Patrick de Carolis ne peut plus rester. Ce mercredi 2 juillet sur RTL, celui qui a encore en charge la télé publique, s'en est violemment pris de fait à son employeur.
Celui qui, plus préoccupé par son festival qu'il présente cet été à Rocamadour que par l'avenir de la télé publique, a sonné la charge au micro de Jean-Michel Aphatie contre le Chef de l'Etat, cet Etat qui l'emploie!
La veille lors d'un Comité de groupe volontiers qualifiable de houleux, P.D.C s'en était déjà pris au pouvoir l'accusant de vouloir l'asphixier. Il avait même demandé aux présents de ne pas révéler la teneur de ses propos avant son passage sur RTL.
Carolis amnésique! Le 25 juin dernier, après que Jean-François Copé ait rendu le rapport de sa commission au Président de la République, P.D.C.était bien, lui aussi, à l'Elysée. Il y déclarait à la presse puis comme à sa bonne habitude aux salariés par mails internes:"J'ai pris acte avec satisfaction du soutien du Président de la République au virage éditorial que nous avons amorcé depuis 3 ans. Soutien au projet qui était le notre de transformer France télévisiosn en une entreprise unique" [Cette bonne blague! Soutien au projet qui était le notre ben tiens, évidemment qu'il le soutenait le projet d'entreprise unique puisqu'il était concocté au travers de ses 26 pages par le fameux cabinet Gide Loyrette et Nouel qui emploie depuis fin 2007, le président de la commission et avocat d'affaires: Jean-François Copé]
Il était ravi, content le P.D.C. Comme il le disait encore quelques jours auparavant "Tout cela [ structure unique, synergies, media global ou encore offre éditoriale alternative] confortait sa stratégie"
Il ne manque pas d'air le P.D.C. d'aller s'en prendre comme cela, aujourd'hui à son employeur dont il qualifie au passage l'analyse de "stupide". Voila une semaine, tout était formidable et paf! huit jours après, rien ne va plus.
Sa "satisfaction", le fait de voir "confortée sa stratégie" et le soutien du Président de la République dont "il se félicitait", envolés. Pire, il hausse le ton (soi-disant!), il fulmine le P.D.C, il ne décolère pas, il prétend que "le compte n'y est pas".
Et si tout simplement le contrôle fiscal ordonné à France Télévisions par les services de l'Etat, son employeur, à n'était pas bon?!
Si justement comme il s'en offusque, "le compte n'y était pas"?! Plutôt faudrait-il dire les comptes n' y étaient pas puisque les droits d'alerte votés sur France 2, France 3 et France 5 et toujours actifs devraient révéler une situation financière globalement catastrophique pour 2007 et cela avant même l'annonce du 8 janvier 2008 sur la suppression de la pub.
Il avait semble-t-il prévu de démissionner le 1er juillet mais à l'instant de..., il ne s'est pas senti "le coeur"; alors pourquoi à présent ce chantage à l'automne sur l'air de "si je n'ai pas les moyens, je m'en vais" ?
Le point de chute qu'il était sur le point d'obtenir tarderait-il à venir? S'est-il dit que pour presser le mouvement, il serait bon qu'il fasse quelque chose qui lui ouvrît une porte de sortie?
Toutes ces interrogations dont lui seul- ou à peu près- connait les réponses. Alors oui, ils ont été quelques uns à aller encore le féliciter et parler d'"attitude courageuse".
Il s'agit peut-être, là aussi, de sujets amnésiques qui ont du oublier toutes les brosses à reluire qu'il a passées dès le 8 janvier et dont il affirmait encore hier que cela "avait été amorcé depuis 3 ans".
Pour les convaincre les amnésiques, les naïfs, les distraits, voici l'article du Canard enchaîné sur le sujet.
Il a très mal joué la partie le P.D.C. et l'interview dont vous avez ci-après la retranscription, ne trompe personne
"Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Patrick de Carolis.
Patrick de Carolis : Bonjour, et bonjour à vos auditeurs qui sont aussi les téléspectateurs de France Télévisions.
Nous sommes heureux de vous accueillir, ce matin. Le Président de la République a justifié ainsi, lundi soir, sur France 3, la réforme de l'audiovisuel public qu'il a initiée. Les programmes de France Télévision, a-t-il dit, ressemblent encore trop aux programmes des chaînes privées. Qu'avez-vous pensé de ce jugement, Patrick de Carolis ?
Pas du bien.
Vous n'êtes pas d'accord avec le Président de la République quand il dit cela ?
Non je ne suis pas d'accord avec lui. Je le lui ai dit d'ailleurs. On s'est expliqué très, très franchement. Vous savez, je crois qu'il est temps de dire que la télévision, c'est un métier qui est fait par des professionnels, qui répond à des règles, à des processus industriels parfois et qu'il est bon qu'on laisse travailler les professionnels.
Et ce jugement vous a paru mal prendre en compte leur travail ?
Depuis trois ans, avec Patrice Duhamel, avec des équipes de France Télévision, nous nous efforçons de faire une télévision respectable. Et j'entends qu'elle soit respectée.
Elle ne l'est pas ?
Depuis trente-cinq ans que je fais ce métier à la télévision, j'ai toujours eu une ligne de vie professionnelle qui est l'indépendance quels qu'aient été mes actionnaires : privés ou publics, et je trouve que lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de différence entre la télévision de service public ou les télévisions privées, je trouve cela faux, je trouve cela stupide, et je trouve cela injuste, profondément injuste.
Ces mots (excusez-moi !), ces mots de "faux et stupide" qui sont adressés au Chef de l'Etat sont très violents...
... qui sont adressés à tous ceux qui portent un jugement qui est inexact sur le travail qui est fait par des milliers de collaborateurs.
Ces jugements vous mettent en colère, Patrick de Carolis ?
Non pas du tout. Je suis ni en colère, ni fatigué, ni usé. Je dis tout simplement les choses telles que je les ressens en chef d'entreprise qui défend une maison, qui défend un savoir-faire et qui défend des collaborateurs qui sont inquiets pour leur avenir, à juste titre.
Parlons justement de cet avenir, si vous le voulez bien ?
Si vous le voulez bien !
La suppression de la publicité sur France Télévisions entre 20 heures et 6 heures du matin interviendra le 1er janvier prochain. Le manque à gagner pour votre groupe, France Télévisions, est de 450 millions d'euros. Il est estimé à ce niveau ; et le Président de la République a décidé que des taxes seraient créées pour compenser ce manque à gagner. L'équilibre financier tel qu'il est envisagé par la réforme vous paraît-il satisfaisant, Patrick de Carolis ?
D'abord très rapidement, j'ai salué le travail de la Commission Copé et certaines de ses préconisations. J'ai salué également certaines pistes qu'avait retenues le Président de la République, et notamment celles de l'entreprise unique. J'y suis totalement favorable puisque c'est un, je dirais, une préconisation que j'avais faite moi-même, il y a plus d'un an et demi. Je crois que cette télévision doit se réformer.
Sur l'aspect financier, nous allons engager - et le Président de la République m'a demandé avec Christine Albanel de travailler sur un plan d'affaires pour les prochaines années. J'estime aujourd'hui, d'après les déclarations des uns et des autres que le compte n'y est pas. J'estime aujourd'hui que nous n'avons pas les moyens de nos ambitions futures. Donc, nous allons faire ce plan d'affaires, je vais y mettre toute mon énergie, tout mon professionnalisme. Nous allons travailler avec les services de l'Etat que je respecte et qui sont compétents ; et puis, à la fin de l'été, courant septembre, nous verrons si le compte y est. Si le compte y est, je m'en féliciterais, je le dirais. S'il n'y est pas, je prendrais mes responsabilités.
Vous savez, M. Aphatie, à l'impossible nul n'est tenu ! Donc si à un moment donné, je vois que je n'ai pas la possibilité de faire mon travail, d'avoir les moyens de nos ambitions, je le dirais et je dirais "stop". Et je vais vous dire une chose : Il y a deux indicateurs dans ma vie. Il y a le professionnalisme, les budgets c'est-à-dire avoir les moyens de nos ambitions, et comme je le disais tout à l'heure, il y a l'indépendance. Jamais (vous entendez !) -je crois qu'il est bon de le rappeler quand je lis ça et là certains commentaires... Jamais je ne soumettrai mes grilles de programme. Jamais je ne soumettrai à un quelconque concept d'émission à un quelconque visa venu de l'extérieur de l'entreprise. Que cette chose soit dite. Elle est claire et simple.
Elle a été entendue, sans doute, Patrick de Carolis. Ce matin, sur RTL, vous faites beaucoup de mises au point finalement. D'une part, le travail depuis trois ans, a différencié notamment France Télévisions et les télévisions privées. D'autre part, le compte n'y est pas. Vous le dites ce matin ?
Je dis que pour l'instant, le compte n'y est pas. Et c'est mon devoir de le dire avant une négociation qui va s'engager et qui est cruciale pour l'avenir de France Télévisions.
Mais une négociation ? Vous espérez davantage d'argent ?
Je l'espère. J'espère, en tout cas, qu'il y aura l'équilibre financier. L'équilibre financier est absolument nécessaire pour la bonne marche de l'entreprise. Il est absolument nécessaire pour le développement de cette entreprise. Et il est absolument nécessaire pour la réussite de cette grande réforme que j'appelle de mes vœux.
Vous sentez, aujourd'hui, que le climat, le rapport avec le Président de la République est, comment vous le qualifieriez, assez mauvais, on peut le dire comme ça ?
Non pas du tout. Il est franc. Il est respectueux. Mais vous savez, moi je ne rentre pas dans une vision affective des choses. Je ne suis pas dans "je t'aime moi non plus". Je suis chef d'entreprise, je vis une période extrêmement dense, parfois rude.
Difficile ?
Difficile. Je crois que tous les Chefs d'entreprise qui ont vécu cette période d'incertitude peuvent me comprendre. Depuis le début de l'année, je tiens comme on dit le cap de ce navire, j'en suis fier, j'en suis totalement responsable. Et je mettrai toute mon énergie à défendre les intérêts de cette entreprise.
Le Président de la République a aussi décidé que désormais le président de France Télévisions serait nommé directement en conseil des ministres, et non plus par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Il l'a justifié, lundi soir, en disant que ce système actuel nommé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, représentait, était une hypocrisie totale. Vous, c'est le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel qui vous a nommé. Vous êtes donc issu d'une procédure hypocrite, Patrick de Carolis ?
Ecoutez, je suis très fier d'avoir été élu par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel pour qui j'ai une très grande estime. Vous savez, moi j'ai été élu il y a trois ans sur un programme professionnel, sur du contenu, sur une ambition, sur un projet industriel qui était de faire un groupe. Je l'ai proposé à neuf conseillers qui m'ont élu dès le premier tour avec cinq voix. Ca n'a pas été facile parce qu'à l'époque, souvenez-vous, l'Elysée ne me soutenait pas contrairement à ce que l'on a cru ou dit. Matignon ne me soutenait pas. La veille de mon audition, il y a eu dans un grand quotidien parisien, un grand titre comme quoi Matignon soutenait le candidat sortant...
Marc Tessier.
Je n'étais pas soutenu par le ministre de la Culture de l'époque. Et j'ai été élu. C'était une grande preuve d'indépendance de cette institution.
Donc, le système n'est pas aussi hypocrite que le Président l'a dit ?
Mais vous savez, je suis très mal placé pour répondre à cette question. Je suis en poste. Donc quelle que soit la réponse que je vous ferais, elle ne sera pas dénuée ou en tout cas, considérée comme telle d'arrière-pensées.
Ce que je veux dire. Je vais donner cet exemple qui est un exemple d'indépendance. Et puis, je vais en donner un autre. Vous savez, dans les années 70, un monsieur a été nommé. Il s'appelait Pierre Desgraupes. Il a été nommé par le gouvernement. Et il a été le symbole même de l'indépendance. Donc je crois qu'aujourd'hui, ce qui est important quelles que soient les procédures, à partir du moment où elles garantissent cette indépendance, à partir du moment où elles s'appuient, elles se fondent sur un projet professionnel d'un candidat, je crois qu'après, l'indépendance c'est affaire d'hommes, c'est affaire de femmes. Moi je suis indépendant dans ma tête.
Chacun aura noté, Patrick de Carolis, vos propos d'une grande franchise ce matin au micro de RTL.
Comme toujours.
Ils pourraient avoir des conséquences. Vous vous y préparez ?
Les cons��quences, c'est que je mets au travail l'entreprise. Elle est sur le chemin de la réforme. Et je mets toute mon énergie à défendre ses intérêts.
Vous serez président de France Télévisions au moins jusqu'à la fin de l'été ?
(silence) Je pense...
Donc, nous vous remercions d'être venu sur RTL ce matin.
A très vite.
Patrick de Carolis était l'invité de RTL. Bonne journée.
Auteur : Jean-Michel Aphatie"
Patrick de Carolis, n'a peut-être pas saisi que sa tentative de se faire passer pour un martyr en prenant au passage l'entreprise à témoin mais surtout en otage, ne peut-être que vouée à l'échec.
Que Patrick de Carolis ne soit pas d'accord avec son employeur, c'est son droit. Qu'il en tire les conséquences et s'en aille, c'est aussi son droit mais de grâce qu'il utilise les médias, la presse ou encore certains syndicalistes comme il le fait sur l'air de "vous ne savez pas ce que vous allez avoir après moi!", ça c'est parfaitement indigne et franchement indécent.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
mercredi 2 juillet 2008
La CGC propose dans cette période d’incertitude, des actions fortes, unitaires et concrètes
Deuxième tour des élections professionnelles sur France 2, DP et CE :
La CGC remercie toutes celles et ceux qui lui ont témoigné cette formidable confiance.
La CGC (SNPCA, SPC, CGC-Réal) peut enfin publier avec joie et fierté les résultats de ces dernières élections professionnelles.
Dès le 1er tour de ces élections qui pour la première fois portaient sur des mandats de 3 ans, vos suffrages ont placé l'organisation syndicale à un niveau de représentativité quasiment identique à celui de la CGT.
LA REPRESENTATIVITÉ DE LA CGC EST DONC FIXÉE, IMMUABLE, FIGÉE ET CONSACRÉE JUSQU’EN 2011 AVEC UN POURCENTAGE GLOBAL POUR TOUT FRANCE 2 DE 26,4%.
Nous félicitons, bien entendu, la CGT qui a obtenu 29,6% et qui au lendemain du premier tour, avait du reste communiqué sur les pourcentages de représentativité recueillis par les 5 organisations syndicales confédérées reconnues au plan national:
CGT: 29,6%
CGC: 26,4%
CFDT: 13,8%
CFTC: 10,6%
FO: 10,6%
(Pour éventuellement lire ce papier : http://medias-cgc.blogspot.com/2008/07/la-cgc-remercie-toutes-celles-et-ceux.html )
UN TRÈS GRAND MERCI À TOUS
S'agissant maintenant de ce 2ème tour qui a comptabilisé près de 200 suffrages de plus qu’il y a 2 ans avec le vote « électronique », en sièges, la CGC progresse partout, aussi bien en DP qu'en CE mais, fait remarquable et notable:
LA CGC EST LA SEULE ORGANISATION SYNDICALE DE FRANCE 2 À, MAINTENANT, AVOIR DES ÉLUS DANS TOUS CES COLLEGES ÉLECTORAUX 1, 2 et 3.
Avec 16 postes d’élus qui s’ajoutent au 4 déjà proclamés pour le CHS-CT, la CGC est donc la est seule organisation représentée dans le collège 1 avec 2 élus sur les 2 postes à pourvoir (un titulaire et un suppléant) dans un collège de 317 votants qui représente à lui seul environ 1/6ème des salariés de l’entreprise.
A ce titre et le plus légitimement qui soit, la CGC étant le seul syndicat, aujourd’hui, à pouvoir prétendre représenter de facto l’intégralité des salariés de France 2, propose à ceux des syndicats qui pendant ces 2 dernières années ont travaillé concrètement et respectueusement avec 2 des élus CGC membres du bureau sortant du CE : Salim LARFA Secrétaire par intérim pendant plus d’un an et demi mais aussi Trésorier et Jacques LAROSE Trésorier également et Secrétaire Adjoint, un bureau le plus représentatif de ce constat mais aussi des pourcentages précités ; bureau qui devra être à l’image du message des salariés, à savoir dans cette période d’incertitude, des actions fortes, unitaires et concrètes pour la défense de leurs intérêts mais aussi de leur entreprise.
La CGC remercie toutes celles et ceux qui lui ont témoigné cette formidable confiance.
La CGC (SNPCA, SPC, CGC-Réal) peut enfin publier avec joie et fierté les résultats de ces dernières élections professionnelles.
Dès le 1er tour de ces élections qui pour la première fois portaient sur des mandats de 3 ans, vos suffrages ont placé l'organisation syndicale à un niveau de représentativité quasiment identique à celui de la CGT.
LA REPRESENTATIVITÉ DE LA CGC EST DONC FIXÉE, IMMUABLE, FIGÉE ET CONSACRÉE JUSQU’EN 2011 AVEC UN POURCENTAGE GLOBAL POUR TOUT FRANCE 2 DE 26,4%.
Nous félicitons, bien entendu, la CGT qui a obtenu 29,6% et qui au lendemain du premier tour, avait du reste communiqué sur les pourcentages de représentativité recueillis par les 5 organisations syndicales confédérées reconnues au plan national:
CGT: 29,6%
CGC: 26,4%
CFDT: 13,8%
CFTC: 10,6%
FO: 10,6%
(Pour éventuellement lire ce papier : http://medias-cgc.blogspot.com/2008/07/la-cgc-remercie-toutes-celles-et-ceux.html )
UN TRÈS GRAND MERCI À TOUS
S'agissant maintenant de ce 2ème tour qui a comptabilisé près de 200 suffrages de plus qu’il y a 2 ans avec le vote « électronique », en sièges, la CGC progresse partout, aussi bien en DP qu'en CE mais, fait remarquable et notable:
LA CGC EST LA SEULE ORGANISATION SYNDICALE DE FRANCE 2 À, MAINTENANT, AVOIR DES ÉLUS DANS TOUS CES COLLEGES ÉLECTORAUX 1, 2 et 3.
Avec 16 postes d’élus qui s’ajoutent au 4 déjà proclamés pour le CHS-CT, la CGC est donc la est seule organisation représentée dans le collège 1 avec 2 élus sur les 2 postes à pourvoir (un titulaire et un suppléant) dans un collège de 317 votants qui représente à lui seul environ 1/6ème des salariés de l’entreprise.
A ce titre et le plus légitimement qui soit, la CGC étant le seul syndicat, aujourd’hui, à pouvoir prétendre représenter de facto l’intégralité des salariés de France 2, propose à ceux des syndicats qui pendant ces 2 dernières années ont travaillé concrètement et respectueusement avec 2 des élus CGC membres du bureau sortant du CE : Salim LARFA Secrétaire par intérim pendant plus d’un an et demi mais aussi Trésorier et Jacques LAROSE Trésorier également et Secrétaire Adjoint, un bureau le plus représentatif de ce constat mais aussi des pourcentages précités ; bureau qui devra être à l’image du message des salariés, à savoir dans cette période d’incertitude, des actions fortes, unitaires et concrètes pour la défense de leurs intérêts mais aussi de leur entreprise.
Patrick de Carolis doit partir
Patrick de Carolis ne peut plus rester. Ce mercredi 2 juillet sur RTL, celui qui a encore en charge la télé publique, s'en est violemment pris de fait à son employeur.
Celui qui, plus préoccupé par son festival qu'il présente cet été à Rocamadour que par l'avenir de la télé publique, a sonné la charge au micro de Jean-Michel Aphatie contre le Chef de l'Etat, cet Etat qui l'emploie!
La veille lors d'un Comité de groupe volontiers qualifiable de houleux, P.D.C s'en était déjà pris au pouvoir l'accusant de vouloir l'asphixier. Il avait même demandé aux présents de ne pas révéler la teneur de ses propos avant son passage sur RTL.
Carolis amnésique! Le 25 juin dernier, après que Jean-François Copé ait rendu le rapport de sa commission au Président de la République, P.D.C.était bien, lui aussi, à l'Elysée. Il y déclarait à la presse puis comme à sa bonne habitude aux salariés par mails internes:"J'ai pris acte avec satisfaction du soutien du Président de la République au virage éditorial que nous avons amorcé depuis 3 ans. Soutien au projet qui était le notre de transformer France télévisiosn en une entreprise unique" [Cette bonne blague! Soutien au projet qui était le notre ben tiens, évidemment qu'il le soutenait le projet d'entreprise unique puisqu'il était concocté au travers de ses 26 pages par le fameux cabinet Gide Loyrette et Nouel qui emploie depuis fin 2007, le président de la commission et avocat d'affaires: Jean-François Copé]
Il était ravi, content le P.D.C. Comme il le disait encore quelques jours auparavant "Tout cela [ structure unique, synergies, media global ou encore offre éditoriale alternative] confortait sa stratégie"
Il ne manque pas d'air le P.D.C. d'aller s'en prendre comme cela, aujourd'hui à son employeur dont il qualifie au passage l'analyse de "stupide". Voila une semaine, tout était formidable et paf! huit jours après, rien ne va plus.
Sa "satisfaction", le fait de voir "confortée sa stratégie" et le soutien du Président de la République dont "il se félicitait", envolés. Pire, il hausse le ton (soi-disant!), il fulmine le P.D.C, il ne décolère pas, il prétend que "le compte n'y est pas".
Et si tout simplement le contrôle fiscal ordonné à France Télévisions par les services de l'Etat, son employeur, à n'était pas bon?!
Si justement comme il s'en offusque, "le compte n'y était pas"?! Plutôt faudrait-il dire les comptes n' y étaient pas puisque les droits d'alerte votés sur France 2, France 3 et France 5 et toujours actifs devraient révéler une situation financière globalement catastrophique pour 2007 et cela avant même l'annonce du 8 janvier 2008 sur la suppression de la pub.
Il avait semble-t-il prévu de démissionner le 1er juillet mais à l'instant de..., il ne s'est pas senti "le coeur"; alors pourquoi à présent ce chantage à l'automne sur l'air de "si je n'ai pas les moyens, je m'en vais" ?
Le point de chute qu'il était sur le point d'obtenir tarderait-il à venir? S'est-il dit que pour presser le mouvement, il serait bon qu'il fasse quelque chose qui lui ouvrît une porte de sortie?
Toutes ces interrogations dont lui seul- ou à peu près- connait les réponses. Alors oui, ils ont été quelques uns à aller encore le féliciter et parler d'"attitude courageuse".
Il s'agit peut-être, là aussi, de sujets amnésiques qui ont du oublier toutes les brosses à reluire qu'il a passées dès le 8 janvier et dont il affirmait encore hier que cela "avait été amorcé depuis 3 ans".
Pour les convaincre les amnésiques, les naïfs, les distraits, voici l'article du Canard enchaîné sur le sujet.
Il a très mal joué la partie le P.D.C. et l'interview dont vous avez ci-après la retranscription, ne trompe personne
"Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Patrick de Carolis.
Patrick de Carolis : Bonjour, et bonjour à vos auditeurs qui sont aussi les téléspectateurs de France Télévisions.
Nous sommes heureux de vous accueillir, ce matin. Le Président de la République a justifié ainsi, lundi soir, sur France 3, la réforme de l'audiovisuel public qu'il a initiée. Les programmes de France Télévision, a-t-il dit, ressemblent encore trop aux programmes des chaînes privées. Qu'avez-vous pensé de ce jugement, Patrick de Carolis ?
Pas du bien.
Vous n'êtes pas d'accord avec le Président de la République quand il dit cela ?
Non je ne suis pas d'accord avec lui. Je le lui ai dit d'ailleurs. On s'est expliqué très, très franchement. Vous savez, je crois qu'il est temps de dire que la télévision, c'est un métier qui est fait par des professionnels, qui répond à des règles, à des processus industriels parfois et qu'il est bon qu'on laisse travailler les professionnels.
Et ce jugement vous a paru mal prendre en compte leur travail ?
Depuis trois ans, avec Patrice Duhamel, avec des équipes de France Télévision, nous nous efforçons de faire une télévision respectable. Et j'entends qu'elle soit respectée.
Elle ne l'est pas ?
Depuis trente-cinq ans que je fais ce métier à la télévision, j'ai toujours eu une ligne de vie professionnelle qui est l'indépendance quels qu'aient été mes actionnaires : privés ou publics, et je trouve que lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de différence entre la télévision de service public ou les télévisions privées, je trouve cela faux, je trouve cela stupide, et je trouve cela injuste, profondément injuste.
Ces mots (excusez-moi !), ces mots de "faux et stupide" qui sont adressés au Chef de l'Etat sont très violents...
... qui sont adressés à tous ceux qui portent un jugement qui est inexact sur le travail qui est fait par des milliers de collaborateurs.
Ces jugements vous mettent en colère, Patrick de Carolis ?
Non pas du tout. Je suis ni en colère, ni fatigué, ni usé. Je dis tout simplement les choses telles que je les ressens en chef d'entreprise qui défend une maison, qui défend un savoir-faire et qui défend des collaborateurs qui sont inquiets pour leur avenir, à juste titre.
Parlons justement de cet avenir, si vous le voulez bien ?
Si vous le voulez bien !
La suppression de la publicité sur France Télévisions entre 20 heures et 6 heures du matin interviendra le 1er janvier prochain. Le manque à gagner pour votre groupe, France Télévisions, est de 450 millions d'euros. Il est estimé à ce niveau ; et le Président de la République a décidé que des taxes seraient créées pour compenser ce manque à gagner. L'équilibre financier tel qu'il est envisagé par la réforme vous paraît-il satisfaisant, Patrick de Carolis ?
D'abord très rapidement, j'ai salué le travail de la Commission Copé et certaines de ses préconisations. J'ai salué également certaines pistes qu'avait retenues le Président de la République, et notamment celles de l'entreprise unique. J'y suis totalement favorable puisque c'est un, je dirais, une préconisation que j'avais faite moi-même, il y a plus d'un an et demi. Je crois que cette télévision doit se réformer.
Sur l'aspect financier, nous allons engager - et le Président de la République m'a demandé avec Christine Albanel de travailler sur un plan d'affaires pour les prochaines années. J'estime aujourd'hui, d'après les déclarations des uns et des autres que le compte n'y est pas. J'estime aujourd'hui que nous n'avons pas les moyens de nos ambitions futures. Donc, nous allons faire ce plan d'affaires, je vais y mettre toute mon énergie, tout mon professionnalisme. Nous allons travailler avec les services de l'Etat que je respecte et qui sont compétents ; et puis, à la fin de l'été, courant septembre, nous verrons si le compte y est. Si le compte y est, je m'en féliciterais, je le dirais. S'il n'y est pas, je prendrais mes responsabilités.
Vous savez, M. Aphatie, à l'impossible nul n'est tenu ! Donc si à un moment donné, je vois que je n'ai pas la possibilité de faire mon travail, d'avoir les moyens de nos ambitions, je le dirais et je dirais "stop". Et je vais vous dire une chose : Il y a deux indicateurs dans ma vie. Il y a le professionnalisme, les budgets c'est-à-dire avoir les moyens de nos ambitions, et comme je le disais tout à l'heure, il y a l'indépendance. Jamais (vous entendez !) -je crois qu'il est bon de le rappeler quand je lis ça et là certains commentaires... Jamais je ne soumettrai mes grilles de programme. Jamais je ne soumettrai à un quelconque concept d'émission à un quelconque visa venu de l'extérieur de l'entreprise. Que cette chose soit dite. Elle est claire et simple.
Elle a été entendue, sans doute, Patrick de Carolis. Ce matin, sur RTL, vous faites beaucoup de mises au point finalement. D'une part, le travail depuis trois ans, a différencié notamment France Télévisions et les télévisions privées. D'autre part, le compte n'y est pas. Vous le dites ce matin ?
Je dis que pour l'instant, le compte n'y est pas. Et c'est mon devoir de le dire avant une négociation qui va s'engager et qui est cruciale pour l'avenir de France Télévisions.
Mais une négociation ? Vous espérez davantage d'argent ?
Je l'espère. J'espère, en tout cas, qu'il y aura l'équilibre financier. L'équilibre financier est absolument nécessaire pour la bonne marche de l'entreprise. Il est absolument nécessaire pour le développement de cette entreprise. Et il est absolument nécessaire pour la réussite de cette grande réforme que j'appelle de mes vœux.
Vous sentez, aujourd'hui, que le climat, le rapport avec le Président de la République est, comment vous le qualifieriez, assez mauvais, on peut le dire comme ça ?
Non pas du tout. Il est franc. Il est respectueux. Mais vous savez, moi je ne rentre pas dans une vision affective des choses. Je ne suis pas dans "je t'aime moi non plus". Je suis chef d'entreprise, je vis une période extrêmement dense, parfois rude.
Difficile ?
Difficile. Je crois que tous les Chefs d'entreprise qui ont vécu cette période d'incertitude peuvent me comprendre. Depuis le début de l'année, je tiens comme on dit le cap de ce navire, j'en suis fier, j'en suis totalement responsable. Et je mettrai toute mon énergie à défendre les intérêts de cette entreprise.
Le Président de la République a aussi décidé que désormais le président de France Télévisions serait nommé directement en conseil des ministres, et non plus par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Il l'a justifié, lundi soir, en disant que ce système actuel nommé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, représentait, était une hypocrisie totale. Vous, c'est le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel qui vous a nommé. Vous êtes donc issu d'une procédure hypocrite, Patrick de Carolis ?
Ecoutez, je suis très fier d'avoir été élu par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel pour qui j'ai une très grande estime. Vous savez, moi j'ai été élu il y a trois ans sur un programme professionnel, sur du contenu, sur une ambition, sur un projet industriel qui était de faire un groupe. Je l'ai proposé à neuf conseillers qui m'ont élu dès le premier tour avec cinq voix. Ca n'a pas été facile parce qu'à l'époque, souvenez-vous, l'Elysée ne me soutenait pas contrairement à ce que l'on a cru ou dit. Matignon ne me soutenait pas. La veille de mon audition, il y a eu dans un grand quotidien parisien, un grand titre comme quoi Matignon soutenait le candidat sortant...
Marc Tessier.
Je n'étais pas soutenu par le ministre de la Culture de l'époque. Et j'ai été élu. C'était une grande preuve d'indépendance de cette institution.
Donc, le système n'est pas aussi hypocrite que le Président l'a dit ?
Mais vous savez, je suis très mal placé pour répondre à cette question. Je suis en poste. Donc quelle que soit la réponse que je vous ferais, elle ne sera pas dénuée ou en tout cas, considérée comme telle d'arrière-pensées.
Ce que je veux dire. Je vais donner cet exemple qui est un exemple d'indépendance. Et puis, je vais en donner un autre. Vous savez, dans les années 70, un monsieur a été nommé. Il s'appelait Pierre Desgraupes. Il a été nommé par le gouvernement. Et il a été le symbole même de l'indépendance. Donc je crois qu'aujourd'hui, ce qui est important quelles que soient les procédures, à partir du moment où elles garantissent cette indépendance, à partir du moment où elles s'appuient, elles se fondent sur un projet professionnel d'un candidat, je crois qu'après, l'indépendance c'est affaire d'hommes, c'est affaire de femmes. Moi je suis indépendant dans ma tête.
Chacun aura noté, Patrick de Carolis, vos propos d'une grande franchise ce matin au micro de RTL.
Comme toujours.
Ils pourraient avoir des conséquences. Vous vous y préparez ?
Les cons��quences, c'est que je mets au travail l'entreprise. Elle est sur le chemin de la réforme. Et je mets toute mon énergie à défendre ses intérêts.
Vous serez président de France Télévisions au moins jusqu'à la fin de l'été ?
(silence) Je pense...
Donc, nous vous remercions d'être venu sur RTL ce matin.
A très vite.
Patrick de Carolis était l'invité de RTL. Bonne journée.
Auteur : Jean-Michel Aphatie"
Patrick de Carolis, n'a peut-être pas saisi que sa tentative de se faire passer pour un martyr en prenant au passage l'entreprise à témoin mais surtout en otage, ne peut-être que vouée à l'échec.
Que Patrick de Carolis n'est pas d'accord avec son employeur, c'est son droit. Qu'il en tire les conséquences et s'en aille, c'est aussi son droit mais de grâce qu'il utilise les médias, la presse ou encore certains syndicalistes comme il le fait sur l'air de "vous ne savez pas ce que vous allez avoir après moi!", c'est parfaitement indigne.
Celui qui, plus préoccupé par son festival qu'il présente cet été à Rocamadour que par l'avenir de la télé publique, a sonné la charge au micro de Jean-Michel Aphatie contre le Chef de l'Etat, cet Etat qui l'emploie!
La veille lors d'un Comité de groupe volontiers qualifiable de houleux, P.D.C s'en était déjà pris au pouvoir l'accusant de vouloir l'asphixier. Il avait même demandé aux présents de ne pas révéler la teneur de ses propos avant son passage sur RTL.
Carolis amnésique! Le 25 juin dernier, après que Jean-François Copé ait rendu le rapport de sa commission au Président de la République, P.D.C.était bien, lui aussi, à l'Elysée. Il y déclarait à la presse puis comme à sa bonne habitude aux salariés par mails internes:"J'ai pris acte avec satisfaction du soutien du Président de la République au virage éditorial que nous avons amorcé depuis 3 ans. Soutien au projet qui était le notre de transformer France télévisiosn en une entreprise unique" [Cette bonne blague! Soutien au projet qui était le notre ben tiens, évidemment qu'il le soutenait le projet d'entreprise unique puisqu'il était concocté au travers de ses 26 pages par le fameux cabinet Gide Loyrette et Nouel qui emploie depuis fin 2007, le président de la commission et avocat d'affaires: Jean-François Copé]
Il était ravi, content le P.D.C. Comme il le disait encore quelques jours auparavant "Tout cela [ structure unique, synergies, media global ou encore offre éditoriale alternative] confortait sa stratégie"
Il ne manque pas d'air le P.D.C. d'aller s'en prendre comme cela, aujourd'hui à son employeur dont il qualifie au passage l'analyse de "stupide". Voila une semaine, tout était formidable et paf! huit jours après, rien ne va plus.
Sa "satisfaction", le fait de voir "confortée sa stratégie" et le soutien du Président de la République dont "il se félicitait", envolés. Pire, il hausse le ton (soi-disant!), il fulmine le P.D.C, il ne décolère pas, il prétend que "le compte n'y est pas".
Et si tout simplement le contrôle fiscal ordonné à France Télévisions par les services de l'Etat, son employeur, à n'était pas bon?!
Si justement comme il s'en offusque, "le compte n'y était pas"?! Plutôt faudrait-il dire les comptes n' y étaient pas puisque les droits d'alerte votés sur France 2, France 3 et France 5 et toujours actifs devraient révéler une situation financière globalement catastrophique pour 2007 et cela avant même l'annonce du 8 janvier 2008 sur la suppression de la pub.
Il avait semble-t-il prévu de démissionner le 1er juillet mais à l'instant de..., il ne s'est pas senti "le coeur"; alors pourquoi à présent ce chantage à l'automne sur l'air de "si je n'ai pas les moyens, je m'en vais" ?
Le point de chute qu'il était sur le point d'obtenir tarderait-il à venir? S'est-il dit que pour presser le mouvement, il serait bon qu'il fasse quelque chose qui lui ouvrît une porte de sortie?
Toutes ces interrogations dont lui seul- ou à peu près- connait les réponses. Alors oui, ils ont été quelques uns à aller encore le féliciter et parler d'"attitude courageuse".
Il s'agit peut-être, là aussi, de sujets amnésiques qui ont du oublier toutes les brosses à reluire qu'il a passées dès le 8 janvier et dont il affirmait encore hier que cela "avait été amorcé depuis 3 ans".
Pour les convaincre les amnésiques, les naïfs, les distraits, voici l'article du Canard enchaîné sur le sujet.
Il a très mal joué la partie le P.D.C. et l'interview dont vous avez ci-après la retranscription, ne trompe personne
"Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Patrick de Carolis.
Patrick de Carolis : Bonjour, et bonjour à vos auditeurs qui sont aussi les téléspectateurs de France Télévisions.
Nous sommes heureux de vous accueillir, ce matin. Le Président de la République a justifié ainsi, lundi soir, sur France 3, la réforme de l'audiovisuel public qu'il a initiée. Les programmes de France Télévision, a-t-il dit, ressemblent encore trop aux programmes des chaînes privées. Qu'avez-vous pensé de ce jugement, Patrick de Carolis ?
Pas du bien.
Vous n'êtes pas d'accord avec le Président de la République quand il dit cela ?
Non je ne suis pas d'accord avec lui. Je le lui ai dit d'ailleurs. On s'est expliqué très, très franchement. Vous savez, je crois qu'il est temps de dire que la télévision, c'est un métier qui est fait par des professionnels, qui répond à des règles, à des processus industriels parfois et qu'il est bon qu'on laisse travailler les professionnels.
Et ce jugement vous a paru mal prendre en compte leur travail ?
Depuis trois ans, avec Patrice Duhamel, avec des équipes de France Télévision, nous nous efforçons de faire une télévision respectable. Et j'entends qu'elle soit respectée.
Elle ne l'est pas ?
Depuis trente-cinq ans que je fais ce métier à la télévision, j'ai toujours eu une ligne de vie professionnelle qui est l'indépendance quels qu'aient été mes actionnaires : privés ou publics, et je trouve que lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de différence entre la télévision de service public ou les télévisions privées, je trouve cela faux, je trouve cela stupide, et je trouve cela injuste, profondément injuste.
Ces mots (excusez-moi !), ces mots de "faux et stupide" qui sont adressés au Chef de l'Etat sont très violents...
... qui sont adressés à tous ceux qui portent un jugement qui est inexact sur le travail qui est fait par des milliers de collaborateurs.
Ces jugements vous mettent en colère, Patrick de Carolis ?
Non pas du tout. Je suis ni en colère, ni fatigué, ni usé. Je dis tout simplement les choses telles que je les ressens en chef d'entreprise qui défend une maison, qui défend un savoir-faire et qui défend des collaborateurs qui sont inquiets pour leur avenir, à juste titre.
Parlons justement de cet avenir, si vous le voulez bien ?
Si vous le voulez bien !
La suppression de la publicité sur France Télévisions entre 20 heures et 6 heures du matin interviendra le 1er janvier prochain. Le manque à gagner pour votre groupe, France Télévisions, est de 450 millions d'euros. Il est estimé à ce niveau ; et le Président de la République a décidé que des taxes seraient créées pour compenser ce manque à gagner. L'équilibre financier tel qu'il est envisagé par la réforme vous paraît-il satisfaisant, Patrick de Carolis ?
D'abord très rapidement, j'ai salué le travail de la Commission Copé et certaines de ses préconisations. J'ai salué également certaines pistes qu'avait retenues le Président de la République, et notamment celles de l'entreprise unique. J'y suis totalement favorable puisque c'est un, je dirais, une préconisation que j'avais faite moi-même, il y a plus d'un an et demi. Je crois que cette télévision doit se réformer.
Sur l'aspect financier, nous allons engager - et le Président de la République m'a demandé avec Christine Albanel de travailler sur un plan d'affaires pour les prochaines années. J'estime aujourd'hui, d'après les déclarations des uns et des autres que le compte n'y est pas. J'estime aujourd'hui que nous n'avons pas les moyens de nos ambitions futures. Donc, nous allons faire ce plan d'affaires, je vais y mettre toute mon énergie, tout mon professionnalisme. Nous allons travailler avec les services de l'Etat que je respecte et qui sont compétents ; et puis, à la fin de l'été, courant septembre, nous verrons si le compte y est. Si le compte y est, je m'en féliciterais, je le dirais. S'il n'y est pas, je prendrais mes responsabilités.
Vous savez, M. Aphatie, à l'impossible nul n'est tenu ! Donc si à un moment donné, je vois que je n'ai pas la possibilité de faire mon travail, d'avoir les moyens de nos ambitions, je le dirais et je dirais "stop". Et je vais vous dire une chose : Il y a deux indicateurs dans ma vie. Il y a le professionnalisme, les budgets c'est-à-dire avoir les moyens de nos ambitions, et comme je le disais tout à l'heure, il y a l'indépendance. Jamais (vous entendez !) -je crois qu'il est bon de le rappeler quand je lis ça et là certains commentaires... Jamais je ne soumettrai mes grilles de programme. Jamais je ne soumettrai à un quelconque concept d'émission à un quelconque visa venu de l'extérieur de l'entreprise. Que cette chose soit dite. Elle est claire et simple.
Elle a été entendue, sans doute, Patrick de Carolis. Ce matin, sur RTL, vous faites beaucoup de mises au point finalement. D'une part, le travail depuis trois ans, a différencié notamment France Télévisions et les télévisions privées. D'autre part, le compte n'y est pas. Vous le dites ce matin ?
Je dis que pour l'instant, le compte n'y est pas. Et c'est mon devoir de le dire avant une négociation qui va s'engager et qui est cruciale pour l'avenir de France Télévisions.
Mais une négociation ? Vous espérez davantage d'argent ?
Je l'espère. J'espère, en tout cas, qu'il y aura l'équilibre financier. L'équilibre financier est absolument nécessaire pour la bonne marche de l'entreprise. Il est absolument nécessaire pour le développement de cette entreprise. Et il est absolument nécessaire pour la réussite de cette grande réforme que j'appelle de mes vœux.
Vous sentez, aujourd'hui, que le climat, le rapport avec le Président de la République est, comment vous le qualifieriez, assez mauvais, on peut le dire comme ça ?
Non pas du tout. Il est franc. Il est respectueux. Mais vous savez, moi je ne rentre pas dans une vision affective des choses. Je ne suis pas dans "je t'aime moi non plus". Je suis chef d'entreprise, je vis une période extrêmement dense, parfois rude.
Difficile ?
Difficile. Je crois que tous les Chefs d'entreprise qui ont vécu cette période d'incertitude peuvent me comprendre. Depuis le début de l'année, je tiens comme on dit le cap de ce navire, j'en suis fier, j'en suis totalement responsable. Et je mettrai toute mon énergie à défendre les intérêts de cette entreprise.
Le Président de la République a aussi décidé que désormais le président de France Télévisions serait nommé directement en conseil des ministres, et non plus par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Il l'a justifié, lundi soir, en disant que ce système actuel nommé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, représentait, était une hypocrisie totale. Vous, c'est le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel qui vous a nommé. Vous êtes donc issu d'une procédure hypocrite, Patrick de Carolis ?
Ecoutez, je suis très fier d'avoir été élu par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel pour qui j'ai une très grande estime. Vous savez, moi j'ai été élu il y a trois ans sur un programme professionnel, sur du contenu, sur une ambition, sur un projet industriel qui était de faire un groupe. Je l'ai proposé à neuf conseillers qui m'ont élu dès le premier tour avec cinq voix. Ca n'a pas été facile parce qu'à l'époque, souvenez-vous, l'Elysée ne me soutenait pas contrairement à ce que l'on a cru ou dit. Matignon ne me soutenait pas. La veille de mon audition, il y a eu dans un grand quotidien parisien, un grand titre comme quoi Matignon soutenait le candidat sortant...
Marc Tessier.
Je n'étais pas soutenu par le ministre de la Culture de l'époque. Et j'ai été élu. C'était une grande preuve d'indépendance de cette institution.
Donc, le système n'est pas aussi hypocrite que le Président l'a dit ?
Mais vous savez, je suis très mal placé pour répondre à cette question. Je suis en poste. Donc quelle que soit la réponse que je vous ferais, elle ne sera pas dénuée ou en tout cas, considérée comme telle d'arrière-pensées.
Ce que je veux dire. Je vais donner cet exemple qui est un exemple d'indépendance. Et puis, je vais en donner un autre. Vous savez, dans les années 70, un monsieur a été nommé. Il s'appelait Pierre Desgraupes. Il a été nommé par le gouvernement. Et il a été le symbole même de l'indépendance. Donc je crois qu'aujourd'hui, ce qui est important quelles que soient les procédures, à partir du moment où elles garantissent cette indépendance, à partir du moment où elles s'appuient, elles se fondent sur un projet professionnel d'un candidat, je crois qu'après, l'indépendance c'est affaire d'hommes, c'est affaire de femmes. Moi je suis indépendant dans ma tête.
Chacun aura noté, Patrick de Carolis, vos propos d'une grande franchise ce matin au micro de RTL.
Comme toujours.
Ils pourraient avoir des conséquences. Vous vous y préparez ?
Les cons��quences, c'est que je mets au travail l'entreprise. Elle est sur le chemin de la réforme. Et je mets toute mon énergie à défendre ses intérêts.
Vous serez président de France Télévisions au moins jusqu'à la fin de l'été ?
(silence) Je pense...
Donc, nous vous remercions d'être venu sur RTL ce matin.
A très vite.
Patrick de Carolis était l'invité de RTL. Bonne journée.
Auteur : Jean-Michel Aphatie"
Patrick de Carolis, n'a peut-être pas saisi que sa tentative de se faire passer pour un martyr en prenant au passage l'entreprise à témoin mais surtout en otage, ne peut-être que vouée à l'échec.
Que Patrick de Carolis n'est pas d'accord avec son employeur, c'est son droit. Qu'il en tire les conséquences et s'en aille, c'est aussi son droit mais de grâce qu'il utilise les médias, la presse ou encore certains syndicalistes comme il le fait sur l'air de "vous ne savez pas ce que vous allez avoir après moi!", c'est parfaitement indigne.
Patrick de Carolis: nouvelle gesticulation en déclarant "stupide" la vision" du Chef de l'Etat sur la télé publique
Patrick de Carolis affirme sur RTL qu'"il prendra ses responsabilités".
Alors qu'hier 1er juillet, Patrick de Carolis qui avait convoqué les membres du Comité de groupe de façon extraordinaire, leur avait demandé de respecter un total black-out sur les déclarations qu'il serait amené à faire le lendemain sur RTL, ce matin sur la Radio s'est livré à une nouvelle gesticulation.
Patrick de Carolis, lors de ce comité de groupe s'en était pris, suite aux déclarations du Chef de l'Etat, à la "vision" erronée de la télé publique qu'il avait.
Pour répondre à Nicolas Sarkozy par Radio interposée( RTL), il a notamment expliqué que considérer que la télé publique ressemble trop à la télévision privée, est "faux, stupide et profondément injuste".
Patrick de Carolis en total désaccord avec l'Etat sur la réforme de l'audiovisuel public, contrairement à ce qu'il écrit en permanence aux salariés par mails, encore le semaine dernière pour dire "combien il était conforté dans sa stratégie après les annonces du Président de la République, le 25 juin 2008" a en plus de la charge véhémente portée contre ce dernier, expliqué que "Jamais il ne soumettrai ses grilles de programmes à un quelconque visa en dehors de l'entreprise". [comprenez "l'actionnaire"] Qui le lui a demandé?
Accusant donc en filigrane, le " pouvoir" de vouloir le "soumettre", il a fait plusieurs mises au point pour marquer son indépendance.
Concernant le financement de la suppression de la publicité, il estime que "le compte n'y est pas".
Patrick de Carolis qui s'était laissé aller à indiquer depuis quelques jours qu'il pouvait lors de cette intervention sur RTL, annoncer son départ de France Télévisions, n'a finalement fait que gagner du temps (surement pour mieux préparer son Festival d'été qu'il présente comme chaque année à Rocamadour)en indiquant qu'"il prendra ses responsabilités s'il n'obtient pas les moyens nécessaires pour faire son travail".
Entendez donc qu'il partira. Il est particulièrement curieux pour un "responsable" d' entreprise publique de taper autant sur son unique "actionnaire", sur fond de chantage récurrent: "si je n'obtiens pas les moyens nécessaires pour faire mon travail - et c'est le cas, selon Patrick de Carolis, puisqu'il a affirmé "le compte n'y est pas" - alors j'en tirerai les conséquences et prendrai mes responsabilités [comprenez, je démissionnerai].
Chevènement ne disait-il pas au sujet d'un ministre par analogie: un ministre ou ça ferme sa gueule, ou ça démissionne ?
Patrick de Carolis, doit bien comprendre que sa tentative de se faire passer pour un martyr, préférant préparer une sortie par une soi-disant "grande porte" mais en tentant d'entraîner avec lui dans sa chute les salariés, est vouée à l'échec.
Patrick de Carolis n'est pas d'accord avec son employeur, c'est son droit le plus strict; il considère la vision qu'il a de l'entreprise "stupide", là encore c'est son droit mais justement lorsqu'un salarié est en désaccord avec son employeur, en France, il quitte l'entreprise. Patrick de Carolis devrait plus que quiconque le comprendre et surtout le savoir, lui qui en tant que journaliste sait plus que tout ce que signifie "faire jouer la clause de conscience" en cas de discordances flagrantes.
Quant à sa nouvelle charge contre l'actionnaire sur le fait que "le compte n'y est pas", au lieu de dénoncer fallacieusement ce dont le 25 juin il se félicitait dans un communiqué interne -il n'y a pourtant rien de changé depuis une semaine! - que Patrick de Carolis regarde ses "comptes", à lui, qui avant même l'annonce du 8 janvier 2008 étaient dans le rouge. Ce n'est pas pour rien que des droits d'alerte sont en cours sur France2, France 3 et France 5.
Au lieu de regarder la paille qu'il voit dans l'oeil de son "actionnaire", Patrick de Carolis ferait mieux d'arrêter de jouer à "partira/partira pas" et de voir la poutre qu'il a dans le sien.
P.S: Ce que ne dit pas "l'interviewé" c'est effectivement ce qui se passe en interne: des chaînes où plus personne ne prend la moindre décision, un holding "bunkerisé" où chacun essaie tant bien que mal de surnager en essayant de sauver sa peau sur l'air de "ce n'est pas moi...".
"Ce n'est pas moi, c'est Carolis...moi je n'y suis pour rien ...vous avez bien raison", voila ce que ceux qui ont encore quelques responsabilités de DG ou de DGA et consorts, au sein de France Télé ou des chaînes, passent leur temps à expliquer dans les antichambres ou au hasard de réunions auxquelles il participent encore. Un peu l'attitude qu'avaient eue, entre autres, Baldelli, Ghislain Achard et les autres, Marc sous Tessier.
Jusqu'au DG de chacune des chaînes qui, un peu tard il faut en convenir, indiquent à qui veut l'entendre que "eux c'est eux et qu'ils ne sont pas Carolis" en se démarquant à présent -comme c'est facile!- de France Télévisions pour mieux jouer la carte de l'identité "forte" et de l'indépendance de leur chaîne.
Tout le monde sait bien qu'en la matière, la règle est constante: "quand le bateau coule, les rats quittent le navire".
A moins qu'il ne s'agisse là d'une variante des "révoltés du Bounty" où les "seconds" voudraient rester à bord du navire après que le capitaine en ait été débarqué.
Alors qu'hier 1er juillet, Patrick de Carolis qui avait convoqué les membres du Comité de groupe de façon extraordinaire, leur avait demandé de respecter un total black-out sur les déclarations qu'il serait amené à faire le lendemain sur RTL, ce matin sur la Radio s'est livré à une nouvelle gesticulation.
Patrick de Carolis, lors de ce comité de groupe s'en était pris, suite aux déclarations du Chef de l'Etat, à la "vision" erronée de la télé publique qu'il avait.
Pour répondre à Nicolas Sarkozy par Radio interposée( RTL), il a notamment expliqué que considérer que la télé publique ressemble trop à la télévision privée, est "faux, stupide et profondément injuste".
Patrick de Carolis en total désaccord avec l'Etat sur la réforme de l'audiovisuel public, contrairement à ce qu'il écrit en permanence aux salariés par mails, encore le semaine dernière pour dire "combien il était conforté dans sa stratégie après les annonces du Président de la République, le 25 juin 2008" a en plus de la charge véhémente portée contre ce dernier, expliqué que "Jamais il ne soumettrai ses grilles de programmes à un quelconque visa en dehors de l'entreprise". [comprenez "l'actionnaire"] Qui le lui a demandé?
Accusant donc en filigrane, le " pouvoir" de vouloir le "soumettre", il a fait plusieurs mises au point pour marquer son indépendance.
Concernant le financement de la suppression de la publicité, il estime que "le compte n'y est pas".
Patrick de Carolis qui s'était laissé aller à indiquer depuis quelques jours qu'il pouvait lors de cette intervention sur RTL, annoncer son départ de France Télévisions, n'a finalement fait que gagner du temps (surement pour mieux préparer son Festival d'été qu'il présente comme chaque année à Rocamadour)en indiquant qu'"il prendra ses responsabilités s'il n'obtient pas les moyens nécessaires pour faire son travail".
Entendez donc qu'il partira. Il est particulièrement curieux pour un "responsable" d' entreprise publique de taper autant sur son unique "actionnaire", sur fond de chantage récurrent: "si je n'obtiens pas les moyens nécessaires pour faire mon travail - et c'est le cas, selon Patrick de Carolis, puisqu'il a affirmé "le compte n'y est pas" - alors j'en tirerai les conséquences et prendrai mes responsabilités [comprenez, je démissionnerai].
Chevènement ne disait-il pas au sujet d'un ministre par analogie: un ministre ou ça ferme sa gueule, ou ça démissionne ?
Patrick de Carolis, doit bien comprendre que sa tentative de se faire passer pour un martyr, préférant préparer une sortie par une soi-disant "grande porte" mais en tentant d'entraîner avec lui dans sa chute les salariés, est vouée à l'échec.
Patrick de Carolis n'est pas d'accord avec son employeur, c'est son droit le plus strict; il considère la vision qu'il a de l'entreprise "stupide", là encore c'est son droit mais justement lorsqu'un salarié est en désaccord avec son employeur, en France, il quitte l'entreprise. Patrick de Carolis devrait plus que quiconque le comprendre et surtout le savoir, lui qui en tant que journaliste sait plus que tout ce que signifie "faire jouer la clause de conscience" en cas de discordances flagrantes.
Quant à sa nouvelle charge contre l'actionnaire sur le fait que "le compte n'y est pas", au lieu de dénoncer fallacieusement ce dont le 25 juin il se félicitait dans un communiqué interne -il n'y a pourtant rien de changé depuis une semaine! - que Patrick de Carolis regarde ses "comptes", à lui, qui avant même l'annonce du 8 janvier 2008 étaient dans le rouge. Ce n'est pas pour rien que des droits d'alerte sont en cours sur France2, France 3 et France 5.
Au lieu de regarder la paille qu'il voit dans l'oeil de son "actionnaire", Patrick de Carolis ferait mieux d'arrêter de jouer à "partira/partira pas" et de voir la poutre qu'il a dans le sien.
P.S: Ce que ne dit pas "l'interviewé" c'est effectivement ce qui se passe en interne: des chaînes où plus personne ne prend la moindre décision, un holding "bunkerisé" où chacun essaie tant bien que mal de surnager en essayant de sauver sa peau sur l'air de "ce n'est pas moi...".
"Ce n'est pas moi, c'est Carolis...moi je n'y suis pour rien ...vous avez bien raison", voila ce que ceux qui ont encore quelques responsabilités de DG ou de DGA et consorts, au sein de France Télé ou des chaînes, passent leur temps à expliquer dans les antichambres ou au hasard de réunions auxquelles il participent encore. Un peu l'attitude qu'avaient eue, entre autres, Baldelli, Ghislain Achard et les autres, Marc sous Tessier.
Jusqu'au DG de chacune des chaînes qui, un peu tard il faut en convenir, indiquent à qui veut l'entendre que "eux c'est eux et qu'ils ne sont pas Carolis" en se démarquant à présent -comme c'est facile!- de France Télévisions pour mieux jouer la carte de l'identité "forte" et de l'indépendance de leur chaîne.
Tout le monde sait bien qu'en la matière, la règle est constante: "quand le bateau coule, les rats quittent le navire".
A moins qu'il ne s'agisse là d'une variante des "révoltés du Bounty" où les "seconds" voudraient rester à bord du navire après que le capitaine en ait été débarqué.
mardi 1 juillet 2008
La CGC remercie toutes celles et ceux qui lui ont témoigné cette formidable confiance
Elections DP et CE, 2ème tour sur France 2.
La CGC (SNPCA, SPC, CGC-Réal)peuvent enfin publier avec joie et fierté les résultats de ces dernières élections professionnelles.
Au 1er tour de ces élections pour un mandat de 3 ans et selon les dispositions légales sur la représentativité syndicale qui s'apprécie en dépouillant donc les votes pour le CE, la confiance témoignée par les électeurs s'était clairement manifestée à l'endroit des candidats et des listes CGC, plaçant l'organisation syndicale à un niveau de représentation quasiment identique à celui de la CGT.
Ce n'est même pas la CGC qui au lendemain de ce premier tour, avait communiqué à ce sujet! Non, c'est un tract de la CGT appelant à se mobiliser pour le 2ème tour qui indiquait les pourcentages de représentativité pour les 5 organisations syndicales confédérées reconnues au plan national:
CGT: 29,6%
CGC: 26,4%
CFDT: 13,8%
CFTC: 10,6%
FO: 10,6%
Découvrez plutôt ce tract en cliquant dessus
LA REPRESENTATIVITÉ DE LA CGC EST DONC FIXÉE, IMMUABLE, FIGÉE ET CONSACRÉE POUR LES 3 ANS A VENIR AVEC PAR CONSÉQUENT, CE POURCENTAGE GLOBAL POUR TOUT FRANCE 2 DE 26,4%.
UN TRES GRAND MERCI A TOUS.
S'agissant maintenant de ce 2ème tour en sièges, la CGC progresse partout, aussi bien en DP qu'en CE mais, fait remarquable et notable:
La CGC est la seule organisations syndicale à avoir des élus notamment au CE dans l'intégralité des collèges de l'entreprise,
EN EFFET, LA CGC EST LA SEULE ORGANISATION SYNDICALE DE FRANCE 2 A, MAINTENANT, AVOIR DES ÉLUS DANS TOUS CES COLLEGES ÉLECTORAUX 1,2 et 3.
En CE 1, la CGC est seule représentée avec 2 élus sur les 2 postes à pourvoir:
LARFA Salim, Titulaire et BRIN Dominique, Suppléante
En CE 2, la CGC obtient 2 sièges:
PIQUET Jean-Yves, Titulaire et ABDERAHMANE Boumedienne, Suppléant
En CE 3, la CGC obtient 4 sièges:
BRECARD Eric et VIRATELLE Olivier, Titulaires ainsi que LAROSE Jacques et LECOMTE Gilles, Suppléants
LA CGC PEUT DONC SE FÉLICITER, EN TANT QUE SEULE ORGANISATION SYNDICALE A ÊTRE PRÉSENTE DANS L'ENSEMBLE DES COLLEGES DU COMITÉ D'ENTREPRISE, DE LÉGITIMEMENT REPRÉSENTER L'INTÉGRALITÉ DES SALARIÉS
S'agissant à présent des D.P. là aussi la CGC progresse partout
En DP1, la CGC obtient 4 sièges:
BRIN Dominique et LARFA Salim, Titulaires ainsi que DRICI Dhalila et AMIOT Sébastien, Suppléants
En DP2, la CGC obtient là aussi 4 sièges:
JULLIEN Bertrand et VIRATELLE Olivier, Titulaires ainsi que ALLOUCHE Mondher et BAILLEUL Marie-Laure, Suppléants
CES ÉLUS viennent s'ajouter aux 4 élus CGC pour le CHS-CT:
MOISAN Élisabeth, ALEGRE Samuel, CORDIVAL Jean-Pierre et D'ANGELO Régis
La CGC (SNPCA, SPC, CGC-Réal)peuvent enfin publier avec joie et fierté les résultats de ces dernières élections professionnelles.
Au 1er tour de ces élections pour un mandat de 3 ans et selon les dispositions légales sur la représentativité syndicale qui s'apprécie en dépouillant donc les votes pour le CE, la confiance témoignée par les électeurs s'était clairement manifestée à l'endroit des candidats et des listes CGC, plaçant l'organisation syndicale à un niveau de représentation quasiment identique à celui de la CGT.
Ce n'est même pas la CGC qui au lendemain de ce premier tour, avait communiqué à ce sujet! Non, c'est un tract de la CGT appelant à se mobiliser pour le 2ème tour qui indiquait les pourcentages de représentativité pour les 5 organisations syndicales confédérées reconnues au plan national:
CGT: 29,6%
CGC: 26,4%
CFDT: 13,8%
CFTC: 10,6%
FO: 10,6%
Découvrez plutôt ce tract en cliquant dessus
LA REPRESENTATIVITÉ DE LA CGC EST DONC FIXÉE, IMMUABLE, FIGÉE ET CONSACRÉE POUR LES 3 ANS A VENIR AVEC PAR CONSÉQUENT, CE POURCENTAGE GLOBAL POUR TOUT FRANCE 2 DE 26,4%.
UN TRES GRAND MERCI A TOUS.
S'agissant maintenant de ce 2ème tour en sièges, la CGC progresse partout, aussi bien en DP qu'en CE mais, fait remarquable et notable:
La CGC est la seule organisations syndicale à avoir des élus notamment au CE dans l'intégralité des collèges de l'entreprise,
EN EFFET, LA CGC EST LA SEULE ORGANISATION SYNDICALE DE FRANCE 2 A, MAINTENANT, AVOIR DES ÉLUS DANS TOUS CES COLLEGES ÉLECTORAUX 1,2 et 3.
En CE 1, la CGC est seule représentée avec 2 élus sur les 2 postes à pourvoir:
LARFA Salim, Titulaire et BRIN Dominique, Suppléante
En CE 2, la CGC obtient 2 sièges:
PIQUET Jean-Yves, Titulaire et ABDERAHMANE Boumedienne, Suppléant
En CE 3, la CGC obtient 4 sièges:
BRECARD Eric et VIRATELLE Olivier, Titulaires ainsi que LAROSE Jacques et LECOMTE Gilles, Suppléants
LA CGC PEUT DONC SE FÉLICITER, EN TANT QUE SEULE ORGANISATION SYNDICALE A ÊTRE PRÉSENTE DANS L'ENSEMBLE DES COLLEGES DU COMITÉ D'ENTREPRISE, DE LÉGITIMEMENT REPRÉSENTER L'INTÉGRALITÉ DES SALARIÉS
S'agissant à présent des D.P. là aussi la CGC progresse partout
En DP1, la CGC obtient 4 sièges:
BRIN Dominique et LARFA Salim, Titulaires ainsi que DRICI Dhalila et AMIOT Sébastien, Suppléants
En DP2, la CGC obtient là aussi 4 sièges:
JULLIEN Bertrand et VIRATELLE Olivier, Titulaires ainsi que ALLOUCHE Mondher et BAILLEUL Marie-Laure, Suppléants
CES ÉLUS viennent s'ajouter aux 4 élus CGC pour le CHS-CT:
MOISAN Élisabeth, ALEGRE Samuel, CORDIVAL Jean-Pierre et D'ANGELO Régis
Jean-François Copé et les "Transformeurs"
Jean-François Copé dit à présent qu'il va va organiser "un comité de suivi" après les déclarations du Chef de l'Etat.
Ce mardi 1er juil 2008, Jean-François Copé, qui a remis la semaine dernière au président de la République le rapport de sa commission pour une nouvelle télévision publique, a déclaré à l'AFP, entre autres, qu'il allait organiser "un comité de suivi" avec les membres de sa commission.
Lors d'un point presse, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale qui déclare être le "rapporteur de la future loi", a donc précisé qu'il allait "travailler de façon étroite avec Christine Albanel pour que le rapport se transforme en loi".
Pourtant, la semaine dernière, le 25 juin, à une question posée au Chef de l'Etat par une organisation syndicale visant confirmer ce qu'avait déjà déclaré le matin même sur l'antenne d'Europe 1, chez Jean-Marc Morandini,Jean-François Copé à savoir: qu'il serait bien le rapporteur du projet de loi, le Président de la République a été clair "il y a un exécutif, il prend ses responsabilités et à ce titre c'est Christine [Albanel] qui sera chargée de mettre en oeuvre le projet de loi ...".
Le débat législatif est théoriquement prévu pour l'automne et l'entrée en vigueur de la loi, au 1er janvier 2009; en tout état de cause, au moins la suppression de la pub après 20h.
Dès lors, il est curieux de lire ici ou là, les déclarations de J-F Copé qui indique "Nous [comprenez, la commission] avons fait un serment du Jeu de Paume en disant qu'on allait se transformer en comité de suivi" avec les membres de la commission. "Je les recevrai, d'ailleurs, à déjeuner le 10 juillet dans ce but."
Il n'est pas inutile de souligner que jamais le Chef de l'Etat n'a évoqué la transformation de la commission Copé - serment ou pas serment - en comité de suivi!!! De suivi de quoi du reste? Des contacts qui pourraient avoir lieu entre tel ou tel protagoniste et Christine Albanel, en charge du dossier!?
A quoi joue donc Jean-François Copé en reprenant à son compte stricto sensu, jusqu'à paraphraser le Président, les réflexions livrées à des syndicats? S'agissant de l'instauration de la taxe de 0,9% sur le chiffre d'affaires des opérateurs télécom et fournisseurs d'accès internet[la commission Copé proposait 5%],J-F. Copé a donc repris à son compte la formulation élyséenne, se disant "persuadé" que "ces derniers ne la répercuteraient pas sur la facture de leurs clients".
Et que "Si, vraiment, ils jouaient à ça, un acteur public pourrait s'interroger à haute voix sur le fait de savoir pourquoi ils bénéficient d'un taux de TVA réduit sur la diffusion d'images", a-t-il averti, évoquant la possibilité de "leur rajouter un quatrième concurrent, c'est-à-dire la 4ème licence".
Dans leur communiqué publié mardi, les producteurs et réalisateurs membres de la commission Copé disent partager "l'inquiétude de la majorité des acteurs du secteur audiovisuel " concernant les annonces de Nicolas Sarkozy sur la gouvernance et le financement de France Télévisions. A propos du financement ils se disent "convaincus" que "l'augmentation d'une redevance (...) était le seul moyen de sortir véritablement la télévision publique de son sous-financement".
Autrement dit, la commission Copé qui indique que seule l'augmentation de la redevance était la solution mais qui, cependant, a fait le serment de se transformer [serment du Jeu de Paume, dixit J-F.C] en comité de suivi, fait de son propre chef évoluer sa mission vers une mission pour "suivre quelque chose qu'elle conteste et qui n'a de toute façon pas encore vu le jour"! Etrange.
Les membres de la commission, toujours par la voix de leur président, J-F.Copé, ont ajouté " continuer [pendant la préparation du "projet de loi" dont J-F.Copé affirme qu'il sera le rapporteur!]à suivre les débats qui vont l'accompagner [le projet de loi]"...
Les signataires, ou plutôt faudrait-il dire "Les transformeurs",Hervé Chabalier, Catherine Clément, Sophie Deschamps, Marin Karmitz, Marie Masmonteil, Martin Rogard, Jacques Santamaria et Nicolas Traube, ceux qui se sont autoproclamés par serment membres ad hoc de ce "comité de suivi" se sont dit déterminés à défendre ce qui semble correspondre à l'objectif qui leur fut, semble-t-il, fixé au début 2008 à savoir imaginer l'avenir de la télé publique.
Ce mardi 1er juil 2008, Jean-François Copé, qui a remis la semaine dernière au président de la République le rapport de sa commission pour une nouvelle télévision publique, a déclaré à l'AFP, entre autres, qu'il allait organiser "un comité de suivi" avec les membres de sa commission.
Lors d'un point presse, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale qui déclare être le "rapporteur de la future loi", a donc précisé qu'il allait "travailler de façon étroite avec Christine Albanel pour que le rapport se transforme en loi".
Pourtant, la semaine dernière, le 25 juin, à une question posée au Chef de l'Etat par une organisation syndicale visant confirmer ce qu'avait déjà déclaré le matin même sur l'antenne d'Europe 1, chez Jean-Marc Morandini,Jean-François Copé à savoir: qu'il serait bien le rapporteur du projet de loi, le Président de la République a été clair "il y a un exécutif, il prend ses responsabilités et à ce titre c'est Christine [Albanel] qui sera chargée de mettre en oeuvre le projet de loi ...".
Le débat législatif est théoriquement prévu pour l'automne et l'entrée en vigueur de la loi, au 1er janvier 2009; en tout état de cause, au moins la suppression de la pub après 20h.
Dès lors, il est curieux de lire ici ou là, les déclarations de J-F Copé qui indique "Nous [comprenez, la commission] avons fait un serment du Jeu de Paume en disant qu'on allait se transformer en comité de suivi" avec les membres de la commission. "Je les recevrai, d'ailleurs, à déjeuner le 10 juillet dans ce but."
Il n'est pas inutile de souligner que jamais le Chef de l'Etat n'a évoqué la transformation de la commission Copé - serment ou pas serment - en comité de suivi!!! De suivi de quoi du reste? Des contacts qui pourraient avoir lieu entre tel ou tel protagoniste et Christine Albanel, en charge du dossier!?
A quoi joue donc Jean-François Copé en reprenant à son compte stricto sensu, jusqu'à paraphraser le Président, les réflexions livrées à des syndicats? S'agissant de l'instauration de la taxe de 0,9% sur le chiffre d'affaires des opérateurs télécom et fournisseurs d'accès internet[la commission Copé proposait 5%],J-F. Copé a donc repris à son compte la formulation élyséenne, se disant "persuadé" que "ces derniers ne la répercuteraient pas sur la facture de leurs clients".
Et que "Si, vraiment, ils jouaient à ça, un acteur public pourrait s'interroger à haute voix sur le fait de savoir pourquoi ils bénéficient d'un taux de TVA réduit sur la diffusion d'images", a-t-il averti, évoquant la possibilité de "leur rajouter un quatrième concurrent, c'est-à-dire la 4ème licence".
Dans leur communiqué publié mardi, les producteurs et réalisateurs membres de la commission Copé disent partager "l'inquiétude de la majorité des acteurs du secteur audiovisuel " concernant les annonces de Nicolas Sarkozy sur la gouvernance et le financement de France Télévisions. A propos du financement ils se disent "convaincus" que "l'augmentation d'une redevance (...) était le seul moyen de sortir véritablement la télévision publique de son sous-financement".
Autrement dit, la commission Copé qui indique que seule l'augmentation de la redevance était la solution mais qui, cependant, a fait le serment de se transformer [serment du Jeu de Paume, dixit J-F.C] en comité de suivi, fait de son propre chef évoluer sa mission vers une mission pour "suivre quelque chose qu'elle conteste et qui n'a de toute façon pas encore vu le jour"! Etrange.
Les membres de la commission, toujours par la voix de leur président, J-F.Copé, ont ajouté " continuer [pendant la préparation du "projet de loi" dont J-F.Copé affirme qu'il sera le rapporteur!]à suivre les débats qui vont l'accompagner [le projet de loi]"...
Les signataires, ou plutôt faudrait-il dire "Les transformeurs",Hervé Chabalier, Catherine Clément, Sophie Deschamps, Marin Karmitz, Marie Masmonteil, Martin Rogard, Jacques Santamaria et Nicolas Traube, ceux qui se sont autoproclamés par serment membres ad hoc de ce "comité de suivi" se sont dit déterminés à défendre ce qui semble correspondre à l'objectif qui leur fut, semble-t-il, fixé au début 2008 à savoir imaginer l'avenir de la télé publique.