samedi 23 janvier 2016

Les vœux pieux du CSA vont tourner au cauchemar…l’actuel chef de l’État portera la lourde responsabilité de l’explosion de France Télé.



Les vœux pieux du CSA vont tourner au cauchemar…l’actuel chef de l’État portera la lourde responsabilité de l’explosion de France Télé. 

Chacun se souvient encore des deux phrases de fin de communiqué du CSA, le 4 juin 2105, tentant de justifier l’opacité qui a régné sur le processus de désignation à la présidence de France Télévisions alors énoncée unanimement dans la Presse et sur lequel aujourd’hui plus personne n’aurait de pouvoir de contrôle. 

« Nous mesurons la difficulté à renforcer la transparence sans fragiliser l’indépendance.


Nous formons le vœu que ne soit jamais sous-estimé l’essentiel : l’avenir du service public audiovisuel, la qualité de l’offre qu’il propose au public et l’attention portée à ses collaborateurs ». 

Pour « le vœu » c’est raté (ce n'était qu'un vœu direz-vous!)...à commencer par « l’attention portée à ses collaborateurs ». On le voit ces derniers jours avec Julien Lepers et la dizaine de ces collaborateurs qui constituaient son équipe, virés du jour au lendemain sous prétexte de rajeunir l’audience. Rien d’étonnant avec les propos tombant sous le coup de la loi (*) prononcés par l’ex Orange au micro de Jean-Pierre Elkabbach, le 23 septembre 2015 et réaffirmés, lundi dernier aux veux devant l’ensemble des salariés présent dans le hall de France Télé « Il y a trop d’homme blancs de plus de 50 ans à la télévision et il va falloir que ça change ».

(*) La CGC Audiovisuel a du reste mandaté ses Conseils pour déposer plainte contre ces propos condamnables, racistes, sexistes et discriminatoires qui par ricochet peuvent être associés à l’État actionnaire qui en ne disant reine et en ne réagissant pas les cautionnerait.
Julien Lepers n’est que le premier de ces collaborateurs viré le plus visiblement qui soit mais il y a tous les autres, les INVISIBLES ceux qui sont virés sans ménagement qui viennent grossir chaque jour un peu plus les contentieux Prud’homaux et qui très prochainement les augmenteront encore. 

Selon nos informations un nouveau « plan » de départs collectifs serait dans les tuyaux…il porterait sur 1250 départs (après 3 plans successifs sans effet) mais pas « volontaires » ceux-là !   

Concernant Julien Lepers et la polémique que certains tentent de mettre en avant sur le montant des indemnités qu’il percevrait rappelons que ce n’est pas lui qui a demandé à quitter l’émission qu’il animait depuis près de 28 ans mais le tandem Hastier/Ernotte qui l’a dégagé. Au regard du préjudice d’image qu’il subit et à la façon dont il a été viré comme un malpropre, il n’y a rien de choquant à ce qu’il puisse faire valoir ses droits à hauteur de son salaire…Il y a encore heureusement des lois protectrices dans ce Pays et toujours un Code du travail. 

Julien Lepers n’est donc que le premier d’une longue liste…Avant que ne débute la campagne préélectorale de 2017 à la présidence de la République, l’atmosphère – il n’y a pas besoin d’être devin pour le voir – sera irrespirable et la télé publique un champ de ruines. 

L’instruction judiciaire qui débute avec les inévitables auditions sous serments des protagonistes de cette lamentable mascarade dans le cadre des deux plaintes déposées par la CGC et la CFDT nous dira donc très vite si ce que prétendait Schrameck dans ledit communiqué à savoir « Désigner, parmi ces candidatures, celle qui répondait le mieux aux exigences de compétence et d’expérience, et qui paraissait la mieux à même de contribuer à la réussite de France Télévisions » répondait aux exigences de la loi transparence et indépendance de l’audiovisuel public !

jeudi 21 janvier 2016

Comptablement parlant, il faut donc 3 Fogiel pour arriver à 1 Lepers !



La Rédaction de France 3 en colère... « Le Divan » de Fogiel donne du grain à moudre à Julien Lepers 

 Il y avait de quoi être en colère. "Le Divan" de Marc-Olivier Fogiel qui avait invité Jean-François Copé à s’allonger, reléguant au passage le  « Soir 3 » à minuit pour laisser la place à l’émission, n’a réuni que 928.000 téléspectateurs, soit 6,6% du public…à savoir moins que le score réalisé précédemment par le Soir 3 à la même heure. 

Pour info, le même jour, à la même heure, la semaine dernière, Le « Soir 3 » attirait 1,2 million de téléspectateurs.

Raté pour Fogiel qui visait au minimum un score d'audience identique voire supérieur pour justifier cette déprogrammation forte de toute la promo pourtant faite autour du retour de Jean-François Copé.
Imaginez la tête qu’a dû faire Julien Lepers à la lecture de ces audiences, lui à qui Dana Hastier lançait au visage les soi-disant chiffres catastrophiques d’audience (à la limite de l’accident industriel !!!!) qui se situent tout de même semaine après semaine entre 1,6 et 2 millions de téléspectateurs.

Comptablement parlant, il faut donc 3 Fogiel pour arriver à 1 Lepers !  

mercredi 20 janvier 2016

France Télextérieur...l'ex Orange lance un énième appel d'offre pour un ixième prestataire.

France Télextérieur...tel pourrait être la "marque" - puisqu'il faut maintenant parler de marque - de la chaîne publique d'info en continu que "tout le monde réclame" (à ne croire certains) et qui a déjà fait l'objet d'une précédent appel d'offres que le blog CGC Média avait déjà révélé en fin d'année dernière dans son article intitulé "Ernotte lance un appel d’offres pour sa chaîne info dans le dos des salariés qu’elle prend à l’évidence pour des bras cassés".  (* fin de post) 

C'est donc un nouvel appel d'offre pour cette fois-ci trouver à l'extérieur un secours de diffusion, capable de reprendre la diffusion de toutes les antennes nationales: France Métropolitaine et DOM-TOM.

Autrement dit externaliser une fois encore, l'une des mission fondamentales de France Télévisons, à savoir pour un diffuseur: LA DIFFUSION ! 

Avec de telles pratiques, le sous-emploi sera bientôt monnaie courante à France Télévisions (groupe aujourd'hui de +10.000 salariés qui pourrait très rapidement tomber dans un premier temps à moins de 9.000)
 

(* fin de post)
 

mardi 19 janvier 2016

L'ex Orange en voyage avec François Hollande !

photomontage
Selon le n° 309 de "Tahiti  Pacifique Hebdo" François Hollande devrait emmener dans sa délégation l'ex Orange qui déclarait le 23 septembre dernier au micro de Jean-Pierre Elkabbach forcément au nom de l’État puisque propriétaire à 100% de France Télévisions  "Il y a trop d'hommes blancs de plus de cinquante ans à la télé et il faut que ça change".

Celle qui fait sienne l'idée du tandem Pflimlin/Thuillier (voir leur projet Info 2015) d'une chaîne d'info en continu, a donc comme le dit l'article "annoncé à Polynésie 1ère son changement de programme à la faveur de la visite présidentielle. Il se pourrait même que François Hollande participe au 11 séminaire."

Décidément elle ne le lâche plus d'une semelle; elle était déjà derrière François Hollande ce lundi au Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans le cadre de sa présentation des mesures pour l'accompagnement et la formation permettant le retour à l'emploi, devant un parterre interloqué qui se demandait ce qu'elle pouvait bien ficher là !!!!

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article en question sur son escapade tahitienne:

De source officieuse, la visite de François Hollande en Polynésie se déroulera bien les 22 et 23 février. Dans la délégation qui accompagnera le président de la République, se trouvera Delphine Ernotte. 

La présidente de France Télévisions a entamé, depuis sa nomination en août, une série de "mini-assises" dans toutes les stations du groupe, en métropole comme dans les outre-mer. Initialement, elle devait venir fin janvier à Pamatai mais elle a finalement annoncé à Polynésie 1ère son changement de programme à la faveur de la visite présidentielle. Il se pourrait même que François Hollande participe au "séminaire" que tiendra la station de Pamatai avec sa grande patronne.

Concernant la visite présidentielle elle-même, elle se précise puisque Marc Vizy, conseiller spécial à l'outre-mer à l'Élysée, doit arriver très prochainement sur le territoire. C'est une première visite de reconnaissance qui sera suivie d'une seconde plus formelle et spécialement axée sur la sécurité du président.


Tahiti  Pacifique Hebdo  N°309

Yann Chapellon souffrant mais toujours là...qu'il se rétablisse vite avant son départ.

Selon nos informations Yann Chapellon  placé à FTVEN par son pote Patino avant son départ définitif du groupe serait toujours là mais souffrant...espérons que ce n'est pas trop grave et qu'il sera vite sur pied pour finaliser sa transaction avec les conséquentes indemnités de départ afférentes avant l'arrivée de son remplaçant.

Négocier son départ après l'état financier dans lequel il a laissé FTD France Télévisions Distributions...il faut quand même oser  !

C'est le directeur  des activités numériques de France Médias Monde Frédéric Bonnard qui prend sa place. 

lundi 18 janvier 2016

Les sages du Conseil d'État pourraient consacrer l’opacité d’une procédure et leur perte de tout contrôle en pleine instruction judiciaire ?...Surprenant !




Les sages du Conseil d'État pourraient consacrer l’opacité d’une procédure et leur perte de tout contrôle en pleine instruction judiciaire ?...Surprenant ! 

Vendredi 15 janvier vers 14h00 avait lieu au Conseil d'État l’audience concernant les recours déposés par le SNPCA-CGC et la CFDT visant le processus de « désignation à la présidence de France Télévisions ».

La séance était à peine terminée que quelques papiers fleurissaient déjà, indiquant « le Conseil d'État devrait rejeter les requêtes des deux syndicats ». Surprenant surtout lorsque la décision de l’instance mise en délibéré l’a été sans date mais encore plus, alors même que la CADA saisie par les deux mêmes demandeurs ayant comme la loi le prévoit pour tout un chacun demandé toute une série de documents doit se prononcer le 4 février prochain et alors même que démarre l’instruction judiciaire visant à caractériser les faits par tout élément et/ou déclaration sous serment dans le cadre du « dossier ».

Histoire de rendre à César ce qui appartient à César, il faut bien avouer que « Le Figaro » avec son article « France Télévisions : le Conseil d'État se penche sur la nomination de Delphine Ernotte » (cliquez sur le lien) a été le plus factuel et le plus prudent en la matière…et pour cause.  

Quelques dates et évènements sont nécessaires en la matière pour comprendre le contexte :

Le 23 avril 2015, dans les conditions qui ont fait réagir la Presse unanime dénonçant l’opacité de la procédure, un CSA coupé en deux propulse sans connaissance du secteur une ex Orange à France Télé.  

Dans les semaines qui vont suivre, ce seront pour ne citer qu’eux "Médiapart" avec son enquête de 12 pages mais aussi "Le M du Monde" et son dossier de sept pages ou encore le feuilleton en cinq épisodes de cet été signé « L’Opinion » qui s’intéresseront aux conditions d’opacité qui ont entouré tout ce processus que beaucoup jugeront alors indigne d’une démocratie !

Dans les deux mois, c’est-à-dire avant le 23 juin 2015, la CFDT-Medias et la CGC-Audiovisuel déposeront chacun une requête au Conseil d’État mettant en cause les conditions ubuesques de toute la procédure voulue par Olivier Schrameck. 

Dans les tous premiers jours de juin 2015, Didier Quillot candidat évincé donc même pas auditionné alors qu’il connait la télévision comme la téléphonie (il a passé plus de dix années à Orange et une demi-douzaine dans l’audiovisuel chez Lagardère en télé) va saisir le Parquet afin que soit ouverte une enquête.  

Dans les jours qui suivront, la CFDT-Medias et la CGC-Audiovisuel saisiront à leur tour le Parquet.  

A l’été 2015, le Parquet classera sans suite les trois plaintes sans diligenter la moindre enquête préliminaire.  

La CFDT-Medias et la CGC-Audiovisuel saisiront comme la loi le leur permet le Doyen des juges d’instruction et porteront donc plainte au Pénal afin qu’une instruction judiciaire voit le jour pour établir les faits.  

Le 15 septembre 2015, la CFDT-Medias et la CGC-Audiovisuel écrivaient par l’intermédiaire de leur Conseil commun, un courrier recommandé AR au CSA visant à obtenir comme la loi le prévoit, tout un tas de documents destinés entre autres, à nourrir leur plainte respective enclenchant la procédure dite CADA.  

Le CSA qui avait un mois pour accéder aux demandes des syndicats, n’enverra rien dans le délai qui lui était imparti mais quelques documents sans grand intérêt, cinq jours plus tard. (le 19/12).  

La CGC-Audiovisuel et la CFDT-Medias saisissent également très officiellement le 18 décembre 2015, la CADA (lettre de près de 20 pages).  

Avant les fêtes de fin d’année, la Justice va fixer pour chacun des syndicats la somme nécessaire pour se constituer partie civile et laisser jusqu’au 15 janvier 2016 pour se faire.

Avant cette date butoir, la CGC-Audiovisuel et la CFDT-Medias consignent la somme requise afin que démarre sans délai l’instruction judiciaire.  

Le vendredi 15 janvier donc, le Conseil d'État se réunissait en audience et ce alors que démarre l’instruction judiciaire et que la CADA doit se prononcer la 4 février prochain… 

A tous ceux qui ont déjà écrit que «le Conseil d'État devrait suivre l’avis de la rapporteure et rejeter les recours» il convient de souligner trois points fondamentaux : 

1°) Si le seul avis du rapporteur suffisait, il n’y aurait pas besoin de réunir les magistrats de l’instance qui, faut-il le rappeler, sont décisionnaires.

2°) L’avis rendu est du reste pour le moins curieux : 

Dans ses conclusions, le rapporteur souligne que l’inexpérience dans le secteur de l’audiovisuel ne peut être déterminent «L'expérience du pilotage stratégique, la conduite du changement et la pratique du dialogue social, nous paraissent au moins aussi précieux à la tête d'un groupe comme France Télévisions que la connaissance pointue du secteur de l'audiovisuel» « La pratique du dialogue social » depuis quelques semaines à France Télé et ces derniers jours avec  le limogeage manu militari de Julien Lepers mais aussi probablement d’une dizaine de ses collaborateurs, chacun peut en apprécier toute l’ampleur qui ne semble bien qu’en être à un début ! 

Le rapporteur a dû oublier, ce faisant, les termes de la loi qui précisent clairement que le CSA doit choisir un professionnel du secteur…mais bon !!!!  

3°) Que l’intitulé même de la loi « indépendance et transparence dans l'audiovisuel public » suffirait à ce que les sages du Palais Royal s’interrogent sur son sens, à savoir justement la transparence et non l’opacité. 

Face à de tels vocables, les arguments de l’avocat de l’ex Orange devant le Conseil que souligne « Le Figaro », sont bien peu pertinents :

Indiquer au juges « Vous vous retrouvez donc dans la situation inconfortable où vous devez faire prévaloir la parole d'une des parties sur l'autre», c’est plutôt croquignolet…

Expliquer que  ce serait la parole des syndicats qui ont engagé leur recours (et de toute la Presse derrière) contre celle de l’ex Orange faute d’éléments « probants » alors qu’ils les demandent par le biais de la CADA et de l’instruction judiciaire alors que ce alors que le CSA se réfugie derrière le secret de la procédure et des candidatures, c’est assez surprenant.

Indiquer au surplus pour défendre sa cliente que «Si des candidats de très grande qualité avaient été écartés au profit de Mme Ernotte, avec une erreur manifeste d'appréciation, ils auraient été les premiers à se manifester» afin de justifier la « transparence » du processus, il faut quand même oser. 

Imaginez Lance Armstrong nous dire, vous voyez bien que les autres coureurs du Tour ne se sont pas manifestés, ce qui prouve que je suis clean !!!!!!!  

L’ensemble de ces arguments a d’ailleurs été contesté par Maître Yves Richard, avocat des syndicats, pour qui «Le climat de suspicion demeure et l'objectif de transparence et d'indépendance de la loi relative à l'indépendance de l'audiovisuel public n'est pas assuré…Comment le CSA peut-il garantir un processus transparent en taisant, entre autres, le nom des candidats ?» mais pour qui, plus largement, ceux qui ont sciemment opacifié une procédure qui ne devait plus jamais l’être, la décrédibilise totalement ! 

Les magistrats du Conseil d'État avant de se prononcer auront forcement à l’esprit le fait que consacrer de la sorte l’opacité d’un processus sur lequel ils n’auront de facto plus aucune possibilité de contrôle, n’est certainement pas de nature, ni à grandir, ni à garantir la Démocratie.  

dimanche 17 janvier 2016

Le péremptoire tandem Hastier/Ernotte ou le mépris incarné des téléspectateurs…La violente éviction de Julien Lepers n’est qu’un début.

Le péremptoire tandem Hastier/Ernotte ou le mépris incarné des téléspectateurs…La violente éviction de Julien Lepers n’est qu’un début. 


Ce devrait être une dizaine de collaborateurs illégalement virés de l’émission « trop étiquetés Julien Lepers »…à commencer par la voix de « Question pour un champion » William devenu presque aussi célèbre que le « Tintin » de Pascal Sevran. Chacun le voit ici - quelques mois seulement après que « Schrameck and co » ait propulsé l’ex Orange à France Télé – le véritable visage du Social dans l’entreprise. 

Comme Julien Lepers, quel « crime » ont-ils commis ? A l’évidence aucun, sauf celui d’avoir travaillé avec l’animateur toutes ces années. 

Cette semaine, Julien Lepers était l’invité en direct de l’émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1. Il n’a pas mâché ses mots et il a évidemment 100% raison. Il ne comprend pas comme de millions de téléspectateurs/contribuables comment une entreprise publique qui leur coûte près de 3 milliards chaque année, peut à ce point ne pas respecter les lois ?! 

Virer Julien Lepers comme un malpropre puis s’en prendre à son équipe en se réfugiant derrière la société qui produit le jeu et signe les contrats pour « les basses besognes », c’est abject  mais surtout juridiquement tranché.

L’arrêt COTTÉ de la chambre sociale de la Cour de Cassation (* fin de post) jurisprudentiel depuis bien longtemps a clairement établi que l’employeur est bien le donneur d’ordres, en l’occurrence France Télévisions. 

Après les déclarations d’Ernotte le 23 septembre dernier au micro de Jean-Pierre Elkabbach « Il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télé et il va falloir que ça change », la CGC Média a déjà fait savoir qu’elle avait mandaté son Conseil pour engager une procédure pénale pour propos racistes, sexistes et discriminatoirespropos réitérés et pleinement assumés devant les salariés de France Télévisons lors de la « cérémonie » des vœux. 

Ce nouveau et énième dérapage prémédité pour le bancal duo Hastier/Ernotte dont l'un des derniers épisodes avait été le retrait  en urgence du clip sexiste [Où sont les femmes] véritable retour au Moyen–âge pour les femmes pourtant commandé et validé par le tandem visant soi-disant à « promouvoir » l'image des femmes de « La Trois », est en quelque sorte la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ça suffit.   

La CGC Média a immédiatement annoncé qu’elle sera aux côtés de celles et ceux qui veulent faire respecter leurs droits et plus généralement les lois devant toute les juridictions où cela sera nécessaire.

Julien Lepers n’a finalement fait que rappeler les règles avec force et  détermination au micro de Morandin « Enfin, il y a des lois dans ce Pays…tout ça n'est pas normal. également, on vit dans un pays de droit; c'est un État de droit avec des lois à respecter. Le préavis (4 mois contractuellement) je l'ai fait ou je ne l'ai pas fait?! Je suis dehors en 24 heures …C'est normal ou ça ne l’est pas ? Pas de préavis, rien du tout ! Ce n'est pas bien. De A à Z tout est nul ». 

L’animateur au top de sa forme a du reste ajouté « Je n'ai jamais vu un tel mépris…je ne suis pas content. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Personne ne comprend. Je n’en peux plus. Quel crime ai-je commis pour mériter ça ? Je n’ai pas eu le temps de dire au revoir au public et à mon équipe… » 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir un extrait de l’émission retranscrit in extenso :
« J'ai passé 28 ans au service de cette chaîne, ça fait 28 ans que je travaille sur ce jeu tous les jours, je me suis donné 28 ans de ma vie et être traité de la sorte c'est inadmissible tant sur le fond que sur la forme.
Le fond, je n'y crois pas une seule seconde; c'est une très grosse audience à cette heure-là. [Cette semaine, entre 1,6 et 1,8 millions de téléspectateurs à cette heure-là]
Et en plus, la forme est terrifiante. L’autre jour, j'étais avec Réha Hutin de "30 millions d'amis". Je vous ai écouté au sujet de l’arrêt de l’émission
[Europe 1- JMM] j'ai entendu  cette dame...[JMM: "Dana Hastier, celle que vous appelez cette dame"]oui, cette dame qui a dit « 40 ans de "30 millions d'amis", vous ne croyez pas que ça va non »?!

Cette arrogance, ce cynisme...pourquoi est-ce qu'elle réagit ainsi ? Elle ne peut pas avoir un peu d'empathie vis-à-vis des équipes avec lesquelles elle travaille? C'est la moindre des choses...le minimum du minimum.

Cette dame, je l'ai vue deux fois dans ma vie - madame Hastier- en février dernier pour m'enlever les dimanches (elle nous a rajouté une demi-heure le samedi) et puis la deuxième fois, un dialogue de sourd total. Je ne suis pas du tout D'ACCORD avec elle donc je ne peux pas être content de ce qui m'arrive, c'est sûr. L'avenir sur le service public, il n'est pas sur "La Trois". Tout ça c'est dans les mains des avocats au regard de cette madame Hastier qui ne m'aime pas du tout...je sais pas trop pourquoi mais c'est la vie.

Je suis très meurtri... Enfin il y a des lois dans ce Pays je crois, tout ça n'est pas normal. Légalement, on vit dans un pays de droit; c'est un état de droit avec des lois à respecter. Le préavis (4 mois contractuellement) je l'ai fait ou je ne l'ai pas fait?! Je suis dehors en 24 heures …c'est normal ou ce n'est pas de préavis, rien du tout! Ce n'est pas bien. De A à Z tout est nul. »


Alors que démarre cette semaine l'instruction judiciaire dans la cadre des deux plainets déposées par le SNPCA-CGC et la CFDT concernant l'opaque procédure de désignation à la présidence de France Télé voulue par Olivier Schrammeck, il faut bien dire que les nuages noirs s’amoncèlent. 

(*) Arrêt Cotté