Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

vendredi 7 juin 2019

La « santé » de l’entreprise proportionnelle aux suicides !

La « santé » de l’entreprise proportionnelle aux suicides !

Combien de tentatives de suicides ou de suicides faut-il en proportion des effectifs pour raconter qu’une entreprise va dans le bon sens ? 

Combien de questionnaires et de pseudo tchats interne où tout est bidonné d’avance faudra-t-il aligner pour tenter de faire croire que les équipes sont derrière ? 

Combien faudra-t-il agréger de dociles pantins au sein d’une société pour déstabiliser les salariés et créer un climat professionnel anxiogène ? 

Ces questions d’une actualité brulante se posent et se poseront encore tant que de telles attitudes faussement qualifiées de « management d’entreprise » ne seront pas éradiquées totalement. Que la Justice sanctionne et condamne intuitu personae ceux qui s’y livrent ainsi que leurs serviles exécutants en se réfugiant derrière le soi-disant contexte concurrentiel pour appliquer de telles pratiques perverses et abjectes, un grand pas aura été franchi et un signal clair donné.

Non, l'entreprise ne peut aller "dans le bon sens", n’y aurait-il qu’un suicide ou même une tentative de suicide dans la boite ! Ceux qui prétendent le contraire, seraient probablement qualifiés de sadiques voire d'inhumains par tout médecin qui se respecte.

L'ex-numéro 2 de France Télécom Louis-Pierre Wenès pouvait bien chanter de telles chansons à la barre du tribunal de Paris, le 23 mai dernier comme le relate aujourd’hui Paris Match, rien ne justifie et encore moins n’excuse un tel traitement des salariés.

Quant aux propos d’Ernotte dont Louis-Pierre Wenès fut le patron que publiait La Tribune il convient de les rappeler encore et encore pour qu’ils sifflent aux oreilles du Chef de l’État Emmanuel Macron qui est forcément comptable des politiques menées dans  toute entreprise publique: « Elle a appliqué la politique budgétaire ultrarigoureuse imposée par son ancien patron le « Cost killer » Louis Pierre Wenes, Delphine Ernotte reconnait que cette implication l’avait éloigné des réalités humaines presque « intimes », de l'entreprise et de ses salariés »

Aucun commentaire: