Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

vendredi 14 décembre 2018

Fin des assistantes sociales à France Télévisions pour le plan de licenciements collectifs voulu par Ernotte.


Fin des assistantes sociales à France Télévisions pour le plan de licenciements collectifs voulu par Ernotte.

Alors que l’ex Orange vient d’annoncer vouloir revenir sur l’accord France Télés « trop favorable aux salariés » signé en 2013 mais aussi et surtout le plan collectif de licenciements (c’est bien ce que sont les ruptures conventionnelles, des licenciements), elle s’apprête à lancer, la semaine prochaine juste avant Noël – un appel d’offre pour externaliser l’assistanat social. 

Ils ne sont que quelques-uns à être dans la confidence…ceux qui vous disent que ce plan de licenciements dont certains font mine de s’offusquer en renvoyant toute la responsabilité sur le gouvernement Macron, va aller vite et qu’il faut aller vite pour trouver les mécanismes destinés à l’accompagner au mieux ! 

Arnaud Lesaunier, le toujours directeur général délégué aux Ressources humaines et à l’organisation de France Télévisions qui racontait il y a peu à l’AFP que "C’est au nom de la transformation et pour le besoin de mixité générationnelle et de recomposition des équipes" que ce plan soi-disant basé "des départs à la retraite et accompagné de mesures facilitant la mobilité interne" – foutaises tout ça – et sa collaboratrice Cécile Lefevre DRH siège sont bien évidemment les premiers à la manœuvre pour la disparition des assistantes sociale en interne et leur remplacement par une plateforme extérieure chargée de répondre aux salariés en détresse !

Le cynisme et l’abjection  à leur paroxysme en plein plan de licenciements (entre 1.000 et 2.000 personnes estimées) … Plus machiavélique qu’à France Télécom à l’époque des suicides et des 22.000 démissions. 

Sur l’appel d’offre à la plateforme d’écoute, il y aura bien entendu des termes comme  « Informer, conseiller et accompagner les collaborateurs ».
 
Vous y également fleurir les clichés habituels «  Les salariés [ceux qui resteront donc !] devront pouvoir  peuvent bénéficier d’informations, d’une orientation et d’un accompagnement sur l’ensemble des problématiques médico-sociales avec l’intervention d’une assistante sociale et/ou d’un psychologue du travail ».
La plateforme devra permettre un suivi nécessaire aux problématiques rencontrées face à la maladie ou l’accident et/ou aux difficultés dans la situation de travail (stress, conflit, sentiment d’isolement, agression… 

Pour faire simple; toute question sur  « le stress »  tapez 1 , sur « l’arrêt maladie » tapez 2, pour le « harcèlement » tapez 3, etc…Si vous être virée, raccrochez, vous êtes licenciés  « Raccrochez, vous n’êtes pas concernés »Top, non !?

La télé n’est peut-être pas une priorité pour certains des conseilleurs d’Emmanuel Macron mais avec de telles pratiques elle deviendra très vite un très gros problème à laisser faire ainsi.

jeudi 13 décembre 2018

Bercy aurait promis une enveloppe à Ernotte pour des licenciements arrangés…pas contraints, nuance !


Bercy aurait promis une enveloppe à Ernotte pour des licenciements arrangés…pas contraints, nuance !

Selon nos informations, tout comme le projet de budget mis en avant par France Télévisions pour 2019, l’enveloppe que Bercy aurait soi-disant accordée à Ernotte (* dixit l’intéressée) pour son plan collectif de licenciements arrangés mais pas contraints (nuance !) …tout ça c’est du bidon !

(*) « Libération », entre autres titres de Presse commente l’annonce faite par Ernotte en CSE hier (CSE mis en place malgré les diverses procédures judiciaires en cours) contesté en Justice : « Selon le récit de la réunion du jour par les syndicats, Delphine Ernotte a indiqué que le financement de ce plan a déjà obtenu «l’accord de l’actionnaire». Autrement dit, l’État aurait accepté en amont de mettre la main à la poche pour payer des indemnités pouvant s’élever à plusieurs dizaines de millions.



Les deux derniers plans de départs volontaires à France Télévisions, en 2009-2012 et 2014-2015, ont coûté 55 millions d’euros au total, d’après le dernier rapport de la Cour des comptes consacré à l’entreprise…. »


Une fois encore l’ex Orange tape ainsi sur Emmanuel Macron allant évidement dans le même sens que le tandem CGT-FO qui le rend responsable de tout ceci à longueur d’années, mais mouille aussi Gérald Darmanin qui aurait donc eu le « feu vert de l’État-actionnaire pour mettre la main à la poche et payer des indemnités pouvant s’élever à plusieurs dizaines de millions aux licenciés conventionnels ».

Nul doute que l’un et l’autre et plus largement le gouvernement apprécieront d’être ainsi soumis à la vindicte médiatique et collé au pilori par certains syndicats d’accompagnement. 

NB: Anecdote cocasse. Le CSE en 21 points (une paille) qui se déroulait sur 2 jours les 12 et 13 décembre aurait dû après une telle motion des participants révoltés et en colère,  s'interrompre sur le champ.... mais qui a continué à se dérouler comme si de rien n'était.

L'indignation, cher Stéphane Hessel, n'est plus ce qu'elle était !

L’ex Orange publie un avis de recherche : France Télés cherche désespérément France Télécom !


L’ex Orange publie un avis de recherche : France Télés cherche désespérément France Télécom !  

Comme l’écrivait hier le blog CGC Média, l’ex Orange dont les jours sont comptés a décidé de parachever sa casse de l’entreprise en y transférant les méthodes de France Télécom qui ont renvoyé plusieurs de ses ex collègues en Correctionnel.

Le communiqué diffusé hier par France Télévisions concernant le plan de licenciements collectif (« non contraints » comme l’a répété hier à l’AFP Arnaud Lesaunier, directeur général délégué aux Ressources humaines et organisation de France Télévisions [probablement l’un des prochains fusibles !] baratinant ainsi l’agence de Presse en lui chantant que "Le plan accompagnera majoritairement des départs à la retraite et sera accompagné de mesures facilitant la mobilité interne" sur l’air de l’impératif " besoin de mixité générationnelle et de recomposition des équipes." 


Des gros bobards tout ça…surtout au moment où la parachutée du « Schrameck’s band » (dont les conditions que l’instruction judiciaire va qualifier) annonce « une révision complète de l’Accord collectif du 28 mai 2013 jugé trop favorable aux salariés » et ce  alors même qu’à la signature de l’accord de méthode signé pour engager des discussions sur une convention de branche, le représentant de France Télés comme des autres employeurs de l’audiovisuel avaient indiqué que le but n’était pas de dénoncer les accords d’entreprise existant

L’importation de  telles méthodes qui ont  défrayé la chronique, il y a une dizaine d’années à France Télécom (devenu Orange depuis) signe quasiment là le dernier acte d’une poignée d’incompétents et la fin de l’entre soi.  

Ce n’est pas parce que certains cire-pompes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie et semblent se scandaliser d’une situation  dont ils sont comptables pour avoir accompagnée Ernotte depuis l’été 2015 – les mêmes ayant au passage embobiné quelques suiveurs qui expliquerons dans quelques jours, qu’il vaut mieux signer un accord encadrant les départs plutôt que partir dans l’inconnu ! – que leur manip a des chances d’aboutir.


L’alliance UNSA-CGC qui conteste dans plusieurs procédures, notamment une saisine de la CNIL et une procédure au Pénal dont  la déflagration devrait être sans précédent,  va tout mettre en œuvre et activer tous ces relais pour que se réveillent les salariés et que leur cauchemar s’achève.


mercredi 12 décembre 2018

L’ex Orange très pressée de faire passer le fantaisiste projet de budget 2019 au Conseil d’administration de France Télés pour mouiller l’État.


L’ex Orange très pressée de faire passer le fantaisiste projet de budget 2019 au Conseil d’administration de France Télés pour mouiller l’État.

L’ex Orange sans aucune retenue, profite des événements de ces dernières semaines qui secouent le Pays pour tenter de faire passer un hallucinant projet de budget 2019 pour le groupe (attention pas l’entreprise stricto sensu) dont les recettes escomptées notamment celles des filiales comme les dépenses du reste n’ont, en toute logique, pas la moindre chance d'être avérés dans les faits.

En phase avec le gouvernement  Macron du toujours Premier ministre Édouard Philippe – c’est comme cela, à chaque fois, que le sujet est présenté (* vous allez le vérifier un peu plus loin), Ernotte lance une vaste « restructuration d’ampleur à France Télévisions » soi-disant voulue par l’actionnaire…sans le moindre document d’ailleurs venant l’étayer !

Après avoir ces deux dernières années mis en place un PDV (Plan de Départs Volontaires) qui n’a pas fait le plein - c’est le moins qu’on puisse dire ! -  et a vu nombre de dirigeants de la boite partir avec le pactole, l’ex Orange qui ne peut réellement et juridiquement pas refaire le coup, a décidé d’un massif plan collectif de ruptures conventionnelles visant à préparer une « recomposition des effectifs » !

Elle aurait soi-disant l’aval de Bercy et du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin pour le financement de ce plan entrepris avec l’accord de l’actionnaire – tout cela reste à voir sans autres  précisions, ni sur le nombre de départs, ni sur l’enveloppe débloquée...tout ça sur un projet de budget 2019 forcément fallacieux puisque intégrant ces données qui n’en sont d’ailleurs pas !  Ben voyons.

L’ex Orange laisse même entendre pour mieux faire avaler ses couleuvres, qu’à défaut de signature des syndicats, les départs se poursuivraient de toute façon sans accompagnement…. sans compter la flopée de collaborateurs déjà licenciés pour des motifs bidons et ceux en voie de l’être !

Le tandem CGT/FO qui signe tout ce qu’elle lui présente depuis son parachutage à l’été 2015 et s’en est vanté au moment des élections professionnelles (*) qui font aujourd’hui l’objet de plusieurs procédures judiciaires dont une au Pénal dont les répercussions devraient provoquer une déflagration sans précédent, a semblé s’en émouvoir ! Les indéfectibles soutiens d’Ernotte ont même sorti en CSE central qui comporte plus d’une vingtaine de points, un communiqué pour dénoncer un tel scandale appelant les autres (ceux qui ne signent pas avec la direction comme l’alliance CGC-UNSA, la combattent et ont à leur actif plusieurs  procédures en cours) à « se réunir au plus vite afin d’organiser dans l’unité la riposte appropriée face à l’annonce de cette restructuration de grande ampleur ». Pathétique !


PS : L’ex Orange a même annoncé « une révision complète de l’Accord collectif du 28 mai 2013 jugé trop favorable aux salariés » alors même qu’à la signature de l’accord de méthode signé pour engager des discussions sur une convention de branche, le représentant de France Télés comme des autres employeurs de l’audiovisuel avaient indiqué que le but n’était pas de dénoncer les accords d’entreprise existant

L’ex Orange plombe de fait les discussions à venir...elle ne s’étonnera pas après cela que personne ne la croit !


(*)

D’autant plus lamentable que chacun aurait pu croire qu’après une telle motion, les élus CGT/FO quittent se lèvent et quittent la séance…il n’en a rien été évidemment.

Ils ont accompagné Ernotte depuis le début, validant toutes ces manips et maintenant que le temps se gâte et que celle qui n’a qu’une idée en tête : continuer la casse de l’entreprise de France Télévisions au nom de « la transformation » mais surtout au nom de l’État (qui ne pourrait après plus se retourner contre elle, le conseil d’administration ou il est majoritaire ayant tout validé !), ils se présenteraient en opposants à la direction embarquant tout le monde derrière eux au motif d’un front commun…A qui espèrent-ils faire gober cela ?

Certains conseilleurs mais pas payeurs ont pu murmurer à l’oreille d’Emmanuel Macron pour des intérêts de boutiquiers que la télé publique n’était pas une priorité et que son effondrement n’émouvrait pas grand monde, seulement voilà demain ils ne seront plus là pour assumer et le seul à porter le chapeau ce sera lui.