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mercredi 22 avril 2020

« France 3 Paris Île de France en tête du tableau de la contamination avec 13 cas diagnostiqués » écrit le SNJ qui dénonce « la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire »


« France 3 Paris Île de France en tête du tableau de la contamination avec 13 cas diagnostiqués » écrit le SNJ qui dénonce « la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire »

Hier c’était la SDJ de France 2 qui après la révélation de la distribution de gels hydroalcoolique sans efficacité pour la protection des salariés, voulait des réponses…pas des excuses !  

C’est en visioconférence que la direction de l’Information : Yannick Letranchant, Christophe Tortora, Elvire Moyaux et Romuald Rat, a vainement semble-t-il tenté de désamorcer l’affaire (*)

Aujourd’hui c’est le SNJ qui indique dans un tract que « France 3 Paris Île de France est en tête du tableau de la contamination avec 13 cas diagnostiqués, sans compter les cas suspects ou asymptomatiques… aucun ne nécessitant fort heureusement, pour l’heure, une hospitalisation. La question demeure: aurions-nous pu éviter la propagation du virus et l’émergence de ce qu’il faut bien appeler un cluster au sein de la rédaction de PIDF ? ».

Chacun peut facilement comprendre que les open spaces qu’Ernotte a implanté partout,  n’ont surement pas aidé dans la propagation du virus !

Le syndicat d’ajouter « Avant de tirer un bilan définitif d’une gestion plus que chaotique de cette crise sanitaire, de nombreux manquements sont apparus : il est temps de faire un bilan de la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire qui a conduit à l’émergence d’un cluster à l’échelle de la rédaction de PIDF ».


Le scandale des soi-disant gel hydroalcooliques qui continue de révolter l’ensemble des réseaux sociaux, en fait indéniablement partie.

Pour le monsieur Info de l’ex-Orange, Yannick Letranchant « l’alerte serait partie de France 3 Antibes, après un reportage de leurs équipes sur du gel frauduleux distribué dans une commune »… « Les syndicats se seraient ensuite emparés de la question pour notamment aborder ce sujet lors du CSE du 10 avril »

Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Qu’est-ce que le reportage passé fin mars (le 31/03 apparemment)  à l’antenne vient justifier quoi que ce soit ? 

Cela serait même pour la direction de l’Info et Ernotte, une explication aussi vaseuse qu’aggravante puisque, si le sujet diffusé traite de « flacons de gel de 100ml "issus d'un don à la ville de Nice par un généreux mécène" et distribués à chaque professionnel de santé qui s’avèrent ne pas être efficaces pour éliminer le coronavirus car conformes à la norme EN 1276 en vigueur pour lutter seulement contre les bactéries, non contre les virus », le sachant la direction aurait dû prendre les précautions nécessaires lorsqu’elle a acheté en masse le frauduleux gel ! 


Pire, France 3 relayait alors le message de la ville, le 1er avril apparemment : "Nous vous demandons de ne pas l'utiliser" et, à présent, la direction explique que ce serait le 10 avril qu’elle se serait interrogée puis « envoyé différents échantillons des gels distribués au sein de l’entreprise à un laboratoire, pour analyses. » !



(*) Christophe Tortora va jusqu’à préciser qu’«Une plainte a été déposée, la DGCCRF a été saisie et  que dès vendredi, de nouveaux gels ont été distribués au siège...les autres seront envoyés en région samedi »Le virus doit certainement être moins vivace en régions pour attendre le weekend !?  

Une plainte pour quel motif et contre qui ? 

Yannick Letranchant insiste sur le fait qu’ils n’étaient pas au courant du caractère frauduleux de ces gels, et que c’est la pharmacie auprès de qui France Télévisions s’est fournie qui est responsable…peut-être s’est-elle fait abuser également ?! Avant d'affirmer le contraire dans la phrase qui suit "Le problème réside seulement dans le fait que sa teneur en alcool est insuffisante pour le rendre virucide" et tenter de se se victimiser: "On s’est fait avoir. Le risque zéro n’existe pas. On ne cherche pas d’excuses (heureusement qu’il le dit !), mais je tiens à préciser que ce gel n’est pas frelaté".


Inutile de préciser, combien les salariés qui sont sur le terrain les premiers concernés, ont dus être rassurés !



S’agissant de cet achat massif (combien de lots, quelle enveloppe, quel appel d’offres ?…) Romuald Rat qui a semble-t-il été le grand commandeur, a tenu à préciser le calendrier des achats : « nous avons anticipé au mois de février pour fournir des masques et du gel, car on a senti les choses venir. Notre fournisseur possède quatre grosses pharmacies dans Paris. Dans un premier temps, les produits fournis étaient conformes aux normes.

On avait même des masques FFP 2 (dont la vente n’était pas permise en dehors des hôpitaux).

Puis, il nous a fallu une grande quantité de gel virucide, et ils ont pu nous la fournir. »

« Il s’agissait là, notamment, des lots frauduleux. Il est normal de s’interroger, mais sachez qu’on n’a pas commandé n’importe quoi à n’importe qui » a même enchérit l’anticipateur confiné.  

Romuald Rat ira même jusqu’à avouer sa connaissance du problème « Le sachant [qu’il n’y avait pas de gel virucide donc, ndlr], c’est le pharmacien qui nous fournit un produit… on le prend »!


Romuald Rat affirmera, au bout du compte « tout s’est fait en transparence » !  Hallucinant.

Les premiers doutes, redisons-le, remontent à fin mars. Le problème aurait été évoqué lors de différentes instance les 7 et 10 avril…(les Codir et/ou Comex, c’était quand ?) et les fiches techniques de ces gels demandées seulement à ce moment-là au pharmacien qui a dû questionne son fournisseur, ce qui a pris du temps avant de lancer des analyses, cependant les employés ne seront informés que vendredi 17 avril à 14 heures par l’un de ces mails quotidiens via la communication interne dont Letranchant estime que « trop souvent, ils ne sont pas suffisamment lus par la rédaction. »

Si les collaborateurs de la Rédaction ne lisent pas la propagande quotidienne de la direction, où va-t-on ? 

Il faudra expliquer dans le cadre de la plainte pourquoi comme il le dit « si la pharmacie en question n’était pas en mesure de fournir une grande quantité de gel virucide » (sic) pourquoi, le sachant la direction, a-t-elle pris le risque de se voir livrer comme il le déclare « des lots frauduleux » ? 

L’affaire est donc loin d’être finie et ce n’est pas parce qu’Ernotte et Letranchant chantent que « C’est une fraude plus que regrettable, mais qu’on ne peut pas faire marche arrière » que ces propos qui ne sonnent en rien comme des excuses, suffiront à calmer les colères.

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