matignon ! Plus précisément le conseiller audiovisuel à Matignon, Olivier Courson qui selon Le Figaro et l’AFP avait à la mi-décembre2017, présenté alors aux patrons de l'audiovisuel public "une ébauche de feuille de route" dans le cadre de la grande réforme voulue par l’État ! 

Olivier Courson serait donc celui qui permettrait à l’ex Orange de se maintenir voire d’imaginer plus haut dans la réforme de l’Audiovisuel voulue par Emmanuel Macron !  

mercredi 2 mai 2018

Que réserve l’audience prud’homale du 7 mai prochain sur le fichage illicite de salariés de France Télés ?


Que réserve l’audience prud’homale du 7 mai prochain sur le fichage illicite de salariés de France Télés ? 

Sera-ce à nouveau un renvoi que demandera France Télévisions au Conseil des prud’hommes de Clermont-Ferrand dans la procédure engagée en 2014 par cinq salariés de France 3 Auvergne qui contestent la légalité des « fiches » secrètes  mises en place par la direction de France Télévisions et réalisées à leur insu ?  

Il faut dire que depuis la première audience de conciliation du 23 mai 2015, l’affaire dure depuis plus de 3 ans (*) et ce n’est peut-être pas fini !

Chacun se souvient à l’époque de la volte-face de l’ex Orange qui avait affirmé dans un premier temps au micro d’Inter qu’il n’y avait pas de fiches avant d’annoncer quelques jours plus tard qu’elle seraient détruites et ce alors même qu’en septembre 2015, le Tribunal de grande instance de Paris avait justement interdit à la direction de France Télévisions, la destruction les fiches qui auraient été une sorte de « revue de personnel »

Maître Jean-Louis Borie, leur avocat met en avant depuis qu’il est en charge du dossier le caractère « parfaitement illicite » de ce « moyen de fichage des salariés » et ajoute d'ailleurs « Si ces fiches étaient destinées à faire une espèce de revue du personnel, comme aime le dire la direction de France Télévisions,  alors on ne les aurait pas faites en cachette, sans consulter les instances représentatives du personnel ».



(*)

lundi 30 avril 2018

Thor Gjermund Eriksen, PDG de la NRK norvégienne reconnait en conscience que la télé norvégienne peut difficilement rivaliser financièrement avec les SVoD (Netflix, HBO ou Amazon)


Thor Gjermund Eriksen, PDG de la NRK norvégienne reconnait en conscience que la télé norvégienne peut difficilement rivaliser financièrement avec les SVoD (Netflix, HBO ou Amazon) 

« Avec un budget fiction combiné d’environ 100 millions d’euros par an – soit 2 % de ce que dépense Netflix –, l’audiovisuel public nordique peut difficilement rivaliser financièrement avec les SVoD » précise-t-il  « Mais on peut se battre là où on est les plus forts, avec nos séries, que nous savons faire mieux que n’importe qui » ajoute-t-il. 

« Les séries scandinaves »  qui font mouche à tous les coups - Netflix qui lance  sa première production danoise «The Rain » diffusée à partir du 4 mai, en a bien conscience -  et dont les titres illustrant le potentiel de Nordic 12  (Borgen, Bron, Ride Upon, The Killing …) représentent l’existant et le savoir-faire, ont décidé les cinq compagnies nordiques – DR (Danemark), SVT (Suède), NRK (Norvège), Yle (Finlande) et la RUV (Islande) –  de s’allier sur leur terrain, en mettant donc en commun ses séries télé que patronne de SVT qualifie de  « joyaux » du service public scandinave.
Il ne s’agit pas là de « détrôner » les plates-formes de service de vidéo à la demande par abonnement (SVoD) qui dans la région ne cessent de gagner du terrain que Netflix domine déjà  largement  avec 58 % de part de marché dans les pays nordiques et 4,2 millions d’utilisateurs (sur 26 millions d’habitants) mais bien de s’unir à partir de cette année pour coproduire douze séries par an [trois pour le Danemark, la Suède et la Norvège, deux pour la Finlande et une pour l’Islande] qui seront diffusées quasi simultanément dans les cinq pays, avant d’être disponibles, en accès gratuit et illimité pendant un an, sur les sites des cinq groupes.