Carolis qui a vainement tenté de faire taire le SNPCA-CGC, est débouté de toutes ses demandes par le T.G.I de Paris.
Le 5 novembre 2008, P. de Carolis déposait plainte en diffamation devant le Tribunal correctionnel de Paris à l’encontre du « blog de la Fédération CGC Médias » dont le directeur de publication n’est autre que Jean-Jacques Cordival son responsable légal nommément visé dans la plainte.
Le 7 mai dernier, « le TGI de Paris a débouté de toutes ses demandes » P.d. Carolis [n° d’affaire : 08310230] et relaxé Jean-Jacques Cordival ainsi « renvoyé des fins de la poursuite ».
Les propos visés que le TGI n’a donc pas jugés diffamatoires, publiés le 20 octobre 2008 sur le blog de la CGC étaient ceux tenus en comité de groupe et faisant suite à une question en séance le 17/10/08 d’un membre du SNJ : « Avez-vous troqué votre maintien contre la suppression des Conventions Collectives ? » sont ceux-ci : " Pour la CGC, le départ de Carolis à une question pourtant claire, n’est qu’une preuve supplémentaire – si besoin était – de la volonté sournoise de celui qui est allé vendre, en haut lieu, sa survie contre la sortie des Conventions Collectives suivie de licenciements massifs à moindre coût juste derrière. "
Il faut rappeler que P.d. Carolis s’était dit insulté, était parti et avait exigé des excuse en déclarant « ne revenir que lorsque le Comité de Groupe se sera excusé et désolidarisé des propos du SNJ »…Après une heure d’interruption de séance d’une heure, personne ne s’étant excusé et donc ne s’étant désolidarisé, la séance avait repris.
C’est dans ce contexte que ce commentaire avait été posté sur le blog.
C’est bien ce qu’a rappelé le Tribunal Correctionnel en rappelant particulièrement les principes de “liberté d’opinion et d’expression syndicale”.
P.d. Carolis a bien tenté à l’audience d’établir que son « opposition au Chef de l’Etat était de notoriété publique » avec moult article de presse, entre autres celui de Libé du 3 juillet 2008 : « Patrick la Fronde vs Sarko la menace », le TGI en prononçant la relaxe totale du blog CGC et de son responsable, n’a pas estimé un seul instant que ces propos étaient diffamatoires et que la démonstration que tentait d’apporter Carolis du « conflit ouvert » avec le Président de la République était de nature à prouver quoi que ce soit.
P. de Carolis aurait sûrement préféré voir la CGC condamnée…il y a fort à penser que dans les minutes qui auraient suivi le jugement, celui-ci fasse l’objet d’une large communication interne, Carolis pensant probablement que cela ferait taire la CGC ! (depuis le dépôt de la plainte fin 2008, cela n’a jamais été le cas comme ce ne le sera jamais)
Il est du reste curieux de constater que des propos similaires figurent et ont figuré dans la Presse, encore dernièrement le 6 mai dans Challenges où l’on pouvait lire: "Patrick de Carolis a obtenu confirmation de l'entourage du chef de l'Etat qu'il poursuivrait son mandat jusqu'au bouclage des négociations de la convention collective, la 7 juin." mais que ceux-ci n’ont pas fait l’objet de plaintes.
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mercredi 12 mai 2010
France Télévisions : la direction qui reconnait finalement ne pas être en mesure d’aboutir à un texte le 7 juin, propose d’aller jusqu’au 31 octobre!
France Télévisions : la direction qui reconnait finalement ne pas être en mesure d’aboutir à un texte le 7 juin 2010, propose d’aller jusqu’au 31 octobre pour y parvenir.
Dès le 20 mars 2009, il y a donc plus d’un an, le SNPCA-CGC " exigeait que France Télévisions s’engage à appliquer l’ensemble des dispositions, avenants et protocoles annexés de la CCCPA (Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle) et l’Avenant Audiovisuel à la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes…. "
Le SNPCA-CGC, à de multiples reprises, a indiqué que « le calendrier que fixait la direction n’était pas tenable, ne l’avait jamais été et ne pourrait en aucun cas être tenu ».
En fin de semaine dernière, encore, le SNPCA-CGC publiait un énième article intitulé
A 3 semaines de l’échéance illusoire du 7 juin 2010, la direction reconnaît en séance ce que le SNPCA-CGC répète depuis tout ce temps, qu' « il n’est pas possible d’aboutir à la rédaction d’une nouvelle convention collective à cette date et encore moins avant ».
La direction, totalement discréditée, propose à présent de poursuivre les négociations jusqu’au 31 octobre prochain à une condition :« que les organisations syndicales signent un accord de substitution » [qui se substituerait comme son nom l’indique aux textes en vigueur et viendrait en lieu et place].
Le 31 octobre 2010 alors que dans quelques jours le nom du successeur de Carolis (partant au plus tard en août) va être donné par le Chef de l’Etat…c’est d’un ridicule consommé. La direction ne sera plus là.
La direction se fout, tout simplement, du monde…elle va même jusqu’à vouloir intégrer dans ce texte dit de substitution, les « points » de la (nouvelle) convention collective soi-disant négociés et plus particulièrement le chapitre sur l’organisation du temps de travail que le SNPCA-CGC considère comme une véritable provocation de toute façon « insignable ».
La direction oublie sûrement que pour toute nouvelle « organisation du temps de travail », le CHS-CT doit impérativement être consulté…qu’il dispose de 45 jours pour désigner un expert qui lui-même dispose de quelques mois pour rendre son rapport sur les répercussions engendrées !
Cet accord de substitution serait "révisable" et constituerait, selon la direction « le socle de la nouvelle convention collective des salariés de France Télévisions »…cette bonne blague. Quant aux chapitres manquants, c’est-à-dire, TOUS, ils seraient abordés plus tard pendant la période du 8 juin au 31 octobre !
Ce texte serait proposé à la signature entre le 4 et le 7 juin (donc un week-end) après l’arrêt de la Cour d’Appel saisie par l’alliance SNPCA-CGC/CFDT/SNJ.
Si l’avenir de textes et accords couvrant quelques 11.000 salariés n’était en jeu, cela serait risible mais face aux vaines manœuvres de cette direction sur le départ, il ne peut y avoir que profond dégoût.
La direction n’espère sûrement pas que les organisations syndicales avalent la couleuvre, elle est bien trop grosse. Ces dernières, à 18h00 ce mardi 11 mai 2010, attendaient encore la proposition de texte visant à proroger les conventions collectives et accords existants que la direction devait leur remettre.
Les organisations syndicales refusant de signer cet accord de substitution, ce n’est pas le Code du travail a minima qui s’appliquerait - contrairement à ce que voudraient faire croire certains – mais au moins l’accord FTV SA, la CCNTJ (convention collective des journalistes) étendue ainsi que l’ensemble de tous les avantages individuels acquis (AIA) pour chaque salarié (et ces avantages émanent bien de l'ensemble des différents accords en vigueur depuis des années et des années).
Ce serait de toute façon, cent fois, mille fois mieux pour les salariés que le « socle de substitution révisable » que la direction essaie de refourguer.
Le SNPCA-CGC ne signera bien évidemment pas de texte de substitution, peu importe son contenu…ce serait comme signer pour les salariés : LEUR ARRÊT DE MORT.
Dès le 20 mars 2009, il y a donc plus d’un an, le SNPCA-CGC " exigeait que France Télévisions s’engage à appliquer l’ensemble des dispositions, avenants et protocoles annexés de la CCCPA (Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle) et l’Avenant Audiovisuel à la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes…. "
Le SNPCA-CGC, à de multiples reprises, a indiqué que « le calendrier que fixait la direction n’était pas tenable, ne l’avait jamais été et ne pourrait en aucun cas être tenu ».
En fin de semaine dernière, encore, le SNPCA-CGC publiait un énième article intitulé
A 3 semaines de l’échéance illusoire du 7 juin 2010, la direction reconnaît en séance ce que le SNPCA-CGC répète depuis tout ce temps, qu' « il n’est pas possible d’aboutir à la rédaction d’une nouvelle convention collective à cette date et encore moins avant ».
La direction, totalement discréditée, propose à présent de poursuivre les négociations jusqu’au 31 octobre prochain à une condition :« que les organisations syndicales signent un accord de substitution » [qui se substituerait comme son nom l’indique aux textes en vigueur et viendrait en lieu et place].
Le 31 octobre 2010 alors que dans quelques jours le nom du successeur de Carolis (partant au plus tard en août) va être donné par le Chef de l’Etat…c’est d’un ridicule consommé. La direction ne sera plus là.
La direction se fout, tout simplement, du monde…elle va même jusqu’à vouloir intégrer dans ce texte dit de substitution, les « points » de la (nouvelle) convention collective soi-disant négociés et plus particulièrement le chapitre sur l’organisation du temps de travail que le SNPCA-CGC considère comme une véritable provocation de toute façon « insignable ».
La direction oublie sûrement que pour toute nouvelle « organisation du temps de travail », le CHS-CT doit impérativement être consulté…qu’il dispose de 45 jours pour désigner un expert qui lui-même dispose de quelques mois pour rendre son rapport sur les répercussions engendrées !
Cet accord de substitution serait "révisable" et constituerait, selon la direction « le socle de la nouvelle convention collective des salariés de France Télévisions »…cette bonne blague. Quant aux chapitres manquants, c’est-à-dire, TOUS, ils seraient abordés plus tard pendant la période du 8 juin au 31 octobre !
Ce texte serait proposé à la signature entre le 4 et le 7 juin (donc un week-end) après l’arrêt de la Cour d’Appel saisie par l’alliance SNPCA-CGC/CFDT/SNJ.
Si l’avenir de textes et accords couvrant quelques 11.000 salariés n’était en jeu, cela serait risible mais face aux vaines manœuvres de cette direction sur le départ, il ne peut y avoir que profond dégoût.
La direction n’espère sûrement pas que les organisations syndicales avalent la couleuvre, elle est bien trop grosse. Ces dernières, à 18h00 ce mardi 11 mai 2010, attendaient encore la proposition de texte visant à proroger les conventions collectives et accords existants que la direction devait leur remettre.
Les organisations syndicales refusant de signer cet accord de substitution, ce n’est pas le Code du travail a minima qui s’appliquerait - contrairement à ce que voudraient faire croire certains – mais au moins l’accord FTV SA, la CCNTJ (convention collective des journalistes) étendue ainsi que l’ensemble de tous les avantages individuels acquis (AIA) pour chaque salarié (et ces avantages émanent bien de l'ensemble des différents accords en vigueur depuis des années et des années).
Ce serait de toute façon, cent fois, mille fois mieux pour les salariés que le « socle de substitution révisable » que la direction essaie de refourguer.
Le SNPCA-CGC ne signera bien évidemment pas de texte de substitution, peu importe son contenu…ce serait comme signer pour les salariés : LEUR ARRÊT DE MORT.