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vendredi 13 décembre 2019

Quand madame Candilis fait sa pub dans les studios de France Télés…son numérobis de mari toujours à France Télés !

Quand madame Candilis fait sa pub dans les studios de France Télés…son numérobis de mari toujours à France Télés !

Depuis le premier courrier de saisine officielle adressé par lettre recommandée avec accusé de réception, en date du 28 novembre, à Monsieur Roch-Olivier Maistre Président Conseil Supérieur de l'Audiovisuel concernant la pub clandestine et la promo de son site à laquelle se livre Babsie Steger madame Takis Candilis sur l’antenne de France Télévisions, les collaborateurs de France Télés qui ont leur claque n’attendent qu’une chose: la démission du monsieur programmes de l’ex-Orange elle-même sur le départ.  




Les salariés à qui le tandem adresse en permanence des mails de relance visant à remplir des formulaires pour la prévention des conflits d’intérêts sous le contrôle de la direction de la conformité, l’éthique et de la déontologie, en ont plus que marre de découvrir jour après jour les turpitudes d’un Candilis couvert par Ernotte. (*)




Pas étonnant que l’intéressé dans une interview exclusive qu’il donne à Ozap – tu parles ! – indique « souhaiter ardemment la prorogation du mandat son mandat de l’ex-Orange » [ce qui n’a aucune chance d’arriver malgré les efforts de Franck Riester pour bousculer les parlementaires afin de presser le mouvement, ndlr] et se déclarant prêt à la suivre « avec grand plaisir si elle le souhaite ».


Il devrait effectivement pouvoir la suivre très vite maintenant…à moins qu’il ne soit DÉMISSIONNÉ avant comme l’a récemment confirmé le blog CGC Média.

Il n’y a plus guère que cela car il ne songerait pas, lui-même à démissionner de son propre chef comme il le laissait entendre il y a peu, vu l’affaire de conflit d’intérêts qui le touche lui avec sa femme.

Nathalie Darrigrand directrice Exécutive de France 5 (de 2015 à 2019) n’avait qu’à mieux surveiller son antenne, souffle-t-il chargeant au passage de tous les maux celle qui est tout de même sous la coupe de Candilis l’époux de madame.

Faut quand même oser !

Les faits s’acharnent et parlent malheureusement contre le numérobis ernottien. En plus, de son dernier passage dans La Quotidienne où madame Candilis Babsie Steger fait la promo de son site commercial et où elle donne des conseils en nutrition, n’a pas hésité à faire tourner dans les studios de France Télévisons (au siège) une sorte de clip d’auto-promotion qu’elle postera un peu partout sur les réseaux sociaux, son Instagram, son Facebook, etc…pour annoncer l’émission où elle intervient cette fois-ci comme « coach de vie en nutrition ». (ci-après)








Tout cela est naturellement totalement interdit mais visiblement pas pour le couple Candilis qui ne se soucie donc guère de ces formulaires à remplir par le personnel pour qui tout ce qui dépasse 150€ d’invitation, c’est déjà trop !



Il sera particulièrement intéressant de savoir comment et dans quelles conditions les invitations à la 13ème édition du « Concert pour la Tolérance à Agadir en octobre 2019 » évènement W9 donc M6 produit par Yanis Chebbi pédégé d’Électron Libre, sont intervenues. France Télévisions n’étant pas diffuseur du concert, la question taraudait dans l’avion comme pour tout le séjour sur place, l’ensemble des collaborateurs du groupe de télé qui comme les followers de madame Candilis alias Babsie, ont découvert sur les réseaux sociaux son baiser à Soprano !


Enfin pour ceux qui voudraient savoir comment s’est passé la séance de recettes du 30 novembre qu’elle commercialisait 45 € par personne via son site « les bon conseils de Babsie » dont l’antenne de France 5 faisait la pub  (*) elle s’est bien passée…Rien à voir certes avec son Ceviche aux petits pois quelle proposait déjà dans La Quotidienne…des croissants apparemment.




(*)


Fabrice Larue qui avait vendu "Plus belle la vie" (*) à TF1, bien parti pour racheter Lagardère Studios.

Fabrice Larue qui avait vendu "Plus belle la vie" (*) à TF1, bien parti pour racheter Lagardère Studios.

(*) Après avoir bien failli terminer chez les britanniques comme l’avait révélé le blog CGC Média en octobre 2015, Neuwen la société qui produisait depuis 2004 pour France 3 « Plus Belle la Vie » se retrouvait finalement dans le giron de TF1.

« Hier matin, jeudi 29 octobre 2015, TF1 avait annoncé être entrée en négociations exclusives pour prendre une participation majoritaire dans Newen la société de production qui abrite les sociétés Telfrance, Capa, Be Aware et 17 juin Media. Ce groupe produit de nombreuses fictions comme "Plus belle la vie" bien sûr, mais aussi "Braquo", "Candice Renoir", "Le sang de la vigne", "Nina" ou encore "Versailles", la nouvelle super-production de Canal+ » écrivait alors « Ozap ».

Le site média ajoutait « France Télévisions à la suite de cette annonce  a réagi fermement au projet de rapprochement entre Newen, le producteur de "Plus belle la vie" et TF1 ».

« Rappelons que plus des deux tiers du chiffre d'affaires de Newen sont réalisés avec France Télévisions" précise le communiqué du groupe public qui indique encore « Nous contestons que les investissements de France Télévisions, principalement financés par la contribution des citoyens par la redevance, puissent aujourd'hui faire l'objet d'une telle tractation commerciale. Ce sont les idées, les savoir-faire et les compétences développés en partenariat avec le service public qui constitueraient l'actif essentiel de cette opération entre notre principal fournisseur et l'un de nos principaux concurrents ».

Une plainte avait même été déposée (fin de post) suite à "un audit de KPMG mandaté par les chaînes publiques qui rendait un rapport d'audit explosif sur les comptes de Plus belle la vie sur la période allant de 2010 à 2012, en et dénonçant des marges généreuses et en indiquant notamment que le producteur du feuilleton quotidien avait gardé pour lui des sommes indues" … »


« Rappelons que le budget du feuilleton quotidien de la Trois, à l'origine de 24 millions d'euros par an, dépasse maintenant les 40 millions d'euros par an (41 millions en 2014). 

Ce budget est financé en quasi-totalité (86%) par le service public. Le solde provient de subventions du CNC (Centre national du cinéma). Si besoin, le producteur Newen complète le financement, mais cela n'est pas toujours nécessaire, et certaines années, Newen n'apporte pas un kopeck, comme pour la 7ème saison. Mieux: Newen empoche une marge généreuse sur le feuilleton, estimée à une demi-douzaine de millions d'euros par an… »

A peine parachutée  à l’été 2015 à France Télés, l’ex-Orange et l’ex-Newen et très éphémère Laetitia Recayte qu’elle avait  nommée  directrice générale déléguée de FTP, MFP et FTD à France Télévisions, retirait en mai 2016 ladite plainte.

C’est donc avec un bon gros pactole que Fabrice Larue le cofondateur du groupe désormais propriété de TF1 avec Christophe Nobileau (du même think-tank que Nathalie Sonnac [membre du CSA qui a œuvré pour le parachutage d’Ernotte] ainsi que feue Françoise Miquel [chargée du contrôle de gestion pour FTV et le CNC]) serait donné favori pour l’acquisition de Lagardère Studios (“Clem”, “Jour polaire” ou “C dans l’air”…) via sa société FLCP (Fabrice Larue Capital Partners).

« L’opération pourrait se conclure aux alentours de 150 millions d’euros. Lagardère Studios est le deuxième producteur de fiction française en volume horaire selon Ecran Total avec un chiffre d’affaires de 215 millions » était-il écrit il y a peu dans Les Echos.

Un grand merci aux contribuables donc à l’État actionnaire qui de 2004 a 2014 comme le rapportait l’audit, ont mis largement la main au porte-monnaie.

Franchement, encore "Plus belle la vie" la vie, non  ?!



(* plainte)



La CFE-CGC rejoint le mouvement de grève du 17 décembre prochain.


APPEL À LA GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE DU 17 DÉCEMBRE 2019



La CFE-CGC, organisation syndicale représentative au plan national appelle les salariés visés par ses statuts à cesser le travail à l’occasion du mouvement national prévu le 17 décembre 2019.



Cette grève est motivée par des revendications professionnelles, notamment le refus de la perspective d’une baisse des retraites suite au discours du Premier Ministre du 11 décembre dernier et le refus de voir les réserves des régimes complémentaires de retraite être détournées de leur objet et subir une étatisation du fait de la réforme présentée par le gouvernement.



Nous estimons que l’argent des réserves appartient aux salariés actuels et futurs qui par leurs cotisations et celles des entreprises les ont constituées dans le but d’anticiper les évolutions démographiques.



Nous revendiquons donc l’abandon de cette réforme au profit d’une authentique négociation et du maintien du pilotage et de la gestion des régimes de retraite par les partenaires sociaux.




jeudi 12 décembre 2019

Le président d’Anticor annonce sur BFMTV son intention de saisir la Justice après les oublis de Jean-Paul Delevoye.

Le président d’Anticor annonce sur BFMTV son intention de saisir la Justice après les oublis de Jean-Paul Delevoye.

Si Jean-Paul Delevoye le haut-commissaire en charge des retraites au Gouvernement, a bien annoncé qu’il allait rembourser les quelques 140.000 euros – l’intéressé  n'était pas en mesure de préciser le montant exact – versées par IGS, le président d’Anticor a indiqué sur BFM TV qu’il allait saisir la Justice.

Ce dernier s’est, notamment, interrogé ce qui justifiait le versement par le think tank Parallaxe, d’une rémunération mensuelle de 5.368,38 euros nets.

Rappelons que François de Rugy l’éphémère ministre de l’écologie épinglé pour des dîners et des travaux au ministère, avait démissionner !


Extrait de la dépêche AFP


Rémunéré depuis juillet 2016 par le groupe de formation IGS, Jean-Paul Delevoye  va rembourser les sommes perçues depuis sa nomination au poste de haut-commissaire chargé de la réforme des retraites en septembre 2017, a indiqué jeudi son entourage à l'AFP, confirmant une information de Libération.


M. Delevoye "a remboursé hier", soit mercredi, les rémunérations versées par IGS depuis son entrée au gouvernement le 3 septembre dernier, a assuré le cabinet du haut-commissaire, qui n'était pas en mesure de préciser le montant exact de cette transaction.


Selon sa déclaration d'intérêts publiée sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa rémunération mensuelle était de 5.368,38 euros net, en tant que président de Parallaxe, un institut de réflexion dépendant de ce groupe de formation.


M. Delevoye a donc perçu à ce titre plus de 16.000 euros sur les trois derniers mois, alors que la Constitution interdit "toute activité professionnelle" aux membres du gouvernement.


Après ce premier remboursement, son entourage ajoute qu'il "s'apprête à le faire" également pour les sommes perçues depuis sa nomination au poste de haut-commissaire le 14 septembre 2017.

Soit plus de 107.000 euros net versés entre janvier 2018 et août 2019.


Au total, M. Delevoye s'est donc engagé à rembourser au moins 123.000 euros, selon le calcul de l'AFP.


Une décision prise après l'annonce mardi de sa démission de la présidence de Parallax.


l avait alors affirmé qu'il "procéder(ait) au remboursement des sommes perçues" si la HATVP estimait "estim(ait) que (ses) activités à l'IGS étaient incompatibles avec l'exercice de (ses) fonctions" de haut-commissaire.


La veille, M. Delevoye avait déjà quitté son poste d'administrateur bénévole de l'Institut de formation de la profession de l'assurance (Ifpass), qu'il occupait depuis 2016 mais n'avait pas mentionné dans sa déclaration d'intérêts, comme l'a révélé le Parisien.


"Une erreur" et "une omission par oubli", avait-il expliqué, espérant que cette première démission allait "clore toute polémique" sur d'éventuels conflits d'intérêts, que les partis d'opposition n'ont pas manqué de dénoncer en plein conflit social sur la réforme des retraites.


12/12/2019 12:36:07 -        

Paris (AFP) -          © 2019 AFP


A France Télés, la gestion cégétiste au Siège (procédures judiciaires en cours) propose un repas de Noël pour les petits salaires et une autre pour les plus aisés.

A France Télés, la gestion cégétiste  au Siège (procédures judiciaires en cours) propose un repas de Noël pour les petits salaires et une autre pour les plus aisés.

Une première au Siège de France Télés. Ce jeudi 12 décembre, les cégétistes qui gèrent pour l’heure la restauration du Siège (deux procédures judiciaires sont en cours, une au Pénal et une autre devant la Cour de Cassation) propose deux repas de Noël: un à 10 € et un autre à 16€. (*)

Ceux qui n’auront pas de quoi s’offrir le repas à 16 € regarderont leurs collègues un peu mieux lotis, déguster la langouste qu’ils n’auront pas dans leur assiette.

En revisitant la fable « Selon que vous serez puissant ou misérable… » et que vous payiez votre repas 10 eu 16 euros, vous aurez tout de même droit à l’apéro !

(*)

 


Pierre Palmade s’en va sur M6 en taclant France Télévisions (France 2) au passage.


Pierre Palmade s’en va sur M6 en taclant France Télévisions (France 2) au passage.  

Ça s’est passé sur RTL. Interrogé par Isabelle Morini-Bosc sur ses projets, notamment télé, Pierre Palmade a annoncé à l’antenne le retour du divertissement "Le grand restaurant".

Pas sur France 2 où l’émission a pourtant été diffusée en 2010 et 2011 mais sur M6.

"Par fidélité à France 2, je leur ai suggéré que j’avais envie de le faire et ils ne savaient pas trop, ils réfléchissaient trop longtemps pour me dire oui, eh bah… je me suis dit, bon allez ! Je vais chercher des gens plus enthousiastes, et je suis allé taper à la porte de M6 qui m’ont dit « mais bien sûr qu’on se lance dans l’aventure ! » Donc voilà, mais par délicatesse j’avais demandé à France 2, mais en ce moment ils mettent beaucoup de temps à réfléchir".

"La pêche qu’a eue M6 quand je leur ai proposé... J'ai envoyé un mail le soir et le lendemain matin ils m'ont dit 'Bien sûr'" a ajouté l’humoriste qui a notamment indiqué "L'idée germait depuis un petit moment dans ma tête et quand je demandais à des amis comédiens s'ils me suivraient ils me disaient oui donc je me sentais un peu prêt".

Pierre Palmade fait l’amer constat comme tant d’autres animateurs, producteurs (petits serait plus juste) et autres professionnels du secteur que cette télé publique truffée de directeurs et de conseillers en tous genre qui coûte un pognon fou aux contribuables depuis l’été 2015 pour un biveau encore plus abyssal que celui que dénonçait voilà quelques  années Frédéric Mitterrand posant son Sept d’Or à terre.

Le tournage débutera la semaine prochaine au théâtre Edouard VII pour une diffusion prévue en début d'année prochaine.


Veil/Ernotte : Concours de bassesses…

Veil/Ernotte : Concours de bassesses… 

Dans un tract au titre sans ambiguïté « HONTE ! » visant les pratiques en vigueur dans la Maison ronde, le SNJ s’interroge « Comment la direction de Radio France a-t-elle pu arriver à un tel niveau de bassesse ? ».

Dans la rubrique surenchère, l’ex-Orange qui dans quelques semaines aura plié les gaules n’est pas en reste !  

Cette dernière, depuis l’épisode du fichage des salariés orchestré par Olivia Venner – partante avec le plan, selon nos infos – sous couvert de son éphémère conseiller Patrice Papet et la femme de l’ex-pédégé d’Altédia chargée des ressources humaines à France Télés Murielle Charles (dégagée dans la foulée), est coutumière des coups bas.

Là visiblement, Radio France est montée d’un cran. Sybile Veil qui imagine être à la tête d’une ORTF renaissant de ses cendres (une chimère) provoque la colère de ses salariés et de ses représentants.

Le SNJ prévient « Cette affaire aura des suites »…judiciaires évidemment.

Le blog CGC Média vous propos de découvrir ce tract :

HONTE !

Comment la direction de Radio France a-t-elle pu arriver à un tel niveau de bassesse?

Elle qui n'avait pas hésité à envoyer les huissiers au domicile des élus pour les intimider, a osé donner à ses avocats des courriers disciplinaires et des entretiens annuels des salariés, pour qu'ils s'en servent comme arme contre les CSE !

Vous imaginez ?

Vos entretiens annuels, ces documents que vous pensiez confidentiels (ce que prévoit d’ailleurs le code du travail !) et que la Maison décrit comme "un moment clé de la relation de travail entre un responsable hiérarchique et ses collaborateurs", Radio France les a donnés à ses avocats, pour que des extraits soient lus à l'audience. Vos propos personnels et vos identités exposés à tous, juste pour tenter de discréditer les demandes des élus.

La DRH a même donné à ses avocats les contenus des dossiers disciplinaires des salariés. À l'audience on a pu entendre que tel personnel – nommément cité – avait été rappelé à l'ordre et pourquoi. 

Jamais nous n'aurions imaginé que Radio France, que sa DRH et sa présidente osent faire une chose pareille.

Nous conseillons à tous les salariés de ne plus passer d'entretien annuel. Pour ceux qui l'ont déjà fait, exigez la destruction immédiate des documents pour ne pas risquer de les voir divulgués sur la place publique.

La RH doit aux salariés la confidentialité des données qu'elle conserve sur eux, des règles strictes l'empêchent de divulguer les dossiers disciplinaires. Ces principes, Radio France les a bafoués. C'est moralement inacceptable et c'est légalement attaquable.

Cette affaire aura des suites.

mercredi 11 décembre 2019

Grève à Radio France sur fond de réforme, de postes supprimés mais aussi de gros sous versés à un chroniqueur !


Grève à Radio France sur fond de réforme, de postes supprimés mais aussi de gros sous versés à un chroniqueur!
Comme vient de le faire l’ADAP sur son site, le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article de Capital signé Barthelemy Philippe concernant « L’étonnante rémunération que versait France Inter à Bernard Guetta, son chroniqueur vedette » élu depuis député européen sur les listes LREM.

Voici l’article
" INFO CAPITAL : Avant de devenir député européen en mai sous la bannière d’Emmanuel Macron, Bernard Guetta avait fait les beaux jours de la chronique géopolitique de France Inter pendant 27 ans. Avec un joli salaire à la clef.
1991-2018… de la chute de l’URSS à la poignée de mains historique entre Donald Trump et Kim Jong-un, le journaliste Bernard Guetta a inlassablement décrypté la marche du monde durant ses 27 années aux commandes de la chronique géopolitique de France Inter. Une longévité exceptionnelle, qui a valu à l’eurodéputé macroniste un traitement de faveur au sein de la station.
Avant qu’il passe la main à Pierre Haski, à la rentrée 2018, France Inter lui versait ainsi un salaire net annuel de 94.500 euros selon la déclaration d’intérêts qu’il a dû récemment transmettre à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) en raison de son élection comme député européen. Soit un montant voisin de 123.000 euros bruts par an. La HATVP exige des responsables publics qu’ils communiquent les rémunérations perçues durant les cinq années qui précèdent l’élection.
Inchangé depuis au moins 2013, ce salaire annuel représente un peu plus de 10.000 euros bruts par mois. Ramené au jour et donc à la chronique - cinq par semaine, du lundi au vendredi - ce sont donc 500 euros bruts environ que Bernard Guetta empochait à chaque passage dans le studio de France Inter
Précision importante : contrairement à son successeur Pierre Haski, embauché en contrat de piges “à la saison” - de septembre à juin - le récipiendaire du prix Albert Londres 1981 avait signé un CDI, au sein de la maison ronde. Cette nuance pousse à réévaluer l’importance de son salaire à la hausse, puisque Bernard Guetta se faisait remplacer durant l’été (début juillet à fin août) et au moins une partie des vacances scolaires, tout en continuant à être payé.
Quel temps de travail ?
La question de son temps de travail à France Inter mérite également d’être abordée, sachant que l’animation de la case de 8h17 était l'unique mission de Bernard Guetta dans l'entreprise. Un chroniqueur, dont le temps d’antenne se réduit à quelques minutes — trois, en l’occurrence — par jour, peut-il être considéré comme un salarié à temps plein ? Oui, selon Pierre Haski : “C'est de fait un plein temps ! Entre la veille d’actualités, les recherches, le choix du sujet et de son angle, j’y pense tout le temps, même quand je dors !”, témoigne auprès de Capital le successeur de Bernard Guetta. Sans surprise, le service communication de France Inter abonde dans le même sens, en mettant l’accent sur le temps de travail hors-antenne qu'exige le job de chroniqueur.
Ce “temps plein” de Bernard Guetta à Inter ne l’empêchait toutefois pas de cumuler d’autres activités lucratives. Ses chroniques pour le magazine économique Challenges et le média transalpin Internazionale lui rapportaient ainsi entre 1.000 et 5.000 euros bruts mensuels chacune, selon les (très vagues) fourchettes de rémunérations que les eurodéputés doivent communiquer au parlement, concernant leurs activités des trois années précédant leur entrée en fonction. Auréolé de son statut d’expert géopolitique, Bernard Guetta a également publié plusieurs ouvrages à intervalles réguliers, entre 1991 et 2018. Selon sa déclaration d’intérêts au parlement européen, les droits d’auteurs liés à ces diverses parutions lui rapportaient entre 500 et 1.000 euros bruts par mois, au moment de son entrée en fonction.
Même Guillaume Meurice peut jalouser son ex-collègue
Comment France Inter justifie-t-il cette rémunération exceptionnelle, au sein d’un service public de l’audiovisuel où les très hauts salaires sont rares, et en pleine grève des salariés contre la réduction de la masse salariale ? 
“La rémunération accordée à Bernard Guetta peut surprendre mais elle correspond à sa compétence, sa notoriété, et son expérience. Sa longévité au sein de France Inter et le pic d’audience de la chronique géopolitique sont des critères à prendre en compte pour apprécier ces chiffres”, indique le service communication de France Inter. Certes, mais les rédacteurs en chef les plus capés de Radio France, dont le salaire est bloqué à un peu plus de 5.000 euros bruts mensuels maximum (hors ancienneté), ne seront pas forcément d’accord !
“Il est clair qu’aujourd’hui, on n’offrirait plus un tel salaire”, admet tout de même notre interlocuteur à France Inter. 
La preuve : selon nos informations, même l’humoriste Guillaume Meurice, star de l’antenne, est payé “seulement” 250 euros bruts la chronique, pour un salaire mensuel d’environ 4.000 euros bruts par mois. Et encore, il vient tout juste d’être légèrement revalorisé par la direction de la station.
Et Pierre Haski, dans tout ça ? Auprès de Capital, le successeur de Bernard Guetta affirme être “loin” du salaire de son prédécesseur, qu’il a d’ailleurs eu peine à croire lorsque nous lui avons soumis. Quoi qu’il en soit, le président de Reporters sans frontières a maintenant de sacrées billes pour réclamer une augmentation."