L’ex-Orange en embuscade après la démission de Stéphane Richard !
Après 11 ans à la tête d’Orange, l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde condamné ce mercredi dans l'affaire Tapie, quittera son poste au plus tard fin janvier.
Juste après sa condamnation, Stéphane Richard a en effet remis le jour même « son mandat à la disposition » du conseil d’Administration qui a « accepté son départ », indique le groupe dans un communiqué qui ajoute « le processus de recherche engagé depuis quelques mois par le conseil afin de mettre en place la nouvelle gouvernance du groupe, se poursuit ».
Si les trois administrateurs représentant l'État y plaidaient semble-t-il pour son départ dès la fin de l'année, celui-ci sera effectif « à compter du 31 janvier 2022 ». D’ici-là, le PDG de l'opérateur historique, restera en poste jusqu’à ce que les quinze administrateurs qui se sont donné un peu plus de deux mois pour mettre en place une nouvelle gouvernance, aient décidé successeur de Stéphane Richard ou plutôt de ses successeurs, car la dissociation des fonctions de président et de directeur général est actée.
Dès lors, les pronostics vont bon train et les candidats à la présidence se bousculent au portillon – plus nombreux que pour le poste de DG ! – tous prêts à remplacer le sortant. Le scénario d’un binôme interne-externe pourrait bien tenir la corde avec Marie-Noëlle Jego-Laveissière actuelle dirigeante d’Orange Europe au poste de DG et un Président qui aurait évidemment l’agrément de l’État son premier actionnaire à hauteur de 23% du capital.
Pas sûr pour autant que la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher dont on parle beaucoup, soit cette femme là...quand certains murmurent là où il le faut, le nom d'Alexandre Bompard l'actuel président-directeur général de Carrefour depuis le 18 juillet 2017 !
Si en coulisses d'autres s’activent pour que celle qui avait été parachutée à France Télés à l’été 2015 sans connaissance du secteur, y retourne triomphante sur celui qui l’avait vu partir sans aucun regret comme l’immense majorité des salariés du groupe de téléphonie, rien de dit, même si le bruit enfle, que leur entreprise fonctionne...au grand dam des personnels de la télé publique qui, eux, n'attendent que ça.
Il faut dire que le mail adressé par "la dame de chez Suez" aux 110.000 salariés de France Télécom (Orange,) le jour de la mise en examen de son patron (*) est loin, très loin d'être passé!