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vendredi 19 juin 2020

Ernotte et Pujadas (qu’elle a viré) renvoyés en correctionnelle pour diffamation !

Ernotte et Pujadas (qu’elle a viré) renvoyés en correctionnelle pour diffamation !

Trois ans après un reportage assurant que les femmes étaient "indésirables" dans un bar de Sevran, quatre personnes dont Delphine Ernotte qui quittera France Télés le 24 août prochain mais également David Pujadas le présentateur du journal de France 2 à l'époque qu’elle avait viré (pas pour ce qui va suivre !) sont renvoyées en Correctionnelle dans un procès pour diffamation, selon une ordonnance dont a eu connaissance vendredi l'AFP.


Le 7 décembre 2016, France 2 avait diffusé au JT de 20H un reportage dans lequel deux militantes féministes de la "Brigade des mères" s'aventuraient en caméra cachée dans ce bar-PMU, pour dénoncer les lieux publics où les femmes seraient "indésirables". « Amar Salhi, le patron du Jocy Club de Sevran (Seine-Saint-Denis), avait déposé plainte pour diffamation en raison de la race et de l'origine contre Delphine Ernotte qui est faut-il le rappeler légalement responsable mais aussi contre le présentateur du journal, David Pujadas comme Caroline Sinz la journaliste du reportage ainsi que la militante Nadia Remadna, qui avait filmé en caméra cachée des clients de son établissement.

« Tous les quatre ont été mis en examen et renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris, selon une ordonnance rendue le 3 juin » indique entre autres, le blog de Jean-Marc Morandini qui revient sur les propos tenus dans le sujet :

"Dans ce café il n'y a pas de mixité", "on est à Sevran, pas à Paris (..) Ici, c'est une mentalité différente, c'est comme au bled", leur assènent des clients. "Aller dans un bar, ici, c'est braver un interdit pour une femme", ajoute la voix off.

Les réseaux sociaux s’embraseront avant que plusieurs médias dans les semaines qui suivent, publient des contre-enquêtes montrant que les femmes ne sont pas plus bannies du Jockey Club que les jeux d'argent ou l'alcool. 

« Avec ce procès, dont la date n'a pas encore été fixée, Amar Salhi cet homme de 62 ans qui a fini par fermer son établissement - "Ca a été affreux. Ca a changé ma vie, j'ai perdu beaucoup de choses. Ils m'ont assassiné" dit-il - espère pouvoir "retrouver son honneur". » conclut le blog de Jean-Marc Morandini qui complète ce propos avec les propos de maître Farid Bouzidi, l'avocat du patron du bar qui dénonce "une supercherie pour ce reportage tourné en caméra caché pour de [soi-disant, ndlr] faits que l'on savait faux". "La journaliste de France 2 n'est jamais allée sur place".

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