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samedi 8 septembre 2018

Le coup de fil brutal de Nyssen annonçant à Murielle Mayette-Holtz qu’elle n’est pas renouvelée à la Villa Médicis… BRP pour la remplacer ?


Le coup de fil brutal de Nyssen annonçant à Murielle Mayette-Holtz qu’elle n’est pas renouvelée à la Villa Médicis… BRP pour la remplacer ?  

"Pourquoi tant de brutalité" s’interroge Murielle Mayette-Holtz toujours directrice de la Villa Médicis à Rome depuis 3 ans qui par un simple appel de Françoise Nyssen a appris qu’elle n’était pas reconduite, une semaine avant la fin de son mandat. 

"Manque de vision et manque de respect pour le travail accompli" plaide Murielle Mayette-Holtz qui se dit "choquée, peinée et surtout inquiète" et indique ne pas comprendre, ni sur la forme, ni sur le fond, cette décision de la ministre de la Culture.

"Au-delà de ma personne, la question c'est de savoir quel est le projet. (...) Ce qui est inquiétant c'est de casser sans vision derrière", enchérit celle qui fut également la première femme à diriger la Comédie-Française de 2006 à 2014.

"Il ne faut pas déconstruire avant d’avoir un projet clair !"  ajoute-t-elle en substance au micro de France 24. 

Un peu plus tôt sur LCI s’agissant de Bruno Roger-Petit dont le nom circule pour la remplacer, Murielle Mayette-Holtz a dit ne pas être au courant !



vendredi 7 septembre 2018

France Télévisions : économies d’un côté sur le dos des salariés, de l’autre augmentations de gros salaires en bandes organisées.


France Télévisions : économies d’un côté sur le dos des salariés, de l’autre augmentations de gros salaires en bandes organisées.

Malgré les bobards d’une direction qui raconte à quelques naïfs qui pourraient encore croire au Père Noël qu’il n’y aura pas de licenciements secs à France Télévisions pour réaliser les économies de 160 millions budgétaires imposées au groupe par le gouvernement Macron à l'audiovisuel public nonobstant une somme quasi identiques s’agissant des investissements à réaliser – « chiffres exigeants mais faisables » selon l’ex Orange – le blog CGC Média vient de découvrir qu’un mécanisme interne hors accord d’entreprise supposé pourtant couvrir l’ensemble des salariés de France Télés permet de payer certains hauts salaires par un système organisé en bandes.

Ainsi certains hauts salaires et autres cadres de direction bon nombre nommés par Ernotte depuis  l'été 2015 – souvent au-delà de 100.000 euros annuels – seraient rémunérés par « bandes » (bande 11, bande 12, bande 13….) en marge donc de l’accord France Télés qui ne compte, lui, que 11 groupes de rémunérations !

Pour chaque bande, une rémunération basse et une rémunération haute. La direction pourrait donc en toute discrétion faire passer certains de ses fidèles lieutenants sur la bande supérieure voire lui faire sauter deux bandes.   

Attention, à condition de rester en dessous de 20% d’augmentation annuelle pour ne pas que Bercy y mette son nez.

Quant à l’ensemble des collaborateurs à qui l’on rabâche qu’il n’y a pas d’argent pour des augmentations et que tout le monde doit faire des efforts en raison des économies réclamées par Emmanuel Macron, Édouard Philippe et son Gouvernement, ils vont la trouver saumâtre en découvrant qu’en plus de ce système opaque et en dépit des sornettes qu’ils entendent au quotidien, un plan de licenciements pouvant aller jusqu’à 2.000 d’entre eux est dans les tiroirs !

Il y a donc de très fortes chances pour que l'on reparle très vite de tout cela.

jeudi 6 septembre 2018

Élections professionnelles à France Télévisions : Intermittents, CDD, pigistes, cachetiers, circulez, y a rien à voir !


Élections professionnelles à France Télévisions : Intermittents, CDD, pigistes, cachetiers, circulez, y a rien à voir !

Deux organisations syndicales l’UNSA pour France Télévisions (où se retrouvent à présent une majorité d’ex CFDT l’ayant quitté en masse, des responsables aux simples adhérents) et la CGC qui ont décidé de faire liste commune pour dénoncer toutes les connivences, les compromissions, les magouilles et autre petits arrangements entre amis qui n’ont que trop duré, vont contester en Justice les mesures iniques que la direction a décidé d’appliquer s’agissant des salariés en situation précaire.

Explication

En vue des prochaines élections du personnel, la direction qui a pour obligation de publier, afficher et communiquer à l’ensemble des syndicats intéressés à ces élections, les listes électorales des électeurs et des éligibles,  pratique un décompte bien à elle des collaborations des non CDI.

Concernant donc les non-permanents, CDD, Intermittents, pigistes, cachetiers déjà pressurés jusqu'à l'étranglement, un protocole pré-électoral définit le nombre de jours minimal nécessaire pour leur accès au scrutin. Pour les élections 2018, une ou un salarié non-permanent doit cumuler 60 jours de travail dans les 12 derniers mois.


Les conditions pour être élu sont encore plus restrictives puisque là, un non-permanent doit totaliser au moins 260 jours sur les trois   dernières années dont 90 jours dans les 12 derniers mois.

Petit coup en douce et alors que France Télévisions est juridiquement le seul employeur depuis la loi de 2009, la direction n’a trouvé rien de mieux pour réduire ce nombre de jours de les découpant par  site. Autrement, un Intermittent qui cumule 280 jours à France TV sur plusieurs sites différents et sur 3 ans et qui donc devrait pouvoir être électeur et même candidat à ces élections, se voit privé de ce droit la direction ne faisant plus apparaître que le nombre de jours par site !

Par exemple, si le décompte ainsi réalisé par France Télés leur attribue moins de  60 jours la dernière année morcelé donc par site, ils ne peuvent ni voter, ni être candidat et cela même  en ayant totalisé un nombre de jours global bien supérieur qui leur permettait de l’être.  

Un comble, opérer de la sorte un tri sélectif des précaires, main d’œuvre et talents indispensables pourtant au bon fonctionnement de France Télés.   

La direction a même trouvé des organisations syndicales pour signer de telles dispositions… En tout cas, ni l’UNSA, ni la CGC qui s’apprêtent donc à contester ce pilonnage organisé des collaborateurs non permanents

France Télévisions: l’insupportable mépris des précaires.


France Télévisions: l’insupportable mépris des précaires.

0,5 % d’augmentation salariale sur 3 ans (soit 0,16% par an) avec effet à octobre 2018 pour la revalorisation des grilles minimales de salaire des salariés sous contrat à durée déterminés d’usage dans le secteur de la télévision, annonce le représentant de France Télévisions lors de la réunion sur les salaires intervenue ce mercredi 5 septembre 2018.

0,5 % c’est donc l’aumône que France Télévisions déclare proposer - faisant un effort à 0,7% (à prendre ou à laisser) si et seulement si l’accord salarial est signé mais qu’elle déclare appliquer unilatéralement, sinon. 

Attention, il ne s’agit même pas d’une augmentation de salaires, NONmais d’augmenter seulement de 0,5% le salaire en-dessous duquel les entreprises ne peuvent embaucher puisque cet accord est un accord national étendu qui s’applique à tous.

Pour info sur ces 3 dernières années à zéro l’inflation a été de 3,5% 

La CGC signataire du texte depuis décembre 2006  comme la CFTC et FO – la CFDT ayant annoncé avoir retiré sa signature – a évidemment quitté la séance en déclarant qu’elle ne participerait pas à cette invraisemblable provocation de France Télés et ne reviendrait que lorsque le collège des employeurs se sera mis d’accord. 

En effet, il faut souligner que TF1 ainsi que  les autres entreprises de télévision du Privé ne sont heureusement pas sur cette indécente position...c'est d'ailleurs tout à leur honneur.

Tout ça serait donc la faute à Emmanuel Macron et à son gouvernement qui pressure la télé publique avec les millions d’économies demandées à la télé publique dont l’ex Orange affirmait pourtant  qu’elles étaient faisables ! 

Il faut faire des économies à tous les niveaux le groupe à des niveaux…on en fait partout prétend le groupe !  

Autrement dit, si depuis 2015 date de la dernière négociation sur les salaires (NAO) pourtant légalement obligataire chaque année, France Télévisions n'a rien donné...elle va quasiment continuer que ça plaise ou pas !

Réévaluer le salaire des intermittents et autres précaires pour la télé publique, non mais allo quoi ! 

Les économies exigées tous azimuts par la Présidence de la République et son Gouvernement que France Télés déclare déjà mettre en œuvre, PARLONS-EN !