Emmanuel Chain ne devrait pas prendre la direction de BFMTV et RMC.
De là à en déduire qu'il serait candidat à a présidence de France Télés avec en numéro 2 le directeur de l'Info de TF1, il y a tout de même très loin !
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Emmanuel Chain ne devrait pas prendre la direction de BFMTV et RMC.
De là à en déduire qu'il serait candidat à a présidence de France Télés avec en numéro 2 le directeur de l'Info de TF1, il y a tout de même très loin !
Au moins un membre de l’Arcom Antoine Boilley, ne peut participer à l’élection pour la présidence de France Télévisions.
En 2020, Roch-Olivier Maistre écartait
officiellement l’une des 7 membres du CSA (devenu Arcom depuis
passant de 7 à 9) du processus d’élection
pour la présidence de France Télévisions.
(*)
ROM a considéré que les différents postes salariés exercés par Monsieur Godechot (chef de service, chroniqueur, rédacteur en chef) au sein de France Télévisions, constituait "une « fonction » au sens du 2° de l'article 1er de la loi du 20 janvier 2017 susvisée, faisant obstacle à sa participation pour la délibération du CSA s’agissant de la nomination de la présidence de France Télévisions" (*)
Ainsi, en écartant Monsieur Godechot de la délibération, seuls six membres sur sept avaient pu participer au processus. Pourtant, lors du parachutage d’Ernotte en 2015, aucun membre du CSA n'avait été écarté, et ce alors même qu'au moment du vote, certain(s) membre(s) du CSA étai(en)t également journaliste(s) salarié(s) au sein de France Télévisions.
Le CSA a en définitive soutenu
le maintien de celle-ci avec trois voix sur six,
le Président du CSA faisant valoir une voix prépondérante en cas de partage
égal des voix (article 4 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée).
C'est dans ces
conditions que la CGC de l’Audiovisuel a contesté cette invraisemblable manœuvre
dans une procédure judicaire toujours pendante.
Cinq ans plus tard, cette décision de l’ex-président de l’Arcom n’est toujours pas remise en cause, c'est-à-dire produisant les mêmes effets, sauf à confirmer que Roch-Olivier Maistre s’est rendu coupable d’un "détournement de pouvoir" qui devra conduire à "l'annulation de la décision intervenue en 2020 illégalité externe" au regard de "cette irrégularité du vote".
Il était clair qu’ aucune
situation de conflit d'intérêt au sens de l'article 2 de la loi n°
2013-907 du 11 octobre 2013 ne justifiait d’écarter Monsieur Hervé
Godechot. En écartant de manière totalement injustifiée l'un des membres
du CSA lors du vote de nomination de la présidence de France
Télévisions, la décision de nomination a été irrégulièrement prononcée et donc entachée d'irrégularité.
Pourtant l’Arcom
de ROM ayant défendu sa vison des choses, l’instance ne peut procéder autrement
pour ces mêmes raisons, sans désavouer son ex-responsable légal et donc faire invalider
la mascarade de 2020.
Antoine Boilley désigné
en date du 6 février 2023 par le président du Sénat et nommé membre
de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique par décret
du Président de la République en remplacement de Carole Bienaimé-Besse, devra
ainsi se déporter, en considération de la vision de Roch-Olivier Maistre qui a fait valoir que « Le fait qu’un
membre de l’Instance ait eu une(des) « fonction(s) » au sens du 2° de l'article
1er de la loi du 20
janvier 2017, faisait obstacle à sa participation pour la délibération du
CSA s’agissant de la nomination de la présidence de France Télévisions. »
Sera-t-il le seul à voir « sa participation pour la délibération de l’Arcom pour la nomination de la présidence de France Télévisions », rendue impossible puisqu’ « ayant eu une ou (des) « fonction(s) » au sens du 2° de l'article 1er de la loi du 20 janvier 2017 » ?
L’instrumentalisation de l’ARCOM par Ernotte c’était avec ROM, plus aujourd’hui.
Dans le récent article que publie
Télérama intitulé « Pourquoi l’avenir de France Télévisions est devenu
un casse-tête qui agite politiques et médias », le magazine revient
sur ce projet de gouvernance unique avec lequel Rachida Dati, serine au
quotidien tout un chacun depuis plus d’un an.
François Rousseau interroge « Percutée
par un défi plus grand : la présidence Macron va-t-elle réussir à
concrétiser son vieux rêve de créer une superstructure, une "BBC à la
française" qui dépasserait France Télévisions pour regrouper tout
l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et
l’INA) ? »
Autrement dit, n’y
a-t-il rien de plus urgent et de plus important à faire que ressusciter l’ORTF avec
les milliards des Français et ce, alors que le situation financière du Pays est
toujours aussi préoccupante sinon pire mais que le contexte géopolitique inquiète de plus en plus ?
Que ne ferait-on pas
pour avoir l’investiture pour l’élection à la mairie de Paris en 2026 ?
Avec « Ce projet
de gouvernance unique, vigoureusement défendu par la ministre de la Culture, qui
inquiète les salariés des groupes et divise les parlementaires », le
journaliste semble déjà connaître les enjeux à venir !
En pointant du doigt l’État
comme le fait l’ex-Orange « Dans un contexte budgétaire
marqué par la diminution des ressources publiques », il
explique « Il s’agit de poursuivre les
transformations numériques, de conquérir un public plus jeune biberonné aux
plateformes (YouTube, Netflix…), de refondre la chaîne France 4 qui
débarquera en juin sur le très prisé canal 4 de la TNT (à la place de Canal+)…
Et aussi de donner un coup de fouet à France Info, la chaîne d’info en continu
qui patine en audience, mais qui pourrait gagner en visibilité à son arrivée
sur le canal 16. »
Dommage qu’il ne soit pas candidat
car lui au moins sait ce devra être la nouvelle ligne de France Télés,
entre autres, « conquérir un public » ce
qu’avait claironné haut et fort « la dame du Majestic » (*) à son premier
parachutage de l’été 2015 sans jamais y parvenir depuis 10 ans.
Pour cela, il faudra selon
lui, « refondre le canal 14 de la TNT » qui partage d’ailleurs
sa fréquence en 2 chaines : France 4 et
Culturebox qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre mais qui avec 10 places gagnées sur la zapette, devrait
faire monter des audiences qui ne sont du reste pas mesurées !
Il faut également trouver à
séduire voire concurrencer ces « plateformes
(YouTube, Netflix…) auxquelles le jeune public serait biberonné »,
notamment en « poursuivant les
transformations numériques ». C’est ce qu’avait claironné
haut et fort l’ex-Orange dès son deuxième parachutage Romesque de l’été
2020, en lançant Salto qui s’est lamentablement planté après seulement
2 ans et demi d’exercice, une liquidation dare-dare et quelques 90M€ d’argent
public foutu en l’air pour des prunes.
Enfin, il s’agira « de donner un coup de fouet à France Info la
chaîne d’info en continu » qui, en convient-il « patine en
audience » mais qui, elle aussi avec
un changement de numérotation voulu par Roch-Olivier Maistre pour Ernotte,
gagnant elle 11 places en passant du canal 27 au canal 16 en lieu et place
de CNews, qui « pourrait gagner en
visibilité » !
Ah! C’était donc un problème de
positionnement sur la TNT qui fait que depuis 10 ans , Franceinfo :
est la dernière de toutes avec ZÉRO virgule quelque chose et ce alors qu’Ernotte
ne cesse de raconter depuis toutes ces années qu’elle serait « leader
en matière d’information » !
En réalité, ce ne sont qu’échecs
sur échecs ernottien que Télérama détaille dans son programme, avant de répondre
à la question du journaliste de savoir si Ernotte peut se maintenir : « Oui et ce serait un cas unique dans
l’histoire de France TV. »
Puis de tenter une
explication « Si Delphine Ernotte n’a
pas encore fait officiellement acte de candidature, c’est un secret de
polichinelle : voilà plusieurs mois qu’elle mène une campagne active »
elle « peut
s’appuyer sur le satisfecit délivré par l’ARCOM sur son bilan. »
IL N'Y A BIEN ENTENDU AUCUN SATISFECIT....
Puis d'affirmer « Sous réserve d’une surprise, la route semble donc
à ce stade bien dégagée pour Delphine Ernotte. Celle-ci a aussi pour atout
d’avoir toujours défendu cette union des forces de la radio et de la télé
publiques. Cela tombe bien : c’est l’objectif du gouvernement. »
Hallucinant et factuellement faux comme le montre le rapport de l'IGF (https://www.igf.finances.gouv.fr/files/live/sites/igf/files/contributed/Rapports%20de%20mission/2024/Rapport%20FTV%20-%20version%20web.pdf) qui va à l’encontre de ce qui précède et démonte au vitriol, point par point, la litanie des manquements avérés à France Télévisions. (¤)
L’ARCOM n’aurrit donc pas d’autre
choix que de lire Télérama et de se ranger à sa conclusion
« Le futur dirigeant devra également
travailler encore plus étroitement avec les autres acteurs de l’audiovisuel
public : Radio France, France 24, RFI… » alors
que la loi n’est pas votée et qu’elle ne le sera pas, avant la très probable prochaine
dissolution !!
Le blog CGC Média invite
le journaliste et le magazine, à aller plus loin que la synthèse de l’avis de
ROM fan numéro 1 d’Ernotte et de découvrir dans les 154 feuillets où se cachent les pages qui expliquent assez clairement le système
de mécanismes et autres jeux d’écritures qui ont permis de blouser le monde
politico-médiatique croyant à un équilibre décennal qui n’a jamais
existé malgré la lancinante propagande pour chanter le contraire.
L’indispensable AUDIT que devra ordonner la nouvelle tête de France Télés dès sa nomination par l’ARCOM 2025, le prouvera.
Nous sommes bien évidemment bien au-delà du chiffre de -72 M€ qu’Ernotte a dû se résoudre à annoncer en CSE cette semaine.
C’est donc dans la liste que
donne le magazine « Qui sont les autres
prétendants ? » qu’il
faudra chercher ….
Comme dit le proverbe "Pour vivre heureux, vivons cachés"
(¤)
(Les premières pages du rapport ci-dessous avec le lien pour y accéder)
(*)
Rachida Dati à Bloch sur la réforme de l'ORTF !
Comme le blog CGC Média l’écrivait
en tout début de semaine, la Conférence des présidents qui s’est réunie mardi
pour fixer l’ordre du jour des quatre semaines à venir à l’Assemblée (jusqu’au
3 avril inclus) a une fois encore démenti les déclarations de Rachida Dati
qui expliquait à qui voulait l’entendre que « C’était fait ! ».
Bien non. Le retour de l’ORTF
n’est pas au programme…C’est sûr qu’il n’ y a rien d’autre de plus
urgent, en France et plus largement en Europe, que de recréer à grand
renfort de milliards, l’usine à gaz radio-télé que l’ex-Orange vantait auprès
de quelques parlementaires comme elle avait expliqué que feu Salto allait
concurrencer Netflix !
D’ailleurs, en nommant la veille,
Laurence Bloch pour une mission sur le
sujet, l’intéressée devait tout de même s’en douter !
Voici ce qu’en disait Libération, il a peu « La nomination de Laurence Bloch, 72 ans, rend, surtout, un peu plus concrètes les ambitions jusque-là vaporeuses de Rachida Dati » avant d’ajouter « Sa mission doit ‘’contribuer’’ à la réflexion sur la mise en œuvre des coopérations, les possibilités nouvelles et concrètes de coordination et en particulier les possibilités de renforcer la visibilité des offres de service public».
Autrement dit, alors
que depuis 2024 où elle était nommée ministre du gouvernement de Gabriel Attal
dont elle voulait transformer Volta son chien en Kebab, pour être
reprise juste après dans celui de Michel Barnier avant d’être confirmée au sein
de l’actuel avec à sa tête François Bayrou,
elle n’a cessé d’appeler à voter la loi sur la fusion des 4 entreprises de l’Audiovisuel
qui selon elle était bouclée et prête à être mise en œuvre, la voilà qui
mandate à présent l’ex-patronne de France Inter et directrice des antennes de
Radio France (jusqu’à sa retraite l’an passé) pour une «mission d’accompagnement sur la réforme de gouvernance
de l’audiovisuel public».
Totalement hallucinant .
La ministre de la Culture de refaire
le coup des plateformes dans son communiqué -
«Avec la concurrence des grandes plateformes et l’évolution des
usages, il est indispensable que l’audiovisuel public accélère sa
transformation» dont l’ex-Orange avait fait son fond de commerce pour
aboutir 2,5 ans à une liquidation qui aura coûté aux Français la modique somme de
90M€ !
Puis de clamer pour justifier
l’injustifiable «un enjeu à la fois démocratique et de souveraineté
nationale».
Il serait étonnant que la Conférence des présidents qui n’a pas souhaité inscrire le texte, change d’avis en avril sachant que Rachida Dati ne peut mandater cette ex-dirigeante, sans en attendre le rendu…à moins que le résultat soi déjà écrit §
Ce ne sont pas non plus
quelques petits arrangements entre « personnes de bonne volonté » ou
de très discrets dîners en ville dans une villa qui est à la Corse ce que le
Manneken-Pis est à Bruxelles, qui vont faire bouger les lignes… Sinon ça
pourrait barder, là !