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samedi 3 novembre 2018

C’est l’ex Orange qui veut tuer France Ô…personne d’autre !

C’est l’ex Orange qui veut tuer France Ô…personne d’autre !   
Alors que les salariés de France Ô-Malakoff sont avertis par mail de la venue dans les murs de l’ex Orange, le mardi 6 novembre, les salariés qui en ont marre d’être pris pour des jambons ont décidés de se réunir la veille en assemblée générale.
Ils n’ont pas l’intention de l’écouter entonner les mêmes fariboles qu’elle servait mercredi dernier à la Représentation Nationale devant les  députés de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation à l’Assemblée sur l’air de « tout va bien » et dont le blog CGC Média dès la fin de sa convocation vous offrait les plus belles perles dans son récent article « Si Ernotte pense avoir endormi  les parlementaires, elle a tout faux ! »
Aller affirmer par exemple aux députés - la plupart n’ont pas été dupes -  que le site France Info est devenu le premier site internet d’information de France,  alors que tout un chacun peut se rendre sur le site de l’Alliance (http://www.acpm.fr/Chiffres/Frequentation/Classement-des-Sites/Classement-Unifie-des-Sites-GP) qu'il n'en est rien, il faut quand même oser. Il suffit de le constater, chiffres de la presse et des médias à l’appui, que contrairement à ce que chante Ernotte « France Info est sixième derrière Orange, le Figaro, l’Equipe, le Monde, BFM, et que c’est le site le moins consulté avec 1, 7 page consultée par visite ! ». Comment imaginer raconter ensuite sans sourciller aux personnels de Malakoff que c’est Emmanuel Macron et son  gouvernement qui veulent fermer leur chaîne ?
Elle est également allée prétendre toujours devant la Représentation nationale que  la masse salariale avait soi-disant a baissé de 8% avant qu’une députée communiste qui avait vu l’entourloupe, la reprenne vertement  en lui précisant que c’était faux et que le bon chiffre n’était que de 6,2 % !
Quel mépris de tout et avant toute chose des salariés et de leur travail.
Personne ne croit à l’enfumage permanent de celle qui a décrété, elle seule, la mort de France Ô...
Personne ne croit non plus, aux bobards d’une soirée mensuelle en prime time sur les outremers  pour compenser la fermeture de France Ô ! 

Quand allez-vous dire, monsieur le Président de le République, à celle qui s’exprime au nom de l’État que personne ne peut impunément balader les parlementaires en votre nom donc ?    
L’ex Orange pense probablement faire passer l’arnaque globale avec l’aide des CSE qu’elle espère mettre en place où ses alliés CGT/FO auraient la majorité et ce alors même que diverses procédures judiciaires sont en cours pour Malakoff mais plus généralement concernant France Télévisions avec plusieurs saisines d’Instance mais aussi et surtout une plainte Pénal aux conséquences particulièrement graves ! Bien non…

Les nouvelles dispositions du Code du travail  indiquant clairement que tant que la liste des représentants du personnel n’est pas définitive s’agissant notamment de contestations des élections des représentants engagées devant le TI de Paris,sont claires...Le CSE est ainsi dans l’impossibilité de se constituer et/ou de voter quelque résolution que ce soit, sauf à ce que ces décisions d’un CSE illégal soient  entachées d’irrégularité.
Situation qui pourrait même ultérieurement avoir d’autres conséquences  plus graves dans le cadre d’une plainte au Procureur de la République concernant les conditions de ces élections pouvant relever, entre autres, pour certains de la qualification de recel
Nul n’est besoin de paraphraser Jean de La Fontaine et la formule de sa fable  « sentant sa mort prochaine ...» pour comprendre que les signes avant-coureur d’une fin proche sont tous là (et ce ne devrait probablement pas être celle de France Ô) !
 



jeudi 1 novembre 2018

Élections professionnelles au Siège de France Télés, l’alliance UNSA-CGC largement en tête a lancé les procédures.


Élections professionnelles au Siège de France Télés, l’alliance  UNSA-CGC largement en tête a lancé les procédures.


Les deux syndicats viennent d’ores et déjà d’adresser une mise en demeure au prestataire qui a été choisi par la direction pour ces élections au titre de l’article R.2314-17 du Code du travail qui fait obligation à « l’employeur ou au prestataire qu'il a retenu de conserver sous scellés, jusqu'à l'expiration du délai de recours et, lorsqu'une action contentieuse a été engagée, jusqu'à la décision juridictionnelle devenue définitive, les fichiers supports comprenant la copie des programmes sources et des programmes exécutables, les matériels de vote, les fichiers d'émargement, de résultats et de sauvegarde. La procédure de décompte des votes doit, si nécessaire, pouvoir être exécutée de nouveau.

A l'expiration du délai de recours ou, lorsqu'une action contentieuse a été engagée, après l'intervention d'une décision juridictionnelle devenue définitive, l'employeur ou, le cas échéant, le prestataire procède à la destruction des fichiers supports ».

Ce n’est là qu’une étape obligatoire préalable à toute procédure qu’elle soit déposée comme c’est déjà le cas devant une juridiction d’Instance mais aussi au Pénal devant le Tribunal correctionnel de Paris dans une action où le type de délit retenu est passible de lourdes peines de prison assorti de fortes amendes pour ceux qui en sont les instigateurs mais également ceux qui en sont les complices et ceux qui se sont rendus coupables de recel.


mercredi 31 octobre 2018

Si Ernotte pense avoir endormi les parlementaires, elle a tout faux !


Si Ernotte pense avoir endormi  les parlementaires, elle a tout faux !

« L’année dernière, vous vous plaigniez de ne pas arriver à faire 46 millions d’euros d’économies et là avec plus de 300 millions d’euros, il n’y a pas de problème ? » lui lance un député  LR de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation à l’Assemblée nationale qui l'avait convoqué ce matin.

« Ce n’est pas 300 millions d’euros d’économies mais 400 millions qu’il va falloir faire avec les investissements » lui rétorque Ernotte qui visiblement a eu le don d’agacer son auditoire.

Interpellé également par un autre député LR sur les propos jugés inadmissibles qu'elle tenus et réitérés "trop d'hommes blancs de plus de 50 ans" , elle a tenu a préciser qu'elle n'avait jamais employé le terme "mâles blancs" et a pour l'occasion paraphrasé Emmanuel Macron indiquant tout comme lui "J'assume" !

A une autre question sur le passage des chaînes de France Télés comme France 4 et/ou France Ô sur le web qui ne marche dans aucun Pays européen pour ne pas dire aucun pays au monde et à l’exemple pris de la BBC basculant sa chaine BBC3 qui ne réunit plus aujourd’hui que 3 % de « fidèles »,   là aussi elle assène « Je serai précurseure »  affirmant  que « de toute façon les enfants ne ragarderaient plus la télé » en dépit de toutes les études sur le sujet qui disent le contraire.

« Je suis dans le moment » enchérit-elle enfin, chantant qu’elle allait  « beaucoup plus travailler en horizontal avec les salariés » …et ce alors même que c’est bien elle qui entend fait le choix de fermer des canaux de diffusion sur la TNT !

Celle qui se prévaut toujours du soutien de Matignon et de Schrameck mais qui n'aura jamais le soutien des salariés de France Télés, pourrait très vite déchanter après de telles envolées faisant passer le Législateur et l’Exécutif pour des figurants !

Lucie Muniesa nommée rue de Valois et Ernotte entendue à l’Assemblée Nationale.


Lucie Muniesa nommée rue de Valois et Ernotte entendue à l’Assemblée Nationale.


Hasard des calendriers, c’est au moment où Franck Riester nomme enfin après une dizaine de jours, une directrice de cabinet que l’ex Orange est entendue à l’Assemblée nationale. (*voir Le Canard enchaîné du jour) 

En effet, Lucie Muniesa qui occupait jusqu’à-là le poste de directrice générale adjointe de l'Agence des participations de l'État (APE) rejoint donc la rue de Valois qu’elle connait déjà pour y avoir travaillé durant plus d’un an et demi auprès d'Audrey Azoulay.

C’est ce même mercredi que la commission des Affaires culturelles et de l’Education à l’Assemblée nationale, auditionne Delphine Ernotte, ce 31 octobre dès 9h30,  sur l’exécution du contrat d’objectifs et de moyens (COM) du groupe en 2017. 
Gageons que la langue de bois sera de mise et que primera la propagande d’autosatisfaction habituelle…les députés ne sont heureusement pas dupes.

(*Le Canard enchaîné du 31/10/18)