Pendant la campagne présidentielle de 2017, circulez y'a rien à voir...les chiffres du chômage peuvent continuer à grimper et les licenciements de masse se poursuivre!
Selon les organisations syndicales, le plan de suppressions de poste massif voulu par Patrick Drahi, se décomposerait en 1.000 départs dès septembre 2016 et 4.000 en 2017.
"Une logique financière pure" s'étranglent certaines d'entre elles qui avouent ne pas comprendre la stratégie de Patrick Drahi déjà endetté pour des dizaines de milliards d'euros: "À part réduire les coûts et être dans une logique financière pure, on a du mal à comprendre où il veut aller pour les clients et pour l'emploi"!
La direction espérerait trouver un accord sur ces soi-disant départs volontaires alors même que sur les 18 derniers mois, 1.200 départs ont déjà eu lieu..."comment faire confiance quand chacun sait très bien que les méthodes de départs volontaires - comme chez Orange il y a encore peu de temps du temps d'Ernotte - "c'est contraints et forcés pour la majorité des salariés" ,
La CFE-CGC fait partie de ceux qui dénoncent ces méthodes employées bien rodées dans ce genre de "dossier" contre lesquelles François Hollande, entre autres, qui s'était déclaré "ennemi de la finance" ne fera rien....encore moins à quelques semaines d'une probable déclaration de candidature pour se succéder à lui-même et donc de compter ses soutiens!
"Le gouvernement impuissant devant la voracité des financiers
Les "ennemis" autoproclamés de la
finance qui siègent au gouvernement viennent une fois de plus
d'abdiquer. Patrick Drahi, va pouvoir supprimer 5.000 emplois chez SFR
et délocaliser à loisir : le gouvernement n'y peut rien !
Comme d'habitude, le plan com' était bien rodé. Des
déclarations de matamores assignant Patrick Drahi à respecter les
engagements pris quand on lui fit le cadeau de lui vendre SFR, fleuron
de l'industrie des télécoms.
Hier, c'était Myriam El Khomri qui
s'y collait en rencontrant les syndicats à grand renfort de communiqués.
Résultat : rien ! Comme toujours personne ne peut rien faire et la
casse industrielle et sociale peut continuer. Pourtant la réplique
est simple. Il suffirait, comme le demande la CFE-CGC, que le
gouvernement conditionne l'octroi des licences aux opérateurs au
maintien des emplois sur le sol français...mesure "évidente" qui n'est pas une entrave à la concurrence et encore moins la marque d'une "économie
administrée" comme le prétend Myriam El Khomri.
Il s'agirait juste de la manifestation visible d'une volonté réelle
de ce gouvernement d'agir un peu contre la voracité des grands requins
de la finance qui ne créent rien d'autre que de la misère et du
désespoir.
La CFE-CGC dénonce avec fermeté ce nouveau scandale qui survient au
cœur de l'été et mettra tout en œuvre pour sauver les emplois et les
compétences détruits sur l'autel de la financiarisation de l'économie."