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samedi 21 décembre 2019

L’ex-N+1 d’Ernotte chez Orange comme deux de ses collègues, coupables de « harcèlement moral institutionnel » et condamnés à un an de prison dont huit mois avec sursis.

L’ex-N+1 d’Ernotte chez Orange comme deux de ses collègues, coupables de « harcèlement moral institutionnel » et condamnés à un an de prison dont huit mois avec sursis.

La justice a tranché…ce vendredi 20 décembre, trois anciens dirigeants de France Télécom (devenu Orange en 2013) – Didier Lombard, président-directeur général entre 2005 et 2010, Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2 et n+1 de Delphine Ernotte et Olivier Barberot, ex-directeur des ressources humaines – ont été déclarés coupables de « harcèlement moral institutionnel » dix ans après la vague de suicides survenue dans l’entreprise.
Il convient de se projeter ici quelques semaines en arrière et rappeler justement les propose de l'ex-numéro 2 de France Télécom Louis-Pierre Wenès qui, le 23 mai dernier, indiquait à la barre comme l’avait alors relaté Paris Match, que « l’entreprise allait dans le bon sens ».

Louis-Pierre Wenès patron d’Ernotte (son n+1) dont La Tribune écrivait « Elle a appliqué la politique budgétaire ultra rigoureuse imposée par son ancien patron le « Cost killer » Louis Pierre Wenèss, Delphine Ernotte reconnait que cette implication l’avait éloigné des réalités humaines presque « intimes », de l'entreprise et de ses salariés ». Cette dernière lors des réunions du Comité exécutif du Groupe, n’avait d’ailleurs jamais émis la moindre protestation s’agissant la politique de son n+1 et encore moins celle de France Télécom.  

La seule manifestation d’indignation qu’avait osé l’ex-Orange avant son exfiltration, avait fait l’objet d’un mail adressé à quelques 110.000 salariés le jour de la mise en examen de Stéphane Richard l’ex pédégé de la boite et ancien dircab de Christine Lagarde (ci-après)



L’entreprise France Télécom (Orange) qui a été condamnée à une amende de 75.000 euros - la peine maximale dans le procès – a pour sa part indiqué qu’elle ne ferait pas appel de ce jugement ce qui n’est pas le cas de Didier Lombard le premier des ex-dirigeant à l’avoir indiqué faire appel de cette condamnation, qui par la voix de son avocat Jean Veil, à la sortie du tribunal, n’a pas hésité à invoquer une « faute de droit complète » et une « décision de politique totalement démagogique »...Didier Lombard qui avait osé utiliser l'abjecte formule de "mode des suicides " !

Le Tribunal qui a examiné en détail les cas de trente-neuf salariés - dix-neuf se sont suicidés, douze ont tenté de le faire, et huit ont subi un épisode de dépression ou un arrêt de travail – a donc reconnus coupables les trois ex-dirigeants à un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15 000 euros d’amende, pour avoir mis en place une politique de réduction des effectifs « jusqu'au-boutistes » sur la période 2007-2008. Les autres prévenus ont été reconnus coupables de complicité de harcèlement moral.

Il a notamment retenu pur entrer en voie de condamnation : « Une réduction des effectifs "à marche forcée", le volontariat des départs n’étant le cas échéant qu’un "simple affichage"

C’est la notion même de harcèlement moral « institutionnel », « systémique » fruit d’une stratégie d’entreprise « visant à déstabiliser les salariés, à créer un climat anxiogène et ayant eu pour objet et pour effet une dégradation des conditions de travail » qui fait ainsi jurisprudence.

« Aucune émotion lors des audiences » a dénoncé à l’unisson l’ensemble des parties civiles notamment Raphaël Louvradoux dont le père s’est immolé à l’époque devant les locaux de l’établissement de Mérignac qui indiquait au micro d’Europe 1, ne rien avoir perçu venant des prévenus aujourd’hui condamnés : « Ils n’avaient pas peur, ils sont même allés jusqu’à faire des blagues quand ils ne faisaient pas la sieste… ».




vendredi 20 décembre 2019

Clap de fin à France Télés !

C'est une message en forme de clap de fin que  blog CGC Média vous propose de découvrir ci après….

SANS COMMENTAIRE 


Sibyle Veil propose aux salariés de Radio France qui resteront de se former

Sibyle Veil propose aux salariés de Radio France qui resteront de se former.


Alors que le ministre de la culture qui  vient d'être parachuté, ce 16 décembre 2019 à l’Hôtel Intercontinental Paris, "l‘homme de l’année" pour le 40ème grand prix des agences de pub, estimait fin novembre que: l'effort demandé à Radio France de 20 millions d'euros d'économies était «soutenable» lorsque Sybile Veil a triplé cette somme en la portant à 60 millions histoire de mieux se positionner pour l'utopique projet  Riestero-Philipiienne de holding audiovisuel à la mode ORTF,  la direction propose à présent aux salariés de la Maison ronde qui resteront, de se former.

C'est sûrement comme ça qu'elle va décider les personnels à stopper la grève contre le plan de suppression de 299 postes qui touche depuis plus de trois semaines plusieurs antennes du groupe ?! 

Le Canard enchaîné de ce mercredi 18 décembre voit à la formation proposée un autre  intitulé (ci-après)




L’insignifiante réponse de Franck Riester à Emmanuel Macron.

L’insignifiante réponse de Franck Riester à Emmanuel Macron.

Le 28 novembre dernier, dans une enquête signée Saïd Mahrane pour Le Point intitulée «Macron : Il me manque un Jack Lang»,  le titre parle de lui-même – « Le chef de l'État qui voulait faire de la culture un levier de sa politique sociale et semble contrarié dans son ambition » est donc toujours à la recherche d’une personnalité emblématique pour incarner la Culture.

L’actuel ministre de la Culture Franck Riester avait bien essayé de lui répondre par l’expérience « Je le concède, je ne suis ni un grand peintre, ni un grand poète mais j’ai démontré que j'avais une expérience et une connaissance qui légitiment ma fonction…mais il faut dire que l’argument pour celui dont Médiapart écrivait, il y a peu, s’agissant de la grève à Radio France.« Franck Riester se distingue par sa totale inexistence dans ce conflit », ne tenait guère!   

Il fallait faire plu fort…Emmanuel Macron allait voir à qui il parlait.

« Franck Riester homme de l’année… » ça vous pose tout de suite un homme ! 

C’était dit « Franck Riester allait devenir, à l’Hôtel Intercontinental Paris, ce 16 décembre 2019, l‘homme de l’année pour le 40ème grand prix des agences de l’année 2019… ». Waouh !


L’annonce devenait officielle « Le 40ème Grand Prix des agences de l'année, placé sous le parrainage et en présence de Franck Riester, Ministre de la Culture, vient de livrer son palmarès lors d'une cérémonie à l'Hôtel Intercontinental de Paris » honorait le ministre.

Le blog CGC Média qui vous propose de cliquer ici pour prendre connaissance de l’intégralité du palmarès, vous laisse donc découvrir le premier communiquant de l’année (attention l'énoncé est un peu long !) :

Cette remise de prix également placée sous l'égide des principales associations et organisations professionnelles du marché : AACC, ACCE, ADC Conseil, ADETEM, AFCI, AFDM, AFM, Club des Annonceurs, Club des Directeurs Artistiques, Croissance Plus, CMIT, Entreprises et Médias, IAB, Lévènement, SCRP, UDECAM, Union des Marques. Cette année, ont été honorés Bernard Roux au titre de Président d’honneur. Il a été le co-fondateur en 1969 - avec Jacques Séguéla, rejoints ensuite par Alain Cayzac et Jean-Michel Goudard - de l'agence RSCG, Isabelle Schlumberger, directrice générale commerce, marketing et développement de JCDECAUX au titre de Marraine et Dominique Delport, président international & global Revenue Officer de Vice Media au titre de Parrain, récompense dans la catégorie « Les communicants de l'annÉe »

- Franck RIESTER, Ministre de la Culture : Homme de l'Année


Homme de l'année...c'est du lourd ? Il n'a probablement  jamais été homme de l'année Jack !...

jeudi 19 décembre 2019

La SCAM dénonce dans un communiqué toute tentative de censure des journalistes et le fait qu’ils puissent devenir des cibles.


La SCAM dénonce dans un communiqué toute tentative de censure des journalistes et le fait qu’ils puissent devenir des cibles.



Dans son communiqué du 12 décembre 2019 « Comment documenter le réel quand on tire sur les journalistes ? », la SCAM qui fait références aux manifestations de ces dernière semaines et plus particulièrement du 5 décembre dernier, écrit « La Scam ne saurait accepter que certains de ses auteurs et autrices deviennent des cibles. Empêcher un journaliste de faire son travail, qui plus est en s'attaquant à son intégrité physique, est une grave entrave à la liberté de la presse. C’est l’État de droit qui vacille.

Interdire de filmer porte un autre nom sous d'autres régimes politiques : censure. »

D’autre part, la Société d’auteurs « dénonce et s'oppose avec virulence à l
’amendement déposé le 3 décembre dernier par le sénateur Jean Pierre Grand (LR), proposant qu’on interdise purement et simplement aux journalistes de filmer les forces de l’ordre en absence de leur accord… sous peine de se voir condamnés à 15 000€ d’amende ».


Pas de places pour les vieux à France Télés…la chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans étend son périmètre !


Pas de places pour les vieux à France Télés…la chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans étend son périmètre !

Ce sont nos amis d’ADAP le site de l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public avec qui le blog CGC Média partage les mêmes valeurs et poursuit les mêmes objectifs à savoir dénoncer et informer le plus grand nombre des magouilles, de l’entre-soi, des petits arrangements entre amis et autres turpitudes qui gangrènent la télé publique, qui ont publié les premiers l’invitation.

Dans son article « Vœux de la l’ex-Orange à France Télévisions: un hommage subliminal aux vieux ?... », l’ADAP qui publie le visuel adressé semble-t-il par mail aux salariés de France Télés n’y va pas par quatre chemins.

Pas un plus de 30 ans sur la photo…l’ex-Orange « chasseuse déclarée d’homme blancs de plus de 50 ans » étend donc ici son périmètre !


Cette posture indigne d’un Service public qui plus est illégale, qu’ont tenu à dénoncer depuis la fin de l’été 2015 nombres de professionnels du secteur mais aussi de Politiques indignés, se poursuit donc, prend de l’ampleur te descend le curseur.

Pour ces derniers vœux - il n’y en aura pas d’autres que chacun se rassurecelle que le « Scrameck’s band » parachutait à France Télés dans les conditions qui font toujours l’objet d’une instruction judicaire que personne ne bloquera si haut placé soit-il au sein de l'appareil judiciaire, continue donc pour très peu de temps à présent à se payer les seniors en y ajoutant aujourd’hui les collaborateurs comme les téléspectateurs dont la date de péremption est arrivée à terme à la trentaine.


Les élus du CSE de Canal + ont rendu leur avis concernant le projet de PDV.

Les élus du CSE de Canal + ont rendu leur avis concernant le projet de PDV.

Les élus du CSE de Canal + ont rendu le 16 décembre leur avis concernant le projet de Plan de Départs Volontaires (PDV) lié au projet de réorganisation de l'UES CANAL+. 

Ceci acte la fin de la procédure de consultation des élus : le dossier passe au Ministère du Travail (DIRECCTE) pour son homologation, prévue début janvier.

La procédure de consultation des instances représentatives du personnel vient de se terminer ce lundi 16 décembre.  Les élus ont donc rendu leur avis concernant leur compréhension du projet de réorganisation. Ils ont notamment dit leur vision critique du nouveau CANAL qui se dessine et ont formulé leurs préconisations et mises en garde pour que les salariés qui participeront à ces nouveaux défis puissent travailler et être accompagnés dans leur métier dans de bonnes conditions. Il en va de l'intérêt de l'entreprise et des collaborateurs. 

Les membres du CSE se sont exprimés également sur les conditions de départ négociées par les organisations syndicales. 

Ce projet d'envergure prévoyait initialement la suppression de 544 postes dont 52 vacants, la création de 61 postes. 

Au terme de la dernière réunion CSE avec les élus, la direction a ramené le dimensionnement du projet à 437 postes supprimés dont 92 vacants, et la création de 67 postes, permettant l'annulation de 13 postes supprimés.

Et  maintenant ? 

La direction va adresser dès cette semaine 2 types de courriers auprès des salariés

- un premier courrier aux 1514 salariés appartenant à une catégorie ayant des suppressions de postes dans un ou plusieurs de ses intitulés

- un second courrier distinct aux 1104 salariés non concernés par des suppressions de postes dans leur catégorie, mais pouvant être volontaires à la substitution.

Pour rappel, depuis le 14 novembre 2019 et jusqu'au 15 avril 2020, les candidats éligibles PDV peuvent prendre rendez-vous avec l'Espace Info Conseil (EIC). A partir du 6 janvier 2020 et jusqu'au 31 mai 2020, l'EIC sera également ouvert pour les candidats volontaires à la substitution.

L’homologation par la DIRECCTE du projet devrait être prononcée durant la semaine du 6 janvier (il y a très peu de probabilité que la DIRECCTE rejette ce projet, dans la mesure où un accord majoritaire a été signé par les OS) : ce qui déclenchera à partir du 15 janvier 2020 la mise en œuvre du projet de réorganisation avec Accord collectif.

mercredi 18 décembre 2019

Le monsieur info de l’ex-Orange à France Télés propose au journaliste de « citer ses sources » !

Le monsieur info de l’ex-Orange à France Télés propose au journaliste de « citer ses sources » !


Il n’y aura bientôt plus personne pour parler aux journalistes de France Télés après la publication du manuel « Les 10 règles du breaking News » adressé par Yannick Letranchant aux journalistes du groupe de télés publiques.

« Les consignes en matière de sources sont plus intéressantes » écrit Le Canard  dans son article “A France Télés, l’info c’est du costaud” avec un sous-titre sans équivoque “Après le fiasco de Ligonnès, la cheffferie entend révolutionner le journalisme”

« Si la source est extérieure, il faut la citer (“selon les pompiers, “selon la préfecture…). C'est pas nous c'est eux. » indique le palmipède qui ironise « On sent le douloureux vécu de l’affaire Ligonnès ! »

C’était donc ça la solution…citer les sources extérieures pour mieux se dédouaner ! 

Cela plus « l’utilisation  du conditionnel tant que l’information n’est pas figée, la non modification des images (pour laquelle France Télés s’est fait choper !) et le floutage des mineurs victimes ou auteurs (pas les autres !)», ils vont avoir de quoi plancher les journalistes.




« Une information sérieuse, vérifiée, de service public qui a été reconnue et valorisée par le public comme une spécificité tournée vers le décryptage, le recul et lanalyse sur tous les supports» qu’elle disait l’ex Orange couronnée en début d’année par « bobard d’or 2019 »… et qui nous renvoie aux dernières frasques de la direction de l’info qui le 16 décembre dans un sujet intitulé « Municipales : Ces candidats qui ont déjà été condamnés ou mis en examen », avait choisi de ne surtout pas parler de l’ex-pédégé de France Télévisions Carolis condamné définitivement.
https://medias-cgc.blogspot.com/2019/12/le-jt-de-france-2-de-ce-lundi-16.html
Il n’y aurait pourtant pas eu besoin de « l’utilisation du conditionnel car là l’information est bel et bien figée » et il était aisé de citer ici la source judiciaire "le jugement de la Cour d'Appel de Paris" qui condamnait définitivement Carolis le 17 avril dernier à:

5 mois de prison avec sursis
25.000€ d'amende 
Et à verser solidairement au SNPCA-CGC, à l'origine de la plainte dès 2011: 25 .000€ de dommages et intérêts  et 15 000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale. 
Pour le SNJ et la CFDT,  les prévenus sont condamnés à verser à chacun 5.000€ de dommage et intérêts et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale…





Le Canard enchaîné épingle Edouard Philippe et sa chasse gardée audiovisuelle !


Le Canard enchaîné épingle Edouard Philippe et sa chasse gardée audiovisuelle !

C’est quasiment une demi-page que consacre aujourd’hui Le Canard dans son article “La réforme audiovisuelle cachait un coup de Kärcher” avec un Premier ministre qui avec l’aide de Franck Riester fait en quelque sorte du secteur sa chasse gardée.

Extrait

« Vendredi 6, entre la grève contre la réforme des retraites et celle contre la réforme de Radio France, Édouard Philippe avait discrètement pris une mesure dont il ale secret : 8 millions d'euros sucrées dans le budget de FMM pour les années 2020 et 2021. Quelques jours plus tard la direction de FMM a assuré le service après-vente de Matignon : le groupe va subir « un plan de départs volontaires dont on connaît déjà les volontaires ». Trente postes de journalistes vont en effet passer à la trappe d'ici 2022

Pendant que Franck Riester ministre de la culture, faisait de la mousse avec la création de la holding regroupant tous les médias publics, Édouard Philippe les attaquait par la porte arrière. La charge en trois temps a commencé en janvier 2019 contre France Télés : 160 millions d'euros sucrés, se traduisant par un plan de 900 départs (Ernotte en prévoit même 2000, ndlr]. En juin, feu sur Radio France : 20 millions d'euros de baisse et la suppression annoncé de 299 postes. Pour conclure au mois de décembre, avec France Médias Monde.

Une particularité : Sybile Veil, Marie-Christine Saragosse et Delphine Ernotte, non pas moufté. Elles ont même déployé un zèle manifeste dans la programmation de leurs plans sociaux. Fut un temps où leurs prédécesseurs se battaient un peu plus pour defender lemur troupes…Cette époque est révolue.

Jamais personne à France Télés n’avait osé tant de sornettes sur les audiences et sur les comptes pour tromper son monde !

Jamais personne à France Télés n’avait osé tant de sornettes sur les audiences et sur les comptes pour tromper son monde !

« Bercy n’y voit que du feu…C’est dans l’intérêt de Matignon de nous soutenir…L’Élysée n’a pas son mot à dire » ressasse à l’envie une caste qui, à France Télés, a décidé que la télé publique lui appartenait. 

Non, la télé publique appartient à tous les français, elle est un bien commun…elle n’est ni la vache à lait qu’une poignée de copains ont trait jusqu’à l’asséchement des pis, ni leur terrain de culture (pas celle avec un grand C, loin de là) dont ils pouvaient tirer profit jusqu’à l’épuisement total.

Il n’est certes pas rare de voir s’enchaîner les bobards à quelques encablures de la fin pour laisser croire que les changements auraient porté leurs fruits - ce qui n’est évidemment pas le cas ici et à dix mille lieues de la réalité - mais là, la ficelle est tellement grosse qu’il ne pourra y avoir personne pour gober de tels bobards.  

Il est donc indispensable que la toute prochaine présidence de France Télés dont la période de tuilage va commencer au printemps 2020, fasse de l’Audit le premier acte fondateur de sa mandature, poursuive devant toute juridiction ad hoc toutes celles et ceux qui auront fauté et redonne par-dessus tout à la télé publique, de réels objectifs avec un vrai projet.       

Quant à Candilis englué jusqu’au cou aujourd’hui dans un dossier dont le CSA est dans un premier temps et avant toute action judiciaire, d’ores et déjà saisi sur la pub que fait sa femme sur France 5 destinée à rabattre les téléspectateurs sur son site commercial mais plus grave sur les moyens utilisés par elle au sein du Siège de France Télévisions pour promouvoir sur Instagram, Facebook et autre supports, ses passages à l’antenne pour annoncer l’émission où elle intervient cette fois-ci comme « coach de vie en nutrition » (ci-après), il n’a plus aucune crédibilité. 















Prétendre récemment dans une pseudo entretien exclusif façon arbre qui cache la forêt – un communiqué de propagande dont France Télés est coutumier aurait suffit  – « Pour parler des audiences qui sont généralement le juge de paix dans notre métier, le bilan est globalement très positif : au-delà des scores en croissance sur les individus de quatre ans et plus, nous progressons sur l'ensemble des publics auxquels on s'intéresse, qu'il s'agisse des 4-14 ans, des 15-24 ans, des actifs, des SVODistes - nous suivons les foyers abonnés à la SVOD -, des familles - soit les foyers avec des enfants de moins de 15 ans -, des retraités jeunes et plus anciens. Nous sommes en croissance partout par rapport à l'année dernière sur ces publics », c’est se foutre du monde bien entendu.



Alors que la moyenne des premières parties de soirée a chuté verticalement depuis septembre (cases des divertissements dirigée par Alexandra Redde que le numérobis ernottien a emmené avec lui de chez Banijai et dont il devrait être question, selon nos informations, dans une affaire de production extérieure pour France télés qui devaient à l’origine impliquer les industriels de la Défense), le baratin de Candilis ne prend plus.

A titre de comparaison « automne 2018-2019 » les audiences pour les premières parties de soirées du samedi (les cases d'Alexandra Redde) qui étaient en moyenne entre septembre et décembre à 14, sont maintenant descendues à 11 ! 

Tous les nouveaux programmes sont calamiteux et les mesures d'audience sur des publics dit plus jeunes sont de simples mesures d'enfumage à destination des Tutelles et de l’État actionnaire pour faire avaler la pilule.

Jamais personne n'a osé raconter de telles sornettes sur les audiences. Sur les comptes de l’ex-Orange sans connaissance du secteur dont l’invraisemblable parachutage au printemps 2015 fait toujours l’objet d’une instruction judiciaire, le constat est le même : l’enfumage est total.

Il faut entre autres montrer à Bercy que toutes les réductions de budget soi-disant voulues par le gouvernement, sont les bienvenues…histoire de montrer sa souplesse d’échine et sa propension à laisser croire qu’on va toujours dans le sens du vent ! Tout cela en sacrifiant au passage les intérêts de l'entreprise et de ses salariés comme celui des contribuables français, à des fins plus personnelles qui ne trompent plus personne aujourd’hui !

France Télés: "La rédaction nationale n'existe plus".

France Télés: "La rédaction nationale n'existe plus".

Souvenez-vous c’était encore il y a peu…sur le communiqué France Télés on pouvait lire « Sur proposition de Pascal Doucet-Bon, directeur délégué de l’Information en charge de l’éditorial, et d’Alexandre Kara, directeur de la rédaction nationale de France Télévisions, Yannick Letranchant, directeur exécutif en charge de l’Information, nomme Etienne Leenhardt, rédacteur en chef du service Enquêtes et Reportages de la rédaction nationale de France Télévisions, Nathalie Coze, chef du service Enquêtes et Reportages de la rédaction nationale de France Télévisions, et Sylvie Timsit, chef du service Support aux éditions de la rédaction nationale de France Télévisions».

Tout ça c’est donc terminé…lors d'une réunion devant un panel de monteurs témoins de ses propos, Romuald Rat qui n'est autre que le directeur des moyens de fabrication de l'info, a déclaré texto: "La rédaction nationale n'existe plus". 






Certes Pascal Doucet-Bon, ex-directeur délégué de l’Information en charge de l’éditorial a certes été dégagé de son poste exfiltré vers « la stratégie et de la transformation » – une promo quoi !! – mais toutes celles et ceux qui dépendaient de la rédaction nationale de France Télévisions, pourront porter leurs doléances à Monsieur Rat.