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samedi 25 mai 2019

L’ex-Orange développe à France Télévisions aujourd’hui les mêmes méthodes qu’a France Télécom il y a dix ans !

L’ex-Orange développe à France Télévisions aujourd’hui les mêmes méthodes qu’a France Télécom il y a dix ans !

« La situation était critique. L'entreprise était "en péril"…il fallait absolument redresser les comptes… Dans un environnement "de plus en plus concurrentiel", il était indispensable de transformer l’entreprise alors qu’éclatait le numérique et l’internet "… les évolution technologiques, réglementaires et conjoncturelles l’imposaient…» martèlent régulièrement depuis plusieurs jours Didier Lombard et ses coprévenus depuis le début du procès au Pénal qui les vise.

Les juges d'instruction soulignaient pourtant dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal qu’évoquait l'AFP dans une de ses dépêches que "la stratégie industrielle mise en œuvre à travers le plan [de transformation (Next), ndlr] faisait fi de la composante humaine de l'entreprise".

« La situation était critique. L'entreprise était "en péril"…il fallait absolument redresser les comptes… Dans un environnement "de plus en plus concurrentiel", il était indispensable de transformer l’entreprise alors qu’éclatait le numérique et l’internet "… les évolution technologiques, réglementaires et conjoncturelles l’imposaient…» ressasse aujourd’hui l’ex Orange qui voilà dix ans siégeait au CODIR avec les dirigeants jugés intuitu personae en Correctionnel.

Très proche des anciens numéros deux et DRH Louis-Pierre Wenes, ex-patron de la filiale France de France Télécom et Olivier Barberot, l'ancien DRH tous deux mis comme les autres en examen au terme de l’instruction pour harcèlement moral suite aux suicides intervenus à l’époque, l’ex Orange ne s’était en effet jamais désolidarisée du CODIR et avait validé l’ensemble des décisions prises.

Elle n’a évidemment jamais donné sa démission !!!!

« L’Histoire est un éternel recommencement » dit l’adage…Les salariés de France Télévisions malgré les efforts de certains syndicats soutiens de la direction tentant vainement de prétendre que la politique menée pour l’entreprise serait porteuse, bonne et nécessaire, vivent au quotidien une décennie plus tard les mêmes angoisses, le même stress, les mêmes humiliations, les mêmes pressions, les mêmes méthodes consistant à les pousser vers la sortie (les seniors de préférence !)…etc.

Dernière trouvaille machiavélique de l’ex-Orange et ses lieutenants pour ce faire, arrêter les émissions emblématiques du service public les unes derrière les autres faisant preuve d’un jeunisme aussi débile que déplacé et se réfugiant derrière de soi-disant nouvelles habitudes de consommation télévisuel qui les feraient agir ! Du pipeau tout ça…

Entre la fin Patrick Sébastien et la fin des émissions les Années Bonheur et le Plus Grand Cabaret du Monde, la suppression de Motus, Dimanche en France, Thé ou Café, de C’est au Programme après plus de 20 ans de bons et loyaux services, etc…dont les collaborateurs sont jetés comme de vulgaires Kleenex, les autres dont nombre de précaires qui totalisent 10, 15, 20 voire 30 ans de contrats pour quelques-uns, sont priés de signer un nouveau contrat – pour se retrouver le plus souvent dans la filiale – avec comme premières conséquences la perte de leur couverture conventionnelle mais aussi et surtout la non reprise de leur ancienneté !

Enfin puisqu’on leur répète constamment à France Télés « Ce sont les évolution technologiques, réglementaires et conjoncturelles l’imposent…»qui pourrait bien faire autrement ?

Le Chef de l’État après les européennes par exemple !!!!!

vendredi 24 mai 2019

La SDJ France 3 National rejoint le mouvement de grève contre la suppression du Soir 3 présenté par Francis Letellier qui présentera, lui, la soirée électorale !

La SDJ France 3 National rejoint le mouvement de grève contre la suppression du Soir 3 présenté par Francis Letellier qui présentera, lui, la soirée électorale !

Certains l’ont semble-t-il en travers de la gorge le communiqué de la direction de France Télés (ci-après) qui explique que « Sur France 3, en seconde partie de soirée [de la soirée Spéciale européennes du ce dimanche 26 mai, ndlr] Carole Gaessler et Francis Letellier reformeront le tandem de présentation expérimenté qui a porté de nombreuses soirées électorales ».




La grève qui commence le 26 mai dès 0h00 s’oppose au basculement du « Soir 3 » sur Franceinfo : à la rentrée prochaine ( avec une perte de téléspectateurs estimée de 15 à 20 fois moins que sur La Trois ) et le présentateur de l’édition que veulent maintenir les personnels présente une autre édition sur la chaine ! 

Petit détail en passant, la direction aurait d’ores et déjà décider de tout faire à l’extérieur.

Il n’en fallait probablement pas moins à la SDJ de France 3 pour entrer dans le mouvement face à une réunion dite de négo qui n’aura servi à rien, la direction affichant un profond mépris envers le personnel campe sur ses positions !

Le blog CGC Média vous propose de découvrir le texte :

« Depuis plusieurs mois, sur nos comptes Facebook et Twitter, vous suivez la mobilisation des téléspectateurs, des élus, des anciens patrons de l’information de France Télévisions pour sauver le Soir 3.

A l’issue de la négociation d’un préavis de grève avec les syndicats, la Direction a une nouvelle fois refusé de retirer son projet qui condamne le grand JT de service public.

Pour nous cette décision est inacceptable.

Nous appelons tous les journalistes de la rédaction de France 3 National à rejoindre le mouvement de grève des 26 et 27 mai 2019 pour envoyer un message à la Direction.

Nous vous donnons rendez-vous pour une Assemblée Générale aujourd’hui, à 14h – Atrium 3e étage côté France 3.

Bureau de la Société des Journalistes
France 3 National »


mercredi 22 mai 2019

La direction de France Télés interpellée x fois sur la distribution d’une feuille de chou signée FO sous couvert du ministère, choisit de laisser faire !

La direction de France Télés interpellée x fois sur la distribution d’une feuille de chou signée FO (*) sous couvert du ministère de la Culture, choisit de laisser faire ! 

Depuis de nombreuses semaines à présent, le syndicat du chroniqueur hippique qui indiquait aujourd’hui dans une négociation de branche savoir de quoi il parlait en tant que manager, après s’être présenté aux Municipales comme journaliste et aux dernières Législatives comme directeur artistique, distribue partout dans les couloirs de France Télévisions, dans les bureaux, sur les deux parvis du Siège une espèce de feuille de chou sur papier glacé appelée journal. (*)
Cet après-midi la préposée en chef à la distribution interne dans les locaux de France Télévisions n’a d’ailleurs pas hésité à faire les bureaux pour tenter de toucher le plus grand nombre. Si vous avez le malheur de ne pas prendre l’exemplaire que vous tend la distributrice en chef de Fo, attention vous vous faites engueuler ! 
« Ça n’a rien à voir avec un tract » vous explique sans rire la déléguée de Fo qui indique avoir l’agrément du ministère la Culture qui encouragerait donc ce prosélytisme d’entreprise mais qui aurait également l’accord de la boite pour ce faire…regardez c’est écrit « Ce journal a l’agrément de titre de presse du Ministère de la Culture et de la Communication » (ci-après) 

Si jamais vous êtes absent du bureau, vous avez même la possibilité par un mail retour à celui que vous envoi le syndicat de programmer la distribution (¤)…Ben voyons !
(¤)
 (*)



Il n’est certainement pas inutile de rappeler la loi à ces propagandistes sauvages ainsi qu’à la direction de France Télés qui a choisi de tout passer à ceux qui signent tout ce qui leur est présenté (le dernier accord bidon de RCC contesté).
La loi indique que « La distribution de tracts ne peut pas avoir lieu pendant le temps de travail des salariés, ni pendant leurs temps de pause, ces temps n’étant pas assimilés à des heures d’entrée et de sortie. »

Pour les juges, une distribution de tracts durant le temps de travail ou les pauses constitue un trouble manifestement illicite pour le fonctionnement de l'entreprise ».

Le ministère de la Culture et de la Communication va donc être saisi comme le seront Matignon mais aussi l’Elysée pour savoir s’ils cautionnent bien ce genre de diffusion au sein d’une entreprise d’État à savoir France Télévisions qui ne fait depuis le début que tourner la tête…Ce sera très vite ensuite au tour de la Justice.

Un «reste à charge » à 100% pour les salariés de France Ô et du site de Malakoff que l’ex Orange a condamnés !


Un «reste à charge » à 100% pour les salariés de  France Ô et du site de Malakoff que l’ex Orange a condamnés !



« Zéro reste à Charge » avait promis le candidat Macron pour les dents et les yeux! A France Télés et plus particulièrement France Ô, s’il est effectivement question des deux – le personnel qui en prend dans les dents tous les jours un peu plus, n’en croit pas ses yeux – c’est du nerf oculaire dont le duo Kotra/Ernotte avait décidé de s’occuper en programmant sur place des ateliers médicaux (*).



(*)



« Là, tu le vois bien ton avenir à France Ô ? »… ou il te faut des lunettes ? 

A la question sur leur avenir, les salariés de la chaîne des outre-mer salariés ont une vision très pessimiste de ce qu’il va advenir depuis que le tandem Kotra/Ernotte pouce baissé, a décidé de leur disparition de la TNT pour une bascule des plus ridicules sur le Net.



Pour les salariés de France Ô, il n’y a pas photo : c’est l’obscurité la plus totale voire l’écran noir dans un temps ernottien très court. Si la direction pense qu’ils vont se laisser liquider sans broncher et sans actionner comme certains le font depuis des mois tous les leviers possibles, elle se met le doigt dans l’œil.



Le reste à charge ultramarin pourrait bien représenter un enjeu majeur pour le Pouvoir en place qui a déjà décidé de reporter la suppression de France 4…pourquoi ne pas le faire pour France Ô en attendant une très prochaine nomination à le tête de France Télés.

Le producteur de Claire Chazal qui ne présentera plus «Entrée libre» sur France 5 annonce attaquer France Télévisions après l’arrêt de l’émission.


Le producteur de Claire Chazal qui ne présentera plus «Entrée libre» sur France 5 annonce attaquer France Télévisions après l’arrêt de l’émission.

Jean-François Boyer, le patron de Tetra Media dont la filiale Tangaro produit « Entrée libre » l’émission quotidienne de France 5 présentée par Claire Chazal depuis janvier 2016, a annoncé vouloir attaquer France Télévisions qui a décidé d’arrêter l’émission.

C’est semble-t-il après une interview que le numérobis de France Télés Candilis a donné samedi au Parisien annonçant que l’émission lancée en 2011 ne serait pas reconduite et remplacée chaque soir à 20h20 par « Passage des arts » (le magazine jusqu’alors programmé le samedi à 22h25) que le producteur mis devant le fait accompli, a visiblement décidé d'engager un bras de fer avec le groupe public.

Nouveau contentieux donc pour France Télés qui depuis l’été 2015 les collectionne. « Pas grave » ricanent déjà certains…De toute façon, c’est le contribuable qui paie !

mardi 21 mai 2019

Nouvelle claque du Pouvoir pour l’ex-Orange qui compte les jours !

Nouvelle claque du Pouvoir pour l’ex-Orange qui compte les jours ! 

Alors qu’Ernotte avait annoncé  « au plus tard en 2020 » la disparition de France 4 la chaîne de télévision sur la jeunesse mais aussi celle qui diffusait devait de façon complémentaire bon nombre de compétitions sportives moins regardée sur les autres chaines de France Télés, Emmanuel Macron pourrait changer la donne.

« Selon plusieurs sources, l'Elysée réfléchirait en effet à revoir le calendrier de son arrêt, et il pourrait même, selon certains, décider de ne plus la fermer… » écrit Marina Alcaraz pour Les Echos.

« En tout cas, chez France Télévisions, l'hypothèse du décalage du calendrier ne serait pour l'heure pas sur la table, le groupe public affirmant préparer bel et bien le basculement pour la rentrée 2020. » ajoute la journaliste en précisant  que « Mettre fin à France 4 nécessite de modifier le cahier des charges de France Télévisions, et il ne faudrait plus trop tarder pour le faire, afin de donner de la visibilité au groupe public ».

Autrement dit, c’est l’ex-Orange qui décide et personne d’autre…en tout cas ni la Tutelle, ni le Président de la République ! 

Il se pourrait fort bien qu’après les élections européennes,  celle qui n’a de cesse de contredire l’actionnaire avec le soutiens de certains syndicats la portant au nues quand ils descendent en flèche constamment le Chef de l’État, soit priée d’aller casser ailleurs une entreprise (probablement ni publique, ni semi publique cette fois-ci !)  

lundi 20 mai 2019

Les syndicats SNJ, CGC et UNSA appellent les salariés du Siège à une grève de 48 heures pour que le Soir 3 reste sur la chaîne.

Les syndicats SNJ, CGC et UNSA appellent les salariés du Siège à une grève de 48 heures pour que le Soir 3 reste sur la chaîne. 

« Le Soir 3 doit rester sur France 3 »c’est la revendication principale du préavis de grève déposé par les syndicats SNJ, CGC et UNSA qui appellent les salariés du Siège à cesser le travail pour une durée de 48 heures à partir du 26 mai à 00h00. (préavis ci-dessous)

« Oui, le « Soir 3 » fait partie depuis 40 ans de notre mission de Service Public » rappellent les syndicats signataires qui précisent que «Sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines du dit " premium "». 

« Nous ne sommes absolument pas opposés au développement de France Info, mais dans le contexte de suppressions d’emplois programmées, comment imaginer que cela ne se fera pas au détriment des rédactions nationales. De plus, en basculant des postes vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, là où les cadences infernales font des dégâts humains considérables (arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc...) » ajoutent en chœur le SNJ, la CGC et l’UNSA.

Fustigeant «Le dernier accord - une RCC déguisée » signé avec la direction par le trio CGT/FO/CFDT qui  soi-disant « met en avant la volonté des signataires, syndicats et direction de renforcer l’offre numérique et linéaire de France Info et seulement la préservation des moyens des rédactions nationales », ils expliquent le plus logiquement qui soit  que « Tout cela clairement valide la suppression du « Soir 3 » et donc inscrit dans les projets de la direction qui veut qu’il n’y ait plus de place pour tout le monde au royaume de l’information. »

Le SNJ, la CGC et l’UNSA dénoncent « La suppression du « Soir 3 » comme une insulte aux journalistes et à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition et comble du double jeu, le projet de la direction, demande à ceux qui fabriquent le « Soir 3 » de le produire à présent pour France info »

Il n’y a d’autre solution que d’appeler à la grève «La présidence de France Télévisions et la direction de l’information maintiennent leur volonté de supprimer le «  Soir 3 » malgré les nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel » qui correspond bel et bien, écrivent-ils encore à « Un transfert de moyens vers France Info, n’est pas un transfert d’édition mais bel et bien un coup de canif dans le contrat qui les lie avec les téléspectateurs mais surtout une perte de capital symbolique pour France 3. Une édition qui prend du recul, qui prend le temps de l’analyse et qui est depuis sa création une vitrine du traitement de l’information européenne sans oublier la dimension régionale qu’intégrait le " Soir 3 " avec un " tout-images " qui disparait par la même occasion ».


"Le 23 heures" c'est ainsi que sera rebaptisé "Le Soir 3" qui passe en septembre sur Franceinfo:

"Le 23 heures" c'est ainsi que sera rebaptisé "Le Soir 3" qui passe en septembre sur Franceinfo:


Selon nos informations trois syndicats SNJ, CGC et UNSA ont déposé un préavis de grève de 48 heures appelant les salariés du Siège à cesser le travail que Le Soir 3 reste sur la chaîne.






France Télés le chante sur tous les toits…la DIRECCTE n’a d’autre choix que de valider l’accord bidon de pseudo RCC signé avec la CGT/FO/CFDT.

France Télés le chante sur tous les toits…la DIRECCTE n’a d’autre choix que de valider l’accord bidon de pseudo RCC signé avec la CGT/FO/CFDT.

« Ce sera fait le 26 mai…une simple formalité ! La DIRECCTE avec qui qui nous sommes en contact au quotidien n’a d’autre choix que de valider…» répètent en boucle certains promoteurs de l’accord bidon de pseudo RCC intitulé « ACCORD CADRE SUR LE DEPLOIEMENT DU PROJET D’ENTREPRISE DE FRANCE TÉLÉVISIONS» et signé avec la CGT/FO/CFDT !

Ben voyons…La DIRECCTE ne serait en quelque sorte qu’un bureau d’enregistrements validant les 2.000 départs soi-disant « non contraints » alors que dans tous les secteurs les salariés sont poussés vers la sortie surtout les plus âgés !

Si la DIRECCTE elle est effectivement saisie par la direction vient de l’être également par le SNPCA-CFE-CGC qui évoque dans un courrier de trois pages plusieurs dispositions contrevenant à la loi.

Il ne suffit pas de signer un papier pour qu’il devienne légal…le Justice qui devrait être saisie dans les prochains jours, le confirmera.

La crise s’aggrave à Public Sénat mais Emmanuel Kessler refait son bureau !

La crise s’aggrave à Public Sénat mais Emmanuel Kessler refait son bureau !  


A la fin de l’année dernière, Emmanuel Kessler ordonnait des travaux et faisait refaire à grand frais son bureau (bureau design et meubles signés semble-t-il) et celui de la Secrétaire générale Muriel Signouret au siège de la chaine boulevard Raspail dans le 6ème arrondissement.


Là où le bât blesse, c’est qu’à la même période il n’y avait pas assez d’argent pour permettre à la chaine de redémarrer les programmes début janvier et ce en dépit des travaux parlementaires qui avaient débuté 15 jours plus tôt ! L’antenne avait alors dû péniblement attendre le 14 avant de se relancer totalement.

La dernière fois qu’un dirigeant de l’audiovisuel public avait fait refaire son bureau dans une Maison ronde, il avait fini «limogé» quelques mois plus tard condamné de surcroit en Correctionnelle  !   

La chaine de la Haute Assemblée qui atteint ces derniers jours des niveaux d’audience catastrophiques  alors que se déroule la campagne pour les élections européennes, est entrée dans une période de turbulences. Il faut dire que la chaine a carrément fermé son antenne entre les ponts du mois de mai…Ce qui est quand même du jamais vu pour une chaine d’info politique !

Autre source d’inquiétudes (le mot est faible) pour certains, l’idée fixe que porte Emmanuel Kessler - en pleine période générale d’économies voulues au plus haut niveau de l’État - celle de faire voter par son Conseil d’administration une espèce de « parachute doré » style assurance privée que contracterait la chaine et qui lui permettrait (en cas de sortie prématurée !) ou à la fin de son mandat, de bénéficier de quelques subsides publics pour faire face…Aucun des présidents précédents de la chaine n’avaient osé ! Est-il besoin de rappeler que ces derniers sont mandataires sociaux.

Pourtant, ayant probablement quelques échos de la grogne qui monte et des réticences de nombreux sénateurs concernant cet invraisemblable projet, ce n’est pas lui qui a présenté cette demande au Conseil d’administration mais sa Secrétaire générale Muriel Signouret (elle-même fonctionnaire détachée qui retrouvera donc une affection automatique à la fin du mandat de son Président dont elle met en œuvre la politique dans les faits)...Ils sont nombreux à attendre avec impatience la réponse du Conseil d’administration et l’utilisation de l’argent public!!!

Même le CSA qui légalement ne régule pas la chaine tout de même diffusée sur le canal 13 de la TNT (du domaine public) commence à s’émouvoir (là aussi le mot est faible) sur la présidence controversée d’Emmanuel Kessler réélu l’année dernière pour un mandat de 3 ans qui à présent fait l’objet de vives préoccupations principalement de la part de son actionnaire le Sénat.
Les esprits s’interrogent, en effet sur la capacité de ce dernier à pouvoir terminer son mandat tellement les problèmes de tous ordres s’accumulent au-dessus du ciel de la chaine.
Deux collaborateurs « historiques » le rédacteur en chef de Public Sénat Michael Szamès et son assistante personnelle mettent en cause son management les ayant conduits à connaître de sévères problèmes de santé. Kessler et sa Secrétaire générale sont pointés du doigt et accusés de manipuler les salariés et de créer une ambiance délétère ouvrant la voie à des actions en Justice potentiellement très dévastatrice pour l’image du Sénat. Bon nombre de sénateurs commencent d’ailleurs à prendre peur des conséquences que tout cela pourrait avoir sur l’Institution elle-même !

Sur le plan financier là aussi les choses se corsent pour la chaine et sa direction. L’audit indépendant commandé par les 2 chaines qui se partagent le canal 13 de la TNT, LCP-Assemblée Nationale et Public Sénat, a rendu ses conclusions il y a quelques jours. Verdict: La chaine Public Sénat, déjà mieux dotée financièrement que sa consœur avec 17 millions d’euros annuel de budget voté par le Sénat, paie cash les erreurs de gestion de son pédégé Kessler. En effet ce sont 2 millions d’euros supplémentaires qu’il faudrait investir rapidement indique l’audit pour que la chaine puisse être techniquement au niveau de sa consœur de LCP-AN moins dotée.

L’audit indépendant fait aussi apparaître clairement que les choix d’Emmanuel Kessler et de sa Secrétaire Générale Muriel Signouret chargée de la transition numérique toujours pas effectuée soi dit en passant (vous savez la même sur France Télés  dont Ernotte et Sitbon-Gomez  son préposé à nous rebattent les oreilles en permanence !) mènent Public Sénat dans le mur sur de nombreux sujets au point que le tandem têtes qui dirige la chaine ait mis, selon nos informations,  plusieurs semaines à communiquer l’audit au Sénat actionnaire et ce alors que l’Assemblée nationale l’autre actionnaire, en avait eu connaissance dès sa rédaction terminée.

Sans fonds propres Public Senat va donc être obligé d’emprunter cette somme de 2 millions en demandant la caution...Du Sénat, cette bonne blague ! En ces temps d’utilisation rigoureuse des deniers publics sur fond de remise en question du train de vie des élus...On peut comprendre que certains Sénateurs qui , commencent à s’inquiéter de tels agissements,  veulent interpeller directement sur ces sujets le président du Sénat Gerard Larcher! Pour l’instant, ils sont quelques-uns à demander que plusieurs réunions de suivi pour l’exécution du contrat d’objectif et de moyens (qui lie le Sénat et la chaine), soient imposées à Kessler et sa direction...Une forme de tutelle qui ne dit pas son nom. Un camouflet pour Kessler et une première depuis que la chaine existe.

De toute façon cet audit comme les précédents recommande comme seule solution possible la mutualisation des moyens des 2 chaînes de l’Assemblée et du Sénat. Problème majeur pour Kessler qui s’est fait réélire à la tête de Public Sénat en jouant les défenseurs d’une chaîne repliée sur le Palais du Luxembourg n’ayant en aucun cas préparé cette mutualisation des moyens et « cramant » toujours 17 millions d’euros par an de l’argent des contribuables pour une audience située souvent en dessous de 0,2%...A ce train-là il faudra bientôt subventionner les téléspectateurs pour qu’elle soit regardée.

Quant aux choix éditoriaux de la chaine ils sont eux aussi pointés du doigt. Le départ en fin de saison de la « matinale des territoires » programme emblématique de la chaine reconnu unanimement par le milieu politique ainsi que la Presse qu’Emmanuel Kessler n’a pas su ou pas voulu conserver, en est un exemple. D’autant que Cyril Viguier le producteur de l’émission «Territoires d’infos» a fait savoir qu’il quittait la chaine avec ses partenaires de la PQR, des télés locales et de TV5 Monde qui constituaient de puissants relais pour la chaine. Le mois dernier dans une interview au journal « Sud Ouest » ce dernier déclarait:  «je m’interroge car  la chaine s’éloigne de sa mission de proximité avec les territoires pour privilégier la production de programmes élitistes ».

La Politisation de l’antenne et le neutralité de la chaîne semblent également en question. La direction, désireuse de se concilier la majorité sénatoriale de droite au Sénat est aussi soupçonnée d’ouvrir très grande la porte de son antenne à longueur d’émissions et de reportages à certains sénateurs. Certains gardent le souvenir d’un reportage réalisé en Vendée spécialement commandé par Kessler au moment de son renouvellement à son poste de pédégé ne pouvant s’empêcher de faire le rapport entre le Président du groupe les Républicains mais aussi Sénateur de la Vendée:  Bruno Retailleau ! Plusieurs journalistes s’intéressent également au nombre de passages de ce dernier sur l’antenne.

Jean François Achilli Candidat contre Kessler non retenu par le collège de Sénateurs qui nomment le pédégé de la chaine (sic), donnait dans Paris Match de la semaine dernière sa version des faits  « Je savais que j’allais me heurter à des réticences, quant à la fusion de LCP et de Public Senat mais c’est le sens de l’histoire, il ne peut en être autrement »

Autre point encore, les inquiétudes manifestées par la SDJ de la chaine il y a quelques jours dont « Le Canard enchaînés » s’était fait l’écho mettant en lumière les petits arrangements de Kessler avec la déontologie lorsque ce dernier avait autorisé au salon de l’agriculture, les dirigeants de Groupama à venir discourir sur le plateau de la qualité de leurs produits alors qu’ils parrainaient cette même émission !!! …

A suivre