samedi 22 mars 2025

Les bobards d’Ernotte, l’ARCOM de ROM (#) pouvait les couvrir mais pas la nouvelle équipe, c’est fini.

Les bobards d’Ernotte, l’ARCOM de ROM (#) pouvait les couvrir mais pas la nouvelle équipe, c’est fini.

Après avoir convoqué de nouveau en milieu de semaines les « 200 Top managers » de France Télés pour répondre à une question que personne ne lui posait, Ernotte a cherché à faire croire que l’Instance de régulation lui accordait « le LUXE »  d’attendre la dernière minute pour dire ce qu’elle déciderait !

"L’Arcom a prévu un calendrier plutôt large qui donne à tous les candidats jusqu’au 18 avril pour se déterminer. Eh bien ! je m’offre ce LUXE qui correspond à un temps de maturation et à un engagement" a-t-elle déclaré.

Et s'il s'agissait d'autre chose ?

Le 20 mars dernier l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public publiait un nouvel article sur « les manœuvres politiciennes et les ambitions présidentielles s’accentuant et se croisant, fabriquant  de la fumée pour que les citoyens français s’y perdent dans la course à la  Présidence de France Télévisions ».

L’ADAP visiblement bien informé, ajoutait « D’abord la première info vérifiée: Delphine Ernotte voudrait se présenter à la Présidence de Orange qui sera libre en 2026. Ainsi  retour à l’envoyeur, son employeur d’origine et c’est un problème. On ne peut pas  dire que qu’elle a laissé une bonne image chez Orange. Il va quand même  falloir  qu’elle passe le filtre du Conseil d ‘administration et de l’assemblée des  actionnaires… » 

Ce jeudi, c’est Challenges qui confirme ces quelques lignes (¤)

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Pourtant, chacun se souvient sûrement de l’article du même magazine, publié 5 ans plus tôt en janvier 2020, intitulé « France Télévisions: Delphine Ernotte se déclare candidate à sa succession [jusqu’en 2022] »

Extrait : « Delphine Ernotte dont le mandat de 5 ans s'achève en août 2020, a annoncé mardi, dans ses vœux aux salariés du groupe public, qu'elle était candidate à une prolongation de son mandat jusqu'à fin 2022. »

Là c’était en tout début d’année que l’ex-Orange se déclarait mais pour 2 ans seulement : "C'est ici et d'abord à vous que je tiens à le dire, je serai candidate à une prolongation de mon mandat à la tête de France Télévisions", plaidant pour la "continuité" à la tête du groupe public, en pleine réforme de l'audiovisuel présentée fin 2019 par le gouvernement qui devait être examinée par le Parlement en avril et qui prévoyait  de regrouper les principales entreprises de l'audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, au sein d'une société holding commune, France Médias".

Autrement dit « la dame du Majestic » (*) ne souhaitait faire que 2 ans à France Télés (à la carte ! ), l’annonçait des mois à l’avance mais n’indiquait à aucun moment son intérêt pour la holding qu’elle est ensuite allée refourguer à tous ceux qui voulaient encore l’entendre.    

Au niveau des comptes dont il paraît quasiment acquis qu’ils ne sont pas le reflet de la réalité qu’un AUDIT mettra en lumière, ils varient en fonction des instances :

- Au conseil d’Administration, c’était un supposé déficit de    42M€

- En CSE Central, il devenait  – 72M€

- Il y deux jours, toujours devant l’encadrement, c’était encore une autre chanson selon ses propres déclarations , "On a voté un budget mi-décembre où on avait en gros une perte d’exploitation d’un peu moins de 50M€ : 49M€ et des brouettesCourant février, une nouvelle coupe budgétaire d'à peu près 26M€, s'est ajouté à ça

49M€ et des brouettes +  à peu près 26M€ de coupe budgétaire supplémentaire, pas loin de – 76M€, en décalage  avec le chiffre précédent !

C’est totalement hallucinant..

Cerise sur le gâteau, ce n’est certainement pas en tapant sur l'Élysée et Matignon toujours devant l'encadrement, en soulignant leur incapacité à agir :  "Sur le début de l’année, on n’a pas forcément de très bon résultats…on a un marché public qui est un peu à l’image de l’économie française, pas flambant,  c’est certainque le Palais ferait d’elle sa candidate !  

(#)

L'ex-fan ernottien en chef ayant ENFIN été remplacé, l'ARCOM nouveau ne peut en aucun cas, continuer sur la même lancée pour  être soupçonné ensuite de la moindre connivence ! 

Le risque de voir la télé publique imploser est en effet plus important que jamais.

(*) 



vendredi 21 mars 2025

Rachida Dati pour tordre le bras de François Bayrou. Bloch moteur ? Difficile à croire tant le piston PS fait défaut !


Rachida Dati pour tordre le bras de François Bayrou. Bloch moteur ? Difficile à croire  tant le piston PS fait défaut ! 

L’un des tous derniers articles de La Lettre « La bataille d'agendas continue autour de la holding de l'audiovisuel public »  fait état des affligeantes gesticulations et autres marchandages qui se déroulent dans les coulisses de l’Assemblée nationale pour tenter d’expédier en douce la proposition de loi (PPL) sur la réforme de l'audiovisuel public que défend le tandem Ernotte/Dati depuis des semaines. 

Laurence Bloch moteur dans le dispositif Dati que cette dernière a supposément chargée d’une mission, celle de «"contribuer" à la réflexion sur la mise en œuvre des coopérations » et d’étudier  « les possibilités nouvelles et concrètes de coordination et en particulier les possibilités de renforcer la visibilité des offres de service public», vient visiblement d’être prise le bidon d’huile entre les mains par le titre de presse qui dénonce une première sortie de route.

« L'ex-directrice de France Inter, Laurence Bloch, forte de sa nouvelle mission d'accompagnement de la réforme de l'audiovisuel public pour le compte de Rachida Dati (LL du 10/03/25), s'active en coulisses.

Elle a poursuivi sa recherche de points d'appuis auprès des socialistes ce week-end, et a notamment obtenu un rendez-vous auprès de l'ex-président François Hollande. » écrit Catherine Boullay.

Outrepassant visiblement sa soi-disant mission dont Rachida Dati n’a, à l’évidence, que faire puisqu’elle a tout fait pour essayer de faire passer sa vision ernottienne de la radiotélévision française, en force à l’Assemblée nationale avant le 10/04, l'intéressée est donc en roue libre !

François Hollande n’est pourtant pas le patron du PS et n’a plus du tout, la possibilité de propulser l’ex-Orange comme à l’été 2015... cela a déjà été fait.

Dans les dernières annonces faites aux Top managers de l'entreprise où cette dernière déclarait attendre le 18 avril pour se décider, celle-ci pas piquée des vers "Je rencontre la semaine prochaine Laurence Bloch. Ce que j'ai à lui dire est très important. Si elle vous contacte, réservez-lui le meilleur accueil".

« En inscrivant la PPL Audiovisuel comme dernier texte de la semaine à l'ordre du jour de la feuille verte (* la référence ultime en matière d'agenda), les parlementaires se verraient contraints à un examen du texte le jeudi soir ou le vendredi, veille des vacances de Pâques. Ce timing engendrerait probablement la tenue d'un débat dans un hémicycle vide et un vote bâclé.

Un scénario que souhaitent justement éviter le premier ministre François Bayrou, et Patrick Mignola , son ministre des relations avec le Parlement, tout comme le groupe socialiste, fermement opposé au texte. » explique très clairement La Lettre.

Le blog CGC Média de rappeler que de 4 points on est passé à 5 avec dans les deux cas, toujours en dernière position, l’idée fixe du duo Ernotte/Dati.  Puis de revenir sur un de ses tout derniers post publié qui comme La Lettre précise  « D'après nos informations, l'examen de la proposition de loi, qui vise à regrouper France télévisions, Radio France, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et France Médias Monde (Arte n'en faisant pas partie), a toutes les chances d'être de nouveau reportée au 26 mai, date de la prochaine "semaine du gouvernement" à l'Assemblée, celle où l'exécutif peut inscrire ses textes à l'ordre du jour. »

(*)

 

Ernotte critique l'État et le gouvernement devant l'encadrement interloqué : "L'économie française, ce n'est pas flambant, c’est certain"

Ernotte critique l'État et le gouvernement devant l'encadrement interloqué : "L'économie française, ce n'est pas flambant, c’est certain".

Si elle compte comme elle parle, "la dame du Majestic" (*) qui a fait savoir, ce jeudi "qu'elle se donnait le luxe que lui offrait l'Arcom, d'attendre le 18 avril pour se déclarer...", va avoir très vite tout loisir de réfléchir à ce qu'elle raconte.

Voici ce qu'elle a publiquement déclaré, s'agissant des comptes de France Télés:

"En 2025, c’est une autre histoire. Parce que l’ordre de grandeur pour tenir l’équilibre est beaucoup plus important. On a voté un budget mi-décembre où on avait en gros une perte d’exploitation d’un peu moins de 50M€ : 49M€ et des brouettes. 

Courant février, une nouvelle coupe budgétaire d'à peu près 26M€, s'est ajouté à ça. Ce qui rend  l’équilibre problématique. Aujourd'hui, la demande des différents représentants de l’État  est d'améliorer la copie : en gros, de ce qu’on a présenté mi-décembre...."

Le blog CGC Média qui n'a pas de problème avec le calcul mental, a vite fait l'addition : 49M€ et des brouettes +  à peu près 26M€ de coupe budgétaire supplémentaireça fait pas loin de 76M€ , non pas les -72M€ qu'elle a récemment annoncés en CSE !

Qu'est-ce que c'est que 4M€ d'écart finalement ? Puis c'est de l'argent public... 

Donner des leçons à l'État et au gouvernement devant l'encadrement, en ajoutant "Ce n’est pas simple. Parce que sur le début de l’année, on a pas forcément de très bon résultats. Enfin on a un résultat de la régie qui est conforme aux engagements de la régie, mais mais pas un euro de plus, plutôt un euro de moins" mais envoyer un missile aux deux avec cette annonce  "D'ailleurs, on a un marché public qui est un peu à l’image de l’économie française, n'est pas flambant c’est certainc'est  non seulement surréaliste mais totalement minable.

La chute à laquelle elle associe son directeur financier Christian Vion, ne l'est pas moins: "On n'a pas d’évidence pour l’année. Donc, on va réfléchir à comment des petits ruisseaux peuvent faire les grandes rivières. En tout cas, ce qui est sûr comme nous le disons avec Christian, c’est qu’on est sur un pilotage vraiment serré. Ça va être une année 2025 assez difficile."

Waouhhh...et c'est avec ça que l'ex-Orange imaginait prendre le contrôle du holding fusionné des 4 sociétés de l'Audiovisuel public qu'elle porte avec Rachida Dati mais qui n'a aucun chance de voir le jour, sauf à plomber l’économie française qui n'est déjà pas flambante, comme elle dit !

(*) 





jeudi 20 mars 2025

Ernotte annonce aux cadres de France Télés, attendre le 18 avril pour dire si elle est candidate ou pas.

Ernotte annonce aux cadres de France Télés, attendre le 18 avril pour dire si elle est candidate ou pas.

Étant persuadée que le projet de loi loi qu'elle  porte avec Rachida Dati serait inscrite au calendrier de l’Assemblée nationale avant le 18 avril et se rendant compte que ce n'est pas et ne sera pas le cas, "la dame du Majestic" (*) a fait savoir qu’elle attendrait le dernier jour, et le dernier moment pour se déclarer…si elle se déclare ! 

Autrement dit, que si la loi n’est pas passée en douce probablement, avant le mois de mai, elle ne devrait pas y aller. Il n'y avait en somme que l'usine à gaz qui va coûter des milliards et aurait permis de planquer l'énorme de tas de poussière à France Télés sous le tapis du holding fusionnée qui "lui parlait".

Qu’elle ne s’ inquiète pas trop, il y a bien d’autres choses qui pourront encore lui  tomber sur le nez. Cette loi pour laquelle Laurence Bloch devrait faire potiche, ne passera pas et elle ne sera vraisemblablement pas en discussion à ce moment là ! Donc....

Personne n’ayant posé la question, voilà ce que l’ex-Orange a déclaré : "Alors pour répondre à la question que vous allez me poser, est-ce que je suis candidate en France lévisions, je vais vous répondre honnêtement et où j’en suis. 

D’abord vous dire que quand je me lève le matin, j’ai l’impression que je suis candidate pour les 30 prochaines années. Je suis à France Télévisions ad vitam aeternam.  J’ai toujours la même énergie, le même plaisir et la même fierté. 

Après, une candidature c’est pas oui ou non. C’est d’abord un projet et ce projet j’y réfléchis évidemment, je le mûrie, mais je dois le composer dans un contexte qui n'est pas évident. Parce que le monde des médias est en train de changer à tout allure et qu’on a aussi un contexte politique en France où il y a eu beaucoup de gouvernements qui se sont succédés.

On ne sait pas quelle va être le trajet budgétaire pour 2026/2027.Donc moi j’ai besoin, d’avoir un projet solide et la certitude que je pourrais le mener à bien. L’Arcom a prévu un calendrier plutôt large qui donne à tous les candidats jusqu’au 18 avril pour se déterminer. Eh bien! je m’offre ce LUXE qui correspond à un temps de maturation et à un engagement."

Aucun cadre n'a osé lui demander si elle était candidate à autre chose, ailleurs !

(*)





TF1 attend "une déclaration de fidélité au groupe" !

À TF1, ils sont quelques-uns à attendre une missive de la part d'un de leurs directeurs qui équivaudrait à "une déclaration de fidélité au groupe". 

Cela pourrait stopper les rumeurs d'une très récente rencontre autour d'un verre voire d'une petite bouffe avec une ministre du gouvernement, histoire de lui faire savoir qu'il est "L'Élu" et ce avec la bénédiction de l'Olympe !





Enième plantade pour l’ex-Orange qui n’y retournera pas, pas plus qu’elle ne sera ministre mais devrait annoncer, ce weekend, rempiler faute de solution de repli !

Enième plantade pour l’ex-Orange qui n’y retournera pas, pas plus qu’elle ne sera ministre mais devrait annoncer, ce weekend, rempiler faute de solution de repli !

Stéphane Hoffmann avec son talent habituel, conclut son dernier billet pour Le Figaro magazine par une formule simple « A oublier ». (*)

Dans quelques semaines, c’est ce qu’il y aura de mieux à faire effectivement, une fois connu le nom de la nouvelle tête à France Télévisions.

Le journaliste évoque le nouveau flop qu’a connu France 2 ce mardi avec la diffusion du Grand Échiquier consacré à Dalida qui n’a attiré que 7,5% de curieux. « C’était bien la peine d’enlever à Claire Chazal une émission où elle excellait pour la forcer à présenter un programme où on la sent malheureuse. Que la famille de Jacques Chancel cautionne ce naufrage est navrant » ajoute-t-il, sans évoquer le coût qui tourne autour d’1,5M€/émission que Médiawan empoche à chaque nouveau numéro.

(*)


Alors que la confidentialité des candidatures pour France Télés a été abandonnée, après que Télérama a décidé de tordre le bras de l’Arcom en écrivant  « la route semble donc à ce stade bien dégagée pour Delphine Ernotte »,  celle dont le parachutage en 2015 a été une vaste farce comme d’ailleurs son maintien en 2020, devrait annoncer autour du weekend qu’elle a décidé de se maintenir. C'est en tout cas, ce que son entourage proche a bien compris.

Oubliées ce vol pour l’Île de beauté plusieurs fois repoussé dans une même journée visant à dire sa disponibilité pour rejoindre un gouvernement alors en construction…écarté le bruit qui courrait depuis quelques jours  d’un retour chez Orange qui avait pourtant circulé…Pas la peine que l’Arcom dont quelques mauvaises langues expliquent que certains seraient des fervents lecteurs de Télérama se réunisse en plénière pour livrer son choix…l’affaire serait entendue.

La patron de l’Info de La Une ex directeur de France Télés et ex-collègue dirigeant de Martin Ajdari alors directeur général délégué aux ressources puis secrétaire général du Groupe France Télés (de 2010 à 2014) y serait déjà ?!

En coulisses, l’ex-Orange se frotte déjà les mains répétant que l'âge de ce dernier - 62 ans dans quelques mois -  l’en empêcherait… Elle n’a pas dû entendre ce qu’a dit le nouveau patron de l’Arcom en conférence sur la possibilité d’un décret modifiant les statuts de FTV pour se conformer à la loi des 70 ans pour tous ?!  

Tout cela sur fond de fusion des 4 sociétés de l’Audiovisuel public (la décision d’inclure FMM est toujours en suspens) – « Je suis en train de discuter de tout cela » confiait « La dame du Majestic » (¤) à  il y a quelques jours à quelqu’un qui l’interrogeait sur ses intentions  –[Mais qui est-elle pour faire de telles confidences? ] et l’idée fixe du tandem de Ernotte/Dati de recréer l’usine à gaz que le Législateur avait pourtant évacuée en liquidant l’ORTF dès 1974, histoire de planquer la poussière sous le tapis et de dépenser des milliards d'euros pour rien, revenant régulièrement comme le fameux serpent de mer.

On reparle à présent d'un nouveau coin enfoncé discrètement par la ministre pour le 1er avril - et ce n'est pas un poisson  - pour disqualifier totalement la mission que cette dernière a donné à Laurence Bloch et dont elle n'a visiblement que faire !

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mercredi 19 mars 2025

Le tandem Dati/Ernotte à nouveau renvoyé dans les cordes...leur plan Bloch !

Le tandem Dati/Ernotte à nouveau renvoyé dans les cordes...leur plan Bloch ! 

Hier, le blog CGC Média annonçait l'inscription à l'arrachée sur la feuille verte de l'Assemblée nationale du PPL Dato-ernottien sur l’audiovisuel pour le 10 avril prochain (*) avec un gros bobard à la clé, à savoir que  celui que l'ensemble des présidents qui participent régulièrement à cette conférence hebdomadaire, aurait été d'accord !

Il n'en est rien bien évidement. Le projet de loi sera désinscrit car chacun sait déjà qu'il sera  impossible de passer tous les textes la semaine prochaine. Quelques "sachants"  parlent d'une reprogrammation possible… au 26 mai… ! Rien n'est moins sûr.

Un chose est sûre en revanche. Ceux qui avaient imaginé une telle manœuvre visant à faire passer en douce le PPLprobablement très tard le soir voire en début de nuit,  avec le concours des quelques dizaines de députés présents dans l'hémicycle choisis pour l'occasion et certains de réussir leur tour de passe-passe par le biais d'un ou deux amendements le permettant, en seront pour leurs frais.

(*) 


Quelle claque pour Laurence Bloch missionnée, il y a quelques jours à peine par Rachida Dati, dont chacun voit qu'elle n'est là que pour le décorum puisque tout a té concocté dans son dos avant qu'elle ai pu commencer la moindre enquête !!


mardi 18 mars 2025

Muriel Pleynet directrice des rédactions de France Télévisions, remplace Laurent Delpech à la tête de Franceinfo tv.

Muriel Pleynet directrice des rédactions de France Télévisions remplace Laurent Delpech à la tête de Franceinfo tv.

Laurent Delpech qui depuis les différentes affaires qui ont agité la chaine ces derniers mois n'avait rien à envier à l'économat d'une grande brasserie puisque mis en réserve comme on y met sur les divers consommables à servir en salle, va donc passer à autre chose.

Il serait appelé à de nouvelles fonctions, s'arrête à annoncer France Télés....Un peu comme ceux de cette longue liste qui ont été exfiltrés sur des postes sans consistance depuis cette catastrophique décennie.

L'intéressée va-t-elle gérer le tout nouveau dérapage, fut-il  dépendant des programmes - en réalité de Médiawan qui produit C'est à Vous avec le présentateur qui attribue l'assassinat de Samuel Paty à un ara...  (*)

L'arrivée de Romain Messy le blog CGC Média l'avait annoncé, il y a 3 jours, le 15 mars dernier dans son post "Tous les voyants sont dans le rouge mais Ernotte continue de recruter à l'extérieur histoire de creuser l'abyssal déficit à France Télés."

(*)

https://youtu.be/2fooKHEv6fA?si=IB5Jyf0Nkrl7iA9_

La censure pour l'actuel Premier ministre ?

La censure pour l'actuel Premier ministre ?

Qui avait intérêt à faire inscrire ce matin en conférence des présidents, sur la feuille verte de l'Assemblée nationale le PPL sur l’audiovisuel pour le 10 avril prochain ? 

Bien que cela ne change rien à la procédure en cours pour la présidence de France Télévisions, certains  parlementaires tant la situation est explosive, évoquent une manœuvre supérieure visant à provoquer une possible censure dès le mois prochain.

Il n'avait pas besoin de cela, surtout en ce moment et les menaces de démission de 2 ministres du gouvernement. "Il devrait le payer rapidement" lance ce parlementaire indigné qui ajoute "C'est un peu comme si Dati avait scellé" son sort !"

Ce n'est pas un ou deux discrets dîner en ville entre un membre du gouvernement et un populaire responsable politique qui pourrait garantir que son parti s'abstienne, qui devrait faire retomber la fureur que vient de provoquer cette annonce.




France Télés: Toujours pas de cartes de presse pour les journalistes de l'établissement ultramarin de Malakoff.

France Télés: Toujours pas de cartes de presse pour les journalistes de l'établissement ultramarin de Malakoff.

Alors que se profile une nouvelle catastrophe industrielle avec Campus le ruineux plan immobilier ernottien dont le contrat sur 12 ans signé avec la sphère Drahi pour un montant estimé à 120M€ sur la période qui fait suite à la liquidation de Salto liquidé après 2ans et demi pour près de 90M€, le peu de salariés qui reste encore dans les murs de l'établissement de Malakoff qui devrait rejoindre le Siège pour se partager 1 bureau pour 6, se retrouvent à nouveau la cible de la direction.

Les journalistes de Malakoff découvrent, une fois encore, que leurs collègues du Siège qu’ils sont censés rejoindre dans 3 mois, possèdent depuis un bon moment, la carte de presse  qui leur est indispensable pour leur travail.

Le SNPCA-CGC vient d'adresser aux salariés leur dernière publication dénonçant  la situation.

 « France Télés ou l’art de brouiller les cartes ! » 

Décidément : ils sont devenus experts à la direction de l’établissement de Malakoff pour rebattre les cartes, les brouiller  et surtout ne pas avoir à les distribuer !

Nous sommes à deux semaines du mois d’avril 2025 et les journalistes de l’établissement en sont rendus à passer pour des charlots auprès des autorités compétentes qui leur demandent de présenter leur carte de presse et auxquelles ils ne peuvent montrer que celle millésimée 2024 !

Résultat : Dans moins de 15 jours, une partie des personnels de la rue Danton ne pourra plus la présenter et les portes lui seront alors fermées.

Non : la Carte de presse n’est pas un sésame « à la carte ! » Elle est primordiale pour exercer le métier. Pourtant, presque 3 mois depuis le 1er janvier, ils ne l’ont toujours pas


On pourrait en rire de ce manque de cartes, si ce n’est que la réalité rend la situation à pleurer…de rage.

Une situation ubuesque quand les salariés de Malakoff découvrent que leurs collègues du Siège qu’ils sont censés rejoindre dans 3 mois, possèdent cette précieuse carte professionnelle depuis longtemps…

C’est toute l’image de marque de France Télévisions qui se retrouve, une fois encore  écornée à l’extérieur de l’entreprise (notamment au Palais de l’Elysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat où cette carte est obligatoire pour pénétrer – rien que ça !) du fait des manquements graves d’une direction qui, elle, ne joue pas carte sur table et s’écarte trop souvent sur ses obligations.

Faudra-t-il attendre que l’Arcom ait placé une nouvelle tête à France Télévisions  pour espérer récupérer cet outil de travail essentiel  ?

lundi 17 mars 2025

Emmanuel Chain ne devrait pas prendre la direction de BFMTV et RMC.

Emmanuel Chain ne devrait pas prendre la direction de BFMTV et RMC.

Il semble selon plusieurs sources que Nicolas de Tavernost, vice-président de CMA Média (propriété de  Rodolphe Saadé) ait proposé à Emmanuel Chain de prendre la direction de BFMTV et RMC, mais ce dernier aurait refusé.

De là à en déduire qu'il serait candidat à a présidence de France Télés avec en numéro 2 le directeur de l'Info de TF1, il y a tout de même très loin !



Au moins un membre de l’Arcom Antoine Boilley, ne peut participer à l’élection pour la présidence de France Télévisions.

Au moins un membre de l’Arcom Antoine Boilley, ne peut participer à l’élection pour la présidence de France Télévisions.

En 2020, Roch-Olivier Maistre écartait officiellement l’une des 7 membres du CSA (devenu Arcom depuis passant de 7 à 9)  du processus d’élection pour la présidence de France Télévisions.

(*)

ROM a considéré que les différents postes salariés exercés par Monsieur Godechot (chef de service, chroniqueur, rédacteur en chef) au sein de France Télévisions, constituait "une « fonction » au sens du 2° de l'article 1er de la loi du 20 janvier 2017 susvisée, faisant obstacle à sa participation pour la délibération du CSA s’agissant de la nomination de la présidence de France Télévisions" (*)

Ainsi, en écartant Monsieur Godechot de la délibération, seuls six membres sur sept avaient pu participer au processusPourtant, lors du parachutage d’Ernotte en 2015, aucun membre du CSA n'avait été écarté, et ce alors même qu'au moment du vote, certain(s) membre(s) du CSA étai(en)t également journaliste(s) salarié(s) au sein de France Télévisions. 

Le CSA a en définitive soutenu le maintien de celle-ci avec trois voix sur six, le Président du CSA faisant valoir une voix prépondérante en cas de partage égal des voix (article 4 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée). 

C'est dans ces conditions que la CGC de l’Audiovisuel a contesté cette invraisemblable manœuvre dans une procédure judicaire  toujours pendante.

Cinq ans plus tard, cette décision de l’ex-président de l’Arcom n’est toujours pas remise en cause, c'est-à-dire produisant les mêmes effets, sauf à confirmer que Roch-Olivier Maistre s’est rendu coupable d’un "détournement de pouvoir"  qui devra conduire à "l'annulation de la décision  intervenue en 2020 illégalité externe" au regard de "cette irrégularité du vote".

Il était clair qu’ aucune situation de conflit d'intérêt au sens de l'article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 ne justifiait d’écarter Monsieur Hervé Godechot. En écartant de manière totalement injustifiée l'un des membres du CSA lors du vote de nomination de la présidence de France Télévisions, la décision de nomination a été irrégulièrement prononcée et donc entachée d'irrégularité. 

Pourtant l’Arcom de ROM ayant défendu sa vison des choses, l’instance ne peut procéder autrement pour ces mêmes raisons, sans désavouer son ex-responsable légal et donc faire invalider la mascarade de 2020.

Antoine Boilley désigné en date du 6 février 2023 par le président du Sénat et nommé membre de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique par décret du Président de la République en remplacement de Carole Bienaimé-Besse,  devra ainsi se déporter, en considération de la vision de Roch-Olivier Maistre qui a fait valoir que « Le fait qu’un membre de l’Instance ait eu une(des) « fonction(s) » au sens du 2° de l'article 1er de la loi du 20 janvier 2017, faisait obstacle à sa participation pour la délibération du CSA s’agissant de la nomination de la présidence de France Télévisions. » 

Sera-t-il le seul à voir « sa participation pour la délibération de l’Arcom pour la nomination de la présidence de France Télévisions », rendue impossible puisqu’ « ayant eu une ou (des) « fonction(s) » au sens du 2° de l'article 1er de la loi du 20 janvier 2017 » ?