vendredi 18 janvier 2019

Olivier Schrameck nommé au Conseil Supérieur de la Magistrature après ses aveux… Vive la République et vive la France !


Olivier Schrameck nommé au Conseil Supérieur de la Magistrature après ses aveux… Vive la République et vive la France !

A peine Olivier Schrameck venait-il d’avouer publiquement en Conférence de Presse devant des journalistes médusés comme le confirme Didier Maïsto dans son tweet que la revente de Numéro 23 a été une « manœuvre frauduleuse » et « une spéculation amorale » (ci-dessous) et ce alors que se clôt également l’instruction judiciaire sur les conditions du parachutage de l’ex Orange à France Télés, que sa nomination à 68 ans au CSM (Conseil Supérieur de la Magistrature) tombait :

« L’assemblée générale du Conseil d’État a élu, ce jeudi 17 janvier, Olivier Schrameck, pour siéger au Conseil supérieur de la magistrature dans le cadre d’un mandat de quatre ans.


Il remplacera Yves Robineau, nommé en 2015.


Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'un DES de droit public et ancien élève de l'École nationale d’administration, Olivier Schrameck entre au Conseil d'État en 1977, en tant qu’auditeur. De 1981 à 1982, puis de 1987 à 1988, il occupe les fonctions de commissaire du gouvernement près l'assemblée du contentieux et autres formations de jugement. Il préside également, de 2006 à 2009, la 6e chambre du contentieux en charge notamment du contentieux des magistrats judiciaires, puis de 2009 à 2013, la section du rapport et des études. ».



Vive La République et Vive la France ! 

Le blog CGC Média vous propose de de découvrir ces aveux sur Satellifax (*) comme sur Orange actu  (ironie du sort!)
(*)  






jeudi 17 janvier 2019

Avec Fredex à l'Information nationale de France Télés (mais pas que...), la porte à la vitesse express !


Avec Fredex à l'Information nationale de France Télés (mais pas que...), la porte à la vitesse express ! 

La colère monte au siège de France Télévisions et plus particulièrement à l’Info où certains n’ont qu’un mot à la bouche « RCC » (le soi-disant processus de licenciements individuels mais collectif) – pas encore signé par les alliés de l’ex Orange qu’ils en font déjà la promo ! – qui permet de faire partir les salariés à la vitesse grand V avec quasiment rien.

« Que voulez-vous, ma pauvre dame, mon pauvre monsieur, y a plus d’sous…Comment, une telle somme ?! Vous n’y pensez pas. Soyez raisonnable, on ne pourra pas aller au-delà de 12 mois de salaire et encore on vous fait une fleur  parce que vous avez près de 40 ans de maison. C’est Macron le responsable et son plan d’économies …on n’a pas le choix » peuvent entendre à l’envi le peu de salariés qui se renseigne quel que soit le secteur ! 

A l'Information nationale, au siège de l'entreprise de télés publiques quel que soit la question, France Télés propose avec Fredex la formule express…t’es dehors à la vitesse express !

- « Bonjour Fred, je venais vous voir pour vous parler évolution de carrière… » : « Vous avez pensé à la RCC la Rupture Conventionnelle Collective, une valeur sure ! Je peux vous arranger ça ! »  

- « Bonjour Fred, je venais me renseigner pour savoir si au niveau mobilité…»:  « Attendez. Vous avez pensé à la RCC la Rupture Conventionnelle Collective, une valeur sure ! Je peux vous arranger ça ! » 

- « Bonjour Fred, j’étais détaché sur la chaine info mais je voudrais….»: « Hop, hop, hop. Vous avez pensé à la RCC la Rupture Conventionnelle Collective, une valeur sure ! Je peux vous arranger ça ! »

- « Bonjour Fred, ça fait plus de 4 ans que je n’ai pas eu la :moindre mesure financière…»: « A quoi ça tient tout de même le hasard ? Vous avez pensé à la RCC la Rupture Conventionnelle Collective, une valeur sure ! Je peux vous arranger ça ! » 

Etc…

La chute est toujours la même et la colère gronde à France Télés contre cette  le traitement des salariés à la mode Orange/France Télécom d’il y a dix ans.  

D’où le slogan à l'Information nationale de France Télés « Avec Fredex c’est  la porte à la vitesse express ! » dont une large majorité de collaborateur se demande si le zélé instigateur ne va pas être forcé de se la poser très bientôt !


Schrameck n'est plus...vive Schrameck !


A la tête du Conseil supérieur de l’audiovisuel depuis presque six ans, Olivier Schrameck arrivera le 23 janvier prochain au terme de la présidence de l’instance dite de régulation pour un salaire brut de 188.700 euros annuels, soit 15.725 euros par mois

A 68 ans (dans quelques jours), il compte  bien  retourner au Conseil d’État dont il est issu pour ne pas trop changer son train de vie et probablement comme un sacré pied de nez aux Gilets jaunes …à moins qu’il ne fasse parler de lui très vite après son départ ! 

Plusieurs titres de Presse ont déjà glosé sur le nom de son remplaçant. Dernier article en date celui de « La lettre.pro » qui cite Nicolas About membre du CSA de 2011 à 2017 qui l’annonçait il y a 24h sur son compte twitter « Roch-Olivier Maistre,  président du CSA ».


Le site de mettre en avant un autre tweet de Nicolas About toujours à celui qui a – selon l’intéressé –  « avoir les faveurs de l’Élysée » qui indique « Roch-Olivier Maistre, cet énarque de 63 ans a le profil idéal, il est président de chambre à la Cour des Comptes, et a travaillé sur des divers rapports autour de l’audiovisuel, conseiller au ministère de la Culture et au secrétariat de la Présidence de la République ».

« La lettre.pro »  reprend d’ailleurs l’article des Échos paru quelques heures plus tôt écrit « Il connait bien le milieu : il a, par exemple, travaillé sur l’audiovisuel public dans le cadre du rapport CAP 2022. Il a aussi, exercé de nombreuses responsabilités dans le secteur culturel. Il a notamment été́ conseiller au cabinet du ministre de la Culture, directeur général de la Comédie Française, conseiller pour la culture et l’éducation au secrétariat général de la présidence de la République [sous Jacques Chirac de 2002 à 2005, ndlr] ou encore médiateur du cinéma »


C’est tout de même curieux qu’Emmanuel Macron se décide à nommer – histoire probablement de faire bouger les lignes ! – un clone de Schrameck expert de surcroit de la CAP 2022 qui travaillait alors pour l’éphémère ministre de la Culture (ou contre cela dépend !) juste avant son limogeage dont chacun connait le fiasco et qui faisait écrire au Figaro « Ces dits experts qui avaient jusqu’à-là l’oreille de Nyssen  semblent bien à présent hors-jeu :  Un Marc Tessier que l'on retrouve au sein de la commission d'action publique, CAP 2022. Avec Roch-Olivier Maistre, il planche sur la partie « audiovisuel public » de la commission. Enfin, à la tête des services techniques du ministère, la DGMIC, on retrouve Martin Ajdari, ex numéro deux de Radio France et France Télévisions… ».


Alors puisque c’est fait, ne cherchons plus !… 

C’est tout de même assez paradoxal de considérer que cela est fait et de citer aussi « Martin Adjari ex directeur général délégué à Radio France puis candidat à la Présidence de la Maison Ronde après avoir été deux ans le financier de France Télés, représentant de l'État de l'ensemble des conseils d’administration des médias audiovisuels [lorsqu’on sait dans quel état catastrophique il a laissé France Télévisions, ndlr] qui serait également évoqué par Challenges comme la personnalité soutenue par le ministre de la Culture Franck Riester » !

Si c’est Riester qui décide et plus Emmanuel Macron, alors là !! 

Enfin, évoquer la piste féminine en point d’interrogation « Une femme pour présider le CSA ? » : « Le nom de Laurence Franceschini est également cité. Ancien directrice des médias au ministère de la Culture, elle connaît bien le CSA» c’est pour le moins déplacé. 

Surtout avec un « électron.libre » en roues libres, affirmant « Le calendrier pour la loi audiovisuelle ne sera pas tenu, le texte devrait être discuté en 2020 au mieux » - ce qui leur fait écrire « Coté France Télés, Delphine Ernotte-Cunci entend bien tenter l’impossible pour un second mandat à la tête de FTV [elle devrait, selon nos informations, ne plus tenir bien longtemps à présent quelques soient les satisfécits qu’elle se décerne, ndlr] Les derniers résultats de RadioFrance plaident en faveur de Sybile Veil, qui pourrait poursuivre l’aventure ! » qu’après   «Frédérique Bredin, un temps pressenti au CSA qui a fait savoir qu’elle ne voulait pas du poste, la favorite est Isabelle Falque-Pierrotin, qui quitterait la CNIL pour une autre autorité mais avec dans ses bagages le projet de fusionner à terme CSA et CNIL ». 


Et si  Emmanuel Macron avait autre chose entête que la survivance du CSA comme au temps de Schrameck avec Tessier et quelques autres souffleurs de circonstances au cas où les acteurs auraient des trous, et la prolongation de la longue et insidieuse agonie que vit France Télévisions depuis plusieurs années qui s’est aggravée d’un coup à l’été 2015 !