Confidentiel: les premières décisions en 3 axes que Rémy Pflimlin devrait prendre à la tête de France Télévisions.
1°) Nomination bicéphale qui verrait:
- Patrice Papet nommé directeur général « chargé du chantier organisationnel de France Télévisions et de la stratégie du groupe » (c’est à peu près l’esprit)
- Martin Ajdari qui après 5 ans comme directeur général délégué à la gestion et à la production de Radio France jusqu’en mai 2009 avait alors été nommé directeur adjoint de l'Opéra pour seconder Nicolas Joel, nommé directeur général « chargé des ressources humaines, de la gestion administrative et juridique du groupe » (là aussi, c’est à peu près l’esprit)
Notons que les deux hommes se connaissent pour s'être cotoyés pendant plusieurs anées au sein de Radio France.
2°) Marche arrière toute sur la centralisation:
- Une décision pragmatique qui prévoit de revenir sur l’organisation décidée par Carolis, notamment la « centralisation des décisions » au sommet de la télé publique.
Revenir sur cette centralisation plus proche du fonctionnement de l’ex ORTF que du bon sens, c’est revenir également sur tous les pseudos découpages par pôles ou par domaines qui y étaient liés.
3°) Un délai pour aboutir à un nouveau texte conventionnel:
Plus rien ne presse depuis l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris qui a consacré les délais plus favorables de survivance des conventions collectives, par exemple octobre 2012 pour la Convention Collective de l’Audiovisuel Public.
P.S: Remy Pflimlin pourrait également entériner ce que Carolis n'avait pas fait, à savoir, nommer une direction unique des programmes pour toutes les chaînes du groupe Philippe Vilamitjana.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
jeudi 22 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
Bruxelles dit oui à l’attribution de 1,5 milliards d’aides de l’État à France Télévisions pour compenser une partie de la suppression de la pub.
Bruxelles dit oui à l’attribution de 1,5 milliards d’aides de l’État à France Télévisions pour compenser une partie de la suppression de la pub.
Selon l’AFP : "La Commission européenne a donné son feu vert mardi à l'octroi pendant plusieurs années à France Télévisions de subventions compensant le manque à gagner lié à l'arrêt de la publicité sur ses chaînes, estimant qu'elles ne posaient pas de problème de concurrence. "
L'État s’était, en effet, engager à compenser la suppression totale de la publicité, en attribuant chaque année à France Télévisions des subventions dont le montant cumulé jusqu'en 2012 pourrait ainsi dépasser 1,5 milliard d'euros.
Bruxelles qui veille au respect des principes de la concurrence en Europe, avait autorisé en septembre 2009 le versement d'une première subvention de 450 millions d'euros à France Télévisions mais ouvert dans le même temps une enquête sur son financement à plus long terme.
"La Commission a autorisé le mécanisme annuel de financement de France Télévisions comme étant conforme aux règles de l'Union européenne sur les aides d'Etat", indique son communiqué.
D’autre part, la procédure d'infraction séparée concernant la création de deux taxes instaurées par la France sur les recettes publicitaires des chaînes privées concurrentes et sur le chiffre d'affaires du secteur télécoms qu’avait ouvert, en janvier, la Commission est toujours en cours.
Cette procédure peut déboucher en dernier recours sur un renvoi de la France devant la justice européenne.
Selon l’AFP : "La Commission européenne a donné son feu vert mardi à l'octroi pendant plusieurs années à France Télévisions de subventions compensant le manque à gagner lié à l'arrêt de la publicité sur ses chaînes, estimant qu'elles ne posaient pas de problème de concurrence. "
L'État s’était, en effet, engager à compenser la suppression totale de la publicité, en attribuant chaque année à France Télévisions des subventions dont le montant cumulé jusqu'en 2012 pourrait ainsi dépasser 1,5 milliard d'euros.
Bruxelles qui veille au respect des principes de la concurrence en Europe, avait autorisé en septembre 2009 le versement d'une première subvention de 450 millions d'euros à France Télévisions mais ouvert dans le même temps une enquête sur son financement à plus long terme.
"La Commission a autorisé le mécanisme annuel de financement de France Télévisions comme étant conforme aux règles de l'Union européenne sur les aides d'Etat", indique son communiqué.
D’autre part, la procédure d'infraction séparée concernant la création de deux taxes instaurées par la France sur les recettes publicitaires des chaînes privées concurrentes et sur le chiffre d'affaires du secteur télécoms qu’avait ouvert, en janvier, la Commission est toujours en cours.
Cette procédure peut déboucher en dernier recours sur un renvoi de la France devant la justice européenne.
mardi 20 juillet 2010
Le CHSCT de France 3 (siège) tout comme le SNPCA-CGC exigent une enquête externe après le suicide d'une collaboratrice de France 2.
Le CHSCT de France 3 (siège) tout comme le SNPCA-CGC exigent une enquête externe après le suicide d'une collaboratrice de France 2.
Ils sont quelques uns a déjà avoir donné des consignes en interne: hors de question que ce tout cela sorte dans la Presse.
La disparition tragique de celle dans la fleur de l'âge - tout juste quarante ans - qui aimait à rire et à plaisanter, ne doit pas se répandre...Ben voyons!
La direction qui depuis la loi de mars 2009 fait preuve d'un autisme sans borne et qui refuse d'entendre les mises en garde du SNPCA-CGC, ainsi que de la CFDT et du SNJ, fait tout à présent pour éviter les "fuites" et déconnecter ce geste désespéré de sa "réorganisation" inhumaine dont l'alliance syndicale ne cesse d'exiger l'arrêt.
Depuis la fin de la semaine dernière, les langues se délient et ils sont nombreux ceux qui veulent témoigner des conditions de travail totalement dégradées dans lesquelles ils évoluent.
Avec cette "enquête" externe, cela va enfin être possible et le cabinet mandaté pour l'occasion aura enfin la possibilité de démontrer que cette restructuration illégale se fait au détriment des femmes et des hommes qui subissent depuis plusieurs mois souffrance et stress, qu'elle n'est ni souhaitée, ni partagée et qu'elle constitue une déconstruction programmée de leur outil de travail.
Ils sont quelques uns a déjà avoir donné des consignes en interne: hors de question que ce tout cela sorte dans la Presse.
La disparition tragique de celle dans la fleur de l'âge - tout juste quarante ans - qui aimait à rire et à plaisanter, ne doit pas se répandre...Ben voyons!
La direction qui depuis la loi de mars 2009 fait preuve d'un autisme sans borne et qui refuse d'entendre les mises en garde du SNPCA-CGC, ainsi que de la CFDT et du SNJ, fait tout à présent pour éviter les "fuites" et déconnecter ce geste désespéré de sa "réorganisation" inhumaine dont l'alliance syndicale ne cesse d'exiger l'arrêt.
Depuis la fin de la semaine dernière, les langues se délient et ils sont nombreux ceux qui veulent témoigner des conditions de travail totalement dégradées dans lesquelles ils évoluent.
Avec cette "enquête" externe, cela va enfin être possible et le cabinet mandaté pour l'occasion aura enfin la possibilité de démontrer que cette restructuration illégale se fait au détriment des femmes et des hommes qui subissent depuis plusieurs mois souffrance et stress, qu'elle n'est ni souhaitée, ni partagée et qu'elle constitue une déconstruction programmée de leur outil de travail.
lundi 19 juillet 2010
Elle était entrée à France 2 à 20 ans passés, toujours de bonne humeur et prête à blaguer…pourtant jeudi dernier, elle a choisi d’en finir.
Elle était entrée à France 2 à 20 ans passés, toujours de bonne humeur et prête à blaguer…pourtant jeudi dernier, elle a choisi d’en finir.
Elle avait rejoint en 1994 l’équipe du Comité d’Entreprise de France 2 où pendant 4 ans, elle avait été au service de tous. Après un passage par les services techniques, elle avait finalement intégré le service des relations téléspectateurs de la chaîne où elle avait trouvé sa place et, ses collègues vous le diront, où elle mettait sa gentillesse et sa joie de vivre communicative, encore une fois au service des autres.
Elle revenait de Chine enchantée de son voyage, elle avait repris son travail dans le contexte particulièrement lourd et pesant que subissent depuis le début de l’année l’ensemble des salariés de France Télévisions face à la réorganisation abracadabrante voulue par P. de Carolis.
Qu’est ce qui a bien pu se passer pour que Nat décide à quarante ans de ne pas continuer ?
Quelles souffrances, quel mal être ont pu la pousser à commettre l’irréparable et à laisser pour toujours, sa famille, ses proches, ses amis et nombre de ses collègues dont la peine est aujourd’hui immense?
Pas d’explication…pas d’adieu…pas de mot qui "renseignerait" sur son geste. Ils sont quelques uns qui la connaissaient bien à ne pas comprendre….à se dire, si seulement il y avait eu un signe qui avait pu les alerter…si seulement, ils avaient pu l’empêcher…mais malheureusement, tel ne fut pas le cas.
Oh ! bien sûr, la direction bien peu présente pour l’occasion, dira sûrement que son geste n’a rien à voir avec l’entreprise !!! Ne le disent-elles pas toutes, en telle circonstance ?
La direction qui indiquait vouloir mettre en place une « cellule psychologique » pour ses collègues et souvent amis, extrêmement choqués ! Où en est-on ? Nulle part comme souvent.
Le SNPCA-CGC dénonce depuis des mois le climat irrespirable qui règne à France Télévisions, l’organisation du travail qui se dégrade de jour en jour avec des sommets depuis janvier 2010, le « fonctionnogramme » bidon et impersonnel qui transforme les femmes et les hommes en « cases » ne prenant en considération ni leur travail, ni leur parcours, ni leur carrière !
Dès la fin de l’année 2009, le SNPCA-CGC qui s’est opposé à ce simulacre de « transformation » en soi-disant en entreprise commune et qui ne cesse d’exiger l’arrêt de cette « restructuration » débile, rendait publiques les quelques lignes du rapport commandé par le CHSCT auprès du cabinet indépendant Sexant Expertise.
Voila, il y a plus de 6 mois ce que mettait en évidence, le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT de France 3 (siège) ce qu'il écrivaitqui en soulignant avant tout, un manque de concertation évident :
- « un projet qui échappe aux salariés parce que conçu au sommet par une équipe restreinte qui fait club »
ou encore « un système d’exclusivité avec des happy few ».
L’analyse du cabinet d’expertise dans un paragraphe intitulé « III.1 L’appréhension du projet par les salariés du Siège et de la Rédaction Nationale » écrit :
- un mode de pilotage du projet qui fait souffrir
- Une absence de communication et d’information sur le projet de nouvelle organisation
- Le projet de nouvelle organisation de France Télévisions fait souffrir les salariés parce qu’il n’y a pas de communication sur le projet.
- La très grande majorité des salariés rencontrés au cours des investigations a spontanément relevé et déploré cette absence d’information et de communication sur le projet.
Ou encore :
- Une absence de communication et d’information source de tensions et de dysfonctionnements dans les services.
- Un projet qui somme pourtant des salariés de s’exprimer sur ce qu’ils ne connaissent pas avec des salariés n’ont pas été associés en amont à la conception du projet,
Et enfin l’analyse soulignant que :
-Tout ceci est source de souffrance et porteur d’une aggravation des troubles psychosociaux perceptibles...
- Dans son mode de pilotage, centralisé et pyramidal, le projet fait souffrir les salariés. Il génère de l’inquiétude et de la souffrance particulièrement perceptibles chez les salariés….
Ce diagnostic d’un contexte anxiogène, d’un malaise profond et durable, ainsi que l’existence de nombreuses situations de souffrance au travail, est confirmé par le médecin du travail.
Pour le SNPCA-CGC, il n’est absolument plus question de laisser les choses en l’état et de passer sous silence la disparition tragique de Nathalie.
Si l’entreprise a une quelconque responsabilité dans ce drame qu’elle ne reste ni cachée, ni tue!
Ils sont de plus en plus nombreux à France Télévisions à souffrir au travail, de plus en plus nombreux à être en arrêt maladie, à subir presque impuissant cette désorganisation avérée que la direction sortante entend mettre en application dans l'opacité la plus totale.
Dans un tel contexte anxiogène, le SNPCA-CGC exige qu’une expertise externe soit réalisée par un cabinet choisi par le CCE sur les risques psycho sociaux à France Télévisions liés à cette « réorganisation » avec une attention toute particulière sur le fonctionnement du service où travaillait Nathalie.
Elle avait rejoint en 1994 l’équipe du Comité d’Entreprise de France 2 où pendant 4 ans, elle avait été au service de tous. Après un passage par les services techniques, elle avait finalement intégré le service des relations téléspectateurs de la chaîne où elle avait trouvé sa place et, ses collègues vous le diront, où elle mettait sa gentillesse et sa joie de vivre communicative, encore une fois au service des autres.
Elle revenait de Chine enchantée de son voyage, elle avait repris son travail dans le contexte particulièrement lourd et pesant que subissent depuis le début de l’année l’ensemble des salariés de France Télévisions face à la réorganisation abracadabrante voulue par P. de Carolis.
Qu’est ce qui a bien pu se passer pour que Nat décide à quarante ans de ne pas continuer ?
Quelles souffrances, quel mal être ont pu la pousser à commettre l’irréparable et à laisser pour toujours, sa famille, ses proches, ses amis et nombre de ses collègues dont la peine est aujourd’hui immense?
Pas d’explication…pas d’adieu…pas de mot qui "renseignerait" sur son geste. Ils sont quelques uns qui la connaissaient bien à ne pas comprendre….à se dire, si seulement il y avait eu un signe qui avait pu les alerter…si seulement, ils avaient pu l’empêcher…mais malheureusement, tel ne fut pas le cas.
Oh ! bien sûr, la direction bien peu présente pour l’occasion, dira sûrement que son geste n’a rien à voir avec l’entreprise !!! Ne le disent-elles pas toutes, en telle circonstance ?
La direction qui indiquait vouloir mettre en place une « cellule psychologique » pour ses collègues et souvent amis, extrêmement choqués ! Où en est-on ? Nulle part comme souvent.
Le SNPCA-CGC dénonce depuis des mois le climat irrespirable qui règne à France Télévisions, l’organisation du travail qui se dégrade de jour en jour avec des sommets depuis janvier 2010, le « fonctionnogramme » bidon et impersonnel qui transforme les femmes et les hommes en « cases » ne prenant en considération ni leur travail, ni leur parcours, ni leur carrière !
Dès la fin de l’année 2009, le SNPCA-CGC qui s’est opposé à ce simulacre de « transformation » en soi-disant en entreprise commune et qui ne cesse d’exiger l’arrêt de cette « restructuration » débile, rendait publiques les quelques lignes du rapport commandé par le CHSCT auprès du cabinet indépendant Sexant Expertise.
Voila, il y a plus de 6 mois ce que mettait en évidence, le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT de France 3 (siège) ce qu'il écrivaitqui en soulignant avant tout, un manque de concertation évident :
- « un projet qui échappe aux salariés parce que conçu au sommet par une équipe restreinte qui fait club »
ou encore « un système d’exclusivité avec des happy few ».
L’analyse du cabinet d’expertise dans un paragraphe intitulé « III.1 L’appréhension du projet par les salariés du Siège et de la Rédaction Nationale » écrit :
- un mode de pilotage du projet qui fait souffrir
- Une absence de communication et d’information sur le projet de nouvelle organisation
- Le projet de nouvelle organisation de France Télévisions fait souffrir les salariés parce qu’il n’y a pas de communication sur le projet.
- La très grande majorité des salariés rencontrés au cours des investigations a spontanément relevé et déploré cette absence d’information et de communication sur le projet.
Ou encore :
- Une absence de communication et d’information source de tensions et de dysfonctionnements dans les services.
- Un projet qui somme pourtant des salariés de s’exprimer sur ce qu’ils ne connaissent pas avec des salariés n’ont pas été associés en amont à la conception du projet,
Et enfin l’analyse soulignant que :
-Tout ceci est source de souffrance et porteur d’une aggravation des troubles psychosociaux perceptibles...
- Dans son mode de pilotage, centralisé et pyramidal, le projet fait souffrir les salariés. Il génère de l’inquiétude et de la souffrance particulièrement perceptibles chez les salariés….
Ce diagnostic d’un contexte anxiogène, d’un malaise profond et durable, ainsi que l’existence de nombreuses situations de souffrance au travail, est confirmé par le médecin du travail.
Pour le SNPCA-CGC, il n’est absolument plus question de laisser les choses en l’état et de passer sous silence la disparition tragique de Nathalie.
Si l’entreprise a une quelconque responsabilité dans ce drame qu’elle ne reste ni cachée, ni tue!
Ils sont de plus en plus nombreux à France Télévisions à souffrir au travail, de plus en plus nombreux à être en arrêt maladie, à subir presque impuissant cette désorganisation avérée que la direction sortante entend mettre en application dans l'opacité la plus totale.
Dans un tel contexte anxiogène, le SNPCA-CGC exige qu’une expertise externe soit réalisée par un cabinet choisi par le CCE sur les risques psycho sociaux à France Télévisions liés à cette « réorganisation » avec une attention toute particulière sur le fonctionnement du service où travaillait Nathalie.