vendredi 15 janvier 2016

La CGC Média étudie la possibilité d’une plainte pénale pour propos discriminatoires tenus par Delphine Ernotte.

La CGC Média étudie la possibilité d’une plainte pénale pour propos discriminatoires tenus par Delphine Ernotte. 

Celle que "Schrameck and co" propulsait à France Télé sans aucune connaissance du secteur après avoir privé d’audition les candidats qui, eux, le connaissaient parfaitement, a récidivé et déclarer « assumer les propos » tenus au micro de Jean-Pierre Elkabbach « On a une télé d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télé, et ça il va falloir que ça change ».

Ces propos à connotation raciale, sexiste et discriminatoire (*) tenus par Delphine Ernotte sur Europe 1 et réitérés devant les salariés de France Télévisions qui commencent à en avoir plus qu’assez d’être associés aux dérapages permanents de l’ex Orange, sont pénalement condamnables comme vient de le rappeler à juste titre Julien Lepers, ce jeudi 14/01/16, chez les Grandes Gueules sur  RMC et doivent être pénalement sanctionnés. 

La loi n°2014-173 du 21 février 2014 - art. 15 est claire : « Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation ou identité sexuelle, son sexe ou son lieu de résidence, une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable. »  

La CGC Média a donc chargé ses avocats de déterminer les conditions de dépôt d’une plainte qui devrait donc intervenir parallèlement à  instruction judiciaire qui démarre donc visant les conditions du process de désignation à la présidence de France Télé en avril dernier mais aussi après la saisine CADA.

La CGC Média rejoint totalement l'analyse de Julien Lepers que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après:




Julien Lepers, ce jeudi, chez les Grandes Gueules. - RMC 

Quelques jours après l'officialisation de son éviction de Questions pour un champion, qu'il présentait depuis 27 ans sur France 3, Julien Lepers a réglé ses comptes, ce jeudi, sur RMC. Et il a raconté, en détail, les coulisses de son licenciement de France Télévisions.

"C'est un licenciement violent, sévère, agressif, injuste". Quelques jours après l'annonce de son éviction de Questions pour un champion, qu'il présentait depuis 27 ans sur France 3, Julien Lepers règle ses comptes.

"Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions aujourd'hui, arrive en déclarant: 'je veux moderniser, rajeunir, féminiser, et je ne veux plus de visage pâle de plus de 50 ans'", s'étrangle-t-il, ce jeudi sur RMC. "Vous vous rendez compte de la puissance de cette phrase? Ça s'appelle une discrimination, qui est punie par la loi!" 

"On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change", avait prévenu Delphine Ernotte à son arrivée aux commandes de France Télévisions, en septembre dernier.

"Un scénario bien pervers"

Invité du Grand Oral des Grandes Gueules, Julien Lepers se remémore ce jour de décembre où il est convoqué par la direction de la boîte de production FreemantleMedia, après avoir enregistré "38 émissions de suite". "Je me suis retrouvé dehors du jour au lendemain, sans pouvoir dire au revoir à mes équipes, aux téléspectateurs, au public, que j'adore", s'indigne-t-il. "C'est un scénario bien pervers, pour que je ne puisse pas dire quoi que ce soit".  

"J'ai passé trente ans de ma vie dans cette maison et je n'accepte pas d'être remercié du jour au lendemain, sans un rire, sans un merci, sans un geste, sans un pot, sans un cadeau, sans rien! Comme un chien!", enrage-t-il. 

Pour lui, ce sont les téléspectateurs qui ont été visés."Je pense aux deux millions de gens que je quitte sans aucune explication. Ce n'est pas comme cela que l'on respecte les téléspectateurs, sur une chaîne de télévision de service public, qui doit montrer l'exemple", déplore-t-il. 

"On touche à l'ADN des chaînes"

Sur la forme de son licenciement, Julien Lepers s'est senti "humilié"'. "Rien ne justifie que l'on me traite comme cela: en un jour, vous vous retrouvez dehors", dénonce-t-il. "Bien sûr que ce n'est jamais agréable, un licenciement. Est-ce que l'on ne peut pas le faire avec un peu d'empathie?"

L'animateur n'a pas caché son amertume de découvrir qu'un casting avait été organisé en vue de son remplacement, sans qu'il n'en soit informé. Son successeur, Samuel Etienne "m'a appelé et m'a laissé un message", raconte Julien Lepers. "Il m'a dit 'je suis désolé, je ne suis pas du tout dans le coup, j'ai passé un casting".
"Il y a des personnes qui sont dans mon équipe de production qui m'ont bien planté le couteau dans le dos puisqu'elles étaient au courant deux/trois mois avant que j'allais être jeté", s'émeut-il encore.
Et pour Julien Lepers, son éviction n'est qu'un début.
"Je connais le nom du prochain de la liste", prévient-il, en se gardant toutefois de le donner à l'antenne. "Ce qu'il se passe, en ce moment, à France Télévisions, est redoutable. Moi je le dis à tous les personnels de France Télévisions. Et que font les syndicats?", s'interroge-t-il. "On touche à l'ADN des chaînes".


jeudi 14 janvier 2016

Le "basculage" de Delphine Ernotte...

Lors des vœux aux salariés de France Télévisions l'ex Orange a rendu un vibrant hommage à Gutenberg en se félicitant du "basculage dès avril prochain de la diffusion en mpeg4". 

Imaginez l'effet produit...tout le monde s'est regardé un peu interloqué avant d'aller déjeuner sur l'emploi de ce terme "basculage". 

Si le terme existe il fait référence à l'impression et à rien d'autre: il consiste comme pourrait le confirmer  Gutenberg au "fait de retourner le papier pour imprimer simultanément le recto et le verso avec la même forme (Impression)." 

Un mot pour un autre qui n'a rien à voir....serait-ce là le signe d'une vraie bravitude pour la télé publique de demain ?

L’idée du siècle de David Pujadas : François Hollande face aux français !



L’idée du siècle de David Pujadas : François Hollande face aux français !

Selon nos informations, David Pujadas proposerait une idée d’émission originale: l’actuel président de la République face aux français qui auront la parole….attention, rien à voir avec "Paroles de Français" (TF1) où des français s’étaient retrouvés face à Nicolas Sarkozy alors président de la République.

L’idée du siècle…originale et efficace qui pourrait faire l'objet de "rendez-vous" jusqu'en 2017.

David Pujadas retrouverait la main sur la Rédaction et reprendrait donc ainsi du poil de la bête (si tant est qu’il ait réellement perdu l’une et l’autre !), lui que beaucoup il y a quelques semaines, après les départs de Golomer et Thuillier, donnait  en perte « de vitesse ».

Heureusement Michel Field est arrivé et tout est revenu comme avant. Ouf ! Le roi de l'info n'était donc pas mort...Vive le roi.

Enfin, si l’émission originale voit le jour, sera-ce exclusivement sur France 2 ou en simultanée sur la « numérique ernotienne » chaîne publique tout info à 6 millions d’euros ?  

mercredi 13 janvier 2016

Consternant…l’ex Orange est prête à raconter n’importe quoi pour faire passer le projet Thuillier de chaîne info.

Consternant…l’ex Orange est prête à raconter n’importe quoi pour faire passer le projet Thuillier de chaîne info. 

Les lecteurs de CB News ont dû s’étrangler comme beaucoup de contribuables français des déclarations recueillies par Frédéric Roy de l’ex Orange sur le projet de chaîne d’info qui figure bien dans le projet Thuillier/Pflimlin (tous deux partis à son arrivée). 

"Aujourd’hui, c’est encore un peu trop tôt pour être uniquement sur le numérique. Je suis sûre que dans quelques années, on aura des chaînes uniquement sur le numérique mais est-ce qu’on est prêt aujourd’hui en France ? Peut-être pas" déclare-t-elle. 

Consternant…il n’y a pas d’autre mot.  

Et d'ajouter "On n’est peut-être pas prêt pour être uniquement sur le numérique…"Une chaîne d’info en continu du service public, digne de ce nom, doit être sur la TNT"…. 

- Enfin, est-ce que quelqu’un a dit à l’ex Orange que TNT ça voulait dire Télévision Numérique Terrestre ?!  
- Est-ce que quelqu’un a dit à celle qui indique encore à CB News «que la future chaîne d’information publique, son projet phare dont le lancement prévu pour septembre, soit diffusée sur le réseau hertzien », qu’après des années de diffusion analogique de la télévision par voie hertzienne, cette diffusion est devenue depuis totalement numérique ?! 

- Est-ce que quelqu’un a dit à celle qui voit « trop d’hommes blancs de 50 ans à la télévision » (le 23 septembre au micro de Jean-Pierre Elkabbach) que depuis plus de vingt ans, l’ensemble des moyens et autre régies est numérique ?!

Il fait se pincer pour se prouver qu’il ne s’agit pas d’une blague. 

Attention, ce n’est pas tout. Celle que « Schrameck and co » propulsait à France Télés sans connaissance du secteur ajoute "J’ai été convaincue de ce sujet et par Mathieu Gallet (président de Radio France) et par Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde, partenaires tous deux du projet avec qui on continue à discuter"Ben voyons. 

Ce serait donc la présidente de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse et l’autre poulain de son conseiller Pingaud à Radio France qui l’auraient convaincue ?!!!!! 

Comme si cela ne suffisait pas, celle qui dit « ne pas être seule décisionnaire sur ce dossier » - tiens donc ! – a quand même dû convenir que passer sur la télé Numérique terrestre donc « nécessiterait l’aval du CSA et de l’État actionnaire »...CSA qui aurait deux possibilités pour rendre possible cette diffusion TNT de la « chaîne publique tout info » imaginée par Thuillier/Pflimlin dans « Info 2015 » reprise à son compte par Ernotte et qui devient, à présent une idée fixe au détriment de tout le reste:

sacrifier France 4 la chaîne jeunesse du groupe de télé publique 

ou bien avec un tour de passe-passe sans nom, dispatcher les programmes de France Ô sur le réseau régional TNT de France 3 pour libérer la canal ultramarin !!!!! 

Le CSA n’aura qu’à s’exécuter !!!! C'est Delphine qui dit, qui y est. Qu’en pensent donc les pouvoirs publics ?

Enfin, le blog CGC Média a tenu à garder le meilleur pour la fin – si tant est qu’en matières d’énormités, il puisse y avoir un classement – l’ex Orange Ernotte a affirmé que "cette chaîne aurait pour mission de préserver la liberté de penser car avec la multiplication des chaînes d’info, il y a un risque de manipulation de l’opinion publique". 

Ce serait donc ça la finalité permettre aux ânes qui regardent les autres chaines d’infos en continu (et en trop grand nombre selon elle), de pouvoir (enfin) penser par eux-mêmes sans être soumis quotidiennement aux manipulations de ces dernières pour éviter d’être des moutons ou des veaux (comme aurait dit le général de Gaulle) !!!!!!  

Est-ce que quelqu’un va enfin faire taire celle qui fait preuve d’un mépris sans nom vis-à-vis des téléspectateurs de LCI, BFM TV et iTélé « ces chaînes qui ne préservent pas la liberté de penser » mais plus largement des français «incapables de faire une opinion car subissant une manipulation de masse» ! 

C’est ça la télé publique que veut François Hollande et son gouvernement pour laquelle les contribuables paient, rien que pour France Télé, environ 3  milliards d’euros par an ???????

La CADA devrait se prononcer début février s’agissant des demandes de la CGC et la CFDT visant l’opacité du dernier processus de désignation à la présidence de France Télé.


La CADA devrait se prononcer début février s’agissant des demandes de la CGC et la CFDT visant l’opacité du dernier processus de désignation à la présidence de France Télé.

Dans deux récents articles dont celui intitulé  « Nomination Ernotte : le CSA sommé de donner les documents »,  « Arrêt sur images » expliquait le rôle déterminant de la CADA dans certaines affaires restées pour le moins opaques.

Le média après avoir fait référence à un post du blog de Renaud Revel, journaliste de L’Express, y indiquait que des syndicats  - en l’occurrence SNPCA-CGC et CFDT - avaient saisi la CADA afin de savoir « Dans quelles conditions Delphine Ernotte a-t-elle été nommée présidente de France Télévisions ? ».


Et d’ajouter « les syndicats CFDT et CGC viennent d’enjoindre le CSA de leur livrer tous les documents relatifs à cette nomination en vue de leur recours engagé auprès du Conseil d’État [qui se réunira dans ce dossier, semble-t-il, le 15 janvier prochain] Parmi les documents visés par cette demande : "PV de séance, mails, agendas, notes, documents d’émargement, récépissés d’actes de candidature et d’envoi de projets, etc".»


Et de poursuivre « Les syndicats précisent que cette demande, envoyée par lettre recommandée au CSA, est le début de la procédure auprès de la CADA – commission d’accès aux documents administratifs – qui garantit à tous la transparence des décisions de notre administration. Un "droit constitutionnel", soulignent les syndicats qui précisent : "dans un délai d’un mois, si nos demandes restaient lettre morte ou bien que nous jugions la transmission des documents requis incomplète ou partielle, la CFDT et la CGC soumettront inévitablement nos demandes à la CADA qui reprendra elle-même les demandes qu’elle juge pertinentes". C’est cette même procédure qui a permis au lanceur d’alerte Raymond Avrillier de mettre à jour les privilèges de Nicolas Sarkozy ou encore au Monde d’obtenir des données de Pôle emploi. »

« Arrêt sur images » avait pris soin d’expliciter dans un précédent article le pouvoir de la CADA mais aussi qui était ce lanceur d’alertes et surtout pourquoi et comment il avait pu exiger que lui soient fournis les documents qu’il réclamait : « Ce militant n’est pas inconnu de nos abonnés : nous l’avions reçu lors de notre émission sur les citoyens lanceurs d’alerte. L’homme, qui s’intéresse également de près aux fameux sondages de l’Élysée du temps de Sarkozy, nous racontait son engagement pour la transparence et la possibilité pour chaque citoyen de demander des comptes à l’administration. Initiative qui lui a permis de mettre au jour les privilèges de Sarkozy, comme l’expliquait Mediapart dans la partie Prolonger de l’enquête. Ainsi, "le 22 septembre 2014, Raymond Avrillier a adressé une requête au Premier ministre, demandant communication des documents administratifs relatifs aux moyens alloués par l'État à Nicolas Sarkozy, au titre d'ancien président de la République". Pas de réponse dans le délai d’un mois : Avrillier saisit alors la Cada – la Commission d’accès aux documents administratifs – qui rend un avis favorable le 27 novembre. Après quelques tergiversations, "Matignon a fini par transmettre les documents demandés le 12 janvier 2015 alors que Raymond Avrillier avait lancé en parallèle un recours devant le tribunal administratif pour obliger le secrétariat général du gouvernement à s'exécuter". 

La CADA ça ne dit probablement pas grand-chose à Ernotte !!!! A Schrameck un peu plus, lui qui y a déjà eu à faire à deux reprises sous sa présidence à la tête du CSA : 

« Avis 20143014 - Séance du 16/10/2014 - concernant le CSA

Monsieur X, pour la société X, a saisi la commission d’accès aux documents administratifs, par courrier enregistré à son secrétariat le 31 juillet 2014, à la suite du refus opposé par le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à sa demande de communication d’une copie de tous les documents sur les « seuils anticoncentration » en matière de services de médias radiophoniques se rapportant à la « délibération du 11 décembre 2013 relative à la fixation des règles permettant de déterminer la somme des populations desservies par un service de radio autorisé en mode analogique par voie hertzienne terrestre » adoptée par le CSA pour contrôler le respect des dispositions du premier alinéa de l’article 41 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication. 

A titre liminaire, la commission rappelle que les documents produits et reçus par le CSA dans le cadre de ses missions de service public constituent des documents administratifs soumis au droit d’accès prévu par la loi du 17 juillet 1978.

En l’espèce, les documents demandés s’inscrivent dans le cadre du contrôle, par le CSA, du respect de l’article 41 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, qui interdit à une même personne physique ou morale, sur le fondement d’autorisations relatives à l’usage de fréquences dont elle est titulaire pour la diffusion d’un ou de plusieurs services de radio par voie hertzienne terrestre en mode analogique, ou par le moyen d’un programme qu’elle fournit à d’autres titulaires d’autorisation par voie hertzienne terrestre en mode analogique, de disposer de réseaux desservant plus de 150 millions d’habitants.

En réponse à la demande qui lui a été adressée, le président du CSA a indiqué à la commission que la communication de ces documents se heurte aux dispositions de l’article 5 de la loi du 30 septembre 1986 aux termes duquel, depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 2013-1028 du 15 novembre 2013, « les membres et les anciens membres du conseil sont tenus de respecter le secret des délibérations ».
La commission estime toutefois, ainsi qu’il résulte des travaux parlementaires, que le respect du secret des délibérations a pour objet de faire obstacle à la diffusion publique des prises de position formulées par les membres du Conseil lors de l’examen des affaires qui lui sont soumises. Elle considère qu’il ne fait pas obstacle à la communication des documents qui ont servi de fondement aux décisions adoptées par le CSA.

Elle en déduit que les documents sollicités, dont elle a pris connaissance et qui ont perdu tout caractère préparatoire, sont communicables à toute personne qui en fait la demande en application de l’article 2 de la loi du 17 juillet 1978 sans qu’aucune des réserves énoncées par l’article 6 de la loi du 17 juillet 1978 ne justifie leur occultation.
La commission émet donc un avis favorable. »