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samedi 3 octobre 2020

Capital publie cette semaine le palmarès des patrons les plus admirés et toujours les plus détestés...Ernotte bonne dernière !

Capital publie cette semaine le palmarès des patrons les  plus admirés et toujours les  plus détestés...Ernotte bonne dernière !

Marc Simoncini (Angell Bike) se classe cette année 1er du  palmarès avec 64 % des personnes interrogées qui l'admirent.

2°) Alain Afflelou (Afflelou) pour 62 % des personnes interrogées

2° ex aequo) Michel-Edouard Leclerc (E. Leclerc) pour 62 % aussi des personnes interrogées

DANS LE ROUGE

Dernière du classement avec 39% seulement l’ex-Orange Delphine Ernotte (France Télés) 

Avant-dernier avec 40%, Patrick Drahi (SFR, Altice) 

Avant avant-dernier avec 42 %, Vincent Bolloré (Vivendi) 




vendredi 2 octobre 2020

La saga Syldavo-Bordure (ter) ou la consécration de l’homme par qui le scandale arrive !

La saga Syldavo-Bordure (ter) ou la consécration de l’homme par qui le scandale arrive !  

Le 18 août dernier dans un article intitulé « Le "gros boum" de la télé publique n’aura pas lieu ! », le blog CGC Média faisait état des problèmes en matière de télé publique auxquels « nos voisins syldaves sont confrontés ».

Le 22 septembre, second volet de la saga syldavo-bordure avec un nouveau post « Ça barde en Syldavie...le scandale de la télé publique pourrait bien éclabousser jusqu'au chef de l'État ! »

Ce 2 octobre est donc l’occasion d’un troisième épisode de ce feuilleton qui a tenu nos lecteurs en haleine cet été et qui, loin d'être terminé, devrait continuer quelques semaines encore à passionner jusqu’à la déflagration finale.

Le président de ce petit État d’Europe orientale qui - redisons-le - avait annoncé une fois investi, une République exemplaire et l’avènement d’un nouveau monde particulièrement en matière de télé publique dont il qualifiait même la gestion « d’indignité républicaine », devrait (*) nommer le chef du Conseil Audiovisuel Syldave (le CAS) à un nouveau poste…

(*) Le verbe devoir n’est pas utilisé ici comme une simple hypothèse mais comme une forme de dû pour service rendu.

 « Il a fait le job » - enfin le croit-il !  - celui qui pense avoir endormi les contribuables syldaves avec une mise en scène digne d’une République bananière destinée à leur donner l’illusion de la démocratie avec entre autres l’élimination programmée du patron de la RTB - comprenez le pédégé de la Radio Télévision Bordure (limitrophe) - sollicité pour déposer sa candidature mais barré d’avance comme tous les autres.

Et pour cela, il doit être remercié ?! Cela dit, quoi de plus naturel dans ces pays loin de nos frontières où la règle de l’entre-soi et du copinage gangrène tout !

Le Chef de l’État syldave n’aurait donc d’autre choix que de donner à notre homme du CAS ce à quoi il a droit : la présidence de l’ECRAN - de fumée en l'occurrence ! - comprenez l'Établissement de Contrôle Républicain de l’Audiovisuel National, la nouvelle instance que le gouvernement avait imaginé créer fusionnant le CAS Conseil Audiovisuel Syldave et l’AGONI Autorité de Gestion des Œuvres Numériques et Intellectuelles !

Il aurait même des assurances du Premier ministre syldave qu’il aurait vu très discrètement (il est utile, ici, d’employer le conditionnel car seul l’entourage proche de l’intéressé confirme une telle rencontre !) et qui lui aurait assuré son soutien ?!

Le Chef de l’État syldave aujourd’hui bien mal et qui pourrait payer très cher et très vite cette pathétique farce médiatique (redisons-le) ne devrait guère apprécier, qu’un petit courtisan lui torde le bras de la sorte !   

L’actuel président du CSA juge les manquements en matière de Diversité « tout simplement inacceptables en 2020 » !

L’actuel président du CSA juge les manquements en matière de Diversité « tout simplement inacceptables en 2020 » !

C’est assez inouï d’entendre Roch-Olivier Maistre faire entendre aujourd’hui cette petite musique sur la dégradation en 2019 de la représentation de la Diversité de la population française à la télévision après s’être pourtant félicité du « travail accompli » en juillet dernier avec sa décision de ne rien bouger à la présidence de France Télés dont la Justice est saisie pour en obtenir l’annulation.

Il n’a pas dû se souvenir des échanges intervenus entre Carole Bienaimé Besse membre du CSA spécialiste de la question qui faisait remarquer à Ernotte « Il y a cinq ans, vous preniez déjà tout un tas d’engagements. Force est de constater malgré les engagements prévus au COM que cela n'a pas été tenu évidemment. »...cette dernière acquiesçant  (*) "Je voulais d'abord dire que je partage ce constat"

Il faut qu’il fasse parler de lui le remplaçant de Schrameck qui aura à répondre de la mascarade qui s'est tenue en juillet dernier, lui qui se voit déjà comme le futur patron de l’ARCOM et s’agite tous azimuts pour que ce dont il est certain, le soit concrètement !

 (*) 

jeudi 1 octobre 2020

Quand Didier Quillot mettait en avant à l’été 2015 que des pans entiers de son projet stratégique pour France Télés avaient été repris !

Quand Didier Quillot mettait en avant à l’été 2015 que des pans entiers de son projet stratégique pour France Télés avaient été repris !

L’ex-Orange dont les conditions de son parachutage à l’été 2015 font toujours l’objet d’une plainte pénale pendante et d’une nouvelle procédure en annulation de la décision du 23 juillet 2020, vient d’adresser à l’ensemble du personnel un mail pour dire comment elle compte « réviser la gouvernance [mise en place, faut-il le redire par elle-même ! ndlr] afin de mettre en œuvre une stratégie d’entreprise ». 



Après cinq ans de casse organisée dans l’entreprise public il faut oser !

Elle annonce les soi-disant créations d’un comité de direction et d’un comité de pilotage (qu’elle rebaptise comité de stratégie éditoriale )…histoire de mettre en œuvre la transformation de l’entreprise et sa déclinaison opérationnelle…Quelle mystification lorsqu’on sot que COPIL et CODIR qui existaient déjà et surtout qu’un directeur de la transformation avait été chèrement nommé à l’époque avant qu’il ne remplace le numérobis évincé.  

Voici entre autres ce qu’à trouvé le blog CGC Média dans un autre projet jugé par Roch-Olivier Maistre trop en avance sur son temps !

Il conviendra de « Refonder la gouvernance et l’organigramme » de France Télévisions car « Le groupe qui devient à la fois éditeur et diffuseur multimédias de programmes et de contenus, où ces deux métiers totalement indissociables, complémentaires et interdépendants, requièrent donc un nouvel organigramme simplifié et moins cloisonné pour redonner sens et lisibilité à l’organisation du groupe….»

Il faudra « - Supprimer des circuits de décisions et réduire le nombre des couches managériales - En somme, administrer l’entreprise comme n’importe qu’elle autre société de droit privé – ce qu’elle est légalement – à la seule différence qu’elle est chargée d’une mission de service public, dans tous les actes de gestion du quotidien et redisons-le, en fonction de ses besoins…. »

« Concernant les commandes éditoriales du groupe, les appels à projet seront adressés à un certain nombre de sociétés de production, choisies par le comité éditorial pour des raisons objectives (savoir-faire, solidité de l’entreprise, compétences artistiques, capacité à produire le résultat attendu). Ces appels à projet devront être systématiques, contextualisés et définis par des écrits pour permettre, si nécessaire, de justifier le choix final. Les producteurs se plaignent trop souvent d’être ballotés de service en service, proposant leurs projets sans avoir eu en amont des indications éditoriales claires pour travailler en connaissance de cause. Ils pourront, grâce aux orientations ainsi définies en fonction la chaîne de diffusion, de la case, des publics et autres objectifs recherchés, avoir une vision éditoriale claire et présenter des propositions plus pertinentes… »

C’est assez croquignolet de constater que l’histoire se répète à l’envi. D’autant plus flagrant qu’en passant après tout le monde, l’inspiration gagne en puissance…et surtout lorsque comme le blog CGC Média l’a confirmé qu'« aucun huissier de justice n’a eu en charge le tirage  au tirage au sort annoncé par le CSA pour déterminer l’ordre de passage des candidats en audition mais également qu'aucun règlement n’a été établi pour ce faire…Roch-Olivier Maistre disant faire comme il voulait, prétextant qu’aucune disposition, ni aucun principe légaux n’auraient imposé quoi que ce soit ! »

En cas d’annulation de la décision contestée du 23 juillet dernier, l’ex-Orange perdra immédiatement l’ensemble de ses mandats.

En cas d’annulation de la décision contestée du 23 juillet dernier, l’ex-Orange perdra immédiatement l’ensemble de ses mandats.

Ce n’est plus guère un scoop à présent, la procédure qui est en cours visant à « annuler en tous les chefs qui lui font grief, par les moyens de fait et de droit » la décision n° 2020-436 du 22 juillet 2020 portant nomination à la présidence de France Télévisions (pris en la personne de son président Roch-Olivier Maitre) publiée au Journal Officiel le 23 juillet 2020 sous le n° 0179, aura bien évidemment un effet immédiat les divers mandats de l’ex-Orange.

Ce sera le cas, si cette dernière dans le ticket qu’elle forme avec Jiri Janecek le nouveau directeur général de la télévision publique tchèque avec qui elle s’est allié pour tenter de décrocher la présidence de l’UER, venait à aboutir.

Avec le départ de Tony Hall le patron de la BBC qui tenait le poste jusque-là, celle dont les conditions de son parachutage en 2015 font toujours l’objet d’une plainte au pénal toujours pendante et qui fait donc l’objet d’une nouvelle procédure engagée pour annuler la décision de 3 des membres du CSA sur 7, n’a plus de limites !

« Elle est en effet candidate à la présidence de l'audiovisuel public européen (UER) » comme l’indiquait ce matin Charles Decan sur Europe 1 qui ajoutait « Un poste stratégique à une époque où l'alliance des chaînes européennes face aux plateformes de streaming semble vitale. Elle s'est alliée avec le directeur général de la télévision publique tchèque pour former un binôme. On saura ce vendredi si leur candidature a été retenue. »

« La version française du magazine américain "Forbes" publie vendredi une interview exclusive de Delphine Ernotte. "Culture Médias" a pu se procurer l'entretien en avant-première qui dévoile, entre autres, ce jeudi la version d’Ernotte sur l'éviction houleuse du présentateur Patrick Sébastien. » 

Le journaliste n’avait sûrement pas vu le tweet surréaliste de Yves Derai tout excité après l’interview qu’elle a donnée à Forbes, immédiatement retweetée par Muriel Attal sa responsable de com’ perso et Likée par 8 personnes dont Sitbon-Gomez son ex-dircab et dont il fait la pub un peu partout parce que c’est lui qui l’a réalisée.

Il voit même  Ernotte en "come back woman" ...Ben voyons! On n’est jamais mieux servi que par soi-même !





mercredi 30 septembre 2020

Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti se paie Ernotte…

Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti se paie Ernotte

C’est Le Canard enchaîné de ce mercredi qui raconte l’histoire dans un article publié en page 2 « Et Dupond-Moretti rugit... »

"A sa sortie du plateau de France 2, le 24 septembre au soir, après l’émission « Vous avez la parole », qui l’avait donnée à Jean Castex, le garde des Sceaux a interpellé Delphine Ernotte. Il fulminait contre la direction de la chaîne, qui avait ouvert la séquence sécurité par le témoignage poignant d’une mère dont le fils avait été poignardé deux ans plus tôt sur le parking d’une boîte de nuit près de Grenoble. « C’est un scandale, ce que vous avez fait ! s’est écrié l’ancien avocat en direction d’Ernotte. C’est honteux ! Encore trois émissions comme celles-là et vous mettez Le Pen au pouvoir. »Réponse gênée d’icelle : « Non, non, vous ne pouvez pas dire ça !»

Dupond-Moretti : « Vous pouvez faire témoigner qui vous vous voulez, mais vous ne pouvez pas lancer un débat politique sur la sécurité après un témoignage aussi bouleversant. 

Vous êtes pire que CNews ! » Pire, est-ce possible ? "

Il devrait jeter un œil sur une première plainte toujours pendante depuis 2015 et s'intéresser à la nouvelle procédure demandant l'annulation de la décision du CSA parue au JO le 23 juillet dernier 






Nouvelle pluie de nominations à FTV

Nouvelle pluie de nominations à FTV

Le 7 septembre dernier, dans l’article « Des nominations et des recasages surréalistes à France Télés déjà annoncées pour partie par le blog CGC Média » nous indiquions entre autres et selon nos informations «  Pour remplacer Mayerfeld à la tête de France 3, Philippe Martinetti le directeur des antennes et des programmes chez France 3 ViaStella tiendrait la corde ! »

Philippe Martinetti sera finalement nommé le 12 octobre prochain « directeur adjoint en charge de la coordination éditoriale des antennes régionales de France ».

C’est  un ex de Radio France François Desnoyers qui s’y colle et devient ainsi « directeur du réseau régional de France 3 ». 

Voici comment el présentait La Lettre A ce matin "Après plusieurs années passées dans la com' et l'événementiel, François Desnoyers s'apprête à revenir dans le giron de l'audiovisuel public pour diriger le réseau régional de France 3. Ce profil très expérimenté, qui a effectué quinze ans à Radio France, débarque dans un contexte de fortes tensions...L'arrivée de ce sexagénaire, pour piloter le réseau régional de France 3, signe son retour dans l'audiovisuel public, au sein duquel il a officié jusqu'en 2014. Il s'est ensuite tourné vers les métiers de la com' et de l'événementiel, en intégrant lAgence publics, rachetée par la société d'intelligence économique ESL & Network, finalement liquidée en 2019."

Pourquoi un mercredi pour cette nouvelle salve de nominations, se demandent nombre d'observateurs ?  

En début de semaine s'est tenue à France Télé une nouvelle une réunion du Comité de la Diversité...bilan de l'opération: que des visages pâles dans la liste comme presque toujours !




Jean-Pierre Pernaut envoie France 2 dans les cordes avec son JT de 13h !

Jean-Pierre Pernaut envoie France 2 dans les cordes avec  son JT de 13h !

Depuis l’éviction sans ménagement de Marie-Sophie-Lacarrau qui présentait le JT de 13h sur France 2 et l’annonce de son recrutement pour remplacer Jean-Pierre Pernaut qui laissera les rênes de l’édition concurrente de TF1 au même horaire en janvier prochain, les audiences dégringolent.

En effet, « les éditions ont pu compter sur une moyenne de 2.52 millions de téléspectateurs, correspondant à une part de marché s’élevant à 20.9% quand dans le même temps, TF1 a réuni 5.06 millions de curieux, soit 42% des téléspectateurs…» détaille Toute la télé.

« Il y a un an, à la même période, Marie-Sophie Lacarrau mobilisait 2.46 millions d’individus et 21.3% des 4 ans et plus, contre 42.4% pour les éditions emmenées par JPP » ajoute le site internet.

Pour le dire autrement, l’écart se creuse encore entre le privé (TF1) et le public (F2) avec des performances qui vont  du simple au double pour le JT que JPP présentera toujours jusqu’à la fin de l’année sur TF1 par rapport à La Deux qui attend la titularisation de Julian Bugier.



Comme si cela ne suffisait pas -  les mauvaises nouvelles, ça vole aussi en escadrilles – le magazine de la santé programmé hier soir mercredi en prime time, présenté par Michel Cymes qui proposait de lutter contre la sédentarité afin de remettre le mouvement au cœur de la vie des Français invités  renouer avec leur corps, a fait un bide avec 8,3% seulement de part d'audience 


Élisabeth Moreno la ministre déléguée à la Diversité tacle l’ex-Orange !

Élisabeth Moreno la ministre déléguée à la Diversité tacle l’ex-Orange !

Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances s’est fendue d’une déclaration sur Twitter que certain(e)s bienpensants ont repris et commenté histoire de se donner bonne conscience.

« Le 1er octobre 1967, la télévision est passée en couleur. Plus de 50 ans plus tard, nous avons pourtant l'impression qu'elle est restée bloquée au noir et blanc. Des efforts collectifs restent à réaliser » écrit la ministre sur son compte Tweeter.   



CaroleBienaimé-Besse, membre du CSA avait déjà épinglé Ernotte sur le sujet lors de la mascarade organisée per Roch-Olivier Maistre en juillet qui fait aujourd’hui l’objet d’une procédure en annulation.

Une fois la lecture du texte que l’ex-Orange avait sous les yeux, des membres du Conseil ont mis en exergue l'un des objectifs qu'elle s'était engagée à atteindre, un an après sa nomination. 

“En 2016, vous vous étiez engagée à atteindre la parité dans les expertes, nous ne sommes qu’à 42 %, même s’il y a eu une progression”, a ainsi déclaré Carole Bienaimé-Besse, avant de lui poser la question suivante : “Quelle politique allez-vous mettre en place pour que dans cinq ans, ce constat ne soit pas celui qu’on peut faire ici, qui est un peu décevant ?” 



Celle dont le parachutage de 2015 fait toujours l’objet d’une plainte pendante et à présent d’une nouvelle action pour 2020, a déclaré être d’accord avec la conseillère à qui elle a répondu ceci : “On est passé de 25 à 42 %”.

La toute première question qui se pose, c’est : Qui avait intérêt à ne rien changer à France Télévisions pour que la descente aux enfer se poursuive à France Télés et que perdure « La honte de la République » ? 

mardi 29 septembre 2020

Chute vertigineuse de France 2 et France 3 qui passe sous la barre des 10% !

Chute vertigineuse de France 2 et France 3 qui passe sous la barre des 10% !

Le Tour de France fini, France 2 perd 3 points en une semaine et tombe de 17,2% à 14,2%. 

France 3 pour sa part, passe sous la barre des 10% avec 9,7% seulement d’audience sur la semaine du 21 au 27 septembre, faisant presque jeu égal avec M6 qui reste stable conservant ses 9% de part d’audience.

De son côté TF1 flirte avec les 20% avec un très honorable à 19,2%, soit un gain de 1.1 point…

Quel avenir pour la contribution à l'audiovisuel public (CAP ex-redevance télé) ?

Quel avenir pour la contribution à l'audiovisuel public (CAP ex-redevance télé) ?

« Le gouvernement continue de réfléchir à l'évolution de la contribution à l'audiovisuel public (CAP, ou redevance télé), dont la collecte est actuellement adossée à la taxe d'habitation, a indiqué lundi la ministre de la Culture Roselyne Bachelot » indique l’AFP (fpo/fmp/cbn) qui ajoute « Cette redevance qui génère plus de 3 milliards d'euros de recettes nettes par an mais est amenée à évoluer avec la suppression programmée de la taxe d'habitation, est la principale source de financement de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France...).

« Outre la question de l'éventuel adossement de la CAP à un autre impôt que la taxe d'habitation, se pose la question d'une éventuelle modification de son assiette. » poursuit la dépêche qui précise « La redevance télé est due par les foyers qui détiennent un téléviseur. Mais depuis plusieurs années, l'idée de l'élargir à tous les Français ressurgit régulièrement, dans la mesure où les contenus audiovisuels se consomment de plus en plus ailleurs que sur un écran de télé (ordinateurs, tablettes, smartphones...). »

Pas de hausse d’impôts ont pourtant annoncé Emmanuel Macron et son gouvernement…

Comment alors faut-il donc considérer cette taxe parafiscale ramenée à 138 euros par foyer en 2020 et son évolution ? 

« L’ancien ministre des Comptes publics Gérald Darmanin avait proposé au printemps 2019 de la supprimer, provoquant une levée de bouclier des défenseurs du service public. En novembre dernier, le prédécesseur de Mme Bachelot, Franck Riester, avait assuré que le gouvernement maintiendrait quoi qu'il arrive un financement "pérenne" et spécifique pour l'audiovisuel public, afin de garantir "une indépendance par rapport au pouvoir politique", sans plus de précision » indique encore l’agence de presse.

En conclusion « Roselyne Bachelot interrogée sur cette question lors de la présentation du budget de la Culture pour 2021, a assuré "nous sommes dans un travail de réflexion sur ce sujet", au même titre que sur plusieurs du projet de réforme de l'audiovisuel préparé par M. Riester dont le gouvernement a abandonné certains points comme la création d'une holding de l'audiovisuel public, tout en confirmant  vouloir toujours mettre en œuvre certains pans de la réforme, comme la fusion du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de l'Hadopi, le renforcement de la lutte contre le piratage… »



En marge, le gouvernement dans son projet de budget 2021, a diminué de 10 millions d'euros l'effort demandé à l'audiovisuel public, ramenant la baisse de ses moyens alloués à 70 millions d'euros. Une rallonge de 10 millions d'euros est destinée à France Télévisions, pour tenir compte de la prolongation d'un an de la chaîne France 4.

lundi 28 septembre 2020

Elle a bon dos la crise sanitaire pour certains collaborateurs du pôle outre-mer de France Télévisions…Retour à l’ancien monde !?

Elle a bon dos la crise sanitaire pour certains collaborateurs du pôle outre-mer de France Télévisions…Retour à l’ancien monde !?

La crise sanitaire et par voie de conséquence le télétravail qui en découle, sont une aubaine pour certains responsables qui en profitent pour se planquer et faire leur beurre au passage.

Le SNPCA-CGC dans un communiqué adressé aux personnels ce lundi, en profite en quelque sorte pour dénoncer un retour à l’ancien monde s’agissant du pôle outre-mer de France Télévisions où depuis l’arrêt de France Ô, tout semble désormais permis comme « au bon vieux temps » !

Extrait 

« Plus belle la vie » pour certains collaborateurs du Pôle outre-mer de France Télévisions : la crise sanitaire et l’injonction de la direction de FTV d’imposer des mesures de télétravail à la majorité des personnels de l’établissement de Malakoff engendrent des tensions entre les personnels. 

 

Si une grande partie des salariés a joué le jeu – pour certains au-delà même du raisonnable (la durée du travail explosant parfois à domicile par manque d’organisation et/ou des demandes accrues + les décalages horaires en lien avec les stations), allant jusqu’à engendrer des risques de burn out pour certains salariés -, d’autres ont profité de cette période exceptionnelle pour se lancer dans une nouvelle « activité » : être payé à ne rien faire. Les risques sanitaires ayant pour quelques-uns bon dos ! 

 

Conséquence : jalousies et rancœurs se sont accumulées pour celles et ceux qui ont travaillé, en télétravail ou sur le site. Des sentiments exacerbés par le non-versement de la prime promise par la direction dans les instances, à celles et ceux qui se sont particulièrement investis durant le confinement… » constate le syndicat qui s’indigne à juste titre « quand l’exemple est donné au plus haut niveau de l’encadrement et que de surcroît de surcroit il rapporte gros, pas étonnant alors que certains collègues copient leurs »

 

Il est notamment question de « la directrice éditoriale du pôle outre-mer qui, covid aidant, a complétement disparu des écrans radars et s’est réfugiée dans sa Guyane depuis le début de la crise. » ou encore « du patron du Portail numérique la1ere.fr – le fameux portail censé palier la suppression de France Ô, pierre angulaire du Pacte de visibilité   qui après avoir fait  toute sa carrière en outre-mer, fut récupéré par l’établissement de Malakoff pour y exercer ses nouvelles fonctions mais n’aura finalement passé que quelques semaines à Paris. Le reste du temps, il était confiné à l’Ile Maurice. Le voici à présent nommé à La Réunion avec un poste de rédacteur-en-chef pour gérer le dit-portail – aux audiences désespérément faibles, du fait entre autres d’un problème technique qui empêcherait le référencement des articles par Google – et dont l’implication à développer la plateforme numérique, ne saute pas franchement aux yeux ».

 

« Se cacher derrière la crise sanitaire et « l’aubaine du télétravail » pour motiver leur non-présence à Paris » poursuit le tract « commence à agacer sérieusement d’autres hauts cadres de la direction du pôle, sous couvert d’une situation liée à la crise sanitaire et à ses conséquences comme ces réunions par visio-conférence qui n’en finissent pas et ne débouchent pas aussi facilement sur du concret qu’un travail en présentiel ».


« C’est également leur rémunération que leurs collègues de Malakoff ont du mal à avaler... Comment ne pas être en colère avec une direction qui rétorque régulièrement :  "Nous n’avons pas les moyens financiers pour faire ci ou çà ou pour lancer telle ou telle émission"...mais qui laisse dans le même temps, certains cadres partir  faire la culbute sur leur salaire outre-mer grâce à la fameuse indexation qui, dans ce cas, ne se justifie nullement » dénonce encore le SNPCA-CGC qui évoque « un très mauvais message envoyé aux personnels, au moment où justement ils ont plus que jamais besoin d’être soutenus, reconnus, encouragés par des cadres et une direction qui devraient pourtant être exemplaires » ! 

 

Enfin le syndicat s’interroge sur « ce qui est en train de se tramer à la DRH du Pôle outre-mer...à savoir le possible retour - inimaginable par les personnels de l’établissement de Malakoff -  d’un DRH qui a fait par le passé toute la démonstration de son incompétence et dont ils ont eu à souffrir de son incapacité à les gérer » !

 

La conclusion est sans ambiguïté « Le SNPCA-CGC craint fortement que les dérives mentionnées ci-dessus, ne soient que l’illustration d’une méthode managériale qui reprendrait du service au sein du pôle outre-mer avec une gestion des personnels par… intérêts voire par lobbying ! En d’autres termes : au profit de copains, d’un territoire d’origine, des membres de famille et non des compétences ! » 

La direction de France Télés à nouveau condamnée pour « harcèlement moral et manquement à son obligation de sécurité et de résultat ! »

La direction de France Télés à nouveau condamnée pour « harcèlement moral et manquement à son obligation de sécurité et de résultat ! »

C'est le SNJ qui dans un tract publié ce jour, révèle cette nouvelle et énième affaire où France Télévisions se retrouve à nouveau condamné.

Les premiers mots du syndicat de journalistes sont parlants : « Souvent, à raison, il est question de management brutal dans nos communications syndicales ! Le déni des directions successives est loin de nous convaincre bien évidemment. Mais lorsque la justice tranche, c’est sans appel ! »

Extrait :

« Il y a un an, le 27 septembre 2019, le Conseil  des Prud’hommes a donné raison à une journaliste de France Télévisions qui travaillait à la Rédaction Nationale de France 3, et qui n’est plus aujourd’hui dans la société. C’est en accord avec l’intéressée que nous communiquons aujourd’hui sur ce dossier. La juridiction a jugé nul son licenciement pour inaptitude, mais elle a également condamné France Télévisions pour harcèlement moral et manquement à son obligation de sécurité et de résultat. L’entreprise n’a pas fait appel. »

Après des mois de mise à l’écart, d’indifférence de la part de la direction, de souffrance non prise en compte par la direction, la salariée s’était engagée, à bout de forces, dans un processus de rupture conventionnelle individuelle. La direction a, au dernier moment, voulu effacer l’ardoise en proposant une transaction qui intégrait bien sûr l’engagement de ne pas poursuivre l’entreprise. Mais c’était une humiliation supplémentaire pour l’intéressée qui a refusé la proposition, alors que depuis le début de la négociation, personne côté entreprise n’avait évoqué cette option.

L’heure était donc à la demande de réparation pour tout ce qui avait été subi ! Isolement professionnel organisé, refus de prendre en compte la réalité de la compétence complémentaire de cette journaliste et donc après un accident de travail de lui permettre de se consacrer à la rédaction et plus à la caméra. Mensonges en série des encadrants, propositions de sujets refusées sans raison, etc… Cela concerne autant les managers des ressources humaines que ceux de l’information.

Une souffrance au travail organisée et reconnue comme telle par la justice prudhommale qui installe, s’il en était besoin, la nécessité de demander reconnaissance et réparation devant les juridictions compétentes, et qui en l’espèce pourrait aller jusqu’au pénal, pour déterminer les responsabilités individuelles cette fois. » détaille le SNJ.

« Dommages et intérêts et indemnités pour réparer…ce sont bien les mots certes mais qui soignent les maux » s’interroge-t-il enfin !



dimanche 27 septembre 2020

Arnaud Lesaunier, promu PDG de FTD et du Studio (ex-MFP) condamné lui aussi la Cour de discipline budgétaire et financière de la République.

Arnaud Lesaunier, promu PDG de FTD et du Studio (ex-MFP) condamné lui aussi la Cour de discipline budgétaire et financière de la République.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir ce qu’en disait il y a quelques jours, Maître Joyce Ktorza sur son site :

Extrait :

"« Le 28 juillet 2020, la Cour de discipline budgétaire et financière a rendu un Arrêt titré « France télévisions : les rémunérations ». Ce Tribunal, attaché à la Cour des Comptes, condamne l’ex-DRH pour infraction aux règles de l’audiovisuel public. 

Décryptage. 

« A redevance échue, transparence due ». Par cette formule le parlementaire Alain Griotteray pointait en 1995 l’opacité des rémunérations des animateurs-producteurs de France 2.

A l’époque, un dirigeant pouvait libeller sans contrôle un chèque sur les fonds publics, ce qui générait des « dérives ». On se souvient des 100 patates ( 1 million de francs ) popularisées par les Inconnus. Mais au total, les versements opaques atteignaient 650 MF, soit 100 millions… d’euros ! On voit par là l’ampleur que peut prendre la dérive quand l’argent public n’est pas engagé avec scrupule… d’où la nécessité morale et juridique d’un contrôle. 

Un tel contrôle a été mis en place. C’est ainsi qu’un ou des hauts fonctionnaires sont nommés par l’Etat, pour contrôler l’emploi des fonds dans les Entreprises de l’Audiovisuel public. Au-delà d’un certain montant, 70 000 €, 100 000 €, le versement fait à un salarié, quelle qu’en soit la nature, est soumis à un visa préalable du Contrôleur d’État ...

Or voici qu’un dirigeant, disposant de la signature de France Télévisions en sa qualité de DRH, croit pouvoir se positionner au-dessus des règles. Monsieur Arnaud Lesaunier s’autorise ainsi à décider :

soit de présenter le dossier au visa du Contrôleur,

soit d’interpréter les règles pour ne pas le présenter,

soit, carrément, de ne pas le présenter,

soit enfin de passer outre l’avis défavorable du Contrôleur. 

C’est cette forme de désinvolture coupable qui a été sanctionnée par la Cour. 

La décision peut être consultée ci-dessous. 

Cette condamnation suscite deux questions.

Comment est-il possible que la Direction générale de France Télévisions nommé à la tête de France TV Studio un décideur condamné pour faute de gestion ? 

Et la seconde : 

Monsieur Lesaunier est un professionnel averti, maîtrisant les procédures de rigueur. Il ne fait pas de doute que ses transgressions soient volontaires. Or le mobile qu’il poursuit en tentant de contourner le contrôle de l’Etat n’est pas apparu. La question demeure donc : pourquoi ? "