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samedi 21 mars 2020

Frédérique Dumas, la députée spécialiste de l’Audiovisuel propose au gouvernement de « revoir sa copie » après la suspension annoncée des réformes en cours.

Frédérique Dumas, la députée spécialiste de l’Audiovisuel propose au gouvernement de « revoir sa copie » après la suspension annoncée des réformes en cours.

Dans un entretien qu’elle accordé à La Croix, Frédérique Dumas la députée des Hauts-de-Seine affiliée au groupe Libertés et Territoires, estime que le gouvernement devrait « revoir sa copie » sur la réforme de l’audiovisuel, « passée cette épreuve [du Coronavirus, ndlr] qui réinterroge en profondeur la société ».

Plusieurs jours avant que ne soit déclaré le confinement au niveau national, Frédérique Dumas qui elle au moins sait de quoi elle parle, n’avait pas ménagé sa peine dans les différentes commissions où elle intervenait pour expliquer pourquoi le réforme sur l’Audiovisuel n’était pas à la hauteur du big bang qu’appelait de ses vœux Emmanuel Macron.

Tantôt obligée de prendre la défense du ministre Franck Riester incroyablement attaqué par sa rapporteure Aurore Bergé qui s’est accaparé le texte qu’elle qualifie de « sa réforme », tantôt à dire l’inutilité d’un holding style ORTF, tantôt à expliquer que la suppression des chaines de France Télés de la TNT comme France 4 n’a pas de sens, etc…la députée spécialiste de l’Audiovisuel qui y consacrait voilà 2 ans un très pertinent rapport de près 300 pages, a répondu cash aux question de Aude Carasco.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article de La Croix : " La crise repose la question de la suppression de France 4  " où s’exprime Frédérique Dumas :

La Croix : Le président de la République a annoncé la suspension des réformes en cours. Le projet de loi audiovisuel, adopté et remanié en commission parlementaire, devait être débattu en séance publique à partir du 31 mars. Son adoption d’ici l’été vous paraît-elle encore réaliste et que préconisez-vous ?

Frédérique Dumas : Avec l’annonce du confinement, le Parlement ne peut plus travailler comme avant. Beaucoup de choses vont être remises en cause et le calendrier d’avant l’été sera difficile à tenir. J’espère aussi que les priorités ne seront plus les mêmes, qu’il y aura des décisions de rupture, que ce ne sera plus le même quinquennat.

La place du service public, et notamment celui de l’audiovisuel public, doit être reconsidérée. En période de confinement, on préfère que nos enfants regardent une chaîne ludique et éducative, sans publicité, et accessible à tous sur tout le territoire.

La situation inédite que nous vivons, avec la recherche collective de solutions pour mettre à disposition des contenus éducatifs en l’absence d’école, repose-t-elle, selon vous, la question de la disparition de la chaîne France 4 en août 2020 ?

F. D. : J’espère qu’il sera possible de rediscuter de l’importance d’une chaîne pour enfants. En commission parlementaire, les amendements demandant un moratoire sur la suppression de France 4 ont été enterrés. Transférer une partie des programmes jeunesse sur France 3 et France 5 risque d’affaiblir ces chaînes, qui réalisent de bonnes audiences durant les vrais « prime time » des enfants, c’est-à-dire en tout début de soirée. C’est de l’amateurisme.

Regardons ce qui se passe au Royaume-Uni ! La BBC a deux chaînes pour la jeunesse. Elle n’a basculé sur le Web que celle destinée aux jeunes adultes et constaté des audiences en chute de 85 %. Elle voudrait revenir en arrière, mais c’est presque impossible tant les coûts de diffusion et des programmes sont différents. Pour nous, il n’est pas encore trop tard.

Avec l’arrêt de France 4 sur la TNT, le service public tourne le dos aux enfants

Se repose en effet la question de la pertinence de faire basculer une chaîne pour enfants sur Internet, au mépris des fractures territoriale, numérique et d’usage. Il faut la puissance d’une chaîne pour pousser des programmes en délinéaire (services où l’utilisateur choisit).

France 4 est réellement devenue une chaîne pour enfants depuis trois ans, avec de bons résultats d’audience. C’est le moment de renforcer ses programmes éducatifs et sans publicité, ce qui légitimera d’autant plus le paiement d’une contribution à l’audiovisuel public universelle à travers l’impôt sur le revenu, avec modulation selon les revenus, comme je le propose.

Dans votre rapport actualisé sur " les médias de service public à l’ère du numérique ", vous êtes très critique sur la mise en place d’une holding, chapeautant les différents médias publics. La crise actuelle change-t-elle là aussi la donne ?

F. D : Nous sommes dans une crise de confiance. L’idéologie technocratique, où l’on nous explique que trois personnes savent mieux que toutes les autres, donne l’impression d’une doxa qu’on ne peut pas remettre en cause. Cette réforme enlève toute raison d’être à l’audiovisuel public, car tout a été fait à l’envers : il aurait déjà fallu débattre du rôle du service public en matière de cohésion, rétablir la confiance au sein des équipes en proposant une transformation de l’entreprise qui s’appuie sur un projet collectif, discuter des moyens, plutôt que de vouloir couper et fusionner sans s’assurer de garde-fou en matière d’indépendance.

Cette réforme de l’audiovisuel comporte aussi des avancées, comme les quotas d’œuvres européennes et la participation au financement de la création demandée aux plates-formes numériques. Cette partie, qui découle de directives européennes à transposer d’ici septembre 2020, peut faire l’objet d’un projet de loi séparé, comme ce fut pour le texte européen sur les droits voisins. Pour le reste, le gouvernement devrait revoir sa copie une fois passée cette épreuve, qui réinterroge en profondeur notre société.

vendredi 20 mars 2020

Ernotte : bas les masques !


Ernotte : bas les masques !

« En matière de communication notre seul principe et la transparence la plus totale sur toutes les informations dont nous disposons…. La communication la plus régulière continuera de vous être adressée », tel est la nouvelle propagande ernottienne diffusé ce jour aux salariés de France Télévisions.

En pleine crise sanitaire du Coronavirus, l’ex-Orange qui prône la communication la plus régulière dans la transparence la plus totale, devrait en prendre un sacré coup.

Peu de masques, pas de masques, plus de masques…chantaient en interne une bonne partie de membres de la direction, particulièrement ceux qui sont de près ou de loin dédiés à l’Information et/ou la Fabrication.

Qu’il s’agisse de masques (de type « chirurgical ») destinés à éviter lors de l’expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive pouvant contenir des agents infectieux transmissibles particulièrement par voie de gouttelettes (transmission par des gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures) ou de masques filtrant (de type FFP2), destinés à protéger le porteur contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne, a fortiori aussi contre le risque de transmission par gouttelettes, France Télévisions n’avait quasiment pas de stock.
Aux techniciens de reportages qui partaient en équipe, le cas échéant, sur un même tournage lié à l’épidémie, inquiets de la promiscuité et de l’absence entre autres du mètre sécuritaire, la réponse était presque toujours la même : soyez vigilants c’est tout !

Pourtant selon nos informations, l’ex-Orange viendrait de donner l’ensemble des masques FFP2 que France Télévisions avait en stock pour ne garder que des masques de type « chirurgical » à destination des personnels concernés.

Les masques FFP2 auraient été donnés à des hôpitaux qui en ont évidemment un immense besoin – ce n’est pas le sujet – mais dans la plus grande discrétion…enfin pas pour les pouvoirs publics qui auraient, eux, été avertis avec force mousse mais à l’évidence seulement pour les personnels de France Télés ou leurs représentants, qui n’ont pas été au courant.

Si l’information dont le blog CGC Média vient d’avoir connaissance est confirmée, démonstration sera faite que « la communication la plus régulière dans la transparence la plus totale » qu’Ernotte affiche dans ses multiples propagandes, ne sera que foutaise et ne pourra que précipiter son départ comme celui de ceux qui la soutiennent !

« Tableaux de taux d’occupation » des salariés de France Télés par secteur, visant à les faire basculer au chômage partiel !

« Tableaux de taux d’occupation » des salariés de France Télés par secteur, visant à les faire basculer au chômage partiel !

Le 10 mars, la direction de France Télés invitait par note interne l’ensemble des salariés, au regard de la situation d’épidémie liée au Coronavirus, à rester chez eux en télétravail le jeudi 12 mars. (ci-après)



« Une journée test de télétravail à domicile est organisée le jeudi 12 mars. Elle permettra de se préparer à la mise en place d'une organisation du travail à distance plus durable si la situation le nécessitait. 
Tous les collaborateurs dont l'activité ne requiert pas leur présence physique sur le site de travail sont concernés par cette journée. Ainsi, il est de la responsabilité du manager d'organiser la continuité de l'activité du service en désignant les collaborateurs qui travailleront à distance et celles et ceux qui seront présents sur le lieu de travail…» 



Quelques voix en interne - que le blog CGC Média n’a pas peur de qualifier de détritus ambulants - s’étaient, malgré tout, élevées contre cette généralisation du télétravail.

Faut-il rappeler que c’est au sortir du weekend (14-15 mars) que le Chef de l’État ordonnait le confinement des français sur tout le territoire !
Alors que la situation se dégradait au niveau du Pays et malgré cette note, la direction a planifié le 13 mars au siège de France Télévisions une journée « retours » sur l’«expérimentation» du télétravail et son éventuelle extension, allant jusqu’à considérer à mots couverts qu’il pouvait y avoir, au sein de ceux que l’entreprise a prié de rester chez, des « profiteurs » !!! 

Le fait même d’y avoir pensé et de l’avoir évoqué est déjà révoltant mais rappeler les personnels sur place dans les locaux, pour soi-disant faire un point le lendemain le vendredi 13, est à vomir.
Bien entendu, tout ce petit monde obligé de revenir s’est côtoyé toute la journée dans les OPEN-SPACES terribles vecteurs de contagion qu’Ernotte a imposés quasiment partout au Siège, a déjeuné au restaurant d’entreprise et a eu tout le loisir de répandre le virus pour celles et ceux qui pouvaient en être porteurs et s’infecter entre eux. Certains des managers qui avaient provoqué ces réunions ont d’ailleurs été dépistés positifs. 
Cela personne n’en parle et n’en parlé…surtout pas l’ex-Orange que plus personne ne croit évidemment, qui ne cesse de se répandre par communiqués successifs pour sur son « engagement » et la transparence due aux salariés. (*)
(*) Encore ce vendredi 20, avec une nouvelle ridicule propagande « En matière de communication notre seul principe et la transparence la plus totale sur toutes les informations dont nous disposons…. La communication la plus régulière continuera de vous être adressée. Dans la période vous pouvez compter sur moi, sur mon engagement le plus absolu ainsi que celui de l'ensemble du comité exécutif. Vous pouvez être assurés de mon soutien plein et entier et de ma solidarité la plus totale... »
Pitoyable et irresponsable mascarade dans une telle période qui aura évidemment des conséquences dont chacun peut aujourd’hui imaginer la portée ! 
C’est également le 13 mars – décidément ! – qu’Ernotte allait écrire à nouveau, vous savez « Soyez assurés…la transparence, mon soutien, mon engagement, la vigilance et tout le toutim… » pour décréter « La généralisation du télétravail »

Voici le texte :
« Suite à l'intervention du Président de la République hier sur les mesures adoptées par les pouvoirs publics et la conduite à tenir devant l'épidémie de Coronavirus, France Télévisions adopte à partir du lundi 16 mars de télétravail pour l'ensemble des salariés
Le télétravail devient donc la règle, la présence physique sur le lieu de travail l'exception.

Ce n'est pas seulement une mesure de protection interne mais un acte de civisme et de responsabilité collective pour l'ensemble des citoyens qui vise à répondre à l'impératif de limiter la propagation de l'épidémie.
Il est demandé à chaque manager de désigner le cas échéant les quelques personnes dont la présence physique est indispensable sur le site pour garantir la continuité d'activité. La priorité sera donnée aux journalistes et aux équipes qui concourent à notre mission d'information et à celles qui sont strictement essentielles à la continuité des offres dans les semaines qui viennent. 

Les modalités de télétravail sont les suivantes :

- Les managers assurent la répartition des ordinateurs pour les équipes, quitte à redéployer certains terminaux parmi les salariés. 
- Ceux qui souhaitent emmener leur station d'ordinateur fixe (tour et écran) peuvent le faire et doivent au préalable contacter le comptoir Informatique (Siège) et les responsables informatique (en région) pour faire installer le VIP Access. Ils doivent aussi s'assurer qu'ils disposent d'un câble Ethernet à domicile.
- Ceux qui sont dans l'impossibilité matérielle de télétravailler et ne relèvent pas de l'assurance-maladie seront au chômage technique.
- Les personnes devant assurer la garde de leurs enfants et ne pouvant être en mesure de télétravailler pourront bénéficier d'un arrêt de travail (un parent par foyer). Ils sont appelés à contacter leur RH de proximité. 
- Aucune présence de personnes vulnérables (pathologie chronique, grossesse, système immunodépressif…) n'est autorisée dans l'entreprise. En cas d'impossibilité de télétravail, ils seront placés en arrêt de travail (¤) et sont appelés à contacter leur RH de proximité. 

Dans tous les cas, chômage technique ou arrêt de travail, l'entreprise maintient la rémunération. C'est elle qui fera ensuite le lien avec les organismes correspondants.

Les infrastructures et le support technique informatique, ont été renforcés. »

(¤) Histoire d’empoisonner un peu plus le quotidien des salariés, notamment ceux qui sont en arrêt maladie, la direction a prévenu "Tous les arrêts de travail et autres documents justificatifs doivent être numérisés (photos acceptées) et adressés par mail aux services de gestion RH, en particulier à votre gestionnaire de proximité ou RH.

Les courriers papier ne pourront pas être traités. " 

Sympa pour les salariés dont le PC est HS ou encore dont le médecin traitant comme beaucoup d’ailleurs, ne sont pas passés au tout-numérique et avec de surcroit le troisième volet de l’arrêt destiné à l'employeur où le carbone déjà pratiquement illisible s’avère difficilement photographiable !  

Aujourd’hui après le quatrième jour plein de confinement, la direction communique ce 19 mars à quatre syndicats dont FO qui comme dab se pâme devant tout ce que fait l’ex-Orange, sur le fait que « Des salariés de France Télés seront placés en activité partielle ou en chômage partiel ». 

Pour débusquer « les heureux élus », France Télévisions opérera une SÉLECTION rigoureuse.

Quoi de plus naturel que de faire réaliser des « Tableaux de taux d’occupation » des salariés de France Télés par secteur, visant à les faire basculer en chômage partiel !? (le blog CGC Média vous donnera très vite le nom de la personne qui en a eu l'ideée et en est chatgée)

Le paiement de ces derniers sera ensuite effectué par l’Agence de services et de paiement (ASP) qui agit pour le compte de l’État.

S’il est bien légitime comme l’a indiqué Emmanuel Macron que des les salariés mis par le fait en chômage partiel, soient indemnisés sans perte de salaire, chacun imagine l’inquiétude de celles et ceux qui seront concernés au bout du compte.

La direction a annoncé que « l’ensemble des personnels qui ne travaille plus qui ne télétravaille pas [comme si c’était leur choix donc ?! ndlr], ou qui n’est pas en arrêt de travail sera en chômage partiel ». 
France Télévisions, s’engage à « maintenir à hauteur de 100 % tous les salaires des collaborateurs » - ce que, « légalement, elle n’est pas obligée de faire » se réjouit Fo à France Télés qui se dit « soulagé de cette décision » - et indique la marche à suivre avec un mode d’emploi en prime !
« L’objet de l’activité partielle est d’éviter au maximum les licenciements par une possibilité offerte à l’entreprise en difficulté passagère de réduire le temps de travail de ses salariés, voire de fermer totalement l’entreprise temporairement, et de compenser, en partie, la perte de revenu subie par les salariés » écrit Fo qui voit donc ici l’aubaine d’éviter un maximum des licenciements alors qu’ils ont signés au passage pour 2000 départs et de récupérer pour chaque salarié basculé en chômage partiel le montant de l’enveloppe globale versée à France Télés pour le compte de l’État par l’Agence de services et de paiement (ASP) qui viendra réduite voire annuler les économies annoncées par Édouard Philippe et ses ministres !
« Les salariés n’ont aucune démarche particulière à réaliser, c’est l’employeur qui s’occupe de tout dans le cadre de l’activité partielle ou chômage partiel, dispositif de solidarité nationale qui permet une suspension temporaire du contrat de travail entre le salarié et son employeur durant laquelle le salarié perçoit une indemnité d’activité partielle. Cette indemnité est cofinancée par l’État et l’Unédic » enchérissent les soutiens d’Ernotte.

jeudi 19 mars 2020

Pascal Golomer le lieutenant ernottien du service des Sports de France Télés déclare « La pertinence de cette émission [Stade2] ne fait à nos yeux aucun doute »


Pascal Golomer le lieutenant ernottien du service des Sports de France Télés déclare « La pertinence de cette émission [Stade2] ne fait à nos yeux aucun doute »

Suite aux révélations du blog CGC Média, hier mercredi 18 mars, dans son article intitulé « Ernotte en cachant la réalité de la situation à France Télévisions fait courir un risque énorme aux salariés … » sur la situation réelle qui se déroule au service des Sports en pleine crise du Coranavirus, Pascal Golomer a adressé dans la foulée un mail à la soixantaine de collaborateurs seulement qui travaillent dans le service !

Les autres salariés de l’entreprise peuvent bien attendre

Malgré les consignes de confinement qu’Emmanuel Macron a donné au Pays et plus précisément s’agissant de l’annulation ou le report de l’ensemble des événements sportifs, Golomer persiste et signe : il y aura bien un Stade 2 les 29 mars et 5 avril.

Ce mail que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après (*), confirme en tous points les informations révélées un peu plus tôt sur notre site, à savoir la contamination au COVID-19 d’une monteuse ainsi que du rédacteur en chef actuel de TLS.

Extrait

« Désolé pour ce point plus tardif que je ne l’aurais souhaité, j’ai voulu collecter d’abord un maximum d’informations fiables auprès des différents interlocuteurs de la maison – y compris médicaux - pour que mes explications soient aussi claires que possible et que je n’ajoute pas des interrogations supplémentaires à vos inquiétudes bien réelles.

Depuis le début de la crise, deux personnes sont à ma connaissance tombés malades du fait du virus covid-19 [nous avons enlevé volontairement les identités, ndlr] :

La première a vu son état se détériorer en fin de semaine dernière et le diagnostic s’est fait samedi, je sais qu’elle est encore souffrante, nous lui souhaitons tous bon courage, en espérant que son état s’améliore dès que possible.

La règle qui s’applique à France Télévisions, c’est que tous ceux qui ont été en contact direct avec elle dans les 24h qui précèdent les symptômes doivent être confinés par précaution pendant 14 jours. 

Les médecins considèrent en effet que la personne est « contaminante » dans les 24 heures qui précèdent l’apparition des signes clairs et nets de la maladie.

Notre collègue a travaillé avec nous le lundi 9 mars, elle est ensuite partie en congés. Elle dit aujourd’hui avoir ressenti les premiers symptômes mercredi. Même en prenant cette date comme référence, il n’y a pas lieu d’identifier ceux qui ont été en contact direct avec elle lundi, 48 heures plus tôt.

Le second lui, a ressenti les symptômes connus (toux, fièvre) à partir de samedi après-midi, diagnostiqué ensuite par le SAMU et son médecin traitant lundi.

Le problème, c’est qu’il a eu un épisode fiévreux plus tôt dans la semaine, dès le lundi, que les médecins considèrent comme un signe avant-coureur, même s’il s’est senti mieux ensuite.

Par mesure de précaution, en application du principe que j’expliquais plus haut, tous ceux – et j’en fais partie – qui ont été en contact direct avec lui depuis le lundi 9 doivent contacter Valérie et l’informer de la situation pour qu’elle acte votre placement en confinement d’une durée de 14 jours.

La période de 14 jours part du jour où vous avez été en contact direct. Donc, si vous avez travaillé avec lui toute la journée du 9 par exemple, votre confinement se terminera le lundi 23.

Si vous ne l’avez approché que vendredi 13, le confinement se prolongera jusqu’au 27.

A vous de faire appel à votre mémoire, en visant large si vous préférez, sachant qu’on appelle « contact direct » un contact à moins d’un mètre, le temps d’une conversation, ou un contact prolongé de plus de 15’ même s’il se fait à 1,50m ou 2m.

Sachez également qu’en règle générale, si vous avez été contaminé, les syndromes apparaissent 3 à 7 jours plus tard, même s’il y a des exceptions, d’où la quatorzaine.

Surtout, rappel important : dès que les symptômes apparaissent et que vous avez pu obtenir confirmation auprès de votre médecin, merci de nous en informer pour que nous diffusions le message et fassions le nécessaire auprès des personnes qui auraient été en contact avec vous les jours précédents. »

Pascal Golomer qui va même jusqu’à réaffirmer : 

Nous ne l’avons peut-être pas suffisamment rappelé, la sécurité sanitaire et la santé de toutes celles et tous ceux qui travaillent au sein de la direction des sports et pour cette direction doivent être notre priorité.

Va donc n’en tirer aucune conséquence et déclarer :  

« C’est en ayant cette priorité à l’esprit que nous préparons une émission pour le dimanche 29, consacrée bien évidemment à la crise qui secoue tout le monde du sport, avec toutes les conséquences que l’on suit au jour le jour, notamment grâce à l’excellent travail de l’équipe du site francetvsport et de ses renforts de la rédaction antenne.   

La pertinence de cette émission ne fait à nos yeux aucun doute, encore faut-il la préparer et la réaliser avec un maximum de précaution [une seule donc car il n’y a pas de S, ndlr] pour ne pas mettre votre santé et celle de vos proches, de vos confrères en danger. 

C’est pour cette raison que nous recherchons toutes les solutions qui nous permettraient de collecter les images, d’en tourner certaines, en évitant les contacts directs, en limitant le travail à proximité l’un de l’autre, en privilégiant le travail à distance tant pour le montage que pour l’enregistrement des interviews webcam. Toutes les idées sont les bienvenues.

Et nous comptons nous montrer très vigilants sur le respect des procédures spécifiques de nettoyage des salles de montage notamment qui ont été mises en place, pour ceux qui devraient 
Certains d’entre vous se sont portés volontaires pour contribuer à cette émission, d’autres expriment des inquiétudes que nous respectons.

Nous ne comptons pas faire de vous ni de la chair à canon ni des kamikaze [pas de S non plus, ndlr], nous estimons juste que nous avons un petit rôle à jouer – utile et sensé – dans le travail d’information que fait France Télévisions chaque jour, en prenant un minimum de risques. 

Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions même si j’ai du mal parfois à suivre le rythme des coups de fil et des messages, j’en suis désolé.

Nous vous solliciterons tous d’ici à vendredi pour connaitre votre situation et vos intentions pour la semaine prochaine.

Je vous souhaite à tous bon courage dans ces moments éprouvants… »

C’est probablement avec comme « priorité la sécurité sanitaire et la santé de toutes celles et tous ceux qui travaillent au sein de la direction des sports » qu’un journaliste de la Rédaction « en état de vulnérabilité » n’a pas eu le choix d’aller couvrir le match PSG-Dortmund.

Il y a de quoi flipper évidemment et se demander si tout cela est bien nécessaire ! 

Il y a aussi de quoi y perdre son latin ! Surtout pour Fo plus anecdotiquement,  le syndicat pro Ernotte dont le représentant à France TV Éric Vial chroniqueur hippique sur Alsace 20 tout déboussolé depuis l’arrêt des courses qui encensait, il y a peu, sur les réseaux l’ex-Orange et prônait son maintien « elle a fait le taf », s’étonnait ce jeudi 19 mars de la situation, en se posant la question « Pourquoi conserver Stade 2 et Tout le Sport dans cette période de pandémie ? »


 

Trop occupé à regarder les bourrins courir jusqu’à la semaine dernière, il ne devait pas être au courant que TLS était arrêté depuis mardi !!





Des morts-vivants à France Télévisions !? "The Walking dead" en exclusivité...


Des morts-vivants à France Télévisions !? "The Walking dead" en exclusivité...

Bien entendu la crise sanitaire que traverse le Pays est certes sans précédent mais l’incurie avec laquelle Ernotte la traite, l’est tout autant.

Les communiqués qu’elle pond chaque jour pour justifier d’une prétendue vigilance qui permettrait à « la situation d’être stable » (c’est ce qu’elle écrit) auxquels personne ne croit évidemment, sont du même tonneau que ceux qu’elle enchaîne à sa gloire visant vainement à la maintenir dans une entreprise qu’elle n’a cessé de casser depuis son parachutage à l’été 2015 (*).

Les salariés pleinement conscients des difficultés que représente la gestion d'une telle épidémie évolutive, à commencer par les équipes de reportage de la rédaction de l'information qui sont toujours sur le terrain comme les journalistes, les JRI, les preneurs de son, etc…ont de quoi s’interroger sur les modalités de gestion de l'activité que beaucoup qualifient d’inefficaces pour ne pas dire contreproductives.

Le début de la semaine à France Télés, faisant suite aux premières annonces gouvernementales qui invitaient les salariés comme les employeurs à prendre leurs responsabilités de façon à limiter la propagation du virus, s’est révélée des plus incroyables.

Ils ne sont pas rares finalement ceux qui ont été testés avec une température corporelle allant de 26 et 32° à la limite de l’hypothermie profonde voire du décès…à moins qu’il ne s’agisse, autre hypothèse, d’une cohorte de morts-vivants à France Télévisions !?  

Ils sont nombreux à dénoncer les inepties d’une direction aux abois qui blablate à défaut d’agir.

Exemples

Celui-ci dans l’établissement de France Ô Malakoff où, soit dit en passant la médecine du travail n’est pas présente, avait à son arrivée su place une température corporelle de 26°un zombie peut-être !

Cet autre qui avait pris son véhicule pour se rendre au Siège (vu le contexte) affichait plus de 38° probablement parce qu’il avait mis le chauffage à fond dans le froid du petit matin, a dû attendre plusieurs minutes avant d’être à nouveau testé cette fois-ci à 37,5° !

Ce troisième qui, hier encore toujours au Siège de France Télés, était mesuré à 32 ° ! 

De tels exemple ne se comptent pas que sur les doigts d’une main.

- Prendre sa température à l'entrée de France TV, avec un thermomètre frontal qui passe de main en main - d'autant que le résultat de cette prise de température a indiqué des variations allant jusqu'à 10 degrés Celsius d'un individu à l'autre - ça montre quoi ?
Le plan Vigipirate "normal" doit-il rester inchangé lorsque l'on sait que la transmission du virus se fait notamment par contact avec des surfaces infectées ? N’aurait-il pas fallu assortir la prise de température d'une distribution de gants ?

-  Multiplier en même temps les contacts avec des surfaces de type bouton d'ouverture, portes d'entrée et autres matériels que tout le monde a pu toucher, ça empêche quoi ?

- Le fait, une fois entré dans les locaux, de se retrouver ensuite avec au cours de la matinée "à attendre" dans une petite pièce avec une dizaine avec d'autres preneurs de son statutaires et intermittents (Planning son par exemple), sans matériel de désinfection des postes informatiques et téléphoniques partagés, ça vaut quoi au niveau des gestes barrages ?  Car bien sûr, il leur fallait rester à proximité des lignes téléphoniques, qui n'avaient - soit dit en passant - pas été redirigées vers d'autres postes, accessibles aux encadrants, qui ont normalement la charge de répondre aux appels ! 

Très peu de tournages ayant requis la présence d'un preneur de son (n’était-ce pas prévisible ?), tout ce petit monde a passé la matinée en situation de promiscuité, sans pouvoir appliquer la moindre directive sanitaire et gouvernementale en termes de distance de sécurité

C’est cela qu’Ernotte et ses lieutenants qui préparent leurs cartons, qualifient de mesures efficaces ?

Si le principe de continuité de l'information revêt un caractère prioritaire dans notre démocratie, il ne pourra être effectif qu'à la condition que toutes les parties prenantes dans la fabrication de cette Information, à fortiori dans ce contexte de crise inédite et majeure, perçoivent que tout est fait pour sécuriser au maximum leurs conditions de travail. Très très loin d’être le cas, au regard de ce qui précède et que le blog CGC Média révèle depuis puiseurs jours.

Chacun attendrait qu'une entreprise comme France Télévisions, a fortiori Service Public, puisse prendre les bonnes décisions, au bon moment et soit capable d’une réflexion quant à sa capacité à mettre en œuvre dans l'urgence l'organisation de la mobilisation des salariés dans des conditions assurant au maximum leur sécurité (celles de leurs familles et plus généralement de tout un chacun)…seulement voilà !

Lorsque ce sont les opérateurs de terrain qui  sont mobilisés, en grand nombre, dans des conditions défiant manifestement la sécurisation effective de leurs conditions de travail relevant normalement des fonctions des membres de la direction et leurs, alors que ceux-ci pour bon nombre d’entre eux, sont absents, en télétravail ou en situation de "mise à l'abri" (dixit), ce n’est pas sans poser de questions !

La colère de ceux qui sont en première ligne comme ceux que l’on venir à tour de rôle, gérer des départs en tournage en fonction de la nécessité d'un preneur de son, s’occuper d’espaces distincts (ce ne sont pas les espaces libres qui manquent en ce début de semaine), mettre à disposition du matériel de désinfection et de protection, attendre tout simplement, ne fait et ne fera qu’augmenter.