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samedi 24 avril 2021

Vers des plaintes pénales contre des dirigeants de France Télés dans l’affaire de la condamnation de Diego Buñuel qui montre que rien n’a changé.

Vers des plaintes pénales contre des dirigeants de France Télés dans l’affaire de la condamnation de Diego Buñuel qui montre que rien n’a changé.

Selon nos informations, l’article du Canard enchaîné de ce mercredi révélant « la condamnation de Diego Buñuel à plus de 200.000€ dans l’affaire ATAWAD/ COYOTE CONSEIL/ BUNUEL PRODUCTION qui éclabousse toute une chaine de décideurs à France Télés et l’Actionnaire par voie de conséquences » et à présent l’article de Capital signé Jamal Henni, devraient déboucher rapidement sur une voire plusieurs plaintes au Pénal.

Pour les juges qui ont eu à se prononcer sur les condamnations de Diego Buñuel et ont considéré l’attitude de l’intéressé comme “fautive, brutale et contraire à l’obligation de loyauté que tout dirigeant doit à son entreprise…et de conflit d’intérêts inévitables’’,(sic) la décision est sans appel.

C’est ce monsieur qui « reconnaît avoir agi dans son intérêt personnel, au mépris de l’intérêt social et a bien commis une faute » (dixit le jugement intervenu dont un nouvel extrait figure ci-après) qu’Ernotte, il y a presque un an le 18 juin 2020 « Sur proposition de Takis Candilis » nommait « Directeur général délégué à l'antenne et aux programmes de France Télévisions » !(*)

(*) 

  

Extrait du jugement (page 4)

Attendu que l'article 1382 du code civil porte que « Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage oblige celui-ci par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ».

Attendu que l'article 1843–5 du code civil et L. 225–252 du code de commerce ouvrent une action à l'associé d'une société à l'encontre de ses dirigeants, en réparation du préjudice subi personnellement par l'associé, la seule condition posée à la recevabilité de cette action étant le caractère personnel dudit préjudice subi par l'associé.

Attendue que Monsieur Buñuel est intervenu en signant le pacte d'associés d’ATAWAD du 27 janvier 2014 dans lequel il est précisé au paragraphe six du préambule « Les soussignés reconnaissent par le présent pacte le caractère fortement intuitu personae du contrat de Société et expriment leur volonté de contribuer le plus efficacement possible au développement de la société. Les actionnaires sont donc convenus d'organiser par le présent pacte leurs relations futures.

Monsieur Diego Buñuel reconnait que l'engagement de la société été souscrit par la société COYOTE CONSEIL en raison de sa participation personnelle aux projets à développer. En conséquence, Monsieur Diego Buñuel, partie aux présentes, tant en sa qualité de président de la société qu’en sa qualité d'associé unique et Gérant de la société BUNUEL PRODUCTION reconnaît expressément que les dispositions du présent pacte d'actionnaires, lui sont opposables ».Attendu qu'en conséquence Monsieur Buñuel avait souscrit un certain 

nombre d'engagements au profit de la société ATAWAD, tant en sa qualité d'associé par l'intermédiaire de sa société BUNUEL PRODUCTION, qu’en sa qualité de président de la société à ATAWAD et à titre personnel :

-  respect d'un préavis de 6 mois en cas de démission de ses fonctions de Président (art.6)

- inalliabilité des actions de BUNUEL PRODUCTION, pendant une durée de trois exercices (art.8).

- clause de cession forcée des actions dans l'hypothèse d'un changement dans le contrôle et la direction de la société BUNUEL PRODUCTION (art.12).  

- clause de cession forcer les actions des tenues par BUNUEL PRODUCTION dans l'hypothèse d'une cessation des fonctions de Monsieur Buñuel (art.14).

- Exclusivité de l'exploitation de ses attributs de la personnalité (art.20).

- Exclusivité de son activité dans le domaine de la production audiovisuelle (art.21).  

- droit de propriété et engagement de non-concurrence de la société BUNUEL PRODUCTION (art.22).

Attendu qu'il est particulièrement mentionné à l'article 14 du pacte d'associés : « … la société BUNUEL PRODUCTION reconnait que la société COYOTE CONSEIL s'est engagée dans la société en raison de la qualité de son associé unique est gérant Monsieur Diego Buñuel, lequel détient des compétences et un savoir-faire reconnu dans le domaine de l'audiovisuel, s'agissant notamment de reportages et de documentaires.

Attendu que dans ces conditions même si Monsieur Buñuel avait tenu au courant COYOTE CONSEIL au cours du mois d'août 2014 des contacts qu'il avait avec Canal+, l'annonce de sa prise de fonction au sein de la société Canal+ le 27 août 2014, suivie de sa démission le 17 septembre, n'en est pas moins brutale et contraire à l'obligation de loyauté de tout dirigeant doit à l'entreprise constituant une faute d'autant que Monsieur Buñuel avait prévu été prévenu des conséquences inévitables de cette rupture par sur le sort d’ATAWAD, de ses activités et de ses salariés et qu'il est mal fondé à prétendre qu’ATAWAD aurait pu continuer à poursuivre son activité, eu égard elle a la dépendance de celle-ci vis-à-vis de son principal client Canal+ et du conflit d'intérêt inévitable que Monsieur Buñuel aurais eu avec ATAWAD s’il en était resté le dirigeant… »

L’article de Capital suscité enfonce d’ailleurs le clou... 

Extrait du magazine

Pour l’instant, France 3 lui a juste commandé une poignée d’émissions comme producteur : 

un documentaire de deux heures sur les 60 ans du one man show, 

un autre sur Les duos mythiques de la télévision, et enfin 

deux épisodes d’un jeu, A vous de trouver le coupable, diffusé un dimanche après-midi de décembre alors que Christophe Dechavanne espérait un prime time…

En juin dernier, le service public a recruté comme directeur des programmes Diego Buñuel. Un homme que connaît bien Christophe Dechavanne, pour avoir été son éphémère associé, puis l’avoir poursuivi en justice…

Christophe Dechavanne, qui a eu 63 ans en janvier, déplore le manque d’intérêt de la Une, sur laquelle il officiait depuis plus de vingt ans : “avec TF1, je n'ai pas de contrat, pas de projet”, disait-il il y a un an. “Je ne pense pas que les dirigeants de TF1 aient l'idée de me confier une nouvelle émission”, ajoute-il aujourd'hui.

Face à ce désamour, il s’est lancé dans une danse du ventre assidue auprès de France Télévisions : “que la direction me fasse passer des castings, je n'ai aucun problème d'ego. Ou alors, qu'elle lance une étude pour demander aux téléspectateurs si j'ai ma place sur le service public”, a-t-il déclaré au Parisien.

 

Le fait comme le rappelle Capital que Christophe Dechavanne qui ne travaillait plus  avec le Service public depuis une dizaine d'années, bénéficie depuis l'arrivée de Diego Buñuel d'une série de commandes pose évidemment question.

C’est donc en Correctionnel que tout cela devrait se terminer, au regard notamment de l’article 432-12 du Code Pénal.

En effet, « le fait par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public [c’est bien le cas de plusieurs des dirigeant de France Télés société de Service Public détenue à 100% par l’État-actionnaire donc les contribuables français, ndlr]de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, étant puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500.000 € dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction. », il ne fait aucun doute que le PNF qui s’est déjà saisi dans le cadre d’une enquête préliminaire qu’il a diligentée suite de la plainte de la CGC dans le cadre du contrat de 100M€ conclu par Ernotte avec la société de Nagui filiale de Banijay (¤), devrait avoir très vite un nouvel angle d’attaque.

(¤)

C’est ce qu’est chargé, toujours selon nos informations, de préparer un grand cabinet d’avocats pénalistes bien connu du secteur contre toux tous ceux qui directement ou en complicité, jettent à nouveau le discrédit sur France Télés l’entreprise France Télévisions depuis la condamnation définitive de Carolis son ex-pédégé.  

Malheureusement pour eux, l’adage « l’histoire est un éternel recommencement » est tenace !

Dire qu'Emmanuel Macron qualifiait la gouvernance de France Télés de "la Honte de la République" en promettant le big bang avec une télé publique exemplaire et de qualité !!

vendredi 23 avril 2021

A qui faut-il adresser les formulaires sur les conflits d’intérêts qu’Ernotte impose à l’ensemble des salariés de France Télés ?

A qui faut-il adresser les formulaires sur les conflits d’intérêts qu’Ernotte impose à l’ensemble des salariés de France Télés ? 

Alors que les salariés de France Télés viennent de découvrir avec effarement l’article du Canard enchaîné de ce mercredi (*) à la suite duquel le blog CGC Média a publié un article intitulé « Nouveau et énième scandale à France Télés qui concerne Diego Buñuel condamné à 200.000€ dans une affaire de société de production et qui éclabousse toute la chaine des décideurs comme l’Actionnaire ! »  qui pose toute une série de questions, en l’espèce, sur le respect des dispositions légales concernant les conflit d’intérêts, ils se demandent aujourd’hui à quoi pouvaient bien servir les formulaires qu’Ernotte adressait à chacun d’entre eux et qu’elle les obligeaient à remplir. (ci-après)


(*)

Ils ont également pris connaissance du dossier de quatre pages que Le Point sort ce jeudi « Fusion. Fin de partie: Veolia a mis la main sur Suez son rival historique…» (¤) mais se sont évidemment étranglés à lecture de l’analyse qu’en fait le magazine, présentant quatre femmes qu’il semble encenser comme « Les combattantes de Suez contre Veolia » !

L’hebdomadaire qui pose la question « Mais pourquoi la bataille fut-elle si rude? »,  y répond ainsi sous la plume de Marie Bordet  : « Parce que, du côté de Suez, un quatuor de femmes puissantes œuvrait discrètement … »  

Les 4 fantastiques: Miriem Bensalah-ChaqrounDelphine Ernotte, Brigitte Taittinger-JouyetAnne Lauvergeon et dans l'embrasure de la porte, Philippe Varin président de Suez 

Au secours ! Elle est là aussi « La honte de la République »...

Extraits :

« Elles sont quatre. Leurs traits sont tirés et leurs sourires rares. Elles paient l’accumulation de nuits trop courtes. D’insomnies qui surgissent douloureusement, sous la pression de questions pernicieuses qui chahutent le cerveau : « Est-ce qu’on a fait le boulot ? Quelles erreurs a-t-on commises ? Jusqu’où aurait-on encore pu négocier ? » Elles ressassent à l’infini les moments clés, les différentes options, les scénarios possibles, les impasses, les chausse-trapes. Elles sont quatre, donc.

- Brigitte Taittinger-Jouyet, descendante d’une dynastie d’industriels, ex-PDG des parfums Annick Goutal, ancienne dirigeante de Sciences Po Paris, épouse de l’inspecteur des finances et meilleur ami de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet,

- Miriem Bensalah-Chaqroun, héritière d’un puissant groupe familial marocain, ancienne présidente du syndicat patronal du royaume chérifien, proche de Mohammed VI ;

- Anne Lauvergeon, qu’on ne présente plus, Normale sup, ingénieur des mines, sherpa de François Mitterrand à l’Élysée, puis présidente d’Areva pendant une décennie, au bilan très contesté. [une présentation plutôt bienveillante de celle qui se trouve être chez Suez "Présidente du comité RSE, innovation et  éthique", au regard des 2 milliards d’euros de pertes laissés aux contribuables français ! ndlr]

- et Delphine Ernotte, «mi-basque, mi-corse» comme elle aime le rappeler…centralienne [parachutée en 2015 à France Télévisions et sous le coup de plusieurs procédures judiciaires, entre autres d’une enquête préliminaire diligentée par le PNF s’agissant des 100  millions d’euros signés avec la boite de Nagui filiale de Banijjay, ndlr]   

« Ce quatuor de femmes puissantes, indépendantes… » écrit la journaliste - Il faut quand même oser le qualificatif -  « a tenu, à l’abri des radars, le premier rôle dans la guerre totale que se sont livrée, pendant près de huit mois, Veolia et Suez, les deux frères ennemis du CAC40, géants français de l’eau et des déchets ».

Les bras vous en tombent comme ceux d’ailleurs des personnels de France Télés qui dû se pincer pour vérifier qu’ils ne rêvaient pas.

« Hallucinant ! Elle n’avait que ça à faire pendant près de huit mois – juste après la mascarade qui a conduit à son maintien – que de jouer le premier rôle dans la guerre totale que se sont livrée Veolia et Suez, pendant qu’elle nous enfonçait chaque jour un peu plus ? » s’emporte l’une des cadres du groupe de télé publique qui lit cela.

« Un quarteron de femmes au cœur d’une bagarre intense et hautement politique, c’est une première dans les annales du capitalisme français » poursuit le magazine qui provoque, bien entendu, la colère de l’ensemble des collaborateurs de France Télévisions.

« C’est l’histoire, banale, d’une entreprise désireuse d’en absorber une autre, à savoir  Veolia, emmené par son PDG Antoine Frérot, 62ans qui lance son attaque sur Suez, au cœur de l’été 2020 » conte le magazine avant d’ajouter « En tant qu’administratrices de Suez et présidentes de comités (audit, éthique, stratégie, gouvernance) (**), nos quatre femmes ont été mandatées pour siéger au comité ad hoc, constitué tout spécialement pour résister à la charge de l’ennemi, avec Philippe Varin, président du conseil d’administration de Suez, en commandant en chef »

(**)

Dans un des derniers chapitres, la journaliste évoque même « la rage » des quatre femmes « remontées à bloc quand intervient la déclaration inattendue de Jean Castex, qui assure publiquement que «ce mariage fait sens »  « Sur le principe, Ernotte, Taittinger, Bensalah et Lauvergeon haïssent l’idée qu’un concurrent veuille racheter Suez pour le dépecer. Mais que la manœuvre s’opère sous couvert d’une « amicalité» feinte, les fait blêmir de rage. En conseil d’administration, elles s’échauffent et exhortent la direction de Suez à se battre bec et ongles : « Car de quelle “amicalité” parle-t-on? Nous n’avons jamais discuté de rien, en amont, avant ce communiqué. Nous n’avons jamais été prévenus des intentions de Veolia. C’est scandaleux ! Inadmissible

Et d’enfoncer le clou « Dans cette affaire qui a mobilisé toute la place financière de Paris, Bercy, l’Élysée, Matignon, et même la Commission européenne, on aura tout vu, tout entendu et tout tenté entre les deux camps: intimidations, menaces, saisines des tribunaux, insultes, etc. Dans la nuit du 11 au 12 avril 2021, lors d’un conseil d’administration qui prend fin à 2h30 du matin, Ernotte, Taittinger, Lauvergeon et Bensalah actent la signature d’un armistice. Veolia a gagné, le groupe met la main sur son rival et ses plus beaux morceaux. Suez, en vaincu, s’incline, mais sauve l’honneur : l’entreprise se vend à un bon prix et devrait continuer à vivre en version réduite, amputée d’une grosse part d’elle-même... 

On a la gueule de bois. On se battait pour gagner, pour éviter le démantèlement de Suez…, raconte Brigitte Taittinger-Jouyet. Quand une bagarre d’une telle intensité s’arrête brutalement, c’est difficile à vivre. Même si je suis persuadée d’avoir accompli mon devoir d’administratrice, le divorce avec les salariés de Suez, qui s’estiment trahis par le conseil d’administration, est violent. Je ne suis pas un colin froid. Humainement, c’est dur…»

Avant le coup de grâce « Peur de rien. La bande des quatre a manqué son objectif: annihiler le projet de Frérot. Mais leur ténacité fut épique. « L’attaque avait été conçue comme un blitzkrieg. La direction de Veolia avait prévu que cela soit plié en deux jours, le combat a duré près de huit mois…», explique avec fierté l’une des quatre administratrices. Les opposantes à Veolia, ce sont elles.

Pour des raisons diverses, liées à leur parcours, à leur assise financière – aucune n’a besoin des jetons de présence versés par Suez pour vivre (*µ) [Ben voyons ! ndlr] –, à leur histoire personnelle, elles n’ont peur de rien ni de personne, et surtout pas des regards en coin lancés par des membres de l’establishment parisien. «On était hermétiques à la pression, assure Brigitte Taittinger-Jouyet. Je dirais même que, plus on nous menaçait, plus ça nous motivait. Nous avions le sourire aux lèvres et les arquebuses chargées…»

Ces dames qui espèrent bien conserver leur mandat dans la nouvelle formule ont peut-être la gueule de bois mais il y a quelques jours "Veolia tenait pourtant à prévenir chacune d'entre elles dont fait partie Ernotte, de possibles poursuites judiciaires si ces certains administrateurs décidaient de « saborder leur propre groupe »" ...

Quant à Ernotte, encore et toujours, nul n'a oublié la colère du président de Veolia après « L'enquête de Cash Investigation sur le marché de l’eau diffusée sur France 2 où la multinationale française accusait notamment Delphine Ernotte, de conflit d’intérêts. 

"Piqué au vif. Veolia a vivement réagi aux accusations de France 2 dans son émission Cash Investigation. Elise Lucet présentait une longue enquête sur le marché de l’eau, pointant principalement du doigt les pratiques du groupe (ex Compagnie Générale des Eaux).

L’entreprise a ainsi commenté en direct l’émission sur Twitter et mis en doute l’impartialité de Cash Investigation sur ce sujet. “Dans l’émission du 13 mars 2018, Veolia est citée 24 fois, La Saur 67 fois. Suez est cité 4 fois”, peut-on lire sur son compte.


Le groupe aurait alors trouvé une explication à ce fait:“ Delphine Ernotte siège au Conseil d’administration de Suez depuis 2012. Elle est également présidente du Comité d'Éthique et développement durable et membre du comité d'audit et des comptes de Suez”, déclarait la multinationale française, estimant que l’émission, “étonnement”, ne s’était “pas attardée” sur son concurrent direct et numéro deux mondial de l’eau. 
En d’autres termes, Veolia sous-entendait bien un conflit d’intérêts… ».

(*µ)

(* la vidéo de Suez)

 


A Celles et ceux des salariés de France Télés qui sont dégoutés (il n’y a pas d’autre mot) par une telle présentation complétement  hors sol  et qui ont besoin, eux, de leur travail et de leur salaire pour vivre contrairement à ces quatre « Mylady de Winter » qui considèrent quelques 150.000 euros de jetons de présence comme un simple pourboire, il est fortement conseillé de retourner le formulaire ernottien de prévention des conflits d’intérêts annoté  «c’est celui qui dit, qui y est »  :

- A Ernotte, Taittinger-Jouyet, Bensalah et Lauvergeon ces quatre administratrices désintéressées !

- A Takis Candilis l’ex numérobis de la première, revenu chez Banijay après un gros chèque du service public

- A Diego Buñuel que le précédent faisait nommer directeur des programmes de France Télévisions à effet du 22 juin 2020, condamné par le Tribunal de commerce de Paris et débiteur du célèbre animateur-producteur du PAF président de COYOTE.

-  Au Parquet National Financier

- A Roselyne Bachelot la ministre de la Culture et/ou à Roch-Olivier Maistre du CSA fan inconditionnel de l’ex-Orange.

- Et pourquoi pas au Premier ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron garants tous deux de nos institutions !


jeudi 22 avril 2021

Nouveau et énième scandale à France Télés…Diego Buñuel condamné à 200.000€ dans une affaire de société de production qui éclabousse toute la chaine des décideurs comme l’Actionnaire !

Nouveau et énième scandale à France Télés…Diego Buñuel condamné à 200.000€ dans une affaire de société de production qui éclabousse toute la chaine des décideurs comme l’Actionnaire !  

Le blog CGC Média qui a réussi à se procurer le jugement public qu'évoque Le Canard enchaîné de ce mercredi, vous propose de découvrir ce énième et nouveau scandale à France Télés qui devrait en laisser plus d'un les bras ballants mais qui ne peut et ne doit en aucun cas rester sans réponse de l'État-Actionnaire.



 

La toute première question qui se pose à la lecture de l'article, c'est bien le règlement  des sommes dues à Christophe DECHAVANNE et COYOTE CONSEIL dans le cadre des condamnations...car le seul fait que le condamné doive de l'argent, le place lui et ses collaborateurs dans une situation de conflit d'intérêts.

Si l'affaire n'avait pas été éventée - chacun sait que le conflit d'intérêts demeure jusqu'au paiement total des sommes dues - cela aurait pu se traiter discrètement mais à présent, il n'est plus temps!

LES FAITS :

La société coyote conseil est une société de production audiovisuelle créée en 1989 et spécialisée dans la production d'émissions de divertissements, de « talk-shows » et de programmes de « Factual Entertainment ». Elle est dirigée par Monsieur Christophe DECHAVANNE président et Monsieur Fabrice BONANNO vice-président.

Reconnue comme référence dans son domaine du fait de la qualité de ses productions, la société COYOTE CONSEIL a souhaité diversifier son activité et développer des programmes documentaires à vocation journalistiques.

Monsieur Diego Buñuel est un journaliste réalisateur. Il s'est notamment distingué par la réalisation de documentaires diffusés sur la chaîne Canal+ depuis 2008 dans le cadre de la série LES NOUVEAUX EXPLORATEURS qu'il présente.

En 2008, il a constitué la société BUNUEL PRODUCTION dont il est associé unique et gérant.

Un projet de rapprochement entre COYOTE CONSEIL et Monsieur Buñuel naissait à partir de 2013 pour constituer une structure commune spécialisé dans la production de documentaires, la société commune ATAWAD était constituée. Ses statuts étaient signés le 27 janvier 2014 et elle se trouvait immatriculée le 10 février 2014.

À l'origine COYOTE CONSEIL et Monsieur Buñuel était à égalité puis celui-ci a préféré faire intervenir sa société BUNUEL PRODUCTION à hauteur de 45 % et un tiers à hauteur de 5 %.

Au terme de l'acte constitutif, Monsieur Buñuel était désigné président d’ATAWAD et Monsieur BONANNO directeur général, tous deux pour une durée illimitée.

Un pacte d'associés été signé concomitamment aux statuts. Monsieur Buñuel intervenait à ce pacte. Les actions de BUNUEL PRODUCTION étaient inaliénables pendant trois ans. La rémunération de monsieur Buñuel outre les avantages en nature, était fixé.

Pour permettre de lancer l'activité, COYOTE CONSEIL consentait des avances en compte courant.

Dès le 3 février 2014 Monsieur Buñuel recrutait deux salariés la société ATAWAD démarrait son activité…

Après divers échanges entre Monsieur Buñuel et Monsieur Bonanno, ce dernier ayant été informé de l’annonce faite sur les réseaux sociaux par Diego Buñuel lui-même ainsi que dans la presse spécialisée qui s’en faisait l‘écho, de sa nomination comme directeur des documentaires de CANAL+, il était logique que la société ainsi créée lui demandât au plus vite de confirmer son « engagements plein et entier au sein de la société ATAWAD.

Monsieur Buñuel notifiait sa démission à COYOTE CONSEIL et demandait même à être dispensé de son préavis de six mois.

Une Assemblée générale d’ATAWAD se tenant dans la foulée, prenant acte de la démission de Monsieur Buñuel, prononçait sa dissolution et nommait  la société COYOTE CONSEIL comme liquidateur.

C’est dans ses conditions que la société COYOTE CONSEIL a saisi le tribunal de Commerce, reprochant à Monsieur Buñuel le caractère brutal est fautif de sa démission.

COYOTE CONSEIL demandait ainsi au Tribunal de :

-  Constater les circonstances fautives et brutales dans lesquelles est intervenue la démission de Monsieur Buñuel,

- Rejeter les demandes de Monsieur Buñuel qui de son côté demandait la condamnation du demandeur pour procédure abusive,

-   Et dire, en conséquence, la démission de Monsieur Buñuel, fautive.

Le 16septembre 2016, le Tribunal de Commerce de Paris, condamnait lourdement Diégo Buñuel en ces termes ; 

Par ces motifs, le Tribunal statuant publiquement par un jugement contradictoire en premier ressort (RG 2015 000904)

- dit la démission de Monsieur Diego Buñuel fautive,

- condamne Monsieur Bunel à verser à la SAS COYOTE CONSEIL les sommes de 187.014,82€ au titre de son préjudice financier et 10.000 € au titre de l'atteinte à sa réputation commerciale,

 - Déboute Monsieur Buñuel de sa demande de dommages intérêts pour procédure abusive,

 - Condamne également Monsieur Buñuel à payer 7.000 € à la SAS COYOTE CONSEIL au titre de l'article 700 du CPC déboutant du surplus.

C’est donc comme l’écrit Le Canard enchaîné de ce mercredi 21 avril dans son article « COUCOU, le revoilou ! » (¤ ci-après) que « l’association entre les deux [Christophe Dechavanne et Diego Buñuel, ndlr] s’est terminée devant le tribunal de commerce de Paris, avec à la clé une condamnation de Buñuel, en 2016, à plus de 200 000 euros, au titre du préjudice financier et de l’atteinte à la réputation subis par Coyote, la boîte de Dechavanne. Condamnation pour laquelle Diego Buñuel a renoncé à faire appel en mars 2018.»

(¤)

Petit problème que laisse entrevoir le palmipède c’est que « Christophe  Dechavanne serait actuellement en négociation avec France Télévisions pour lui vendre une émission de jeu. Un éventuel retour sur le service public qui fait tousser, dans la maison : Diego Buñuel, le patron des programmes de France Télés depuis juin 2020, est un ancien associé de Dechavanne »

Il ne s’agit évidemment pas là d’une petite affaire mais d’un énorme scandale qui mouille l’actionnaire donc l’État et rejaillit sur celui qui en est le garant, à savoir le Président de la République qui qualifiait, il y a peu, la gouvernance de France Télés de « Honte de la République ».

Pas sûr cette fois-ci ROM fasse un p'tit tweet pour se féliciter ou se fendre d'un Like élogieux comme de coutume !! 

De nombreuses interrogations demeurent donc... 

Alors que le 18 octobre 2016, Diego Buñuel faisait appel du jugement devant la Cour d'Appel de Paris ( Pôle 5 – Chambre 8 –  n° de RG 16/20714 ), pourquoi le 5 mars 2018 l’intéressé renonçait-il  à son action comme l’indique « l’ordonnance de retrait de la décision attaquée rendue par le Tribunal de commerce de Paris le 16 septembre 2016 » ?

 

Le 18 juin 2020 lorsque Takis Candilis le nomme – c’est bien lui qui propose comme le prouve la communiqué interne « Sur proposition de Takis Candilis, directeur général délégué à l'antenne et au programme, Delphine Ernotte-Cunci  nomme Diego Buñuel directeur des programmes de France Télévisions à effet du 22 juin 2020 » – pouvait-il ignorer ce dossier ? 

Comment le numéro 2 d'un groupe public peut-il faire embaucher un cadre dirigeant condamné et de surcroît débiteur d'un producteur bien connu sur la place de Paris?  

Que dit le formulaire de « conflit d’intérêts » que l’ex-Orange a adressé à tous les salariés du groupe et qu'il a rempli ?

Takis Candlis ne peut l'avoir gardé sous le coude !  Autrement cela correspondrait bien entendu à une faute lourde qui remettraient en cause à l’évidence le gros chèque d’indemnités d’argent public qu’il a perçu pour son départ avant son retour chez Banijay !

Comment imaginer également que celle qui va nommer l’intéressé, visiblement devenu la coqueluche depuis, ait laissé passer une telle condamnation et une telle dépendance ?

L'État-actionnaire pourra-t-il continuer longtemps à soutenir la chaîne de responsabilités dans cette affaire au parfum nauséabond de « conflit d’intérêts », dès lors comme l’écrit l’hebdomadaire satirique que « Diego Buñuel, le patron des programmes de France Télés depuis juin 2020, ancien associé de Dechavanne Christophe » est celui qui retient les projets comme celui évoqué dans l’article d’« un nouveau jeu qui signerait le retour de l’animateur-producteur sur le Service Public...»?

« Un nouveau jeu qui pourrait s’appeler "Tout est pardonné"» ironise Le Canard.

Voilà une nouveau scandale qui devrait tomber très mal pour Emmanuel Macron, un an à peine avant l'élection présidentielle de 2022.