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samedi 7 septembre 2019

Le cinéma français uni contre le projet de réforme audiovisuelle « sans concertation ni ambition culturelle ».


Le cinéma français uni contre le projet de réforme audiovisuelle « sans concertation ni ambition culturelle ».


« Le film français »sur son site web indique que « Les organisations du cinéma, le Blic, le Bloc et l’ARP, réagissent en commun contre la méthode "autoritaire" du ministre de la Culture et un projet qui risque de briser le 7ème art français. »

S'il n'y avait que le cinéma qui dénonce le manque d'ambition du projet mais plus globalement  l'absence de contenus!

vendredi 6 septembre 2019

Laurent Ruquier sur M6 ?!


Laurent Ruquier sur M6 ?! 

Le bruit s’et répandu cette veille de weekend comme une trainée de poudre et ce depuis qu’à France Télévisions le torchon brûle.

Ce vendredi 6 septembre 2019, Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6 qui était l'invité d'Europe 1 dans l'émission « Culture média » au micro de Philippe Vandel qui lui demandait s'il avait parlé avec Laurent Ruquier pour répondre : "On lui parle extrêmement souvent, on le voit quasiment tous les jours (...) On échange beaucoup, c'est un garçon de très grande qualité (...) si les choses doivent se faire, elles se feront".

A France Télés, quelques esprits bien embués chuchotent que son départ ne déplairait pas à l’Élysée – qui doit s’en fiche, soit dit en passant, comme d’une première chemise ! – et que ça aurait du sens en attendant le printemps 2020 ! 
Les mêmes probablement qui pensaient au moment de l’éviction de David Pujadas du 20h de France 2 que le Pouvoir voyait ce départ d’un bon œil !

Quelle bande de guignols celles et ceux qui croient que cela pourrait changer ce qui est déjà décidé ! 

De toute façon si départ il y a, c’est l’intéressé qui en décidera et personne d’autre.

Plus de recrutements à France Télés que de départs avec le fallacieux plan RCC d’Ernotte (moins de 250 candidats)…Nouveau fiasco !

Plus de recrutements à France Télés que de départs avec le fallacieux plan RCC d’Ernotte (moins de 250 candidats)…Nouveau fiasco !

Le blog CGC Média l’a démontré à travers ses nombreux articles, le plan bidon de Rupture Conventionnelle Collective (RCC) signé avec Ernotte par le trio CGT-FO-CFDT qui non seulement est une véritable arnaque, se révèle être un nouveau fiasco pour l’ex-Orange.

Un peu plus de 200 candidats au départ depuis la mise en place de cette cynique RCC sur les 2000 annoncés à l’actionnaire comme à la Presse par Ernotte…ce alors même que les recrutements se multiplient pour finalement dépasser ce chiffre !

Très majoritairement ce sont des salariés pouvant faire valoir leurs droits pour une retraite à taux plein multipliant par 2 environ le versement d’indemnités de départs en retraite conventionnelles qui deviennent ainsi non imposables.

Certains à France Télés tenteront bien de vous expliquer que c’est bien plus que 230, tout bonnement en prenant en compte les nombreuses Ruptures Conventionnelles Individuelles (RCI) nettement plus avantageuses que l’entreprise a signées avec des celles et ceux sur qui elle a fait pression en avançant l’argument suivant « mieux vaut signer maintenant en RCI pour avoir plus parce qu’après avec la RCC ce ne sera plus permis » ! Tu parles...Quelle mascarade.

« Je pars en fin d’année avec un peu plus de 60.000€ » explique ce technicien retraitable qui ajoute « D’accord ce n’est pas beaucoup après presque 40 ans de maison mais la boîte je ne la reconnais plus; on n’a jamais vu ça…c’est pire que tout »

Quant à tous les CDI qui avaient imaginé avoir plus que les indemnités de licenciements conventionnelles prévues par l’accord d’entreprise, ils ont vite déchanté et dû se rendre à l’évidence…tel n’était pas le cas comme l’avait bien expliqué il y a plusieurs semaines le blog CGC Média avec l’exemple suivant particulièrement édifiant :

Ce salarié qui après 37 ans de maison touche 4.000€ bruts/mois et percevrait avec la Convention collective 48.000€+24.000€+16.000€+7.000€ soit 95.000€ (*calcul ci-après)contre 52.266.66€ seulement avec l’accord parafé par le quatuor Ernotte/ FO/CGT/CFDT…soit 42.829€ sur le quels il s’assoie !

(*calcul) 
- Douze mois de salaire soit 1 mois/ans les douze premières années, soit 12 x 4.000€ soit 48.000€ (du brut normalement);
- Six mois de salaire soit ¾ mois/ans les huit années suivantes, soit ¾ de 8 = 6 x 4.000€ soit 24.000€;
- Quatre mois de salaire soit ½ mois/ans les 8 années suivantes, soit ½ de 8 = 4 x 4.000€ soit 16.000€;
- Le restant à ¼ mois/an pour aller jusqu’à 24 mois qui est le plafond du versement indemnitaire, c’est là ou s’arrête le calcul  - dans ce cas ¼ de 37-12-8-8=7 mois - soit 1,75 x 4.000€ qui font 7.000€.

Chacun comprendra qu’une fois l’arnaque éventée, peu se bousculent au portillon.

Enfin, il y a tous les autres les précaires CDD et/ou CDDU à qui l’entreprise avait adressé voilà quelques mois un courrier des plus tordus pour leur expliquer combien, eux, « CDD historiques » aussi appelés « CDD prémium » qu’ils avaient des droits, que combien elle appréciait leur fidélité pas rare de trouver des collaborateurs avec 10,15 ou 20 ans de contrats systématiquement renouvelés et comment France Télés comptait bien poursuivre leur collaboration voire par une requalification en CDI  (alors que de fait ils le sont) pour adresser quasiment aux mêmes pendant l’été, un courrier leur annonçant la fin de leur relations avec le groupe et accessoirement leur verser une poignée de milliers d’euros qui n’ont rien à voir avec la réalité des indemnités prévues dans l’accord d’entreprise.

Est-ce cela qu’Édouard Philippe au nom du Chef de l’État qui souhaitait comptablement de France Télévisions un peu plus de 380 millions d’euros d’économies lorsqu’Ernotte lui en promettait 400 millions, avait en tête ?!

C’est une situation identique à celle de France Télécom voilà plus de dix ans sur laquelle certains avaient misé ?!

Elle promet la télé publique de demain et le futur  big bang audiovisuel risque bien d’être pour longtemps associé à la casse organisée de la télé publique.



jeudi 5 septembre 2019

Le big-bang de l’Audiovisuel…les arbitrages sont rendus quoi qu’en disent certains.

Le big-bang de l’Audiovisuel…les arbitrages sont rendus quoi qu’en disent certains.

Chacun se souvient encore des propos du Chef de l’État qu’avait cru bon de préciser à l’époque la toujours porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale.

Aurore Bergé avait alors explicité ce qu’avait dit en réalité Emmanuel Macron devant des députés de la majorité LREM membres de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale : « L’audiovisuel public, c’est une honte pour nos concitoyens, c’est une honte en termes de gouvernance, c’est une honte en ce que j’ai pu voir ces dernières semaines de l’attitude des dirigeants. »

Cela bientôt fera presque deux ans que le constat était ainsi dressé. Lorsqu’il parlait de honte en termes de gouvernance, il ne visait évidemment pas la future pédégère de Radio France Sybile Veil qui n’était pas encore nommée à l’époque mais bel et bien celle qui sur les réseaux sociaux s’emportait contre lui et son gouvernement « Ma vie serait parfaite si on n’avait pas décidé de me piquer 50 millions d’euros » ! (*) 


(*) Pour l’anecdote, de ces 50 millions dont parlait Ernotte, il ne s’agissait en réalité de 46M€ qu’au bout du compte l’actionnaire n’aura « piqué » qu’à hauteur d’un peu plus de 20 millions seulement !

Que dire après ces cris d’orfraie poussés par l’intéressée sur le vol de ces soi-disant 50 millions (sur presque 3 milliards) après ses déclarations faites depuis à la Presse quasiment à lagloire d’Edouard Philippe dont elle qualifiait les nouvelles demandes à hauteur de presque 200 millions d'économies budgétaires imposées au groupe de « chiffres exigeants mais faisables » ?!

La honte en termes de gouvernance à France Télés sera donc bientôt lavée

Que la réforme n’arrive pas devant les parlementaires avant le printemps 2020 ne changera rien à la chose.
Le principe (du ou de la) holding décidé pour rassembler au sein d’une même « structure » – qu’elle soit chapeau et clairement cadrée ou bien globale – qui régira France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde, est arrêté. Quiconque sera encore en place à la tête desdites sociétés au moment ou la loi passera, ne serait plus au mieux que dg exécutif sous les ordres d’une présidence commune.
Le principe de la transmission universelle de patrimoine (TUP) qui avait té utilisé pour figer l’ensemble France Télés et supprimer juridiquement les sociétés de programmes (les chaines) semble poser quelques gros problèmes.
La fusion des 4 entités concernés (Arte, en restant pour l’heure exclue) en poserait visiblement encore plus…chacun a encore en mémoire la fusion des société radio dans le cadre de ce qu’est aujourd’hui FMM. Tout le monde a bien conscience que Radio et Télé ce n’est pas la même chose même si des passerelles existent.
Sera-ce alors à proprement parler une structure chapeau façon holding (sans les excès de l’usine à gaz du temps de Tessier) où pourraient cohabiter par exemple trois pôles: Radio, Télé et International (et/ou hors hexagone) ? Une hypothèse qui n’est pour l’heure, pas à écarter !
Sur la forme, l’exécutif qui va solliciter l’avis du Conseil d’État a encore quelques semaines. Sur le fond, c’est visiblement plié.
Sur tout le reste, « l’habillage » (autrement dit) :
- Règles assouplies pour la pub et les films : publicité ciblée autorisée avec donc sur les écrans l’apparition de spots personnalisés comme on peut en voir sur les plateforme de VOD en ligne ou sur Facebook et Google [les décrets qui permettront une application pourraient être signés dès le 1er janvier 2020] ;
- Une troisième coupure publicitaire autorisée lors de la diffusion de films (qui concerne grandement TF1 et M6) avec l’abolition du délai de 20 minutes entre deux ;
- De la pub pour les films prévue en salles à la télévision en respectant naturellement des quotas d’œuvres européennes et d’art et essai afin d’éviter que seuls les « blockbusters » soient gagnants ;
- La même obligation pour les plateformes (Netflix, et bientôt Amazon, Disney ou Apple…) d’investir dans la production cinématographique, donc de financer les films français comme les chaînes de télévision y sont tenues… ;
- encore et surtout des sanctions accrues et plus sévères contre le piratage avec un objectif premier est de « lutter contre les sites qui proposent des films et programmes alors qu’ils n’ont pas les droits »…
les média peuvent gloser.

mercredi 4 septembre 2019

L’ex-Orange pourrait arrêter « On n’est pas couché » avant son départ !

L’ex-Orange pourrait arrêter « On n’est pas couché » avant son départ !

"Le passage de Yann Moix sur le plateau de Laurent Ruquier a laissé des traces à France Télévisions où l’onde choc est importante. On ne digère toujours pas la manière dont s’est déroulée une émission « indigente » dont on stigmatise le caractère « extraordinairement complaisant»" écrit ce jour Renaud Revel sur son site internetImmédias.

« A France Télés, au septième étage de l’entreprise on est depuis d’une extrême sévérité à l’égard de Laurent Ruquier et de la production de ce programme et on pointe du doigt au passage les audiences moyennes de cette toute première émission de la rentrée, à 860.000 téléspectateurs et 14,6 % de parts de marché, « soit une perte de 200 000 téléspectateurs sur la saison écoulée, ce qui fait beaucoup »", écrit-il encore citant sa source.

« Indiscutablement cette affaire n’en finit plus de faire des remous et risque d’être non sans conséquences pour la suite.

Crise à France télé, mais malaise également au sein des éditions Grasset où les salariés ont découvert au détour d’une interview publiée dans les colonnes du monde de son PDG, Olivier Nora, que les dirigeants de cette illustre maison étaient au courant depuis 2007 des écrits et des dessins antisémites de Yann Moix.

Pouvait-on dissimuler le passé antisémite de cet auteur ? Et pourquoi l’état-major de Grasset a-t-il choisi de le taire ? C’est toutes ces questions qui agitent non seulement Grasset, mais le petit monde de l’édition » conclut le journaliste  qui aurait pu  ajouter l’Audiovisuel et les média.

Quelques affidés à France Télés (et dans quelques cénacles) s’activent vainement pour contrecarrer Emmanuel Macron.


Quelques affidés à France Télés (et dans quelques cénacles) s’activent vainement pour contrecarrer Emmanuel Macron.



« Riester peut nous aider…il peut faire plier Macron avec ses consultations » croit savoir l’un de celles et ceux qui s’activent en coulisses pour que la réforme big-bang de l’Audiovisuel contourne les lois en vigueur.



Un seul mot d’ordre donc à France Télés (et dans quelques cénacles) dont l'état de déliquescence est patent : tout faire pour prolonger l’ex-Orange (illégalement en l’occurrence) jusqu’à l’adoption de la loi semble-t-il prévue pour fin 2020 et empêcher que l’État via le Conseil d’Administration où il est majoritaire, puisse nommer le prochain président de France Télés !!!



Ben voyons…Non, Franck Riester ne fera rien de la sorte et quelques affidés que ces soit en service commandé ou pas ne réussiront à faire plier Emmanuel Macron.

lundi 2 septembre 2019

Compte à rebours enclenché pour l’ex-Orange …La loi consacrera le changement du mode de désignation des dirigeants de l'audiovisuel public.

Compte à rebours enclenché pour l’ex-Orange …La loi consacrera le changement du mode de désignation des dirigeants de l'audiovisuel public.


Elle aura eu beau  faire en coulisses tout le ramdam possible et inimaginable, à commencer par cet illégale et abracadabrantesque rumeur d’une prolongation visant à arriver à la fin du mandate de Sybile Veil, rien n’y aura fait ! Les jeux étaient quasiment faits depuis la motion de défiance qui avait été adoptée contre elle à 83,8% ainsi qu'à l'encontre de son monsieur info (la 2ème) Michel Field qu'elle a maintenu et promu grand manitou de la Culture!

Celles et ceux qui l'auront aidé dans son entreprise personnelle de  casse organisée de la télé publique devraient également s'en souvenir! 


La dépêche AFP tombée ce soir “La réforme audiovisuelle se concrétise” que le blog CGC Média vous propose de découvrir in extenso donne les grandes lignes de ce devrait être la réforme de l’Audiovisuel fruit d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.




Paris, 2 sept 2019 (AFP) –

La réforme audiovisuelle se concrétise : elle va acter le regroupement du service public dans une holding (hors Arte et TV5) et une fusion entre le CSA et l'Hadopi, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables du secteur.

Le ministre de la Culture Franck Riester vient de lancer de nouvelles consultations au sein du secteur audiovisuel, en vue de boucler un projet de loi qu'il doit présenter cet automne et qui est censé être voté en janvier 2020, après un passage devant diverses instances en septembre et une présentation en conseil des ministres prévue début novembre.

Cette réforme, fruit d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron et lancée par le prédécesseur de Franck Riester, Françoise Nyssen, qu'il a remplacée il y a un an, a été repoussée à plusieurs reprises. Elle vise notamment à adapter la réglementation et la régulation du secteur aux enjeux du numérique, qui ont bouleversé profondément les usages des Français en matière de consommation de la télévision et introduit une nouvelle concurrence féroce pour les chaînes du PAF.

Dans ce contexte, les chaînes françaises réclament avec insistance un assouplissement des contraintes réglementaires qu'elles doivent respecter depuis plusieurs décennies, alors que les plateformes comme Netflix font comme bon leur semble. En février l'Autorité de la concurrence leur avait apporté son soutien en appelant le gouvernement à desserrer ce carcan réglementaire pour "rétablir une forme d'équité des règles du jeu". Un message bien reçu rue de Valois.

Selon plusieurs sources qui souhaitent rester anonymes, confirmant une information des Echos, M. Riester a indiqué lors de cette concertation qu'il reprendrait en partie les demandes des chaînes dans le projet de loi, mais avec des garde-fous, pour ne pas léser les secteurs d'activité protégés par les règles actuelles (exploitants de salles, médias locaux...).

Le projet de loi autorisera donc la publicité dite "segmentée" sur les chaînes distribuées via les box, comme la diffusion de pubs géolocalisées, mais de manière encadrée : les distributeurs pourront diffuser des publicités ciblées et géolocalisées, mais sans pouvoir mentionner les adresses de leurs points de vente.

- "BBC à la française" -

Autre mesure réclamée par le PAF, les télés pourront désormais diffuser des films quand elles le veulent: le projet de loi mettra fin à l'interdiction des films certains jours ou soirs, une disposition qui visait à protéger les salles de cinéma, mais qui ne s'appliquait pas aux plateformes de streaming…

Par ailleurs, le projet de loi tranche en faveur d’une fusion entre le CSA (gendarme de l’audiovisuel) et l’Hadopi (autorité de lute contre le piratage des œuvres numériques), évoquée depuis plusieurs mois, mais pas avec l’Arcep (gendarme des télécoms).

Une décision qui va dans le sens du CSA, favorable à un rapprochement avec l'Hadopi, mais qui n'était pas enchanté par un mariage avec l'Arcep ou la CNIL, prôné par certains. En revanche, une "collaboration renforcée" avec l'Arcep est bien prévue.

Le CSA verra également ses pouvoirs d'arbitre renforcés, pour empêcher que des téléspectateurs soient privés de certaines chaînes à cause de bras de fer avec des opérateurs de télécoms, comme dans le litige actuel entre Free et BFMTV.

Quant à la création d'une holding supervisant les différentes entreprises de l'audiovisuel public, envisagée depuis le début du quinquennat, une "BBC à la française", elle est désormais actée, a précisé l'une des sources. Mais cette nouvelle structure n'inclura ni la chaîne franco-allemande Arte ni la chaîne francophone TV5 Monde, aux statuts particuliers car elles sont issues de coopérations internationales. Cette holding devrait donc regrouper finalement France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (maison mère de RFI et France 24) et l'Institut national de l'audiovisuel. De quoi rassurer Arte, qui avait publiquement demandé que son indépendance soit préservée.

Enfin, le projet de loi consacrera le changement du mode de désignation des dirigeants de l'audiovisuel public, actuellement nommés par le CSA, et qui seront désormais choisis par les conseils d'administration des entreprises concernées. 

Des nominations qui, sans revenir au président de la République, comme durant l'ère Sarkozy, seront donc soumises à l'influence du gouvernement, via ses représentants dans ces conseils d'administration, mais qui devront être validées par le CSA et des commissions parlementaires.

fpo-tsz/ial/phc

L’ex-Orange qui avait fait démonter les installations télé à Roland-Garros va devoir les faire réinstaller.

L’ex-Orange qui avait fait démonter les installations télé à Roland-Garros va devoir les faire réinstaller.


Les techniciens qui avaient quasiment tout démonté à Roland-Garros (décâbler diraient certains) après que ce s’y furent déroulés les derniers internationaux de tennis, ont dû d’être surpris.

Il va falloir finalement tout remonter car sur les deux lots qui étaient mis en vente pour les années 2021, 2022 et 2023, France Télévisions a remporté le « lot 1 » (*).


(*) Le lot 1 comprend « tous les matches du tournoi, à l’exception de ceux disputés sur le court Simonne-Mathieu et en sessions de soirée ».

C’est Amazon – une grande première –  qui repart avec le « lot 2 » et  pourra ainsi retransmettre les « matches joués sur le court Simonne-Mathieu et en sessions de soirée sur le court Philippe-Chatrier ». 

Dans son communiqué que relaie « Next Impact », la Fédération Française de Tennis « se réjouit que le montant des droits de diffusion soit en hausse et l’exposition du tournoi améliorée. Les revenus perçus, en moyenne annuelle, pour la période 2021-2023 augmenteront de plus de 25% par rapport à la moyenne des trois dernières années ». 

Amazon et France Télévisions devraient codiffuser les demi-finales et finales.

Inauguration en grande pompe des locaux de Martinique la 1ère sur les cendres de France Ô.

Inauguration en grande pompe des locaux de Martinique la 1ère sur les cendres de France Ô.

L’info locale – si tant est que cela en soit une ! – était passée presque inaperçue se noyant le 21 juin dernier dans la fête de la musique sur l’île. L’inauguration de la nouvelle station Première dans la tour Lumina a donné lieu à une énorme fête à laquelle les élus de l’Assemblée territoriale ont refusé de se rendre pour rencontrer l’ex-Orange.

Pour l’occasion – si tant est, là aussi, que cela en soit une ! – Ernotte et le toujours directeur exécutif de l’outre-mer Wallès Kotra avaient fait le déplacement pour danser sur les cendres encore fumantes de France Ô.

"Il était temps de donner un nouveau lustre à nos bâtiments (...) En s'installant ici, nous voulons être de plain-pied dans la modernité et l'innovation en Martinique", lançait sur place l’ex-Orange. Un nouveau lustre (*)…il ne s’agit évidemment pas là de l’éclairage sur place, non. Le Larousse nous donne d’ailleurs la définition du mot avec un exemple parlant.

(*) Lustre : Éclat ("Le lustre d’une soirée de gala.")

Tout ça au moment où des centaines de salariés vont se retrouver sur le carreau avec la disparition programmée du canal 19 de la TNT depuis le siège de France Télés de la chaîne France Ô.


"Même si nous ne sommes pas toujours exempts de critiques, nous sommes bien conscients que notre légitimité c'est vous", ajoutait Wallés Kotra.  "Ce que nous essayons de faire ici n'a qu'une seule justification : essayer d'être utile à la Martinique" a enchéri ce dernier tentant vainement d’associer des personnels qui ne croient plus les salades d’une direction de France Télés prête à exploser. 

La soirée s’est poursuivie dans le faste et l’indécence pendant que se poursuivent les 2.000 départs à France Télés soi-disant consentis alors que nombreux – les CDD historiques qui avaient pourtant reçu une lettre de la direction leur indiquant combien ils comptaient et qui se retrouve pour une majorité jeté manu militari comme de vulgaires mouchoirs usagés.  

dimanche 1 septembre 2019

Le "Soir 3" "transféré" péremptoirement sur le canal 27 de la TNT pourrait perdre 4/5ème des téléspectateurs qui le suivaient sur La Trois.

Le "Soir 3" "transféré" péremptoirement sur le canal 27 de la TNT pourrait perdre 4/5ème des téléspectateurs qui le suivaient sur La Trois.
L’édition présentée par une revenante Patricia Loison qui s’enorgueillissait d’avoir doublé l’audience habituelle du créneau d’info – passant sous silence la perte de plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs – n’est pas prêt de retrouver l’audience de cette laborieuse première ! Prise d’antenne quelque peu laborieuse, des retards dans le conducteur de l’émission, une revue de presse superficielle voire un invité pas présenté dans les règles qui ont obligé Alexandre Kara directeur délégué à franceinfo pour France Télés de déclarer « Nous avons eu quelques ennuis techniques »...« Le plateau de la chaîne est utilisé en permanence ce qui rendait les répétitions impossibles. Sans compter l’impact de la grève sur les moyens techniques et éditoriaux. » avait-il justifié.
Une semaine plus tard, l’effet de curiosité passé, les audiences vont retrouver le niveau confidentiel que connaissait la tranche entre 23h et minuit. Ainsi, l'ex-"Soir 3" pourrait perdre 4/5ème des téléspectateurs qui le suivaient sur La Trois.


Le blog CGC Média vous propose de découvrir deux des commentaires précités qui reflètent bien ce qu’il convient d’en penser :
1°) « La méthode employée par la direction de France Télévisions pour se débarrasser du "Soir 3" est aussi indigne que lâche (mais malheureusement assez habituelle).
Rappelons que l'une des justifications stupéfiantes de la direction du groupe était de dire qu'il fallait apporter plus de régularité et de clarté dans les horaires du rendez-vous d'information.
J'ai eu beau relire le conventionnement de France 3 avec le CSA, rien n'oblige la chaîne à enquiller des épisodes de séries policières multidiffusées en sortie de prime-time. Rien ne l'obligeait encore moins à confiner "Soir 3" aux heures les plus avancées de la nuit ces derniers temps.
Bref, la chaîne a sciemment plombé sa propre session d'information pour ensuite justifier sa suppression. Le même procédé cynique a d'ailleurs été utilisé pour "Stade 2".
On nous fait croire aussi que cette suppression du "Soir 3" va permettre de donner plus d'ampleur aux programmes régionaux. Quelle hypocrisie ! Il s'agit en vérité de pouvoir diffuser toujours plus de fictions policières après le prime-time. Car il est bien là le drame de France 3, cette chaîne n'est plus identifiée comme la chaîne des régions mais comme la chaîne des meurtres. On dénombre par semaine un volume hallucinant de séries policières sur cette antenne à tel point qu'on assiste à plus d'homicides sur France 3 qu'on en dénombre en France dans l'année. Drôle d'offre de fiction de service public (il serait d'ailleurs temps d'imposer un volume maximal de séries de ce genre, à hauteur de 50% maximum de l'offre par exemple…).
Bref, la mort du Soir 3 (encore un meurtre sur la troisième chaine, un de plus) est un appauvrissement évident de l'offre de la chaîne qui est "vendu" par ses dirigeants comme un gain pour les téléspectateurs parce que l'édition est soi-disant remisée sur France Info. C'est vrai que l'année dernière France Info ne diffusait pas de journal à 23h... Evidemment, on nous dit que le "23h du Canal 27 reprendra "l'ADN" et "l'état d'esprit" (tout le blabla ordinaire de communicants) du journal historique du soir de FTV.
C'est toujours la même rengaine et c'est à vrai dire assez désespérant. »
2°) « C'est la politique managériale de madame Ernotte qui méprise autant son personnel que les téléspectateurs. La chaine sur le canal ayant un audience assez confidentielle, pour voir le Soir 3 il faut vraiment le vouloir ou tomber dessus par hasard en zappant. »



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