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samedi 12 janvier 2019

Ernotte condamnée solidairement pour diffamation à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la magistrate mise en cause lors du « Mur des cons ».

Ernotte condamnée solidairement pour diffamation à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la magistrate mise en cause lors du « Mur des cons ».


Le blog CGC Média vous propose de découvrir la dépêche AFP ainsi que l’article Atlantico concernant le jugement du tribunal correctionnel de Nanterre qui suivant les réquisitions du ministère public a condamné à la même peine Delphine Ernotte, en tant que directrice de publication et Clément Weill-Raynal un journaliste de France 3 également condamné à une peine d'amende de 2.000 euros avec sursis, concernant l'affaire du "Mur des cons" qui avait fait grand bruit.

Extrait

« Nanterre, 8 jan 2019 (AFP) - Il avait mis en cause la probité d'une magistrate qui avait condamné un pneumologue en 2017 pour avoir menti devant des sénateurs: un journaliste de France 3 a été condamné mardi à une peine d'amende de 2.000 euros avec sursis.


Le tribunal correctionnel de Nanterre a suivi les réquisitions du ministère public contre Clément Weill-Raynal, ainsi que contre Delphine Ernotte condamnée à la même peine en tant que directrice de publication.


Les deux prévenus ont également été condamnés à verser solidairement 1.000 euros de dommages et intérêts à la magistrale diffamée, Evelyne Sire-Marin.


En cause, un article publié par le journaliste sur le site franceinfotv.net le 31 octobre 2017 quelques mois après la condamnation de Michel Aubier en première instance à six mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.


C'est Mme Sire-Marin, une magistrate particulièrement expérimentée qui présidait la 31e chambre ayant condamné le pneumologue pour avoir caché ses liens avec le pétrolier Total.


Dans l'article incriminé, Clément Weill-Raynal met en cause l'impartialité de la magistrate dans ce procès, donnant la parole à des avocats et magistrats qu'il ne nomme pas. Le journaliste pointe du doigt les liens de Mme Sire-Marin avec la Ligue des droits de l'Homme, entre autres, qui a par le passé attaqué Total dans le domaine des droits sociaux pour ses activités en Birmanie notamment.


"Mais l'élément central du procès, c'était le faux témoignage, pas Total!", avait tancé le procureur à l'audience le 5 juillet, estimant que la magistrate n'avait donc "pas à se déporter". 


En suggérant que la magistrate, en ne se déportant pas, avait "franchi la ligne rouge", le journaliste "porte gravement atteinte à l'honneur" de Mme Sire-Marin, a estimé le tribunal mardi, soulignant par ailleurs que "le droit syndical garantit aux magistrats" que leur "engagement associatif ne peut être restreint".

vendredi 11 janvier 2019

Francis Donnat toujours secrétaire général de France Télés va-t-il quitter le paquebot en perdition pour la CNIL ?


Francis Donnat le toujours secrétaire général de France Télés va-t-il quitter le paquebot en perdition pour la CNIL ? 

Le très ernottien  Francis Donnat dont l’ex Orange adoubait l’arrivée sur France Télé au poste de Secrétaire Général en avril 2016, va-t-il succéder à la présidente de la la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) Isabelle Falque-Pierrotin qui nommée depuis 2011 à la tête de l’instance, quitte ses fonctions le 1er février prochain ?

Il fait partie, au regard des pages roses de Figaro dans l’article signé Élisa Braun pour le titre de Presse « L'Élysée se prépare à nommer un nouveau président de la Cnil » (*) des prétendants.

Alors que le paquebot France Télés en perdition ne cesse de sombrer depuis ces dernières années malgré les racontars de certains destinés à faire illusion, ce transfuge de Google (France) se verrait donc bien ailleurs !...Il n’est pas le seul semble-t-il !

Fabrice Aubert, le conseiller institutions de l'Élysée, qui aura visiblement l'avant-dernier mot - chargé de dresser une «short-list» pour Emmanuel Macron – aura-t-il l’idée de pousser ce proche de l’ex Orange dont chacun se souvient des charges contre le Président de la République qu’elle accusait par tweet interposé, en septembre 2017, de lui piquer 50 millions d’euros ? 


Extrait.

Alors que le Conseil d'État cherche à placer un des siens, le président envisage aussi des profils du privé.

L'agitation gagne les couloirs du gendarme du numérique, alors qu'approche la fin du mandat de sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin. Nommée depuis 2011 à la tête de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), celle-ci quitte ses fonctions le 1er février prochain. Elle est l'une des candidates pressenties pour reprendre la tête du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), son président Olivier Schrameck étant lui aussi sur le départ. Mais le Palais tarde à faire connaître l'issue de ce jeu de chaises musicales, dont il est le seul maître: qui prendra le siège convoité de président de la Cnil, dans moins d'un mois?

Plusieurs noms circulent, mais c'est Fabrice Aubert, le conseiller institutions de l'Élysée, qui a l'avant-dernier mot. Le jeune macroniste est chargé de dresser une «short-list» pour Emmanuel Macron. «Compte tenu de l'importance politique que prend le numérique pour la France, rien n'est laissé au hasard», note une source proche de l'Élysée. 
Alors que le conseil d'État expert placé l'un des siens, « le président a demandé de ne pas forcément avoir de purs juristes mais aussi des spécialistes de l'écosystème ».
 
Le jeu est ouvert. Benoît Thieulin est l’un d’eux. L'entrepreneur est une figure emblématique du numérique en France. Il a été directeur du conseil national du numérique (CNNum) « et ses travaux de l'époque nourrissent encore la stratégie numérique du gouvernement », note une source proche. Depuis qu'il a démissionné de ses fonctions de directeur de l'école de communication du Sciences-Po, il officie en tant que consultant.

Axelle le maire, extra secrétaire d'État au numérique de François Hollande qui travaille chez Roland Berger, a été recommandée par des membres de la haute administration. De formation juridique, elle a porté le projet de loi pour une République numérique lors de son mandat et trouve encore de nombreux soutiens dans les milieux d'innovation. Mais « peu proche de Macron elle est aussi très marquée politiquement », note un observateur.



Le secrétaire général de Bouygues Telecom et président de la Fédération française des télécoms (FFT) Didier Casas serai également sur la liste. Conseiller d'État, il a fait la campagne d’Emmanuel Macron. Mais plus encore qu'une baisse substantielle de salaire, l’énarque pourrait craindre d'être en porte-à-faux alors que la CNIL vient de condamner Bouygues Telecom pour violation des données personnelles.



Le nom de Francis Donnat secrétaire général à France Télévisions, est poussé par certains conseillers. Lui aussi conseiller d'État, il a travaillé durant quatre ans chez Google. Une ligne de CV qui pourrait mal passer alors que les tensions avec les Gafam s'intensifient.
Enfin Édouard Geffray, ancien secrétaire général de la CNIL reconnu pour son travail avec la présidente, est considéré comme l'un de joker rassurant.