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samedi 22 septembre 2018

La CGT et FO sont dans un bateau…qui tombe à l’eau ?


La CGT et FO sont dans un bateau…qui tombe à l’eau ?

Le JDD publiait dimanche dernier (16/09) un article concernant un prérapport dont l’origine ne faisait guère de doute puisqu’il émane comme le dit le journaliste de la Cour des comptes : « Un rapport de la Cour des comptes épingle le CE de l'audiovisuel public » plus précisément « la structure dénommée "CI ORTF" qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés de France Télévisions, Radio France et l’INA ». 
Dans une tactique bien connu de tous d’enfumage et de « regardez ailleurs » (on ne sait jamais quelques naïfs pourraient encore gober !)  les deux cogestionnaires se renvoient la patate chaude sur l’air de « attention on attaque les instances de l’Audiovisuel public » (ben voyons !) dans deux publications plus hallucinantes l’une que l’autre qui ne trompent personne.

Le journaliste du JDD Renaud Revel indique dans son article (fin de post) – contre lequel personne n’a demandé le moindre démenti ! – prend soin d’indiquer « La Cour des comptes vient de rédiger un prérapport confidentiel, que le JDD s’est procuré, sur le comité commun aux trois sociétés de l’audiovisuel public que sont France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel. Les magistrats de la Rue Cambon ont voulu regarder de plus près le fonctionnement et la gestion d’une structure (surnommée "CI ORTF") qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés »

Dans sa publication la CGT écrit «La CGT n’a pas été destinataire de ce pré-rapport de la Cour des Comptes… Cette règle [mutualisation et la solidarité des moyens destinés aux salariés] semble déranger le système établi et la Cour des Comptes… » mais affirme pourtant juste après « Un syndicat de FTV, connu pour ses dérives calomnieuses, pense pouvoir exploiter ces faits à des fins électoralistes. Il omet de préciser que le rapport de la Cour des comptes porte sur la période 2009-2016… »


Comment puisque la CGT n’a soi-disant pas été dentinaire du document peut-elle affirmer « le rapport de la Cour des comptes porte sur la période 2009-2016… » et ce alors même que le JDD ne le mentionne nulle part ?

Il serait d’ailleurs impensable que Christophe Porro le trésorier CGT mis en cause dans le document cité par le JDD,  n'ait pas eu à connaitre ce document !!

«...
Tandis qu'un ancien trésorier qui déclarait être domicilié dans le Var a perçu, entre 2010 et 2014, plus de 50.000 € de remboursement de frais de déplacement et d'hébergement, alors qu'il disposait d'un logement dans la capitale.

Inadmissible pour les magistrats qui recommandent instamment la récupération par le CI de défraiements « payés à tort »,

Éric Vial le « spécialiste des Courses hippiques » [accessoirement représentant FO et cogestionnaire donc responsable pénalement du CI ORTF avec Christophe Porro dès 2012] qui commentait encore sur Alsace 20 malgré son contrat d’exclusivité à France Télévisions le lui interdisant qui commentait les huit courses du jour mais aussi fait de la retape pour les annonceurs de la région pour la remise du prix miss hippodrome où la gagnante pourra participer à miss hippodrome France,  pourrait peut-être leur en toucher 2 mots avant d’exiger « Nous demandons que le rapport confidentiel de la Cour des Comptes (qui est tombé du camion juste avant les élections de France Télévisions, comme c’est bizarre) soit remis à l’ensemble des élus du CI-ORTF, ainsi qu’aux responsables syndicaux »

(*Voir la vidéo de Vial sur Alsace 20 en cliquant ici)

On ne se demande après ça pourquoi tout un tas d'adhérents de FO en sont partis !

Enfin, suggérons à monsieur courses Éric Vial, de s’adresser à celui qui a rédigé le papier de la CGT tellement détaillé concernant le document qu’il n’a pas vu (qu’ils n’ont pas vu) de partager avec lui toutes ces informations qui n’en est pas une comme celles-ci qui « l’article n’est pas avare d’erreurs et de contre-vérités: le CI n’est pas propriétaire de 9 centres mais de 5 (Lalinde,l’Isle Jourdain, Chançay, Hauteluce, Vic sur Cère). Les autres (Beg Meil, Quimer’ch, Val Louron et Cargèse) sont loués ou mis à disposition par les entreprises adhérentes mais gérés par le CI…»

Il n’y a qu’à lire l’article du JDD pour comprendre que ce qu’écrit la CGT est mensonger. Il n’est pas écrit contrairement à ce que voudrait faire croire la CGT que « le CI est propriétaire de 9 centres » mais « La Cour des comptes a également passé au crible le parc immobilier. Il possède 9 centres de vacances en France… » (se référant donc au parc immobilier pour lequel il n’est absolument pas détaillé s’il est propriétaire ou s’il assure la gestion de tout ou partie des sites  loués ou mis à disposition !)

Le tandem CGT/FO cogestionnaire du CI peut bien continuer son enfumage, sa propagande et sa technique de diversion, plusieurs syndicats l’on déjà indiqué comme la Cour visiblement le préconise,  la Justice sera saisie dès la sortie officielle du rapport des magistrats de la rue Cambon. 

vendredi 21 septembre 2018

A quand la promotion par Nyssen de Jean-Paul Cluzel épinglé par « Le Canard enchaîné » pour plus de 400 000 euros de frais de transports ?


A quand la promotion par Nyssen de Jean-Paul Cluzel épinglé par « Le Canard enchaîné » pour plus de 400 000 euros de frais de transports ? 

Il y a quelques semaines, le Presse unanime s’emportait après la parution au JO de  la nomination par Nyssen d’Agnès Saal comme haut-fonctionnaire à l'égalité, la diversité et la prévention des discriminations au ministère de la Culture et de rappeler alors que l’ancienne présidente de l'INA avait été suspendue avant de démissionner de son poste et après les révélations sur les dépenses astronomiques en frais de taxis (près de 24.000 euros à l'INA et près de 24.000 euros au Centre Georges-Pompidou soit 48.000€ en tout) pour lesquelles elle avait d’ailleurs plaidé coupable et qui lui valurent 6 mois de suspension sans solde et une condamnation à trois mois de prison avec sursis assortis qu’une double amende. 

C’est quasiment 10 fois cette somme soit plus de 400.000€ que Jean-Paul Cluzel ex pédégé de Radio France - déjà le haut-fonctionnaire lui -  a dépensé en l’espace de cinq ans.

En effet dans son édition du mercredi 19 septembre, Le Palmipède citant un rapport confidentiel de la Cour des comptes en date du 15 mars, épingle la gestion de Jean-Paul Cluzel, l’ancien président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais entre 2011 et 2016…

Vous savez la Cour des comptes qui s’est penchée sur la gestion du CI-ORTF – gestion CGT de 2009 à 2012 puis CGT/FO de 2012 à 2014 - dont elle souligne les anomalies, recommande la récupération de sommes versées à tort notamment au trésorier et/ou préconise une autre organisation que s’est évertuée à mettre en œuvre l’alliance qui a renversé la précédente (*).


(*).

Le Canard chiffre à 410 000 euros sur cinq ans – soit plus de 6 800 euros par mois – les notes de transport de l’ancien président durant son mandat à la tête de l’établissement public.
 

Pour l’année 2014, cette somme a atteint 95 090 euros, soit plus de 7 900 euros mensuels.
 

Contacté par l’AFP, mardi 18 septembre, Jean-Paul Cluzel se défend de tout excès. Selon lui, la limousine – « une Peugeot 508 » – et le chauffeur « servaient également pour les membres de la direction, les artistes, collectionneurs et invités, et pour le transport des plis. A cela s’ajoutait un recours ponctuel aux taxis, notamment pour les heures très tardives et pour les invités quand mon chauffeur ne pouvait suffire à lui seul ».


Envolée des coûts de rénovation


Désormais à la tête du conseil d’administration de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC), Jean-Paul Cluzel qui dément tout usage « à des fins personnelles » de ce véhicule, avance lui ses propres chiffres: « 68 000 euros par an pour la Peugeot 508 et le chauffeur, y compris heures supplémentaires, carburant, assurances, entretien, cotisations sociales et taxes. Les taxis, pour le transport d’invités, artistes, grands collectionneurs, mécènes, c’est 3 366 euros par an. ». 

A quel poste pourrait bien atterrir, Jean-Paul Cluzel déjà haut-fonctionnaire redisons-le qui a donc dépensé environ dix fois plus ce qu’Agnès Saal avait dépensée et a été condamnée pour ça ! 

jeudi 20 septembre 2018

France Télévisions déclare avoir mis en place un accord sur la rémunération des « hauts cadres » juste avant de signer l’accord collectif.


France Télévisions déclare avoir mis en place un accord sur la rémunération des « hauts cadres » juste avant de signer l’accord collectif. 

Avait lieu hier, la deuxième séance de négociation sur la revalorisation des minima de grilles salariales pour l’accord étendu concernant l’emploi des CDDU dans l’audiovisuel.

Négociations dont le Canard enchaîné dans un récent confidentiel (ci-après) avait osé parler mettant en parallèle l’augmentation du salaire du directeur de cabinet d’Ernotte (19,5%) avec la proposition du représentant de France Télés qui proposait 0,5% de revalorisation desdites grilles pas réévaluées depuis 3 ans et qui ont fait s’indigner le "spécialiste des courses hippiques" à l'extérieur de France TV Éric Vial (FO) et Christophe Porro (CGT) respectivement ex Secrétaire adjoint et ex trésorier au CI-ORTF. (* article du JDD en fin de post)

Comment « Le Canard enchaîné » avait-il pu écrire cela alors que, selon le binôme CGT/FO Porro/Vial, ce genre de discussion n’avait pas à être rendu public ! 

Il n’aurait pas fallu dire que le représentant de France Télés avait fait cette proposition à 0,5% qu'il a maintenue lors de cette 2ème réunion !


Bien si, tout au contraire…Ces discussions ne peuvent et ne doivent rester secrètes. Il n’y a aucune raison de ne pas révéler que le représentant de TF1 intervenant au nom des télévisions privées comme ceux des Télés locales et de l’Accès ont fait un effort supplémentaire en proposant 1,3% de plus quand celui de France télés campait sur son chiffre de 0,5% !

Le représentant de France Télés qui a cru devoir indiquer que ce qu’avait écrit « Le Canard » n’était pas exact !!

Interpellé par la CGC comme par la CFTC qui lui ont demandé si la direction de France télés avait fait parvenir un démenti ou un droit de réponse sur les révélations du palmipède, il a botté en touche.

S’agissant du  système de rémunération par « bandes » (bandes 11, 12 et 13) hors accord collectif signé à France Télés supposé couvrir l’ensemble des salariés de France Télés qui permet ce type d’augmentations des salaires de dirigeants totalement indécentes, il a d’abord essayé de moquer la CGC en lui balançant « il y a bien un groupe 11 dans l’accord comme vous le savez » tentant de faire croire que groupe et bande c’était pareil. 

Ben voyons ! Le mépris et la morgue sont devenus monnaie courante à France Télés.

Devant l’insistance de la CGC qui n’a pas lâché l’affaire, lui demandant pourquoi ces dispositions sur la rémunération des dirigeants n’étaient pas connues des syndicats et déconnectées de l’accord d’entreprise, il a fini par lâcher devant la vingtaine de personnes présentes y compris les autres employeurs « Ce système ne s’adresse pas seulement aux dirigeants mais à d’autres hauts cadres de l’entreprise (lesquels et à quel niveau) et s’il n’est pas dans l’accord collectif, c’est parce qu’il a été négocié avant sa signature (avec qui et par qui ?) ».

Voilà et on n’en reparlera pas ! Bien si, évidemment que nous allons en reparler…alors même que tous les accords et autres dispositions spécifiques  d’entreprise étaient juridiquement tombés au moment des discussions sur la « convention d’entreprise », chacun apprend que France Télés a validé juste avant un système de rémunération parallèle.

La CGC qui ne s'est jamais laissé impressionner (Les condamnations de Carolis, Millot et Bygmalion prononcées début 2017 en sont la preuve)  va interroger Bercy sur ces pratiques secrètes, a d’ores et déjà fait parvenir l’information à son avocat mandaté pour engager toute procédure au Pénal ou devant toute juridiction compétente visant à faire constater et sanctionner l’insupportable.