Le Conseil d’Administration de Public Sénat censé avaliser la fin de saison de la chaîne fait l’objet de toutes les attentions de la part d’Emmanuel Kessler son très contesté pédégé ainsi que de sa Secrétaire générale Muriel Signouret fonctionnaire détachée du ministère de la Défense vivement critiquée en interne pour sa conduite de la transition numérique dont elle a la charge.
PANIQUE à
RASPAIL !
La panique gagne dans les cossus
bureaux de la chaîne installée boulevard Raspail. Les actions au
quotidien du tandem de direction sont concentrées sur un seul
objectif : celui de maintenir les apparences. Plusieurs contrats contestables
sur leur portée juridique sont établis en toute urgence via les cabinets d’avocats
histoire de donner le change afin d’affronter le conseil d’administration du 18
Juillet et d’éviter que les membres du Sénat qui y siègent ne posent des
questions embarrassantes concernant la fin de saison catastrophique de leur chaîne.
SANS VALEUR, DES CONTRATS « NON EXCLUSIFS »!
Les 4 dernières années les contrats signés pour « territoire d’infos » garantissaient à la chaine l’exclusivité à la fois les reportages réalisés par les télés locales mais aussi la présence des éditorialistes de la PQR chaque matin.
Ces contrats d’une grande valeur financière et éditoriale ayant été tous rompus, Emmanuel Kessler souhaitait les renouveler vite afin de les présenter à son CA. Se heurtant aux refus des principaux titres de la PQR et des télés locales, il a fait rédiger à grand frais d’avocat des contrats...NON EXCLUSIFS !
Autrement dit des documents qui n’ont aucune valeur d’engagement destinés uniquement a embrouiller les membres de son Conseil qui croiront légitiment que tout roule... « une technique rodée. » commente un observateur extérieur!
Les rares groupes de presse qui l’ont signé ne se sont engagés à rien avec Public Sénat, puisqu'en l'occurrence aucune exclusivité n’est requise. Le groupe Ebra par exemple (9 journaux de la PQR) pourra ainsi envoyer son éditorialiste fétiche Pascal Jalabert sur Public Sénat certes mais également sur tous les plateaux des chaînes BFM, CNews, LCI et LCP-Assemblée Nationale.
Une rupture majeure avec les 4 années précédentes où l’accord conclu avait attaché l’ensemble des titres de la PQR et des télés locales à la matinale à titres exclusifs.
Les documents que compte produire Kessler à son Conseil sont semble-t-il du même tonneau. « Ils n’engagent ces médias à rien, et nous savons très bien que la préférence ira aux autres chaînes » pointe un membre influent de la rédaction qui parle même de «contrats-leurres» uniquement destinés à jeter de la poudre aux yeux aux Sénateurs ! La fin de saison de «territoire d’infos» s’est elle même terminée en eau de boudin.
Kessler voulait absolument recevoir le Président du Sénat Gérard Larcher et pousser subtilement ce dernier à s’afficher sur la chaîne toujours en perspective du conseil du 18 Juillet. Président de son unique actionnaire cette caution lui était plus que nécessaire.
Le refus absolu de Cyril Viguier de se prêter au jeu qui a immédiatement adressé à la chaîne une lettre recommandée menaçant d’une assignation, a mis Emmanuel Kessler au pied du mur.
Propriétaire des titres et du concept, Viguier a contraint la chaine à « bricoler » les 2 dernières émissions de la saison sans les marques «JT des territoires » et « territoires d’infos » et sans son concept. Un revers juridique cuisant qui fera jurisprudence pour Public Sénat avec l’impossibilité à l’avenir de répliquer la matinale « Territoires d’infos »
La suite pourrait s’avérer compliquée notamment à la rentrée.
Gérard Larcher lui de son côté s’est décommandé la veille de
...Ambiance délétère, menaces de procès aux Prud’hommes, évictions arbitraires et départs de piliers de la chaine, coïncident avec la disparition en septembre de la matinale « territoire d’infos » le programme phare de Public Sénat. « J’aimerai bien connaître le montant de ce que la chaine a réglé ces derniers mois aux cabinets d’avocats pour tous ces contrats » s’interrogent certains connaisseurs du dossier qui veulent garder l’anonymat tellement l’ambiance s’est dégradée au sein de la chaine.
La nomination d’Oriane Mancini, une journaliste de la chaine réputée très proche du directeur de la rédaction Albert Ripamonti pour succéder à Cyril Viguier au commandes de la matinale à la rentrée, n’est pas pour arranger les choses.
Comme d’habitude tout se passe pendant l’été… « La SDJ de la chaine est déjà en vacance, dommage! » persifle ce journaliste chevronné qui n’avait jamais vu ça.
RUPTURE AVEC LA PQR et LES TÉLÉS LOCALES
Gérard Larcher lui de son côté s’est décommandé la veille de
...Ambiance délétère, menaces de procès aux Prud’hommes, évictions arbitraires et départs de piliers de la chaine, coïncident avec la disparition en septembre de la matinale « territoire d’infos » le programme phare de Public Sénat. « J’aimerai bien connaître le montant de ce que la chaine a réglé ces derniers mois aux cabinets d’avocats pour tous ces contrats » s’interrogent certains connaisseurs du dossier qui veulent garder l’anonymat tellement l’ambiance s’est dégradée au sein de la chaine.
La nomination d’Oriane Mancini, une journaliste de la chaine réputée très proche du directeur de la rédaction Albert Ripamonti pour succéder à Cyril Viguier au commandes de la matinale à la rentrée, n’est pas pour arranger les choses.
Comme d’habitude tout se passe pendant l’été… « La SDJ de la chaine est déjà en vacance, dommage! » persifle ce journaliste chevronné qui n’avait jamais vu ça.
RUPTURE AVEC LA PQR et LES TÉLÉS LOCALES
Les sénateurs sont bien évidemment informés de cette ambiance électrique pour ne pas dire explosive et, de leur côté, les pontes de la PQR réunis récemment, évoquent déjà une action commune contre la chaine, s’interrogeant sur les informations qui courent de rémunérations exclusives et discrètes pour certains éditorilistes du FIGARO présents sur le plateau ! Un traitement qui s’il est avéré ne passe pas auprès de la PQR qui envoyait à ses frais ses propres éditorialistes, levés au aurore pour occuper des heures entières l’antenne de la matinale de la chaîne du sénat...Gratuitement !
Les conséquences de cette rupture avec la PQR sont lourdes pour la chaine et ont été décrites dans un article de VSD le mois dernier: A la rentrée, privée des ressources allouées par les grands titres et par l’envoi de reportages fournis gratuitement par près de 40 télévisions locales, la chaîne se retrouve dépourvue d’images venant des 4 coins de l’hexagone.
Le réseau de télés locales « VIA » qui
mettait à disposition exclusive et gratuite de la matinale les reportages a
déjà supprimé depuis le 10 Juillet dernier tous les codes d’accès à sa
plateforme qui permettaient à Public Sénat d’y accéder. Un coût énorme
impossible à compenser pour la chaine.
De fait, Public Sénat se retrouve maintenant à devoir gérer une concurrence de poids la saison prochaine.
Non seulement, toutes ces
chaînes locales ne rediffuseront plus sa matinale mais elles ont décidé avec la
PQR de créer leur émission propre, baptisée « La Grande Matinale des
Territoires » qui sera diffusée sur leurs propres antennes sur la TNT en
locale en concurrence de celle de Public Sénat.