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dimanche 14 avril 2019

Harcèlement à France Télévisions…L’autoproclamée féministe Ernotte pourrait être poussée vers la sortie par les étudiants de Sciences Po qui demandent des comptes à leur direction.

Harcèlement à France Télévisions…L’autoproclamée féministe Ernotte pourrait être poussée vers la sortie par les étudiants de Sciences Po qui demandent des comptes à leur direction.

Dans un article du Monde signé François Bougon et Camille Stromboni et publié ce vendredi 12 avril « Harcèlement dans les médias : les étudiants de Sciences Po interpellent leur direction » que le quotidien aurait dû appeler « Harcèlement à France Télévisions… » car si France Télévisions fait bien partie des média, l’affaire de harcèlement qui fait s’interroger les élèves de Sciences Po s’y déroule bien.

Extrait :

« Des élèves s’émeuvent de la mise en cause de trois intervenants de l’école de journalisme.

La mise en cause de trois membres de la rédaction numérique de Franceinfo pour harcèlement provoque des remous jusque dans les écoles de journalisme. 


Déjà, en février, l’affaire de la Ligue du LOL – un groupe Facebook réunissant des journalistes et des publicitaires accusés de s’être livrés à du cyberharcèlement dans les années 2010 – avait poussé des élèves à dénoncer le sexisme ou l’homophobie, voire des cas de harcèlement, au sein de leurs établissements. Cette fois, c’est la capacité des institutions d’enseignement à les protéger lorsqu’ils sont en stage ou en apprentissage qui est mise sur la table. La question a été posée avec véhémence par les étudiants de l’école de journalisme (EDJ) de Sciences Po Paris, qui se sont réunis, mercredi 10 avril. 


En effet, les trois professionnels licenciés ou mis à pied à France Télévisions [dont Thibaud Vuiton *, ndlr] – dont dépend la rédaction numérique de Franceinfo – pour « comportements inappropriés » ou harcèlement envers des stagiaires, ont enseigné ou enseignaient jusqu’ici à Sciences Po.


Une collaboration à laquelle a mis fin l’école, au lendemain de la publication d’articles dans la presse révélant ces comportements, en fin de semaine dernière… »


« Chaque année, Sciences Po envoie des apprentis et des stagiaires dans cette rédaction, chaque année ça se passe mal », affirme, sous couvert d’anonymat, une ancienne étudiante, convaincue que « Sciences Po préférait fermer les yeux », afin de garder de bonnes relations avec la grande maison audiovisuelle.


Non répond Alice Antheaume directrice de l’EDJ, interrogée par Le Monde  qui rejette en bloc ces soi-disant accusations graves, les dément vivement, évoquant seulement de possibles « ressentis des étudiants », mais qui sont « totalement faux ».


C’est le pompon…faire passer les élèves pour des mythomanes !!! Personne n’a oublié qu’Alice Antheaume si elle est aujourd’hui là ou elle est fait partie du très proche entourage de Bruno Patino l’ex numéro deux de Pflimlin et accessoirement ex directeur de l'école de journalisme de Sciences Po, qui a recruté ces gens là à France Télés, entre autres recruté le fameux effaceur des 7000 tweets Thibaud Vuitton !

Le blog CGC Média a retrouvé pour ses lecteurs mais aussi ceux du Monde, l’article du Point relayé par Arrêt sur images alors intitulé « Bruno Patino : enquête sur le cumulard le plus discret de medialand »

Vous y retrouverez Alice Antheaume qui met aujourd’hui la parole des élèves en doute mais aussi Thibaud Vuitton au cœur du scandale qui secoue la Presse, les média et indigne l’Élysée  comme l’ensemble des représentants de la Nation.

Il y a un moment où il faut arrêter de prendre les gens pour des c…! 

Extrait 

Il est loin le temps où il était surnommé Harry  Potter par les journalistes goguenards de Télérama. A 47 ans, Bruno Patino, s’il a gardé son look de post-adolescent, est l’un des personnages clés du PAF. Après avoir dirigé le Monde Interactif, Télérama, et France Culture, Patino est désormais numéro deux de France Télévisions. Le titre est ronflant : directeur général délégué en charge des programmes et de l’antenne de France Télévisions. Jusqu’ici rien d’extraordinaire, si ce n’est que Patino va cumuler cette direction générale des programmes avec la direction de France 5 et la direction des activités numériques de France Télévisions. Le tout dans une réorganisation qui a vu le départ de tous les directeurs des chaînes : France 2, France 3 et France 4, comme @si l'a raconté. Un portefeuille bien chargé.



Bruno Patino, sur le plateau d'@asi, en 2008
 
Sans parler de ses activités à l'extérieur du groupe public. Car le "boulimique carriériste" Patino, pour reprendre les mots de l’un de ses contempteurs, ne reste pas cantonné dans les murs de France Télévisions. En effet, Patino est aussi, depuis 2007, directeur de l’école de journalisme de Sciences Po. Selon nos informations, Bruno Patino n’est pas seulement un directeur honorifique de l’école. Il y est présent au moins une fois par semaine pour les réunions stratégiques, et est en copie de tous les mails. De même, il connaît bien les étudiants puisqu’il donne un cours régulier sur " l’économie des médias". Cette école, c’est un peu son bébé. Le seul qu’il n’ait jamais quitté. Et pour cause: à Sciences Po, Patino peut travailler son réseau. C’est à Sciences Po, aussi bien qu’ailleurs, que la petite bande à Patino s’ébroue. Sa bande ? Un petit groupe, que l'on retrouve toujours dans son sillage. 

La bande à « Patino » : Qui sont ses fidèles ? 

Le premier d’entre eux, c’est Yann Chapellon. Leurs parcours se suivent. Chapellon était numéro deux du Monde Interactif lorsque Patino en était le numéro un. Idem lorsque Patino a dirigé Télérama, Chapellon était son bras droit. Lorsque la fortune professionnelle a quelque peu tourné et que le premier a dû s’exiler à France Culture, il a fait en sorte que le second soit embauché à Sud – Ouest pour y diriger le développement numérique. "Patino s’est démené pour faire embaucher Chapellon à Sud-Ouest. Il a appelé plusieurs fois Pierre Jeantet (avec qui Patino a présidé aux destinées du Monde pendant quelques mois entre juin et décembre 2007)", se souvient un acteur du dossier. A France Télévisions, Chapellon est directeur du développement et des recettes du groupe, via notamment la filiale France Télévisions Distribution (filiale chargée de distribuer au maximum à l’étranger mais aussi sur le web, les programmes du groupe)


"Développement" des recettes ? Si l’on regarde les chiffres, c’est plutôt le contraire qui s’est passé. En 2010, l’entité réalisait un chiffre d’affaires de 47,353 millions d’euros en 2011 – première année de plein exercice de Chapellon – il était de 43, 484 millions d’euros. Une baisse significative qui, selon nos informations, se confirme en 2012. "Ce qui est étrange c’est que Chapellon bénéficie d’une carte blanche et d’une impunité. Patino le protège face à Pflimlin", raconte un syndicaliste. De toute la "bande", Chapellon est toutefois le seul à ne pas enseigner à Sciences Po.


Tous les autres, proches ou plus lointains, sont enseignants, boulevard Saint-Germain, dans les locaux de l’école de journalisme. C’est le cas de Boris Razon que Patino a rencontré au Monde.fr et fait venir en 2011, comme directeur de la division des nouvelles écritures web et télé à France Télévisions. C’est aussi celui d’Eric Scherer débauché à l’AFP pour en faire le directeur de la prospective et de la stratégie numérique de France Télévisions.

Il y a enfin Jean-François Fogel co-auteur avec Patino, en 2005, de "Une presse sans Gutenberg", le livre qui l’a fait connaître et a fait de lui l’une des références de Medialand sur le numérique en France. Bien sûr, Fogel travaille à France Télévisions et est professeur associé à l’école de journalisme de Sciences Po. La relation de Patino avec Fogel est l’une des plus intéressantes. "C’est son gourou. En retour, Patino le nourrit en l’embauchant là où il va" raille un ancien collaborateur du DG de France Télé. Dans ces quatre cas, les syndicats de France Télé ont peu apprécié que Patino ne passe pas par la commission paritaire du groupe, comme le veut la règle, pour réaliser les embauches.

Une presse sans Gutenberg, (2005), co-écrit avec Jean-François Fogel


nouveau media
Voilà pour les très fidèles.  

Mais dans la liste des enseignants de Sciences Po, on trouve aussi Emmanuelle Defaud (par ailleurs chef des infos de la plateforme France TV Info), Thibaud Vuitton (collaborateur de France TV Info). Stéphane Mazoratto qui est directeur des sites régionaux à France Télévisions est un ancien de Sud-Ouest où il a travaillé avec Yann Chapellon. Il enseigne, lui aussi, à Sciences Po. Enfin, le directeur des rédactions web de France Télé, Hervé Brusini, officie aussi à Sciences Po. Voilà pour ceux qui travaillent actuellement à France Télévisions.

Parmi les membres intégrés par la "bande", on trouve également des collègues ou des subordonnés ayant croisé Patino dans ses anciens postes. Par exemple, Alexis Delcambre, rédacteur en chef du Monde.fr donne un cours à l'IEP, de même que Marc Voinchet, installé à la matinale de France Culture par Patino, ou encore Florence Sturm, elle aussi journaliste sur la radio publique. Enfin, il y a deux enseignants particuliers. Comme si l’école de journalisme était aussi un moyen d’entretenir un réseau plus large. Ainsi, David Kessler, aujourd’hui conseiller medias de François Hollande, enseigne à Sciences Po. Il avait favorisé l’arrivée du nouveau numéro deux de France télé à France Culture en 2008, en glissant son nom à Jean-Paul Cluzel, alors président de Radio France. Il se raconte d’ailleurs que Kessler a glissé le nom de Patino à Aurélie Filippetti au moment de la constitution de la commission Roch-Maistre sur les aides à la presse (lire plus loin). Enfin, même Anne Méaux, la très influente présidente et fondatrice de l’agence de communication Image 7, enseigne à l’IEP. A l’école de journalisme, on assure que Patino n’est pas en charge du recrutement. Celui-ci est effectué par Agnès Chauveau, directrice exécutive et par Alice Antheaume, directrice de la prospective. Patino, lui, ne "participe à aucun moment au recrutement". Hasards sans doute, que tous ces parcours croisés. 

Hasard également, que le parcours de Alice Antheaume. Antheaume est journaliste au Monde.fr avant "d'être embauchée" à Télérama, trois mois avant l’arrivée de Patino comme président. A Télérama, certains ont une version un peu différente. "Il a essayé de faire entrer Alice Antheaume par tous les moyens, c'est sa créature, mais elle a été refusée, elle n'était pas bonne", raconte un journaliste. De fait, Antheaume a été employée en CDD pendant presque 18 mois par Télérama.fr. A la fin de ce CDD, elle a tenté de se faire titulariser: le chef du service web et la direction de la rédaction s'y sont opposés, malgré l'appui de Patino. Mais une fois devenu directeur de l’école de journalisme, Patino fait appel à elle pour le poste de "directrice de la prospective". Son rôle est "de prévoir les tendances et d’aider les étudiants à appréhender le numérique", nous dit-on.

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Alice Antheaume, sur le plateau d'@si, en 2010



Nouvelle promotion: depuis septembre 2012, Antheaume est chroniqueuse régulière dans « Médias, le Mag », l’émission médias de Thomas Hughes, sur France 5…chaîne dirigée par Bruno Patino. "Vous pensez vraiment que Christophe Koszareck le producteur de l’émission aurait pris le risque de faire cela ? J’ai été testée et castée comme d’autres", assure Antheaume. Contacté par @si, Koszareck (Jara Prod) confirme: "lorsque nous réfléchissions à la nouvelle formule pour la rentrée 2012 nous avons testé plusieurs chroniqueurs, parmi des invités que nous avions reçus. Alice en faisait partie comme Jean-Louis Missika et Anthony Bellanger. Nous avons finalement décidé de créer une bande avec ces trois là. Nous l’avons proposée à l’unité magazine de France 5 qui a accepté. A aucun moment, Bruno Patino n’est intervenu". Et ce dernier d’ajouter : "Patino n’intervient jamais dans les sommaires de l’émission et nous a même engagés à parler de France Télévisions et de ses éventuels problèmes". Le hasard fait si bien les choses !


Rares sont ceux qui osent évoquer à visage découvert le nouveau numéro deux de France Télévisions. Aujourd’hui journaliste à Mediapart, Antoine Perraud est de ceux-là. Ancien de Télérama, Perraud a été licencié par Patino pour "dénigrement systématique de la hiérarchie" et "abus de liberté d’expression" (expressions figurant dans un courrier de la direction). Epaulé par un avocat de la CGT, Perraud est passé en commission d'arbitrage et a reçu des indemnités. "A son arrivée à Télérama, il m’a invité à déjeuner. Et là il m'a dit : "Je sais récompenser et promouvoir ceux qui me sont fidèles.» Je lui ai répliqué que mon oxygène, c'est ma distance d'avec le pouvoir. Ensuite, il m'a demandé avec insistance de lui faire rencontrer Régis Debray, et j'ai vu comment il met le grappin sur des personnalités aptes à servir son ascension. Il la joua petit chose d'Amérique Latine, petit-fils d'un musicien de fanfare. Et j'ai compris, ce jour-là, qu'il avait un inaltérable désir de revanche sociale et d'intégration chez les élites".

L’Amérique latine. C’est là que la carrière de Bruno Patino a commencé. "Lorsqu’il travaille pour les Nations Unies au Chili au début des années 90. Un correspondant du Monde le forme comme remplaçant. Il publie de nombreux articles sous le pseudonyme de Bruno Adrian", écrivent nos confrères de Libé en 1999, dans un excellent portrait intitulé "Un ange passe". Comme un retour aux sources puisque son père Hugo Patino est bolivien et que les racines familliales sont en Amérique Latine. Viendront ensuite Info-Matin et Le Monde et la fulgurante ascension jusqu'à France Télévisions.

Patino : protecteur, mais aussi protégé


Protecteur, Patino excelle aussi dans le rôle de protégé. Du temps du Monde, il était l’un des poulains d’Alain Minc, alors président du conseil de surveillance du quotidien. Si les liens entre les deux hommes se sont un peu distendus au moment de la guerre de succession au Monde, en 2007, avec le départ de Jean-Marie Colombani puis de Minc, les deux hommes sont apparemment restés proches.
Ainsi, en 2010, lorsque Nicolas Sarkozy doit nommer un nouveau président pour France Télévisions, Minc est à la manœuvre. Il souhaite qu’Alexandre Bompard (alors PDG d’Europe 1, aujourd’hui PDG de la FNAC) préside aux destinées du groupe. Patino fait alors partie de l’attelage de Bompard, imaginé par Minc. On connaît la suite, Bompard est devancé par Rémy Pflimlin. Patino, lui, réussit à rebondir dans l’équipe Pflimlin, comme un gage de modernité.
L’actuel PDG de France Télévisions a été séduit par le "bagout et l’ingéniosité de Patino" mais il savait aussi qu’en termes d’image, Patino "serait pour lui un atout", analyse une ancienne de France Télé.
Bruno Patino a été l'un des protégés d'Alain Minc. minc

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