Vous avez dit
« social » à France Télé: on s’fiche du monde…Suite.
Chacun se
souvient encore de ses dénégations au micro d’Inter au retour des congés d’été
2015 : « Les salariés ne
sont pas fichés à France Télé » avant, le lendemain, d’annoncer
leur destruction.
Autrement dit elle indiquait détruire ce qui n’existait pas -
action par ailleurs que le TGI de Paris interdisait – mais surtout en totale contradiction
avec l’argument de celles et ceux qui les mises en place indiquant « ça se
pratique partout »!
Pour
tenter de faire simple : « Ces
fiches de salariés qui n’existent pas mais dont annonce la destruction, ça se pratique
dans toutes les entreprises ».
Vous avez compris ? Pas nous !
Le blog CGC Média vous propose de
découvrir cet article particulièrement étayé qui montre le niveau de
cynisme encore démultiplié depuis le parachutage à l’été dernier de l’ex Orange.
« Tout n'a pas été dit sur ces
fiches ou du moins d'une manière parcellaire.
L'affaire n'a pas débuté l'année dernière mais il y a deux ans à Malakoff lors d'une réunion du CODIR animée cette année-là par Michel
Kops récemment parti à la retraite.
A l'initiative de la DRH
centrale, Cécile Lefevre, alors responsable des personnels Outremers dans
leur globalité (1700 personnes quand même), faisait une communication
Power-Point sur ce qui était présenté comme une Revue des Personnels.Cinq
documents étaient alors projetés au 5èmeétage du siège de
l'audiovisuel ultra-marin.
Quatre n'apportaient rien de plus que ce qui était habituellement fait dans le
cadre des entretiens individuels.Le cinquième, en revanche, était divisé en
cases da gauche vers la droite et du haut vers le bas avec des appréciations
déjà inscrites.
En gros, la première case en haut à
gauche, l'agent, journaliste, technicien ou administratif est parfait.
Là où cela se corse, c'est avec la dernière case, en bas à droite où la
personne est quasiment un asocial voué aux gémonies.
Dans la discussion qui a suivi peu
de remarques si ce n'est celle d'un Directeur parlant de fichage.
Aussitôt repris par Lefevre avec
force dénégations et surtout l'éternel argument servi depuis : ça se pratique partout!
Ledit Directeur était d'ailleurs
invité pour des explications complémentaires par la DRH dans l'après-midi ! Entretemps, ancien syndicaliste, il en
avait discuté avec ses cadres et surtout alerté un syndicat. Lequel lui
déléguait deux jeunes femmes pour un complément d'information.
Rien n'est sorti de ces réunions
pour une raison très simple l'absence de preuve tangible. En effet, avec une projection Power Point, pas de papier.
Les quatre premiers feuillets avaient, eux, été tirés et remis à l'ensemble
des participants sauf bien sur le cinquième !
Preuve s'il en est que les responsable
RH et donc Papet, le grand patron, avaient compris le caractère litigieux du
document ! (Assistaient à cette réunion, les Directeurs de l'Information,
des Services Techniques, Financiers, des Antennes, de France Ô, de la Radio, de
la RH, de la Communication, des Audiences et le faisant office de DirCab).
Le scandale n'est sorti qu'après une erreur de manipulation de fichiers
l'année dernière, en Auvergne, où une partie du personnel a pu prendre connaissance
des appréciations de la direction à leur sujet.
Pour la petite histoire, cette revue
des personnels étant une obligation pour les cadres, un certain nombre de
directeurs, pour s'en affranchir, ont purement et simplement décidé de mettre
les appréciations les plus valorisantes à l'ensemble des fichés ! »