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samedi 12 septembre 2020

Encore une plateforme pour tenter de concurrencer Netflix !

Encore une plateforme pour tenter de concurrencer Netflix !

L’initiative est cette fois-ci signée TV5 Monde (*) qui a décidé de lancer sa plateforme pour tenter de concurrencer Netflix !

La dépêche AFP du 9 septembre (ac/sr/may/or) relayée entre autres par le magazine Notre temps, en révélait les contours « Séries suisses ou africaines, films canadiens ou français, mais aussi documentaires, concerts, podcasts... La chaîne internationale francophone TV5 Monde lance mercredi sa plateforme mondiale - et gratuite - de vidéos à la demande, sa réponse "en français" aux géants américains comme Netflix.

Fruit de deux ans de travail, TV5MondePlus entend proposer d'ici à un an 5.000 heures de programmes francophones sous-titrés en cinq langues : en anglais, espagnol, arabe, allemand... et en français, pour ceux qui souhaiteraient parfaire leur pratique de la langue de Molière.

A la différence d'une plateforme SVOD, TV5MondePlus sera gratuite et pourra diffuser de la publicité. Il suffira de s'inscrire pour accéder aux contenus.

"On ne se positionne pas comme un concurrent aux plateformes américaines, on n'en a pas la prétention, ni les moyens, mais comme une alternative en français", a précisé à l'AFP le directeur général de TV5 Monde, Yves Bigot.

"C'est la souveraineté francophone planétaire qui est en jeu, c'est le français dans l'univers numérique comme dans l'univers de la télévision", a insisté M. Bigot, également président de la fondation des Alliances françaises.

Parmi les 3.000 heures de contenus déjà disponibles - et traduites dans "80% des cas", la crise sanitaire ayant entraîné des retards - figurent moult programmes ou émissions déjà diffusés par les chaînes "partenaires" de TV5 Monde (France Télévisions, Radio-Canada, Télé-Québec, TV5 Québec Canada, RTS, RTBF) ou son réseau.

Ainsi, les usagers pourront (re)découvrir l'intégralité de la série québécoise "Unité 9" qui, comme la création de Netflix "Orange is the New Black", se déroule dans l'univers carcéral féminin, ou de la série suisse et belge "Quartier des Banques", saga familiale sur fond de thriller financier.

- "Poussé" par le Canada –

Mais la plateforme a aussi vocation à accueillir des exclusivités, à l'instar de la série politique africaine "Wara", coproduite à Saint-Louis du Sénégal et qui sera diffusée "beaucoup plus tard sur nos chaînes traditionnelles", selon M. Bigot.

Outre les séries et le cinéma, TV5MondePlus, "généraliste", proposera "des magazines, des talk shows, du reportage" et des programmes de partenaires tels le Musée de l'Homme, le Collège de France ou le Centre culturel canadien à Paris.

Elle sera accessible à l'adresse tv5mondeplus.com partout dans le monde sauf, pour l'heure, en Chine où des négociations sont en cours, et pas avant le second semestre 2021 aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, en raison de questions contractuelles.

Par son ambition mondiale et sa gratuité, TV5 Monde Plus entend se distinguer du service de vidéos par abonnement (payant) Salto que s’apprête(raie)nt à lancer France Télé, TF1 et M6 cet automne…

[Ce serait pour l’automne à présent !....Chacun se souvient de la dernière et énième déclaration pour l’entité - en l’occurrence celle de Thomas Follin son directeur général - qui précisait que la future plateforme de vidéo en ligne Salto (M6, TF1 et France Télés) serait lancée  le 3 juin ! ndlr]

Le projet d'une plateforme francophone numérique mondiale, évoqué par Emmanuel Macron lors du sommet de la francophonie à Erevan (Arménie) en octobre 2018, a été "poussé" par le Canada qui a expérimenté "la force et la puissance de Netflix sur son territoire avant l'Europe", a souligné M. Bigot. "Chez eux, Netflix fait 60% de parts de marché en prime time et consomme 40% de la bande passante. Evidemment ils ont été les premiers à nous solliciter et nous soutenir", a-t-il relaté.

Le gouvernement canadien a ainsi investi "14 millions de dollars canadiens sur 5 ans", selon M. Bigot qui ne peut chiffrer le coût global de la plateforme, en partie financée par les "108 millions" d'euros de budget annuel de TV5 Monde.

(*) Créée en 1984, la chaîne est détenue à 49% par France Télévisions. France Médias Monde en possède 12,64%, RTBF et SSR en détiennent chacun 11,11%, Radio-Canada 6,67%, Télé Québec 4,44%, Arte France 3,29% et l'INA 1,74%.

vendredi 11 septembre 2020

L’ex-dirlo de franceinfo devenu le nouveau Letranchant de l’Info veut « fabriquer de la démocratie ».

L’ex-dirlo de franceinfo devenu le nouveau Letranchant de l’Info veut « fabriquer de la démocratie ».

Le blog CGC Média après avoir publié les adieux de Letranchant qui se déclare « fier de son bilan et des nombreux succès obtenus », n’avait pas trouvé nécessaire de publier la lettre de son remplaçant qui prenait les rênes de franceinfo (félicité sur les réseaux sociaux par une palanquée de ravis 😉) quelques semaines avant cette récente et pitoyable mascarade de juillet très très prochainement juridiquement contestée.

Toutefois à la lecture du Canard enchaîné de ce mercredi, nous avons décidé de publier  le jubilatoire article avec le mail de Guimier à l’ensemble des journalistes (* fin de post) qui prône « Une guerre totale contre la désinformation, avec participation concrète du public et développement du journalisme de construction pour faire face au terrible dérèglement médiatique s’abat sur la planète et  construire un avenir qui ne sera pas "un après" mais "un autrement" pour toutes celles et tous ceux qui contribuent à la production de l'information et se mobilisent pour fabriquer de la démocratie ».(sic)


Du méga lourd !!!!
« 
Ça démarre fort » ironise à juste titre le palmipède.

😉

Il n’est guère nécessaire de commenter plus avant ces incantations cosmiques d’une autre galaxie…c’est pourquoi nous vous proposons de découvrir les deux textes en question.

Le Canard

Le CSA commence à percevoir les premiers effets de la réélection de Delphine Ernotte à France Télés : son juvénile dircab, Stéphane Sitbon-Gomez, 33 piges, prend la tête des programmes du groupe public.

À l'info, le promu et le grand voyageur Laurent Guinier (ex-Europe 1, ex-Radio France…). Dans le premier mail à ses troupes (7/09), ce dernier explique qu'« un terrible dérèglement médiatique s’abat sur la planète » et qu'il faut donc « construire un avenir qui ne sera pas "un après" mais "un autrement" pour toutes celles et tous ceux qui contribuent à la production de l'information ».

Guimier expose ensuite son plan d'attaque : « Une guerre totale contre la désinformation, participation concrète du public et développement du journalisme de construction ». Puis le général Guimier conclut : « A l'heure où nombreux sont ceux qui contribuent à la fragmentation de la nation, nous nous serons plus que jamais mobilisés pour fabriquer de la démocratie. »

Ça démarre fort

(*) La lettre de Guimier

Chers toutes et tous,

C'est avec un grand honneur que je m'adresse à vous au moment où notre Présidente me confie la passionnante mission de diriger l'information de France Télévisions.

Je veux tout d'abord saluer l'action de Yannick Letranchant. Pendant trois ans, avec la talentueuse équipe de direction qui l'entoure, il a mené à bien les réformes essentielles à nos rédactions dans le dialogue et avec l’esprit constructif qui seul forge les succès. Je prends mes fonctions sur des bases solides et je souhaite à Yannick une pleine réussite dans sa nouvelle mission au sein de l’entreprise.

Comme l'a décrit Delphine Ernotte Cunci à l'orée de son deuxième mandat, un terrible dérèglement médiatique s'abat sur la planète. Il n’y a jamais eu autant de réseaux et de tuyaux pour partager l’information, profusion qui génère chaos et souvent défiance des opinions à l’égard des journalistes. A cela s'est ajoutée la crise sanitaire qui a bouleversé notre quotidien et tant de nos certitudes. Il nous revient d'en tirer rapidement les conséquences et de construire un avenir, qui ne sera pas un après mais un autrement pour toutes celles et ceux qui contribuent à la production de l’information.

A ce titre, nous mettrons en œuvre la vision portée par la Présidente dans nos éditions, nos magazines et nos contenus. Guerre totale contre la désinformation, participation concrète du public et développement du journalisme de construction seront les premières briques de ce projet. A l'heure où nombreux sont ceux qui contribuent à la fragmentation de la Nation, nous serons plus que jamais mobilisés pour fabriquer de la démocratie.

Comme je l’ai fait à franceinfo depuis la mi-juin, je vais consacrer les prochaines semaines à échanger avec vous, pour comprendre vos tâches quotidiennes, analyser vos attentes et partager le sens de notre mission commune.

Tous ensemble, nous allons bâtir cette nouvelle étape, avec l'indépendance, la rigueur et l'humilité qui caractérisent l'information du service public.

Très bonne journée,

Laurent Guimier

jeudi 10 septembre 2020

L’ex-rapporteure de l’ex-loi audiovisuelle ramassée par l’ex-ministre de l’Intérieur pour présider le groupe LaREM.

L’ex-rapporteure de l’ex-loi audiovisuelle ramassée par l’ex-ministre de l’Intérieur pour présider le groupe LaREM.

Christophe Castaner l'ancien ministre de l'Intérieur est donc élu avec 55% des voix face à Aurore Bergé (45%) qui relègue l’omnisciente députée à son porte-parolat du groupe parlementaire qui ne compte plus aujourd’hui que quelque 275 députés.

Chiffre qui devrait encore baisser au train où vont les choses après la défection lundi dernier de trois députés LREM - Christophe Blanchet (Calvados), Perrine Goulet (Nièvre) et Blandine Brocard (Rhône) juste après le député LaREM Christophe Jerretie qui lui avait franchi le pas début août.

Pas forcément bonne perdante, Aurore Bergé a déclaré certainement à l’adresse de celui qui venait de remporter le scrutin : “Le rassemblement ne se décrète pas, il se construit. Il n’est pas une option, mais une nécessité”.

Celle qui espérait bien devenir ministre ou secrétaire d’État du gouvernement de Jean Castex mais promettaient pourtant monts et merveilles aux députés qui voteraient pour elle, à commencer par sa position de fermeté envers le gouvernement, va pouvoir continuer à donner son avis sur tout particulièrement sur la télé publique.

La candidate malheureuse ira-t-elle grossir les rangs du Modem le parti de François Bayrou – chacun se demande du reste à quoi joue le commissaire au plan ! – rejoint cette semaine par Sabine Thillaye députée du groupe Ecologie Démocratie Solidarité, mais aussi incroyable que cela puisse paraitre par un président de groupe à l’Assemblée Philippe Vigier (ex-président aujourd’hui) qui a emmené dans ses bagages deux autres députés Yannick Favennec et Sandrine Josso. 

Philippe Vigier (alors UDI) qui en mars 2017 rejoignait l’équipe de campagne de François Fillon (LR) pour figurer au sein de l’équipe de l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy candidat à la présidence de la République et porter sa parole.

Il avait eu du nez…c’est le moins qu’on puisse dire !






La transposition des directives européennes SMA (*) seul volet du big bang audiovisuel annoncé par Emmanuel Macron à passer devant le Parlement !

La transposition des directives européennes SMA (*) seul volet du big bang audiovisuel annoncé par Emmanuel Macron à passer devant le Parlement !

Il n’y aura donc pas d’ordonnances contrairement à ce qui avait été avancé lorsque l’ex-projet de loi audiovisuelle proposé par l’ex-ministre de la Culture Franck Riester avait été envoyé aux oubliettes.

(*) « La transposition des directives européennes SMA, CabSat et droits d’auteur passerons » sera seulement le seul volet rescapé d’une loi audiovisuelle à passer cet automne devant l’Assemblée nationale et le Sénat...loi qui avait été annoncée comme un big bang par Emmanuel Macron après s’être plaint de la gouvernance de France Télévisions qualifiée alors par le président de « Honte de la République » - propos confirmés le lendemain par Gabriel Attal (¤) - mais qui n'est à présent qu'une coquille quasi vide! 

Fini également, avant même que Riester ne change de poste au gouvernement, la création de France Média, la nomination de son dirigeant par le conseil d’Administration…ou encore l’avènement de l’ARCOM qui devait fusionner l'Hadopi et le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel reporté sine die pour ne pas dire enterré.

Dire qu’on allait voir ce qu’on allait voir ! 

Le big bang présenté comme une véritable révolution dans l’Audiovisuel ne sera en réalité qu’un simple pétard mouillé qui devrait finir par exploser très vite au nez de ses promoteurs…à commencer par plusieurs actions dont le dépôt dans les jours qui viennent d’une première procédure devant le juridiction compétente visant à faire annuler la pitoyable mascarade intervenue en juillet dernier consacrant justement à la tête de la télé publique, cette fameuse « Honte de la République »

(¤)

Au micro de RTL, le chef de file de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale et actuel porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal qui était présent explique "Le président de la République a eu un constat sévère sur l'audiovisuel public…C'était un constat sévère sur la gouvernance de l'audiovisuel public et pas sur la rédaction comme je peux le lire sur les réseaux sociaux". (* sonore à l’appui, en fin de post)


 

mercredi 9 septembre 2020

Le royaume de l’entre-soi à son comble avec les tweets de Nathalie Sonnac qui se vante de cumuler deux fonctions.

Le royaume de l’entre-soi à son comble avec les tweets de Nathalie Sonnac qui se vante de cumuler deux fonctions.

« Pour rassurer ceux qui m’ont posé la question, je suis évidemment toujours membre du CSA, en charge des télévisions et heureuse de l’être jusqu’en 2021 » déclare Nathalie Sonnac sur Twitter au moment même où Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports la nomme « présidente du comité d’éthique pour les données d’éducation en remplacement de Claudie Haigneré qui avait démissionné au printemps dernier pour des raisons personnelles ».


C’est super woman cette femme-là ! 

Soit son boulot au CSA ne la mobilise guère – au prix où elle est payée, sa déclaration est ahurissante (¤) – soit son poste de « présidente du comité d’éthique pour les données d’éducation » dépendant du ministère de l'Éducation ne l’occupe pas vraiment mais lui rapporte beaucoup !?

Ce ne serait pas ça aussi La Honte de la République qu’évoquait Emmanuel Macron  en plus de la gouvernance de France Télés version Ernotte qu’il visait ?

Si Roch-Olivier Maistre en tant que président du CSA bénéficie d'un salaire mensuel brut de 15 414 euros, Nathalie Sonnac elle comme les autres conseillers ne perçoit que 11 105 euros/mois (¤).

Le salaire de Claudie Haigneré révélé à l’origine par Le Canard enchainé avait fait pour sa part énormément jaser sur la toile comme dans les médias, notamment avec l’article de Politique.net  : « Le jackpot de l'ex-spationaute Claudie Haigneré : le ministère du Budget lui verse un salaire supérieur à celui du président de la République. » que le blog CGC Média vous propos de découvrir. (*)

Claudie Haigneré

Extrait

(*) « 21 000 euros brut par mois. C'est le coût "stratosphérique" de Claudie Haigneré, l'ex-spationaute, à la tête depuis 2009 d'un établissement public regroupant la Cité des Sciences de la Villette et le palais de la Découverte. Certes, cet organisme public emploie 1 280 salariés. Mais comment justifier que l'ancienne ministre de Jacques Chirac soit payée plus que le président de la République ? C'est Le Canard enchaîné qui a révélé le montant de son salaire.

Actuellement, Claudie Haigneré est "mise à disposition" de l'Agence spatiale européenne (ESA). Son salaire est versé directement par le ministère du Budget, lequel s'est montré bien généreux : en cinq ans, le revenu de l'ex-spationaute a augmenté de 16%... alors même que les autres directeurs d'établissement public n'ont pas eu cette chance, en raison du blocage du point d'indice de la fonction publique.

Au-delà de ce salaire exorbitant, Haigneré bénéficie d'un statut à part : avec le soutien de ses trois ministres de tutelle successifs (Valérie Pécresse, Frédéric Mitterrand et François Baroin), "elle a pu conserver son statut international dérogatoire, et donc échapper au régime fiscal français. Selon les calculs de Bercy, le manque à gagner pour le fisc s'élèverait à près de 50 000 euros annuels"….

Sonnac a donc décidé, de cumuler …Elle devrait selon toute logique cumuler les deux salaires pour deux boulots : 11 105 euros/mois au titre du CSA et une rémunération peu éloignée de celle que touchait sa prédécesseure en tant que « présidente du comité d’éthique pour les données d’éducation » soit quelque chose qui tourne autour de 21.000 euros/mois que lui versera le ministère !

Ce sont donc plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois que celle qui se voyait déjà ministre de la Culture et de la Communication sous Édouard Philippe, indique gagner sur Twitter…

« Je resterai en charge des télévisions et heureuse de l’être jusqu’en 2021 malgré ma nomination par Jean-Michel Blanquer comme présidente du comité d’éthique pour les données d’éducation en remplacement de Claudie Haigneré » n’a donc pas honte de déclarer Nathalie Sonnac qui se félicite soit dit en passant de la nomination du dircab d’Ernotte dont elle a voté le maintien comme directeur des programmes de France Télés !


Vive la République et vive la France....

mardi 8 septembre 2020

Jean-Sébastien Ferjoux patron d’Atlantico ne mâche pas ses tweets sur la nomination de Sitbon-Gomez aux programmes de France Télés !

Jean-Sébastien Ferjoux  patron d’Atlantico ne mâche pas ses tweets sur la nomination de Sitbon-Gomez aux programmes de France Télés !

Ce matin, le blog CGC Média relayait dans son article, le vote qui a eu lieu en Assemblée Générale lundi matin (7/09) à Europe 1 s’opposant au recrutement pour le poste de chef du Service politique de Louis Raguenel (33 ans) venu de Valeurs actuelles.

« 114 membres de la rédaction d’Europe 1 ont voté la résolution s’opposant à la nomination de Louis Raguenel au poste de chef du Service politique » indiquions-nous, suite au tweet de la SDR d’Europe 1 qui demande à être reçue par la présidence du pôle News du groupe.

A moins de deux ans de l’élection présidentielle, recruter à la tête du Service politique de la radio, un membre de la rédaction de Valeurs actuelles hebdomadaire réputé très à Droite, parait pour le moins bien incongru.

Tout aussi incongru que la nomination de Stéphane-Sitbon Gomez (33 ans lui-aussi) en remplacement de Candilis aux programmes de France Télévisions qui vaut à l’intéressé un premier tweet du patron mais aussi directeur de la publication d’Atlantico Jean-Sébastien Ferjoux qui n’en est pas encore revenu comme d’ailleurs les salariés de France Télévisions abasourdis depuis juillet 2020 !  

Allo docteur, ça ne tourne pas rond....Dites 33 !


Les membres de la rédaction d’Europe 1 s’opposent en Assemblée Générale au recrutement de Louis Raguenel venu de Valeurs actuelles au poste de chef du Service politique.

Les membres de la rédaction d’Europe 1 s’opposent en Assemblée Générale au recrutement de Louis Raguenel venu de Valeurs actuelles au poste de chef du Service politique.

En Assemblée Générale ce lundi matin (7/09) « 114 membres de la rédaction d’Europe 1 ont voté la résolution s’opposant à la nomination de Louis Raguenel au poste de chef du Service politique ».La SDR d’Europe 1 demande à être reçue par la présidence du pôle News du groupe depuis l’annonce par la radio de nommer à moins de deux ans de l’élection présidentielle à la tête du Service politique de la radio, un membre de la rédaction de Valeurs actuelles hebdomadaire réputé très à Droite !


Les journalistes de la station avaient appris, vendredi dernier grâce aux sites Les Jours et La Lettre A, le recrutement de Louis de Raguenel (33 ans) au poste de chef du Service politique.

C’est un tweet posté vendredi dernier par Louis de Raguenel, rédacteur en chef à Valeurs actuelles jusqu’à-là, indiquant qu’il quittait l’hebdomadaire qui amis le feu aux poudres. Le journaliste précisant « Un départ qui n’est pas lié à la récente publication du dessin sur Mme Obono. Dessin qui n’aurait pas dû exister ».

Le directeur de l’information d’Europe 1 accuserait la rédaction de « Vouloir instruire à son encontre un grand procès politique n’est pas acceptable »Personne n’est  dupe d’un tel argument !

« Les personnes dont la parole à l’antenne est marquée politiquement sont éditorialistes, pas journalistes, rétorque un salarié. Là, il se trouve que Louis de Raguenel est un ancien membre du cabinet du ministre de l’intérieur », en l’occurrence celui de Claude Guéant, où il s’occupait de la stratégie et de la veille Internet (en 2011-2012) (*)

Le blog CGC Média vous propos de lire ou de relire l’article publié par Le Monde « HAUT GRADÉ - Le fabuleux destin d'un membre de la police nationale devenu journaliste »

« On ne compte plus les cas de journalistes passés grand manitou de la communication des  politiques : Hélène Fontanaud, des Inrocks au service de presse du Parti socialiste ; Jean-Luc Mano, de L'Humanité et France-Soir à l'UMP ; Françoise Degois, de France Inter à Ségolène Royal ; et dernièrement, Claude Sérillon, de France 2 à l'Elysée.

L'hebdomadaire de droite Valeurs actuelles a procédé en sens inverse, puisqu'il vient de recruter comme nouveau rédacteur en chef du site du journal l'ancien "community manager" de la police nationale, Louis de Raguenel, âgé de 26 ans. C'est le Lab d'Europe 1 qui a levé le lièvre rappelant que le jeune homme fut également le monsieur communication numérique de Claude Guéant au ministère de l'intérieur entre 2011 et 2012 avant d'être nommé l'année dernière chef du groupe "nouvelles technologies et veille" au cabinet du directeur général de la police nationale.

L'éviction en mars 2013 de M. de Raguenel de la police ne doit rien au hasard. Le site de L'Express a révélé qu'il avait été discrètement écarté par Manuel Valls, trop méfiant, des collaborateurs en poste sous la présidence Sarkozy.

Sur sa page Facebook, le promu journaliste avait ouvertement pris position contre le mariage homosexuel en appelant à manifester contre le projet de loi, tout comme son nouveau recruteur, Valeurs actuelles.

Rédaction du Monde.fr »






lundi 7 septembre 2020

Yannick Letranchant viré de son poste de directeur de l'info écrit à la Rédaction.

Yannick Letranchant viré de son poste de directeur de l'info écrit à la Rédaction.

Comme l'avait annoncé, vendredi dernier, le blog CGC Média dans son article   "L’ex-Orange et le « journalisme de construction »…de « déconstruction » serait plus juste!" le successeur de Field Yannick Letranchant dégagé de son poste de directeur de l'information à France Télés retrouve comme lui un point de chute en interne.

Dans un courrier (*ci-après) adressé à l'ensemble des journalistes de France Télévisions, il essaie de garder la face et revient sur son éviction (il ne sera pas le seul à devoir libérer la place)

"Je suis fier de ce bilan et des nombreux succès obtenus.  Les projets ont été riches et nombreux... Nous avons mené à terme tant de chantiers. Je pense laisser la Maison en bon état mais il reste encore tant de choses à faire" chante celui qui vient de se faire dégager mais qui explique sans rire "Le nouveau poste que j’ai accepté, me donnera l’occasion de continuer à travailler avec vous et avec les autres directions du groupe".

Chacun à l'extérieur se gondole de rire...



(*) Voici l'invraisemblable courrier 

Suite aux différents mouvements annoncés ce lundi et au moment de changer de fonctions, je voudrais m’adresser à vous pour vous remercier chaleureusement et vous féliciter du travail que nous avons accompli ensemble depuis 3 ans. 

Je tiens à saluer très sincèrement votre engagement et votre exigence en faveur de nos missions de Service public. 

Mon action, ainsi que celle de mon comité de direction et des équipes de management, ont toujours été guidées par une forte ambition éditoriale, celle de faire de l’information de France Télévisions, une information de référence, qui donne des clés pour décrypter et pour comprendre, celle aussi de conforter France Télévisions comme un media de confiance pour tous les publics et sur tous les écrans.  clarification du positionnement et consolidation de nos éditions d’information comme de nos magazines, renforcement de l’offre de franceinfo TV et numérique, innovations et mise à l’antenne de nouveaux formats, de nouvelles écritures tant dans les magazines, les JT que sur le web, développement du dialogue avec nos publics et de lutte contre les infox, transformation de l’info, fusion des rédactions, transversalité et optimisation de nos modes de fonctionnement, mise en place d’un dispositif inédit lors de la crise du Covid…

Nous avons mené à terme tant de chantiers, au-delà de la gestion quotidienne, ce qui n’est jamais simple. 

Je suis fier de ce bilan et des nombreux succès obtenus. 

Ce travail basé sur la feuille de route qui m’avait été fixée, s’est révélé exigeant, prenant, passionnant. 

Pour l’accomplir, j’ai apprécié de travailler quotidiennement avec vous, au plus près. Cette belle maison a un savoir-faire reconnu en matière d’Info. Vous y êtes toutes et tous pour beaucoup. 

Merci de m’avoir accompagné, soutenu, fait grandir aussi, d’avoir supporté mon impatience parfois. 

Nous avons pu avoir parfois des divergences de vues, des débats, mais nous avons toujours échangé dans le respect mutuel, l’écoute et la bienveillance. 

Je pense laisser la Maison en bon état mais il reste encore tant de choses à faire. Vous devez, nous devons continuer à porter collectivement les valeurs du Service public, son ambition et son utilité sociale, notamment dans un contexte où notre rôle est questionné, où notre financement est interrogé. 

Je ne doute pas de votre loyauté envers mon successeur et envers l’entreprise. 

Je souhaite sincèrement le plus grand succès à Laurent Guimier et à l’équipe de la Direction de l’Information. Une nouvelle impulsion est toujours l’occasion de faire avancer les choses. Un nouveau regard est toujours un atout. Le nouveau poste que j’ai accepté, me donnera l’occasion de continuer à travailler avec vous et avec les autres directions du groupe. J’y mettrai la même énergie, la même passion et la même exigence. Je vous souhaite le meilleur, individuellement et collectivement. 

Prenez soin de vous ! 

Confraternellement, 

Yannick Letranchant

Des nominations et des recasages surréalistes à France Télés déjà annoncées pour partie par le blog CGC Média.

Des nominations et des recasages surréalistes à France Télés déjà annoncées pour partie par le blog CGC Média.

Après l'éviction de l'ex-numérobis présenté comme un départ d'un commun accord, Sitbon-Gomez le directeur à la transformation, dircab de l'ex-Orange qui avait déjà pris la place de l'intéressé comme PDG du Studio suite à sa démission, devient à présent le nouveau numérobis alors qu'il ne connait rein aux secteur des programmes et n'y a même jamais travaillé. (* retrouvez en cliquant ici l'article de Tugdual Denis dans L'Express)

 

Bien entendu il fallait nommer quelqu'un à France tv Studio...c'est le futur ex dégé délégué aux ressources humaines Arnaud Lesaunier qui est envoyé sur place et pour le remplacer chacun découvre les bras ballants l'hallucinante nomination de Laurence Mayerfeld (éphémère patronne de France) 

Yannick Letranchant comme l'avait annoncé le blog CGC Média perd son job de directeur de l'information au profit de Laurent Guimier dont Roch-Olivier Maistre avait salué l'arrivée pour atterrir aux opérations spéciales de l'information et des antennes (une voie de garage donc)!

Quant au nouveau dircab, Bruno Loutrel il n'y a qu'a voir son profil sur Linkedin qui en dit long "Direction des relations avec les pouvoirs publics chez France Télévisions"



Un nom ne figure pas sur la liste celui de Laurent-Éric Lelay aux Sports, s'il devrait quand même garder son poste, il n'en est pas de même pour son adjoint Pascal Golomer que la rumeur donne également déplacé voire partant !

Pour remplacer Mayerfeld à la tête de France 3, Philippe Martinetti le directeur des antennes et des programmes chez France 3 ViaStella tiendrait la corde !



Qui a donc intérêt à tuer la télévisions publique et en même temps Emmanuel Macron qui avait  bien imprudemment annoncé un big bang pour n'être finalement qu'une bombe à retardement destinée à exploser avant mai 2022 ?



dimanche 6 septembre 2020

La fusion de l’Hadopi avec le CSA n’éliminera pas la responsabilité pénale de son président Roch-Olivier Maistre.

La fusion de l’Hadopi avec le CSA n’éliminera pas la responsabilité pénale de son président Roch-Olivier Maistre.

La création de l’ARCOM résultat d’une fusion entre l’Hadopi et le CSA pour combattre le piratage a beau être en route, il y a peu de chance qu’elle intervienne avant la prochaine mise en cause du remplaçant de Schrameck qui devrait avoir à répondre de l’indigne mise en scène qui a permis avec 3 voix seulement dont la sienne sur un Conseil qui compte pourtant 7 membres, de faire croire qu’il aurait s'agit en juillet dernier d’une expression de l’instance dite indépendante !?

La procédure qui le met en cause ès qualité et vise à faire annuler cette illusion de sélection où les conditions avaient été décidées avant, devrait alors lui laisser peu de chance de conserver un quelconque mandat au sein de l’ARCOM.

Ne présageant pas de la réussite de cette nouvelle structure mise en place visiblement par décret, une chose parait certaine à en croire l’article d’Alexandre Boero paru le 4 aout dernier « Depuis 2011, Hadopi c'est 87.000 euros d'amende pour... des dizaines de millions d'euros de subventions ! », le contribuable devrait voir « baisser la facture ».

Extrait :

« L'autorité publique indépendante (Hadopi), créée en 2011, est loin de faire recette. Pire, au vu de son dernier bilan, elle est une épine un peu trop encombrante dans le pied de l'État.

La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, plus connue sous le nom d'Hadopi, est née dans l'objectif de faire trembler chaque internaute ou groupe d'internautes se laissant un peu trop aller au piratage. Sauf que plus d'une décennie après, le constat est plutôt triste, pour ne pas dire inquiétant. La Hadopi souffre d'un trop faible champ d'application, et d'une répression mollassonne, malgré des dizaines de millions d'euros de subventions perçus.

Le dernier rapport d'activité de l'Hadopi, publié pour l'année 2019 et que nous avons étudié dans les grandes lignes, est long comme le Nil. 128 pages. Mais il ne masque pas les quelques données assez dérangeantes notamment repérées par nos confrères de Next INpact, et qui sont symptomatiques de la mauvaise gestion de l'autorité au train de vie qui interroge.

Concernant les recettes, Hadopi indique dans son bilan avoir infligé un total de 87 000 euros d'amende depuis… 2011. On vous promet qu'il n'y a pas de zéro manquant. Et encore, ce résultat peut remercier l'année 2019, durant laquelle la Haute autorité a reçu près du tiers de ce montant. 128 jugements (sur 759 suites judiciaires) ont abouti à une réponse pénale l'année dernière par les tribunaux de police et les tribunaux correctionnels mais aussi via les ordonnances pénales et les comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité, contre 79 en 2018, et seulement 139 sur la période 2011-2017.

La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet a été chargée d'identifier, de rappeler à l'ordre puis de faire sanctionner le cas échéant les internautes qui téléchargeraient illégalement des contenus sur des plateformes de pair à pair. Le problème étant, ici, que les réseaux P2P ont été progressivement délaissés au profit du téléchargement direct et du streaming, qu'il soit illégal ou pas d'ailleurs. Et tant que l'institution ne pourra pas ouvrir des dossiers contre le piratage en download direct ni en streaming, celle-ci demeurera marginale… et très coûteuse.

Concernant la procédure, l'Hadopi est saisie de demandes de vérification transmises par les ayants droit des contenus piratés. Ensuite, la Haute autorité demande au FAI de procéder à l'identification du titulaire de l'abonnement. D'abord, l'autorité adresse une recommandation par voie électronique dans les 2 mois. Si l'internaute est de nouveau attrapée dans les 6 mois, il se voit adresser un courrier postal contre signature doublé d'un mail. Enfin, s'il persiste et signe dans les 12 mois suivant la présentation du second rappel à l'ordre, l'individu reçoit aussi un mail et un courrier remis en main propre, via lequel l'Hadopi l'informe qu'il peut subir des poursuites pénales. Ce n'est qu'en dernier lieu que l'Hadopi procède à un examen puis transmet le dossier au procureur de la République.

Dans le détail et pour l'année 2019, 39 jugements de condamnation pour contravention de négligence caractérisée ont été prononcés, avec des montants allant de 100 à 1 000 euros ; auxquels on peut ajouter 6 jugements pour délit de contrefaçon (amendes de 500 à 2 000 euros) ; 74 ordonnances pénales (de 150 à 500 euros d'amende) ; 9 comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité (amendes de 175 à 1 500 euros et une peine d'emprisonnement) ; 104 compositions pénales (de 150 à 500 euros d'amende). L'autorité judiciaire a aussi procédé à 343 rappels à la loi dans le cadre d'Hadopi.

Les charges conséquentes de la Hadopi

Les éléments que nous venons de vous donner sont assez largement mis en avant dans le dernier rapport d'activité de la Hadopi. On ne peut évidemment pas douter de ses bonnes intentions. En revanche, on peut se poser des questions quant à sa gestion financière, et sa pertinence actuelle.

En 2019, l'Hadopi fait état de 8,42 millions d'euros de recettes. Mais d'où proviennent-elles exactement ? Pour 8,39 millions d'euros, cette somme provient de la subvention allouée par le ministère de la Culture. Dans le même temps, l'autorité publique a annoncé des dépenses à hauteur de 8,40 millions d'euros sur cette année, avec des postes de dépenses assez conséquents comme "publicité, publications et relations publiques" pour 137 959 euros ; "déplacements, missions et réceptions" pour 158 703 euros ou 765 970 euros comme "autres services extérieurs - divers."

La Haute autorité a perçu 82 millions d'euros de subvention depuis sa naissance, une somme tout à fait colossale, qui en réalité couvre la totalité ou presque de ses dépenses, celle-ci n'ayant aucune indépendance financière. Certains de nos confrères ont fait le calcul que les sommes collectées grâce aux amendes ne couvrent que 4 jours du budget de fonctionnement prévu pour l'institution, sur 4 000 depuis son existence. Et l'Hadopi d'avoir coûté mille fois plus cher que ce qu'elle a pu rapporter à l'État.

Les 47 membres qui composaient ses effectifs en 2019 (17 en CDD de 3 ans, 27 CDI et 3 fonctionnaires détachés) ont coûté 4,23 millions d'euros en charges, dont 2,78 millions d'euros valant pour les salaires. On vous laisse faire le calcul approximatif… »