Pflimlin ne peut plus rester....les salariés de France Télévisions n’ont pas à payer l’état de déliquescence totale de l’entreprise et les fautes inexcusables de"gestion" dont il est pleinement responsable.
Depuis de très nombreux mois, le blog CGC Média ne
cesse de commenter, jour après jour, article après article, la situation
catastrophique dans laquelle Carolis a commencé de plonger France Télévisions et
que Pflimlin a amplifié jusqu’à en faire un champ de ruine.
Encore la semaine dernière – documents à l’appui
– le dernier article mis en ligne « Le
Président de la République peut révoquer Pflimlin par décret à n’importe quel
moment, notamment pour des fautes impardonnables de gestion ! » décrivait l’état de déliquescence dans lequel
se trouve aujourd’hui la télé publique avec les chiffres que Pflimlin et ses
lieutenants tentent de cacher depuis des mois sur fond de propagande
mensongère à destination des média, de la presse, des parlementaires et des
politiques.
Quelques lignes de ce que le blog CGC Média
révélait :
- « Pflimlin et ses lieutenants ont vidé les
caisses de France télévisions… l’Entreprise en est réduite à emprunter jusqu’à
se demander si les salariés pourront être payés en temps et en heure !..
- les économies de
coûts de diffusion liés à l’extinction de l’analogique et au passage au
numérique ont été faites pour 105M€ ; elles ne sont plus à faire et ne
sont en aucun cas dû à mettre à un quelconque crédit de Pflimlin qui n’a fait
qu’en bénéficier pour mieux les gaspiller ensuite…
- Pflimlin
a plongé France Télévisions entreprise unique dans un cercle de déficits
abyssaux qui représentent pour les contribuables des centaines de millions
d’euros.
- France Télévisions entreprise
unique était en
2011 déficitaire de – 41 M€ qui
devrait être
de – 68 M€ en 2012 et flirter avec les – 120M€ en 2013…
- Quant à la trésorerie
du groupe qui était encore il y a un an de quelques 200M€, Pflimlin l’a
quasiment siphonnée. S’agissant de la trésorerie de
France Télévisions entreprise unique, elle était de – 53M€ en 2011 et pourrait, après être passée à -125 M€ en 2012 atteindre - 251 M€ en 2013.
-
Concernant les effectifs avec le chiffre
de 10.757 E.T.P. qui figure dans ce tableau pour 2013 et qui ne vaut que pour
France Télévisions entreprise unique (S’agissant du groupe FTV le chiffre ETP qu’il faut avoir en tête
c’est + de 11.000.) avec un plan
de départ de Carolis puis un nouveau PSE sous Pflimlin qui sur
une période de 4 ans 2009 -2010 puis 2011-2012 sera resté sans impact sur les effectifs
et aura coûté des dizaines et des dizaines de millions d'euros. Pflimlin a recruté (surtout des
directeurs et des hauts salaires) à tire larigot depuis son arrivée, en
marge du plan social donc hors la loi. La masse salariale est passée sous
Pflimlin de 863 à 931 millions
d'euros en deux ans pour un coût salarial moyen (annuel) qui bondit de 83.800€ à 88.000 €. Au
total, le surcoût de la masse
salariale de 2010 à 2013 atteindrait 97,2 millions d’euros. Soit à peu près « le montant de l’économie sur les coûts de diffusion liés à la fin de l'analogique,
vite mangée.» Contrairement aux propos
de Martin Ajdari le financier de France Télévisions qui
déclarait au quotidien « Le Monde » le 6/12/11 : « L'organisation de France Télévisions
en entreprise unique sera achevée fin 2012 et
le plan de départs volontaires, annoncé en 2009, pourrait toucher 650 postes à
sa clôture…plan de départs volontaires à la retraite, annoncé en 2009, a déjà touché 471 postes…Actuellement, France Télévisions compte 10.292 salariés
(CDI et CDD). Le plan d'objectifs et de
moyens (COM) 2011-2015 signé fin novembre prévoit "une stabilisation" des effectifs. »
- Un COM
signé avec l’Etat et violé dès sa signature par Pflimlin qui le faisait signé… COM dont "la trajectoire financière
était qualifiée d’insincère et d’hypocrite" dans le rapport de la députée PS Martine Martinel
rapporteur parlementaire ….
S'agissant
des 425M€ de recettes publicitaires qu'il a fait inscrire au COM (sans
avoir sollicité l'avis de sa régie et de Philippe Santini son patron qu'il a
viré, il y a peu), Pflimlin savait pertinemment que FTV ne pourrait jamais
les atteindre...il avait à sa disposition suffisamment d'études et
d'analyses qui le confirmaient (il n'a pas voulu en tenir compte).
Mensonges.
Souvenez-vous encore lorsque Pflimlin
convoquait la Presse pour faire son numéro de contorsionniste habituel et affirmait en juin de cette année que
les recettes publicitaires « allaient
s'améliorer notamment grâce au J.O. et où il indiquait en septembre ne jamais
l’avoir dit, seulement que les -30M€ de déficit pub était la situation dans
laquelle FTV se trouvait à fin août comme à fin juin donc une situation qui ne
s’est pas dégradée par rapport aux prévisions au cours des trois derniers mois »….
- Cerise sur le gâteau, lorsque Pflimlin affirme encore et toujours aux sénateurs – décidément ! – hier mercredi 24/10/12 qu’il avait fait des économies sur les "Frais généraux, achats et charges externes " alors que la réalité est bien différente puisqu’il les a fait exploser en 2 ans avec un surcout de 76M€…l’économie faite sur les coûts de diffusion n’étant absolument pas du fait de Pflimlin et d’une quelconque bonne gestion, NON, mais est simplement liée au passage de l’analogique (jusqu’à extinction) au numérique comme le blog CGC Média le prouve avec le tableau (source FTV).
Aujourd’hui, le rapport de la députée rapporteur Martine Martinel que l’AFP rend public dans un article intitulé : « TV: efforts de gestion
"insuffisants", selon un rapport parlementaire » donne
100% raison au blog CGC.
Voici la dépêche AFP:
« Un
rapport parlementaire sur l'audiovisuel public, publié mercredi, dénonce "des
efforts de gestion insuffisants" chez France Télévisions et le "bilan
financier désastreux" des plans de départs volontaires lancés au sein du groupe entre
2009 et 2012.
Son
rapporteur, la députée PS Martine Martinel, tacle aussi l’État, qui "ne sait pas ce qu'il attend du groupe. Il ne cesse
de multiplier ses missions, tout en lui demandant de réaliser des économies. Il
lui demande de se défaire de la contrainte de l'audience tout en exigeant de
ses programmes qu'ils fédèrent le plus large public".
Ce rapport sur
les crédits en faveur de l'audiovisuel public en 2013 a été adopté mercredi en
commission des Affaires culturelles pour avis. Une large place y est consacrée
à France Télévisions. La députée se montre tout particulièrement critique
quant à la gestion du groupe public, qui emploie 10.000 personnes.
"Si le pilotage d'une entreprise
totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions ne
saurait être une tâche aisée, force est de constater que la direction du groupe n'a pas
fait les efforts de gestion auxquels elle s'est engagée", constate Mme Martinel.
Les effectifs ont augmenté de 1,8% en
2011, selon le rapport, alors que le groupe
s'était engagé à une stabilité en 2011 et 2012, puis à une
"inflexion" de 5% entre 2013
et 2015.
Rémy Pflimlin,
président de France Télévisions, a réaffirmé mercredi devant le Sénat que la réduction des effectifs
pourrait aller au-delà de 5% dès 2013, en
raison d'une baisse des dotations publiques.
"Au cours des premiers mois de
2012, l'augmentation des effectifs s'est poursuivie à France Télévisions" tant en
terme de permanents que non permanents, "ce qui traduit un pilotage
insatisfaisant des effectifs même si le calendrier électoral a pu engendrer
ponctuellement un surcroît d'activité", selon le rapport.
"Il est paradoxal de constater une
augmentation globale des effectifs alors que la mise en place de l'entreprise unique et
le dispositif de départ volontaire à la retraite (2009-2012) auraient dû
conduire à une diminution de ces derniers", relève-t-il.
Martine Martinel
se montre encore plus sévère avec Patrick de Carolis, le prédécesseur de M.
Pflimlin, dont le plan de départ à la retraite sur la période 2009-2012 aura
coûté "58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". Pour elle,
le bilan de ce plan est "financièrement désastreux".
La mise en place de l'entreprise unique,
voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par M. de Carolis, est "une
erreur", selon ce
rapport.
France 2,
France 3, France 4, France 5 et France Ô sont réunies au sein d'une entreprise
unique depuis la loi du 5 mars 2009 réformant l'audiovisuel public: or cette
nouvelle structure "n'a permis de dégager aucune économie et les effectifs
ont continué d'augmenter", affirme le document. »
Autrement
dit, Pflimlin a tellement raconté de craques qu’il n’est plus crédible…un peu
comme le pyromane qui crie au feu tout le temps ! Pire au lieu de redresser l’entreprise, il l’a précipité vers le
gouffre par "un pilotage d'entreprise
totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions avec un constat
accablant, celui d’une direction du groupe qui n'a pas fait les efforts de
gestion auxquels elle s'est engagée". Redisons le, les
salariés de France Télévisions n’ont pas à payer les fautes inexcusables de
Pflimlin pleinement responsable de l’état de déliquescence totale de l’entreprise… Pflimlin
ne peut plus rester.
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