samedi 14 juin 2025

Le retour de l'ORTF : les Français ne doivent penser qu'à ça, en faisant leurs courses !?

Le retour de l'ORTF : les Français ne doivent penser qu'à ça, en faisant leurs courses !?

Il faut toujours trouver 40 milliards d'euros pour boucler le prochain budget de l'État avec une situation économique qui se dégrade pour de très nombreux Français mais Rachida Dati veut ressusciter l'ORTF qui coûtera quelques milliards supplémentaires aux Français invités à se serrer la ceinture, quoi qu'elle en dise et ce pour pouvoir brandir le scalp ernottien !

En 2017, Emmanuel Macron déclarait "La gouvernance de l’audiovisuel public : Honte de la République"...La mascarade arconnienne qui s'est déroulée voilà quelques semaines avec son paroxysme le 14 mai dernier et qui va très vite se retrouver au pénal, c'est la même formule mais puissance 3 !!!

Satellifacts fait état dans son récent article, d'une note de Bercy que L’Humanité évoque mercredi 11 juin. Elle émet plusieurs pistes d’évolutions tendant à déboucher sur « un carnage », selon le quotidien. 

"Ce document interne liste, plus largement, une série de mesures visant à réaliser des « coupes budgétaires pour 1,4 milliard d’euros d’économies au total » dans le cadre de la préparation du budget 2026 où 40 M€ d’économies sont attendus." [Rappelons que le déficit annoncé est de -76M€, ndlr]  

le titre de presse poursuit "Daté du 13 mai et destiné à Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, il émane du Contrôle général économique et financier (CGefi), administration rattachée au ministère de l’Economie et des Finances...

Outre la création d’une holding, au cœur de la proposition de loi relative à l’audiovisuel public La réforme de la gouvernance jugée « non nécessaire » par F. Bayrou - et à la souveraineté audiovisuelle, elle préconise la fusion de France 24 (France Médias Monde) en français et de la chaîne franceinfo éditée par France Télévisions et désormais sur le canal 16 de la TNT. Cette piste, déjà évoquée l’an dernier par l’ex-député Quentin Bataillon (LREM), avait fait vivement réagir les salariés de la chaîne française internationale, fustigeant une méconnaissance de son rôle à l’étranger (Satellifacts, 13 et 22 mai 2024). Autre fusion proposée : celle de France 2 Cinéma et France 3 Cinéma, selon un extrait du document sans autre précision.

La « mutualisation des correspondants à l’étranger » fait également partie des recommandations de la note relevées par L’Humanité. Celle-ci n’est pas sans rappeler la création à Radio France en 2018, déjà sur fond d’économies budgétaires, d’une direction de l’information internationale afin de coordonner les équipes internationales des rédactions de la Maison ronde et ses neuf envoyés spéciaux permanents, appelés à travailler pour chacune de ses antennes.

Le CGefi propose de mutualiser « les fonctions supports ». Il avance aussi l’idée d’une « fusion ou négociation d’un accord collectif unique » : cela « engendrera une harmonisation des rémunérations générant d’abord des dépenses supplémentaires avant l’obtention d’économies d’ETP consécutives aux mutualisations et polyvalence », est-il développé."...



vendredi 13 juin 2025

Le Nouvel Obs s’interroge sur les affaires qui se multiplient à l’encontre de Rachida Dati et Ernotte son ex-pote de holding enfonce le clou.

Le Nouvel Obs s’interroge sur les affaires qui se multiplient à l’encontre de Rachida Dati et Ernotte son ex-pote de holding enfonce le clou. 

Alors que le magazine s’interroge cette semaine sur les affaires qui se multiplient à l’encontre de la ministre de la Culture, Ernotte son ex-pote de holding enfonce le clou. 

Christophe Tardieu, le secrétaire général de France Télévisions a révélé à PureMédias qu'il avait été contacté à plusieurs reprises par Emmanuelle Dauvergne, l’une des plus proches conseillères de Rachida Dati, avant la diffusion du numéro de "Complément d'enquête" : "J'ai cru comprendre, via son cabinet, que la ministre n’était pas forcément très heureuse à l’idée de voir un 'Complément d’enquête' qui lui était consacré..."

De son côté Tristan Waleckx, visage de l'émission depuis 2021, a assuré auprès du "Monde" : "Les pressions de Rachida Dati ont été bien réelles à l’égard de notre équipe, mais l’essentiel est que cela n’a eu aucune répercussion sur notre travail".

Interrogé par le titre de presse, le cabinet de Rachida Dati réfute "avoir exercé une quelconque pression à l’égard de France Télévisions" à propos du reportage de France 2.

Alors que Le Nouvel Obs s’interroge sur les affaires qui se multiplient à l’encontre de Rachida Dati (*), Ernotte son ex-pote de holding a donc décidé d'enfoncer le clou histoire d'éviter "le scalp" et pour tenter à l'occasion de passer pour soi-disant garantie d’indépendance...(¤)
Quand on voit les conditions de son 3ème parachutage sur le point de faire l'objet d'une plainte pénale que va déposer la CGC Audiovisuel ces jours-ci afin de la faire annuler et condamner celles et ceux qui en ont été les complices, ça laisse pantois.

(¤) C'est tout de même fort de café d'essayer de se faire de passer pour la chevalière blanche du PAF alors que tout un tas d'articles comme celui d'OFF INVESTIGATIONS  mentionnent dès mai 2024 quErnotte avait suspendu les portraits politiques, y compris celui de Dati, pendant la campagne des européennes, officiellement pour des raisons électorales. 


De mai 2024à juin 2025 il s'est écoulé plus d'un an et les élections européennes étaient de l'histoire ancienne...et comme par hasard, c'est juste après la mascarade arcomienne du 14 mai dernier que les portraits sont dégelés !!! 

L'Indépendance, elle est où ?? 

C'est de la propagande comme toujours.

jeudi 12 juin 2025

Rachida Dati croyait-elle vraiment qu’Ernotte sa pote de holding allait l’épargner ?

Rachida Dati croyait-elle vraiment qu’Ernotte sa pote de holding allait l’épargner ?

« Si oui, c’est qu’elle croit encore au Père Noël » ricane ce lieutenant ernottien de la première heure dans un des ascenseurs du siège de France Télés qui se croyant seul probablement, ajoute «Elle enchaînait les plateaux Télés et Radios ainsi que les interviews dans la presse pour dire tout le bien-fondé de la réforme audiovisuelle et Delphine n’avait plus qu’à attendre que ça lui tombe tout cuit avec une presse qui pendant des semaines, écrivait  qu’il n’y avait pas d’autres candidats »Avant que la porte ne s’ouvre, il finit par pouffer « Qu’est-ce qu’elle imagine bien pouvoir faire, à présent? » 

Puis de lâcher juste en sortant à son acolyte « Tout était calé. Elle avait fait écrire par ses services, en l’occurrence la DGMIC dirigée par Florence Philbert:  le doc de 22 pages adressé aux parlementaires, véritable feuille de route pour Martin Ajdari le toujours patron de l’Arcom et très très proche de l’auteure…mais avait aussi refilé une mission à Laurence Bloch l’ex de Radio France [A laquelle se réfère Ernotte à l'oral, ndlr] (*), histoire d’assurer le coup ! Alors niveau scalp (¤), elle peut courir !!! ».

(*) "Rebâtir un plan de coopération avec les partenaires de l'audiovisuel public en s'appuyant sur les conclusions de la mission Bloch."

(¤) Notre homme fait évidemment référence à l'article du Canard enchaîné de ce mercredi où Dati ne décolère pas après la diffusion du "Complément d'enquête" au vitriol la concernant.

L'hebdo satyrique explique que «  Dati a encore une arme : sa réforme le public. Sauf que l’examen de la proposition de loi qui vise à créer une holding France Médias, fusionnant, télés et radios publique avec un seul chef, a très peu de chance d’être voté."

Dernière trouvaille en date : Refaire le coup du lundi 26 mai dernier où l’Assemblée nationale votait le rejet de l’intégralité de la proposition de loi DuplombUn tour de passe-passe directement initié par les défenseurs du texte, pour empêcher le débat démocratique sur ses dispositions délétères pour l’environnement, à commencer par la ré-autorisation des néonicotinoïdes.

Beaucoup ont alors dénoncé une manœuvre anti-démocratique, au mépris des citoyens qui s’opposent massivement au retour des pesticides tueurs d’abeilles dans les champs. Dati espèrerait reproduire el processus, se murmure-t-il en coulisses. Autrement dit que les peu de soutiens à la réforme votent, de leur plein gré, une motion de rejet du texte afin de contourner l’obstruction et de le renvoyer directement au Sénat.

Ce stratagème en vogue à la chambre basse, comme on l’a vu pour le texte sur le métier d’agriculteur de Laurent Duplomb ou sur celui sur l'A69, permettrait de gagner du temps. Seulement voilà cette fois-ci, les députés macronistes et affiliés ne seraient pas prêts à se retrouver les doigts dans le pot de confiture, au nom “du respect du parlementarisme”. selon notre source.

Si le gouvernement a confirmé vouloir convoquer le Parlement pour une session extraordinaire entre le 1er au 11 juillet et dévoilé les textes qui seront examinés à cette occasion, François Bayrou continue de dire que ce texte est loin d'être prioritaire...et il n'est pas le seul !

Hormis les deux PPL cités précédemment, les députés se pencheront notamment sur le statut de l’élu local et le projet de loi créant un établissement public du commerce et de l’industrie de la collectivité de Corse.

"Toujours sous la pression de Rachida Dati mais aussi de celle de l’Elysée" selon Playbook, la réforme de l’audiovisuel public serait même examinée avant celle sur les centres de rétention, sujet cher au ministre de l’IntérieurPetite consolation pour Bruno Retailleau, son texte sur les CRA a été inscrit “en point fixe” mercredi 2 juillet. C’est-à-dire que, quoi qu’il se passe sur l’audiovisuel public, l’examen de la PPL sur les centres de rétention démarrera bien ce jour-là. Impossible, dans ces conditions, de débattre de la totalité des amendements qui ne manqueront pas d’être déposés sur l’audiovisuel public (plus de 2000 rien qu’en commission des Affaires culturelles) et donc d’aboutir à un vote dans le temps imparti. 

“Ça ne reprendrait qu’à l’automne, au mieux” prédisait un conseiller parlementaire après l'article du Canard

On est chez les dingues !!

Brandir à nouveau la réforme holding-fusion voulue par Ernotte le 30 juin, les 1er ou 2 juillet, ne servira à rien.

Il est très proche à présent, selon nos informations, où la CGC Audiovisuel communiquera sur la PLAINTE PÉNALE que dépose le syndicat, visant à faire annuler la mascarade du 14 mai dernier avec interdiction de se représenter mais également à condamner celles et ceux qui en furent les complices. 

PS.  Depuis l'enquête de France Télévisions et l'artilces du palmipède, d'autres enquêtes sont sorties, notamment celle de OFF INVESTIGATION :  «  Rachida Dati a utilisé les moyens de la mairie de Paris pour servir le Qatar ».

(¤)





mercredi 11 juin 2025

Soirée spéciale "Urgence océan" sous l’eau…Neptune n’aura rien pu faire pour Jupiter

Soirée spéciale "Urgence océan" sous l’eau…Neptune n’aura rien pu faire pour Jupiter

C’est tout France Télés qui se retrouve sous l’eau hier soir – eh oui, il n’y a plus de numérotation aux chaines ! – avec cette soirée spéciale intitulée "Urgence océan : un sommet pour tout changer", coprésentée en direct  depuis le port de Nice par Léa Salamé et Hugo Clément qui produit également l’émission via sa société Winter productions.

Le programme consacré à la sauvegarde des océans en marge de la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan, coprésidée par la France et le Costa Rica, n’a malheureusement pas décollé.  La présence d'Emmanuel Macron durant plus d'une heure n'y a rien fait avec seulement  1,57 million de téléspectateurs entre 20h20 et 22h48.

Cela correspond à 9,1% du public âgé de 4 ans et plus et 7,7% des FRDA-50. La deuxième partie de l'émission, diffusée de 22h48 à 23h49, a conservé l'attention de 758.000 téléspectateurs, soit 7,3% du public et 3,9% des FRDA-50.

Le Figaro de ce jour avec son article signé Julia Baudin (avec illustration) résume bien la situation : « Audiences : Emmanuel Macron au plus bas sur France 2, pire score de l’histoire pour une interview présidentielle » (*) 

Neptune n’aura rien pu faire pour Jupiter, pas plus que Diane partie de son côté à la chasse au scalp ! 

(*) 


mardi 10 juin 2025

La guerre est déclarée entre Dati et Ernotte : Le Canard enchaîné de ce mercredi parle même de scalp.

La guerre est déclarée entre Dati et Ernotte : Le Canard enchaîné de ce mercredi parle même de scalp. (*)

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la une du titre de l'article du Canard enchaîné de ce mercredi 10 juin ainsi que l'encadré de fin qui intervient après la diffusion de "complément d'enquête" visant la toujours locataire de la rue de Valois...lire absolument.

Elle brandit à nouveau la réforme holding-fusion voulue par Ernotte qu'elle espère défendre le 30 juin prochain en fin d'après midi pour jouer les Pocahontas du PAF.

Il est bon de rappeler à tout un chacun que la plainte de la CGC Média visant à faire annuler la mascarade du 14 mai dernier avec interdiction de se représenter mais également de sanctionner pénalement celles et ceux qui en furent les complices. 

 (*)




Une session extraordinaire du Parlement, fin juin, pour permettre à Rodolphe Saadé de racheter M6 via la loi sur le holding public ?!

Une session extraordinaire du Parlement, fin juin, pour permettre à Rodolphe Saadé de racheter M6 via la loi sur le holding public ?!

Dans son tout nouvel article « Dati obtient finalement une étroite fenêtre de tir pour la holding de l'audiovisuel public », La Lettre évoque « l’article 12 de la proposition de loi autorisant de nouveau la revente des fréquences au bout de deux ans et non cinq».

Chacun se demande ce que fait une telle disposition dans une loi sur l’audiovisuel public ?!

C’est le 30 juin prochain, le jour même où se termine la session ordinaire, que Rachida Dati annonce l‘inscription pour 16 H du projet ernottien de fusion-holding. Alors que le Parlement est confronté à un embouteillage de textes législatifs, des discussions pourraient donc avoir lieu au sujet d'une session extraordinaire plus que vraisemblable, début juillet lors de la période de congé estivale.

Reste à savoir quel serait l'ordre du jour de l'Assemblée nationale et du Sénat au cours de cette session extraordinaire qui, pour être convoquée, doit faire l'objet d'un décret du président de la République

NB : L'article 29 de la Constitution précise que le Parlement est réuni en session extraordinaire "à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l'Assemblée nationale, sur un ordre du jour déterminé". En complément, l'article 30, indique que "les sessions extraordinaires sont ouvertes et closes par décret du Président de la République". La session ordinaire se termine, elle, le lundi 30 juin.

Une date d'examen du texte qui prévoit le rassemblement dans une structure commune ‘’France Médias’’ style ORTF (France télévisions, Radio France, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) voire France Médias Monde, pourrait ainsi être soumise, à la conférence des présidents, la semaine du 23 juin pour fixation au 30 juin.

Reste à savoir quels textes seraient inscrits à l'ordre du jour. La première lecture du projet de loi de simplification de la vie économique devrait être terminé lors de la session ordinaire, mais il faudra encore procéder à son adoption définitive. D'ores et déjà, il apparaît que le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte aura très certainement besoin d'une session extraordinaire pour achever son parcours législatif. 

Auprès de l'AFP, l'entourage de Patrick Mignola a également évoqué le projet de loi sur l'emploi des seniors, présenté début mai en Conseil des ministres, le projet de loi sur le renforcement de la cybersécuritéou encore la réforme du statut de l'élu local. 

A noter également que cette possible session extraordinaire interviendrait à un moment où deux dossiers d'importance seront d'actualité, emmenant avec eux d'éventuelles tentatives de censure contre le gouvernement. Celui des retraites, puisque le conclave organisé entre partenaires sociaux doit rendre ses conclusions à la fin juin. Et celui sur la dette et les choix budgétaires pour trouver 40 milliards d'euros d'économies. "Au début du mois de juillet, je proposerai aux Français un plan de retour à l'équilibre des finances publiques sur trois ou quatre années", a répété le Premier ministre mardi 27 mai sur BFM TV.

Si ce traitement de la loi devait être à nouveau repoussé, certains fins connaisseurs du dossier estiment que le rachat de m6 par Rodolphe Saadé qui a récemment racheté RMC et BFM TV, pourrait ne pas pouvoir acheter M6...ce qui ne serait pas, semble-t-il du goût de l'Élysée  !

Toutefois le projet de rachat de M6 par TF1 qui avait été stoppé via le groupe Bouygues - sujet majeur dans le paysage audiovisuel français - reste entouré d’incertitudes et de contraintes réglementaires.


1. « Historique du projet (2021-2022) » : En mai 2021, Bouygues, maison mère de TF1, avait annoncé le rachat de 30 % des parts du groupe M6 pour 641 millions d’euros, dans le but de fusionner les deux groupes pour créer un géant de la télévision française capable de concurrencer les plateformes de streaming comme Netflix ou Disney+. Cette opération aurait permis à Bouygues de devenir l’actionnaire majoritaire avec 30 % des parts, tandis que RTL Group (Bertelsmann) conservait 16 % pour faciliter les négociations avec l’Autorité de la concurrence. Cependant, en septembre 2022, le projet a été abandonné en raison des exigences de l’Autorité de la concurrence, qui demandait des concessions importantes, notamment la cession de la chaîne TF1 ou M6, rendant la fusion sans "logique industrielle".

2. « Contexte réglementaire » : Une des principales contraintes est la limitation à sept fréquences TNT pour un même groupe audiovisuel, selon la législation française. TF1 (TF1, TMC, LCI, TFX, TF1 Séries Films) et M6 (M6, W9, 6ter, Gulli, Paris Première) totalisant dix chaînes, il aurait été nécessaire de céder trois fréquences, potentiellement TFX, TF1 Séries Films, 6ter ou Paris Première. De plus, l’Autorité de la concurrence craignait une position dominante sur le marché publicitaire télévisé, où le nouvel ensemble aurait contrôlé environ 70 à 75 % des revenus publicitaires. Cela aurait pu limiter la concurrence et affecter les annonceurs.

Bien que la fusion ait échoué en 2022, l’idée d’un rachat reste d’actualité. En janvier 2025, Rodolphe Belmer, PDG de TF1, a confirmé dans une interview au *Monde* que les raisons stratégiques qui motivaient le projet en 2021 sont "toujours, voire encore plus, d’actualité", notamment pour renforcer la compétitivité face aux plateformes de streaming. Cependant, la réglementation limite actuellement toute revente de M6 avant 2028, en raison du renouvellement de son autorisation d’émettre en 2023, qui interdit tout changement d’actionnaire pendant cinq ans. Belmer a toutefois indiqué que TF1 "regarderait" si M6 était remise en vente. 

En 2024, M6 a vu son audience annuelle tomber à 7,8 %, passant sous la barre des 8 %. Cela a levé une restriction légale (article 39 de la loi de 1986) qui limitait à 49 % la détention d’une chaîne hertzienne par un seul actionnaire. Bertelsmann (RTL Group) pourrait désormais acquérir 100 % de M6, ce qui pourrait faciliter une future vente ou restructuration. Cela ouvre la porte à de nouvelles possibilités, bien que TF1 ne soit pas le seul acteur intéressé. D’autres prétendants, comme Daniel Kretinsky ou Rodolphe Saadé (CMA CGM), pourraient également se positionner.

TF1 n’a donc pas abandonné l’idée d’acquérir M6 mais tout projet reste suspendu jusqu’en 2028 en raison des restrictions réglementaires, sauf changement législatif. Les obstacles liés à la concentration des médias et au marché publicitaire demeurent significatifs. Si M6 est remise en vente, TF1 pourrait se repositionner, mais devra faire face à des défis concurrentiels et réglementaires, ainsi qu’à d’autres acheteurs potentiels. Pour plus de détails sur l’évolution de ce dossier, il serait pertinent de suivre les annonces officielles des groupes TF1, M6, et de l’Autorité de la concurrence.

lundi 9 juin 2025

L’ex-dircab ernottien veut finir d’éreinter les petits producteurs…jusqu’à son départ !

L’ex-dircab ernottien veut finir d’éreinter les petits producteurs…jusqu’à son départ !

Dans un courrier adressé aux producteurs, l’ex-Verts et ex-conseiller de Cécile Duflot, prévient les petits producteurs en voie de disparition sur les antennes de France Télévisions, qu’il va payer encore moins le peu d’émission qui leur reste.

Dans ce lettre datée du 28 mai et cosignée par Christian Vion le toujours directeur général adjoint chargé de la gestion, de la production et des moyens, l’ex-dircab « invite la profession à revoir le prix des émissions vendues au groupe audiovisuel public. »

Selon La Lettre qui a eu connaissance de ladite missive, les co-rédacteurs en appellent à leur « "esprit de responsabilité" et « propose aux représentants des sociétés de production une série de rendez-vous bilatéraux qui permettront de réajuster le coût de la grille. » avant de les pointer du doigt  « "La pérennité de l'audiovisuel public et de notre partenariat repose sur la nécessité de faire cause commune et de partager ensemble ce choc économique en visant à préserver l'offre dans l'intérêt de nos publics" »

Quel énorme pipeau que l'Agence a gobé sans le moindre chiffre... 

Toujours selon le titre de presse qui a donc eu connaissance de ladite missive, cette réduction des budgets alloués aux émissions affectera particulièrement les petites structures déjà le couteau sous la gorge pour certaines au profit de grands groupes comme Mediawann, Banijay et Brut en situation de quasi-monopole sur France Télés depuis l’été 2015.

« Le volume d'économies à réaliser sur les émissions de flux (émissions destinées à n'être vues qu'une seule fois) et sur la création s'élève officiellement à 35 millions d'euros sur la période de septembre à décembre, sur un coût de grille global de 903 millions d'euros » écrit le titre de presse qui ajoute « Selon nos informations, la direction souhaite économiser 115 millions d'euros sur les seules émissions de flux, dont 6,5 millions grâce à la réduction d'émissions récurrentes. »

Comme il ne semble pas prévu de revoir les contrats signés avec cette triade amie qui ont, selon toute vraisemblance, été reconduits avant la récente mascarade arcomienne  du 14 mai dernier qui va bientôt se retrouver au Pénal, les salariés se retrouveront en première ligne

« Les deux dirigeants rappellent que ces renégociations se placent dans un contexte budgétaire contraint, avec un budget prévisionnel en repli de plus de 70 millions d'euros [-76M€ pour être précis, ndlr] qui aura un impact sur les effectifs du groupe audiovisuel public (LL du 17/01/25). Lors du budget voté en décembre, le conseil d'administration a voté la suppression de 180 équivalents temps plein (ETP). »

L’ex-Orange s’inspirant de Lao-Tseu ne touchera pas les gros mais sacrifiera les petits  comme d'habitude ...pas trop quand même car « Quand les gros maigrissent, les maigres meurent » !

dimanche 8 juin 2025

Crépage de chignon en vue après la diffusion sur France 2 du "Complément d'enquête" dévastateur réservé à Rachida Dati...

Crépage de chignon en vue après la diffusion sur France 2 du "Complément d'enquête" dévastateur réservé à Rachida Dati...

"Les médias sont des piliers de l’État de droit" chante Ernotte dans les 30 pages adressées à l'Arcom intitulées "Réconcilier", ajoutant "Publics, ils s’inscrivent dans un cadre législatif et réglementaire qui exprime les attentes essentielles de la collectivité à l’égard d’un service public : exemplarité, universalité, impartialité".

Exemplarité c'est la même mot qu'a utilisé Rachida dans ses interviews, tous azimuts notamment sur son compte X : «L’audiovisuel public doit être d’une exemplarité absolue» afin de justifier le projet ernottien de "nouvelle ORTF" qualifié de "BBC à la Française" pour tenter de le faire avaler aux députés après qu'ils ont reçus le doc de 22 pages émanant des services de la rue de Valois,  à savoir la DGMIC de Florence Philbert !

La putative maire de Paris, n'avait que compliments à la bouche concernant celle qui semblait la soutenir dans ce projet de ressusciter l'ORTF qui devrait en toute logique coûter plusieurs milliards, contrairement à ce qu'elle prétend mais la diffusion retardée depuis l'an dernier du "Complément d'enquête" dévastateur réservé à Rachida Dati, a tout bousculé.

Beaucoup comme Marine Tondelier demandent aujourd'hui à Rachida Dati de "quitter le gouvernement et même de ne pas briguer la mairie de Paris" « Les révélations de #Complement d’enquête sur Rachida Dati sont accablantes.

Si elle avait un peu de respect pour son ministère et les Parisiens, elle démissionnerait et renoncerait à la Mairie de Paris. Comme elle ne le fera pas, les macronistes devraient lui montrer la sortie. »


Un grand merci à son ex-pote pour tant de sollicitude...

Ca devrait flinguer dans tous les coins et la plainte pénale que déposera dans les jours qui viennent la CGC Audiovisuel pour faire annuler cette mascarade et sanctionner lourdement tous les complices de cette farce, pourrait très vite remettre quelques pendules à l'heure.

Avec le dernier sondage IFOP réalisé pour TF1-LCI où pas moins de 81% des Français pensent que la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, a fait perdre du temps à la France mais dans lequel 1/3 s'attendent à que le Chef de l'État en prononce une nouvelleil semble que l'exemplarité absolue dont se repaissent les deux ex-potes de FUSION-HOLDING commande qu'elles quittent ensemble leurs fonctions respectives...