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mardi 5 novembre 2019

Martin Ajdari l’ex-trésorier de France Télés catapulté sous Valls à la DGMIC fixe le cap de la réforme Riestero-Philipienne pour l’Audiovisuel !

Martin Ajdari l’ex-trésorier de France Télés catapulté sous Valls à la DGMIC fixe le cap de la réforme Riestero-Philipienne pour l’Audiovisuel !

Il est comme Stitch Martin Ajdari, ce personnage de Disney baptisé expérience 626 par Jumba le savant diabolique son créateur qu’il engendre pour semer le chaos partout sur son passage…a la différence près que son programme à lui porte le numéro 841.   




L’ex-trésorier de France Télés sous Pflimlin, candidat malheureux à la présidence de Radio France poussé alors par Aurélie Filippetti dont il deviendra pendant quelques semaines seulement le directeur de cabinet (de mai à novembre 2014), avant de se faire nommer sous Valls et ensuite promouvoir à la vitesse grand V inspecteur général des finances à l'IGF puis dans la foulée se faire détacher à la DGMIC immédiatement derrière - M. Martin Ajdari, administrateur civil hors classe, est nommé directeur général des médias et des industries culturelles au ministère de la culture et de la communication à compter du 3 juin 2015 - vient donc de commettre le programme 841.

Ladite publication de 120 pages – difficile à dénicher tout de même – ne fait pas mystère de l'objectif poursuivi par Martin Ajdari que la rumeur donne partant pour l'Opéra qui en toute simplicité  « vise à financer la société France Télévisions » Rien que ça !! 




Le Canard enchaîné de l’époque, avait d’ailleurs relevé l’incongruité (le mot est faible) de ces parachutages en cascade !

Extraits : 

« L’ancien directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti (de mai à novembre 2014) a intégré par la grâce du gouvernement (Valls) le corps prestigieux de l’inspection des Finances et a été nommé directeur de la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), rattachée au ministère de la Culture.




En effet, il sera notamment amené, affirme Le Canard Enchaîné (27/05) à apprécier le bilan budgétaire des cinq dernières années de Rémy Pflimlin à France Télévisions.



Petit problème : de 2010 à 2014, Ajdari était secrétaire général du groupe [mais surtout le financier du groupe, ndlr] c’est à dire en charge des finances.  Dans ces conditions, il lui sera difficile de juger… sans se déjuger.

Rien n’a changé depuis….



L’intéressé continue de prescrire ce que France Télévisions qu’il a allègrement conduit au déclin comme nombre de ses homologues au moins depuis Carolis, devrait faire et devenir !  Le tout comme l’écrit le site ADAP – l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public – dans un document bourré de « poncifs, de lieux communs, d’inepties et surtout des mensonges qui se répètent d’année en année ! »

ADAP qui ajoute « Quand on lit, sous la plume de Martin Adjari, Directeur des Medias et des industriels culturelles, la Présentation du Projet Stratégique annuel de Performances de France Télévisions pour 2020, on est atterré ! », enchérit  « Voilà les tables de la Loi sur lesquelles s’appuie la « gouvernance » de France Télévisions et qui dessine son avenir…Autrement dit du vent !
Un vent ampoulé, un vent administratif, un énorme pet mais cela n’est pas étonnant car les audiences et la réalité, contredisent chaque ligne de ce monument. France Télévisions est en pleine dérive et quand on sait que la réalité de la "réorganisation du secteur des antennes et des programmes" se traduit par un échec et par la mise en place d’une lessiveuse particulière… »

C’est ce document qui serait la base de la réforme que veut Franck Riester et que pousse Édouard Philippe aidé de son directeur de cabinet Benoît Ribadeau-Dumas, visant à créer une usine à gaz hautement dangereuse du type Sevezo dont l’un des établissements resterait géré jusqu’en 2022 - avec une discrète et légère modification de la loi - par celle qui y entasse les produits explosifs !

Sérieusement, qui pense qu’Emmanuel Macron va laisser les choses se passer de la sorte ? 

Extraits des 120 pages de la « feuille de route » n°841 publiés par ADAP. On croirait entendre Ernotte en boucle…Attention, niveau clichés et lieux-communs, ça décoiffe dès le départ : « L’objectif est de renforcer la valeur ajoutée de ses contenus et son utilité sociale et de s’adapter à la révolution numérique pour s’adresser à tous les publics ».

On vous avait prévenu, ça secoue. Pour la suite, va falloir s'accrocher...mieux qu'un champ d'éolienne en pleine bourrasque!


« Dans un environnement audiovisuel bouleversé par la démultiplication de l’offre, le développement des usages non linéaires et une intensification de la concurrence d’acteurs internationaux, le groupe France Télévisions est pleinement engagé dans la transformation du secteur audiovisuel public dont le Gouvernement a annoncé les axes structurants à l’été 2018. 

L’objectif est de renforcer la valeur ajoutée de ses contenus et son utilité sociale et de s’adapter à la révolution numérique pour s’adresser à tous les publics. 

Quatre priorités ont été définies pour guider ce projet de transformation: la culture et l’éducation ; la proximité ; l’information ; et la création française et européenne. 

En matière d’éducation, France Télévisions a vocation à renforcer son ambition en matière de culture et de connaissance, avec des programmes à la fois ambitieux et accessibles, adaptés à chaque tranche d’âge et porteurs des valeurs d’intégration, de citoyenneté et d’émancipation. Une offre éducative commune aux sociétés de l’audiovisuel public sera développée, projet dont France Télévisions sera un acteur majeur. Le groupe doit en outre se tourner davantage vers la jeunesse. Ainsi, l’offre à destination des jeunes adultes lancée en février 2018, Slash, poursuivra son développement en bénéficiant de moyens plus importants. L’offre dédiée aux enfants, qu’elle soit linéaire ou non linéaire, sera entièrement repensée dans la perspective de l’arrêt de la diffusion TNT de France 4 à l’horizon 2020 : la nouvelle plateforme Okoo verra le jour fin 2019 et les cases linéaires dédiées aux enfants sur France 5 seront renforcées dès septembre 2019. 

S’agissant de la proximité, il s’agira de développer de véritables médias globaux dans les territoires pour assurer une meilleure représentation de tous les publics et de tous les territoires et contribuer encore davantage à la cohésion nationale. La grille de France 3 sera ainsi progressivement modifiée pour assurer une plus grande exposition des programmes régionaux, dont le volume horaire quotidien triplera. 

Les collaborations avec le réseau France Bleu seront développées avec des programmes communs (10 matinales communes seront lancées d’ici la fin 2019 puis généralisées à l’ensemble du territoire) et la construction d’une ambition numérique partagée. 

La stratégie de média global sera également confortée dans les territoires ultramarins. De façon générale, l’offre de la télévision publique s’attachera à être plus inclusive et représentative de tous les citoyens. L’arrêt de la diffusion numérique de France Ô en 2020 aura pour corollaire une représentation pérenne et renforcée des outre-mer dans l’ensemble des offres du groupe, traduite par des engagements chiffrés et mesurables. Ces engagements ont pris la forme d’un Pacte pour la visibilité des outre-mer, signé en juillet 2019 par les ministres des outre-mer et de la culture et la présidente-directrice générale de France Télévisions.

Face au risque de manipulation et à la multiplication des sources, l’information de service public doit plus que jamais constituer une référence en matière de fiabilité, de pédagogie et de mise en perspective des événements. Forte de sa rédaction nationale désormais unifiée et de son offre de magazines, France Télévisions s’attachera à devenir la première offre numérique française d’information et le média global franceinfo verra ses moyens progresser. Au cœur de l’événement, France Télévisions continuera à accompagner les grands événements fédérateurs pour la nation, en particulier les Jeux olympiques de Paris en 2024, dont France Télévisions est parvenue en avril 2019 à acquérir les droits de diffusion auprès de Discovery. 

Afin de faire face à la concurrence de plateformes mondialisées, la création française, notamment en fiction, doit être toujours plus innovante, ce qui implique le maintien d’un haut niveau d’investissement et le développement de formats et d’écritures dédiées et adaptées au numérique. 

Une alliance de création entre diffuseurs publics européens a été initiée par la société au printemps 2018 et sera renforcée pour permettre à terme la production partagée de 12 grands projets chaque année. En décembre 2018, l’équilibre des droits cédés à France Télévisions en contrepartie d’un investissement annuel de 420 M€ a été sensiblement amélioré, à travers un nouvel accord conclu avec les principales organisations représentant la production audiovisuelle indépendante. Le développement des savoir-faire internes dans les domaines de la production et de la distribution sera poursuivi. 

Dans le but de proposer une alternative aux offres internationales et anglo-saxonnes (5 millions de foyers abonnés à Netflix au premier semestre 2019), les groupes France Télévisions, TF1 et M6 se sont alliés pour constituer « Salto », une plateforme française de vidéo à la demande par abonnement. A l’issue de l’avis favorable rendu le 12 août 2019 par l’Autorité de la concurrence, le projet devrait voir le jour début 2020. 

Ces quatre axes prioritaires s’inscrivent dans une trajectoire budgétaire pluriannuelle contrainte, avec des concours publics réduits, aux termes des arbitrages pris à l’été 2018, de 160 M€ à l’horizon 2022 (par référence à 2018). Outre les économies permises par la reconfiguration du bouquet linéaire autour de trois chaînes et de franceinfo, c’est avant tout une transformation profonde des organisations et structures de l’entreprise qui permettra de recentrer l’allocation des moyens sur les contenus et en particulier de redéployer 100 M€ au profit du rayonnement numérique de l’offre

Plusieurs chantiers ont été ou sont en passe d’être ouverts par l’entreprise pour parvenir à gagner en agilité : une vaste réorganisation du secteur des antennes et programmes, qui doit permettre une alimentation plus pertinente et plus diversifiée des différents canaux de diffusion ; un accord sur le déploiement du projet d’entreprise, conclu en mai 2019 avec trois organisations syndicales représentatives, comportant un volet de rupture conventionnelle collective qui permettra à la fois de poursuivre la diminution des effectifs et d’assurer, par des recrutements, le renouvellement socio-générationnel des compétences internes ; un allègement des fonctions centrales et du taux d’encadrement ; la poursuite de la dématérialisation des processus internes et de l’évolution des métiers »…

Nul doute qu’ADAP comme de nombreux observateurs du secteur, dissèquent ce texte et régalent leurs lecteurs contribuables français qui non seulement ne comprendront rien à ce galimatias verbeux mais plus globalement qui vont réaliser les milliards d’euros que tout ce vent va leur coûter…

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