samedi 5 juillet 2025

Qu’Anne-Sophie Lapix débarquée par Ernotte se rassure : tout se paie…et souvent plus vite qu’on ne le croit !

Qu’Anne-Sophie Lapix débarquée par Ernotte se rassure : tout se paie…et souvent plus vite qu’on ne le croit !

Le jeudi 26 juin, Anne-Sophie Lapix a présenté son dernier JT de 20h sur France 2…enfin sur France-tv puisque l’ex-Orange a supprimé la numérotation des chaînes . Elle avait appris son éviction par la presse quelques jours plus tôt. 

« C'est dégueulasse » faisait remarquer une figure de France 2 auprès de Télérama. « C’est habituel malheureusement » rétorquait cet autre qui ajoutait « ils paieront : ils s’en foutent ce n’est pas leur fric ».


Deux jours plus tard, dans les locaux de France Télévisions, Ernotte chantait sa chanson : C’est à regret que j’ai  annoncé à Anne-Sophie Lapix son éviction du 20 heures. Ben voyons !!

"Le choix de quitter le 20 Heures n’a pas été le mien. Lorsque vous êtes présentateur de JT, vous avez le nez dans le guidon, et c’est rarement vous qui dites stop" avoue-t-elle humblement.

Anne-Sophie Lapix refermait ainsi l'une des plus grandes pages de sa carrière de journaliste après avoir œuvré pendant 8 ans, remplaçant en 2017 David Pujadas viré de la même façon et que le groupe TF1 recrutait dans la foulée.

La journaliste avait peut-être un temps imaginé poursuivre sa collaboration avec France Télévisions mais avec un tel traitement comment  aurait-elle pu ? Elle quitte donc France Télévisions pour rejoindre le groupe M6 pour récupérer la présentation de la tranche d'information diffusée quotidiennement entre 18h et 20h sur RTL à la rentrée, tout en incarnant une grande interview dominicale sur La Six.

Peu après son dernier journal, l'animatrice a participé à un pot de départ organisé en son honneur à proximité de France Télévisions. Elle était notamment accompagné de son mari Arthur Sadoun comme le relate Le Parisien.

"Hier soir, après avoir présenté son dernier journal 20 Heures. Anne-Sophie Lapix organisait son pot de départ dans une péniche au pied de France Télévisions. Les oreilles de la direction, pas présente, ont sifflé. Arthur Sadoun, le mari d'Anne-Sophie Lapix, par ailleurs PDG de Publicis Groupe, l'un des leaders mondiaux de la publicité, leur a aussi envoyé quelques piques", écrit le titre de presse sur X.

"Après avoir diffusé un best-of des 8 années de 20 heures de son épouse. Il a pris la parole devant tout le monde : 'Ce soir c’est notre anniversaire de mariage. J’avais prévu un dîner en amoureux. Mais les gens d’en face en ont décidé autrement…'" ajoute le quotidien qui enfonce le clou «  Le mari d'Anne-Sophie Lapix semble donc encore avoir l'éviction de son épouse en travers de la gorge ».

Qu’Anne Sophie Lapix partie dignement – elle assure dans les colonnes du Figaro, ce 3 juillet 2025: "J’ai toujours signifié à Delphine Ernotte qu’à tout moment, si l’on me demandait de partir, ce ne serait pas un problème" –  et son mari, en soit persuadés : le jour viendra pour celle qui a a prononcé la sentence...et certainement plus vite qu’on l’imagine.

vendredi 4 juillet 2025

Les gros bobards d’Ernotte toujours dans les tours !

Les gros bobards d’Ernotte toujours dans les tours !

C’est le compte-rendu de FO dont Renaud Bernard son délégué s’exprimait dans Valeurs actuelles pour remettre en cause le travail des équipes du magazine de France 2 par cette violente attaque: "« Prenez le récent ‘‘Complément d’enquête’’ sur Rachida Dati. Plus qu’une enquête d’investigation, c’est un conglomérat de soupçons… Il y a très peu de faits. Alors que le journalisme, c’est un exercice rigoureux (*), pas la diffusion de suppositions » qui en fait état, dédouanant celle qu’ils portent toujours aux nues.

(*) Le syndicaliste sait de quoi il parle....Il fait probablement référence à un incident survenu en 2012, avec un reportage diffusé dans le JT de 20 heures de France 2, signé justement par l'intéressé et qualifié de trompeur dans l'ensemble des médias.

Ce sujet portait sur des prétendues attaques de loups dans un village des Abruzzes, en Italie, et montrait des images de loups rôdant près d’un village. Selon "Le Canard Enchaîné" de l'époque : ces images n’avaient pas été tournées par l’équipe de France 2, mais récupérées sur YouTube, issues d’une vidéo vieille de deux ans réalisée par une association locale.

Renaud Bernard avait dû reconnaître une « récupération hasardeuse » sur Internet, sur les conseils de gardes forestiers italiens et a admettre  ne pas avoir précisé la source des images, ce qu’il a qualifié de « connerie » de sa part. Une enquête interne avait même été ouverte par France Télévisions et le journaliste, convoqué pour s’expliquer ! Depuis il parle à Valeurs actuelles 

Extraits

« Elle a souhaité saluer aussi les équipes qui sont mobilisées pour tenter de résoudre les problèmes de climatisation après un enchaînement d’éléments ayant conduit à des pannes majeures.

Cette succession de circonstances (pollution des tours aéro-réfrigérées, sabotage du moyen « secours » rue Delbarre et orages) a mis en évidence l’urgence de la bascule en cloud de tous les serveurs du Siège »

« A noter que ce n’est pas la seule urgence ! L’épisode caniculaire qui s’est abattu cette semaine, et les plus de 30 degrés dans les bureaux du Siège, a mis en évidence qu’il y avait un vrai problème avec ce sujet, et l’urgence de réussir à le résoudre au plus vite. »

Eh bien non, il ne s’agit en rien de "sabotage du moyen « secours » rue Delbarre d’orages ou de pollution des tours aéro-réfrigérées" mais depuis l’automne 2024 d’un manque d’entretien dont la Préfecture de Police a exigé de France Télés la réalisation par le Chef du pôle Installations classées de Paris des Service risques et installations de Paris et des Hauts-de-Seine.

En voici la teneur de 2 mails intitulés : « URGENT : Cluster de légionellose à Paris 15ème »

Bonjour,

En raison d'un cluster de légionellose avéré dans le 15e arrondissement,  des investigations sont réalisées pour déterminer l'origine de la source de contamination.


L'inspection des ICPE vous demande de procéder à une analyse rapide PCR (Polymerase Chain Reaction) sur l'installation IRDEFA/TAR au 7, ESPLANADE HENRI DE FRANCE.


Cette méthode permet d'obtenir un résultat sur le nombre de bactéries tuées par le traitement biocide et pourrait mettre en évidence un défaut sur le traitement de l'installation.

Pourriez-vous également justifier de l'absence de défaut sur vos pompes d'injection ?

-----

Nous avons eu un retour de l’analyse que nous effectuons dans le cadre de notre surveillance hier sur le réseau des TAR a l’arrêt depuis le retour du contrôle inopiné du 16 Septembre 2024.

Je vous mets en copie du mail de notre laboratoire COFRAC que nous avons reçu elle confirme le dépassement légionnelle nous étions a 548000UFC/L je leur ai demandé de garder les souches pendant 3 mois afin qu’ils puissent vous les transmettre.

Ce compte rendu de FO va donc parvenir sans délai à la Préfecture de Police qui pourra constater les mensonges de France Télés et ainsi compléter son dossier pénal en raison des deux décès dans l’arrondissements.




France Télévisions sur Prime Video la plateforme d’Amazon avec la complicité d’Ajdari et de l’Arcom.

France Télévisions sur Prime Video la plateforme d’Amazon avec la complicité d’Ajdari et de l’Arcom.

(*)

Rien dans ses 30 pages d’élucubrations, d’incantations et autres boniments enchaînés dans un vide sidéral proche du trou noir que l’Arcom a reçu mi-avril que la presse publiait quasiment dès le lendemain comme d’ailleurs les projets des candidats à la présidence de France Télés alors que l’Agence (*) en garantissait la confidentialité.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique qui confirme, soi-dit en passant, le dépôt d’une plainte pour "atteinte à son système de traitement automatisé de données" pour deux actes de "piratage" en  interne, s’agissant semble-t-il d’une fuite d’information liée aux candidatures à la présidence de France Télévisions !

Ces faits à eux seuls devraient déjà conduire à l’annulation de cette indigne mascarade où les mensonges, une fois encore, ont été légion.

Le blog CGC Média qui a demandé au cabinet d’avocats ayant définitivement fait condamner Patrick de Carolis, de déposer plainte au pénal visant à mettre en lumière le rôle de chacun et faire condamner les protagonistes de la mascarade qui s’est jouée en mai dernier que pour leur rôle premier avec les délits connexes de complicités et de recel, en prononçant également l’annulation de toute la procédure.

Ceci étant dit, l’annonce d’aujourd’hui est un élément supplémentaire et pas des moindres, à tout un pan de la plainte de la CGC Audiovisuel et montre bien que tout était calé bien avant  l’avis dit motivé de l’agence .

90 millions d’euros d’argent public plus tard, jetés à la poubelle et la liquidation de Salto à peine deux ans d’exercice seulement, c’est totalement hallucinant. 

L’annonce de l’arrivée de toute l’offre du groupe audiovisuel public sur la plate-forme d’Amazon en est la démonstration probablement la plus énorme.

A l’oral toujours disponible sur le site de l’Arcom mais dont la CGC a fourni le verabtim à son avocat, voici ce que raconte l’ex-Orange :

« Il y a cinq ans, en plein Covid, je venais présenter une nouvelle candidature en disant que France.tv devait devenir la première plateforme de streaming et agréger les offres du service public. Cela semblait une chimère, c'est aujourd'hui une réalité. »

Notre réussite est indiscutable, depuis le début de cette année, encore au mois d'avril, avec 39 millions de visiteurs uniques mensuels, nous sommes devenus cette année la première plateforme de streaming en France avec une moyenne d'âge des utilisateurs de 47 ans, au barycentre [Centre de gravité, ndlr] des plateformes. »

Elle ne se mouche pas avec le dos de la cuiller la parachutée de 2015 : France.tv aujourd’hui première et au centre de gravité des plateforme de streaming en France » ?

Au secours…

Pourquoi donc s’associer à Amazon dans le cadre de l'abonnement à Prime Video qui coûte 6,99 € par mois ou 69,90€ par an ?alors même selon les bobards assénés à l’agence France.tv est aujourd’hui la première en France au centre de gravité de  toutes les autres, américaines faut-il le rappeler,  particulièrement ce « diable » de Netflix (dixit Ernotte), Disney et donc Amazon ?

Le reste de la partition pour pipeau et flutes en ré mineur, est du même tonneau pour  Ernotte qui se voit reine de l’Europe et du monde :

«   Il nous faut maintenant franchir une nouvelle étape, notre plateforme est encore trop perçue comme extension de la télévision linéaire. Je veux faire de France.tv le carrefour numérique incontournable de notre pays, d'ici 2030. On ne peut plus penser les contenus sans penser dès leur conception à une distribution adaptée à chacun. Cette plateforme sera nécessairement hybride, en étant capable d'offrir aux passionnés du direct les événements du pays et en proposant la souplesse avec la plus large offre de contenus français et européens.

Pensés d'abord pour un environnement numérique, les contenus seront mieux diffusés ainsi sur le linéaire, vitrine de la diversité de France Télévisions. Cette mutation est engagée mais il faut aller plus loin.

notre système de marque qu'il faut simplifier, comme l'a fait la BBC, une marque unique. C'est notre organisation qu'il faut repenser. L'éditorial qui sera rapproché du numérique…C'est notre budget qui doit être réalloué, nos investissements se concentreront sur la plateforme, nous financerons en priorité les contenus qui y seront les plus performants et pertinents.

Ce tournant de l'horizontalité, nous devrons savoir le prendre avec exigence »

« Un budget (déjà en déficit de -76M€) devant donc être réalloué aux investissements qui se concentreront sur la plateforme pour financer en priorité les contenus qui y seront les plus performants et pertinents »,  c’est certainement cela qui a fait tilt pour l’Arcom qui écrit :

« L'Autorité s'est fondée sur les engagements pris pour viser l'équilibre budgétaire par la maîtrise des dépenses grâce notamment à la mise en place d'une comptabilité analytique performante [promesse d’Ernotte en 2015 puis 3020, jamais tenue, ndrl]; pour inscrire dans la durée sa responsabilité sociétale et son ambition environnementale. »

La Justice va se régaler …

jeudi 3 juillet 2025

La squaw "Jescalpetousceuxquisyopposent" se prend baffes sur baffes...et c'est tant mieux!

La squaw "Jescalpetousceuxquisopposent" se prend baffes sur baffes...et c'est tant mieux ! 

Après le rejet par l'Assemblée que Patrick Cohen le nouveau pote  de Rachida présente à deux reprises dans une des ses chroniques comme une soi-disant "Duplomb"  (*) - il faudrait tout de même qu'il potasse un peu plus ses fiches ! - celle qui dont les rêves de trophhée capillaire n'ont visiblement pas plus à grand monde à commencer par le chef de l'État comme le révèle Le Canard enchaîné, ne sera sûrement plus là lorsque le projet de loi Ernotte/Dati reviendra à l'Assemblée nationale au moment des débats sur le budget du Pays pour 2026 qui risquent forts d'être agités.

L'excellent dossier d'OFF Investigation "Fusion de l’audiovisuel public :Une bonne baffe pour Dati" parle bien d'un camouflet et non d'une victoire comme le journaliste d'Inter et de à vous.  Extraits, ci après



(¤) "« C’est un véritable camouflet pour Rachida Dati, réagissait le 30 juin auprès de Mediapart Soraya Morvan Smith, journaliste à France 24. Nous l’avons vue lugubre devant un hémicycle vidé de la majorité, qui visiblement ne soutient ni la ministre ni ce projet mal ficelé, budgétairement aberrant, inquiétant pour l’information et la culture, et menaçant pour les salariés. »

Cette nouvelle claque pour l’exécutif sanctionne l’arrogance légendaire d’Emmanuel Macron. Début 2024, le président de la République avait cru bon de confier sa volonté de fusionner l’audiovisuel public à cette ancienne ministre sarkozyste à la réputation belliqueuse, dont les démêlés judiciaires avaient été documentés depuis des années, notamment par Cash Investigation...

Comble de la cruauté pour la ministre de la Culture : les députés Rassemblement National (RN), qui avaient laissé entendre qu’ils voteraient la fusion de l’audiovisuel public moyennant quelques concessions détaillées le 29 juin par Le Monde, ont finalement mêlé leurs voix à celles des écologistes et de la France insoumise (LFI) pour rejeter la réforme..."

Si, sans surprise, le Sénat a approuvé, ce jeudi en commission, la réforme de l’audiovisuel public défendu par la (toujours) ministre de la Culture Rachid Dati, le texte dénoncé par la gauche et les salariés concernés, il est loin d'avoir terminé son parcours.

Adopté en première lecture par le Sénat en juin 2023, il sera  examiné cette fois-ci en deuxième lecture après le rejet surprise du texte par l’Assemblée nationale, lundi avant même l’ouverture des débats.

"C’est un texte qui nous revient dans sa version que nous avons voté en 2023 dont nous avons déjà largement débattu et que nous le soutenons" à confirmé le sénateur UDI Laurent Lafon à l'AFP, indiquant que la commission avait simplement ajusté différents articles pour actualiser le texte et obtenir sur certains points une convergence avant l’Assemblée nationale.

Pour autant, le texte ainsi remanié sera examiné dans l’hémicycle de la chambre haute, le jeudi 10 juillet et potentiellement demain également. 

Avant le rejet du texte, les députés avaient en effet procédé à plusieurs aménagements au stade de la commission, notamment sur la gouvernance de la future holding dont le PDG sera aussi le PDG des filiales. Le Sénat s'il a partiellement repris les apports des députés, a confirmé de nouveau son choix à ce stade d’intégrer France Média Monde  (RFI, France 24...) à la holding. Le gouvernement espérait de son côté, au contraire, l’exclure de la nouvelle architecture. 

La proposition de loi sénatoriale comporte en outre, un large volet relatif à "la souveraineté audiovisuelle" avec des dispositions concernant les droits sportifs ou le développement de la radio numérique terrestre. Les sénateurs ont souhaité maintenir, à ce stade, cette partie du texte, là où le gouvernement avait lui demandé une suppression lors des débats à l’assemblée pour réduire les délais d’examen. 

La gauche minoritaire au Sénat s’oppose de son côté à cette réforme et fustige depuis deux jours, l’accélération de l’examen du texte s’inscrit à l’ordre du jour du Sénat in extremis avant les vacances parlementaires...Gérard Larcher a-t-il eu peur pour son cuir chevelu même s'il l'a endurci ?  

C'est seulement cette version adopté en deuxième lecture au Sénat - ce qui ne fait guère de doute, vu qu'il en est issu ! - qui repartira à l'Assemblée nationale, probablement à l'automne prochain,  avant de voir le jour et ce alors que la putative maire de Paris aura probablement quitté le gouvernement Bayrou (s'il est toujours en place) pour sa campagne pour la ville de Paris...à moins qu'entre temps elle soit déclarée inéligible ?!

(*) Il aura par 3 fois annoncé une Duplomb dans un incroyable non sens ! 



https://youtube.com/shorts/LFr5moj_I3g?si=hj2HJggNUNYM0C83

Le feu couve à France Télés avec ces regroupements déshumanisés style bestiaux menés à l’abattoir…

Le feu couve à France Télés avec ces regroupements déshumanisés style  bestiaux menés à l’abattoir…

C'est ce qui ressort du liminaire lu ce matin  par la CGC de l'Audiovisuel.

« Trois déménagements valent un incendie », écrivit Benjamin Franklin dans l’almanach du pauvre Richard. Trois déménagements : on y est avec le transfert au Siège l’hiver dernier pour les services paie et  compta puis, le 25 juin pour le gros des troupes et celui du Nodal à venir plus tard pour le nodal !

Pourquoi avoir maintenu coûte que coûte ce déménagement au 25 juin alors que les équipes n’étaient pas prêtes et que les moyens techniques n’étaient pas tous installés, prêts à fonctionner et que tout n’était complètement vérifié et validé ? A l’image de ce 1er CSE au sein du siège : 40 min de retard car pas de tests, pas d’essais, pas de vérification…de l’amateurisme généralisé et certains osent encore parler de professionnalisme !

Pourquoi alors cet empressement à déménager coûte que coûte au siège ce 25 juin ? Ce serait-ce pour que les cadres de Campus touchent leurs primes ? Est-ce là, la raison ? Au détriment du bien être des salariés et des risques psychosociaux ? Parce qu’il ne faut pas risquer de déplaire à la présidence ?

Pas de N- 1 pour les JT ! Pas de livewiew ! Des directs plantés pour les stations des Premières. Un studio radio pas terminé ou testé. Pas de workflow et autres docs techniques pour expliquer le fonctionnement des process.

Du manque de matériel au Siège ainsi qu'à Centre ville ? Des cadres à FTV non informés des demandes de moyens techniques…Etc ….La liste est longue… très longue de tous les cafouillages, démêlés, incidents et autres aberrations de ce déménagement qui ne devait être qu’une simple formalité, s’avère être une procédure à peine déguisée de broyage du pôle Outremer.

Un aspect positif cependant ! Enfin du matériel informatique et des bans de montage qui fonctionnent…mais trop souvent du matériel et des moyens low cost, à l’exemple du JT outremer dont la qualité technique à l’écran s’avère… plus que médiocre… et surtout des moyens techniques qui n’ont été ni testés, ni  validés opérationnellement à l’image de Zenon.

Trop peu pour se réjouir de ce changement de site qui s’avère être une souffrance pour beaucoup de salariés avec qui plus est, une déshumanisation au travail mal vécue par nombre de salariés de Malakoff qui subissent ce choix galopant du « Tout ouvert » ‘les Open Space pullulent) mais aussi sur le fait que rien n’est fait par la direction générale pour favoriser le faire et le travailler avec les autres sévices et équipes de FTV.

Tout semble fait pour casser l’esprit du travailler ensemble, si cher aux personnels travaillant pour les Outremer que plusieurs hauts cadres du pôle reconnaissaient pourtant récemment comme celui  d’un esprit de famille !

Travailler dans une entreprise : c’est accomplir ensemble des tâches, des missions, des objectifs pour qu’au final ces mêmes personnels qui bénéficient de ce travail soient heureux et fiers du résultat. Au siège de FTV, c’est souvent le contraire qui prévaut ! L’ambiance dans les couloirs l’atteste ! Hallucinante réalité qui divise au lieu justement d’unir, de fédérer, de donner goût à faire et à travailler ensemble.

Merci à toutes celles et tous ceux qui jusqu’alors ont œuvré pour faire de RFO puis France Ô et du pôle ultramarin, un espace de vie confraternel même si tout n’était pas rose. Il va falloir beaucoup de force et de détermination aux héritiers de RFO pour exercer et faire contagion pour qu’au siège de FTV….

Merci enfin aux techniciens et formateurs des sociétés prestataires pour leur aide précieuse. Merci aux techniciens du siège qui travaillent à la mise en place des studios et moyens techniques qui sont dévolus au pôle Outremer. Merci aussi à tous nos anciens de l’AITV et de RFO qui eux n’ont pas perdu cet esprit familial de la rue Danton et toutes celles et ceux qui ont déjà eu à travailler avec l’établissement de Malakoff. Ils ont été ravis de nous retrouver ! Preuve que le faire et le vivre ensemble sont des valeurs qui nous sont chères et qui font du bien dans une entreprise !

Une plainte déposée par l’Arcom pour "atteinte à son système de traitement automatisé de données", fin avril-début mai, ne télescopera pas celle de la CGC Audiovisuel contre l’Agence.

Une plainte déposée par l’Arcom pour "atteinte à son système de traitement automatisé de données", fin avril-début mai, ne télescopera pas celle de la CGC Audiovisuel contre l’Agence.

La plainte déposée par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique pour "atteinte à son système de traitement automatisé de données" pour deux actes de "piratage" en  interne, s’agissant semble-t-il d’une fuite d’information liée aux candidatures à la présidence de France Télévisions, n’a aucune chance de faire diversion sur les faits que dénonce la CGC Audiovisuel dans la sienne.

En effet, la mascarade à laquelle l’Agence et ses membres ainsi que celles et ceux qui l’ont en coulisses, conduisant au 3ème parachutage de la récente gardée à vue dans le cadre d’une autre procédure pénale portant « sur des soupçons de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, recel, faux et usage de faux, liés à l’organisation d’événements à Nice », ne s’explique pas avec des « trous dans le fromage » !

Les faits qui auraient conduit à la mise à pied de tel ou telle au sein de l’Arcom comme un message malveillant, abritant apparemment une pièce jointe potentiellement dangereuse reçue par des employés depuis une adresse usurpant l'identité d’un d’entre eux, viendront alourdir la barque déjà bien chargée  mais pas la détourner de son objectif.

La procédure engagée par la CGC Audiovisuel montrera aux yeux de tous, si besoin était, que les chefs d’accusation visant les faits commis par leur auteur légalement reconnu mais aussi ceux de complicités et de recel,  n’ont qu’une seul issue : la condamnation des délinquants que la Justice aura déterminé et l’annulation de « ce coup monté » voire ce scandale d'État que certains parlementaires serait prêts à ignorer...le tout sur fond de conflit d'intérêts majeur.

mercredi 2 juillet 2025

À peine la loi est-elle votée que France Télévisions la viole…entre 32 et 39 degrés dans certains bureaux !

À peine la loi est-elle votée que France Télévisions la viole…entre 32 et 39 degrés dans certains bureaux !

Depuis le 1er juillet 2025, la législation française, via le décret n°2025-482 du 27 mai 2025 et l'arrêté associé,   « renforce les obligations des employeurs pour protéger les salariés contre les risques liés aux fortes chaleurs ».

Si elle n'impose pas explicitement l'installation de systèmes de climatisation dans les locaux », en voici les points clés :

1. « Obligation de maintenir une température adaptée »: Les employeurs doivent veiller à maintenir une « température adaptée » dans les locaux fermés affectés au travail, quelle que soit la saison, en tenant compte des activités exercées et de l'environnement des salariés. Cela inclut une obligation explicite de rafraîchissement des locaux en cas d'épisodes de chaleur intense, mais la climatisation n'est pas mentionnée comme une obligation stricte. 

Au siège de France Télés, il fait plus de 30 degrés dans nombre de bureaux. Certains d’entre eux ont même été relevés à 39 -  Plus que la température moyenne du corps humain donc - il n’y a pour une majorité, ni de salariés ni ventilation, ni brumisateurs ! Seulement quelques bouteilles d’eau distribuées ici et là, sans savoir comment d'ailleurs.

Ne parlons pas de certains matériels, notamment de diffusion dont la température doit être maintenu sous 22° et qui pourraient aller jusqu’à tomber en panne.

2. « Évaluation des risques liés à la chaleur » : À partir du 1er juillet 2025, tous les employeurs doivent évaluer les risques liés aux épisodes de chaleur intense (selon les seuils de vigilance de Météo-France : jaune, orange, rouge) et intégrer ces risques dans le Document Unique d'Évaluation des Risques (DUER) ou le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels (PAPRIPACT pour les entreprises de 50 salariés et plus). 

3. « Mesures de prévention »: Les employeurs doivent mettre en place des mesures pour réduire l'exposition à la chaleur, telles que :

   - Adapter les horaires de travail pour éviter les heures les plus chaudes.

   - Augmenter les pauses dans des zones fraîches ou climatisées.

   - Fournir au moins 3 litres d'eau potable fraîche par jour et par salarié en l'absence d'eau courante.

   - Installer des dispositifs techniques (ventilation, pare-soleil, brumisateurs) pour réduire l'accumulation de chaleur.

   - Sensibiliser les salariés aux risques et aux 

(https://portailtravail.fr/droits-des-salaries-en-cas-de-fortes-chaleurs-ce-qui-change-au-1er-juillet-2025/)[](https://www.economie.gouv.fr/entreprises/canicule-obligations-employeur)

Rien de tout ça au Siège de France Télévisions !

4. « Absence d'obligation stricte de climatisation » : Bien que la climatisation puisse être une solution pour maintenir une température adaptée, la loi n'exige pas son installation. Les employeurs peuvent opter pour d'autres moyens techniques ou organisationnels pour répondre aux exigences. Cependant, si un système de climatisation est utilisé, il doit être exempt d'émissions dangereuses et entretenu conformément à la réglementation (contrôle annuel par un professionnel agréé pour les appareils contenant plus de 2 kg de fluide frigorigène).

C’est là où le bât blesse à France Télévisions, car plus aucune des tours n’est en activité...quand bien même, 1 le serait ou sur le point de l'être, ça na suffit absolument pas.

(https://www.lhotellerie-restauration.fr/sos-experts/a-partir-du-1er-juillet-2025-la-protection-des-travailleurs-contre-les-risques-lies-a-la-chaleur-est)[](https://francehygieneventilation.fr/quelle-reglementation-pour-la-climatisation-2/)

5. « Sanctions en cas de non-conformité » :  L'Inspection du travail peut effectuer des contrôles et, en cas de manquement, émettre une mise en demeure avec un délai minimum de 8 jours pour corriger la situation. Des amendes administratives ou pénales peuvent être appliquées si la santé des salariés est mise en danger.

(https://portailtravail.fr/droits-des-salaries-en-cas-de-fortes-chaleurs-ce-qui-change-au-1er-juillet-2025/)[](https://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A33032-canicule-obligations-patronales.html)

6. « Seuils de vigilance Météo-France » : Les obligations s'intensifient selon les niveaux d'alerte :

   - « Jaune » : Mesures de prévention de base (information, hydratation, veille météo).

   - « Orange » : Renforcement des mesures (adaptation des horaires, pauses dans des zones fraîches, suspension des tâches pénibles).

   - « Rouge »: Mesures maximales, pouvant inclure l'arrêt temporaire des activités si la sécurité n'est pas garantie.

(https://www.possibility.fr/2025/06/11/canicule-ce-que-dit-la-nouvelle-loi-pour-les-employeurs-des-juillet-2025/)et (https://portailtravail.fr/droits-des-salaries-en-cas-de-fortes-chaleurs-ce-qui-change-au-1er-juillet-2025/)

Le Sénat marche pied de la droite extrême via Rachida Dati ?

Le Sénat marche pied de la droite extrême via Rachida Dati ?

« Ce sont les sénateurs qui porteront donc la responsabilité de ce déni démocratique, en servant la soupe de la sorte à celle qui rêve de Paris » s’emporte ce parlementaire qui n’en revient pas d’autant de magouilles.

Alors que la droite ultra minoritaire à l’Assemblée nationale apprend que l'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy, a reçu ce 1er juin le président du Rassemblement national Jordan Bardella pour discuter de "l'avenir de la France", le Sénat acte d’ores et déjà ce rapprochement en portant au pinacle Rachida Dati.

Ce matin dans son édito qui revenait sur les économies qui pourraient être faites sur l’école, Patrick Cohen en a remis une couche: "Rachida Dati aura réussi au milieu d’une féroce bataille pour les créneaux parlementaires, à remodeler à sa main toute la fin de session  extraordinaire du Sénat. Quel talent. »

L'éditorialiste de préciser ses propos de la veille : «  Je tiens  à apporter un complément à mon édito d’hier. Ouais,  j’ai expliqué que le rejet par l’Assemblée de la loi audiovisuelle portée par Rachida n’était pas un coup de frein mais au contraire un coup d’accélérateur. 

Bingo, la loi atterrit dès demain au Sénat en commission puis en séance publique, les jeudi 10 et vendredi 11 juillet. On a rarement vu une navette aussi fulgurante, tandis que la veille, le  mercredi 9, le Sénat reprendra la réforme des scrutins municipaux à Paris, Lyon et Marseille, celle dont rêve la même ministre pour espérer l’emporter dans la capitale."

Voilà  à quel niveau de tripatouillages, notre République est tombée et dans quelle culture intensive de la banane notre Pays continue de s'enfoncer !

PS: Hier Patrick Cohen parlait également des Deals avec l’extrême droite" : "C’était prévu !"  et détaillait : "31 députés présents sur 163". Il soulignait encore  " l'absence d'un centre [volontairement, ndlr] fort dégarni  dans l'Assemblée."


Ernotte plus forte que la Justice...elle communique à ses 200 "Top manager" sur sa garde à vue comme celle de 4 autres cadres de France Télés !

Ernotte plus forte que la Justice...elle communique à ses 200 "Top manager" sur sa garde à vue comme celle de 4 autres cadres de France Télés !

Surréaliste. Alors qu'en l’état, le parquet précise dans un communiqué publié hier que si les gardes à vue ont bien été levées le 30 juin en fin de journée, sans qu’aucune poursuite ne soit notifiée à ce stade, la procédure sera transmise aux avocats des mis en cause pour une phase contradictoire, avec un délai de deux mois pour qu'ils puissent présenter des observations. À l’issue de ce délai, le procureur de la République, Nicolas Bessone, décidera des suites à donner.

Le parquet n’a pas souhaité communiquer davantage à ce stade, rappelant que l’ensemble des mis en cause bénéficie de la présomption d’innocence mais Ernotte fait savoir aux 200 Top managers réunis une fois encore dans le cadre d'un énième séminaire pour expliquer que tout cela était prévu !

"Vous avez pu être informé par la presse de l’audition par les services d’enquête de la gendarmerie de Marseille, ce lundi 30 juin de Delphine Ernotte d’un cadre de France Télévisions et de trois cadres de notre filiale France Télévisions Studio. Cette convocation concernait plusieurs affaires visant la mairie de Nice. 

Cette audition était prévue de longue date et les services de la gendarmerie avaient souhaité qu’elle ait lieu sous le régime de la garde à vue, compte tenu du nombre de personnes interrogées simultanément et des lieux d’audition différents. 

Ben voyons...une garde à vue, c'est une garde à vue .

"France Télévisions et sa présidente ont apporté des précisions sur l’organisation, à Nice, des fêtes de la musique, 2018 et 2019 et de l’Eurovision junior de 2023 au financement, desquels la mairie, autorisé par son conseil municipal, a participé. Ses auditions se sont terminées en fin d’après-midi. Aucune charge de quelques nature que ce soit n’a été retenue contre Delphine Ernotte et les autres cadre du groupe qui ont pleinement coopéré avec la justice." 

Le Parquet et les gendarmes devraient le comprendre !!!

Le parquet de Marseille a publié un communiqué le 1er juillet 2025 concernant l’affaire impliquant Christian Estrosi, son épouse et Delphine Ernotte.

Le parquet de Marseille a publié un communiqué le 1er juillet 2025 concernant l’affaire impliquant Christian Estrosi, son épouse et Delphine Ernotte.

Ce communiqué fait suite à leur garde à vue, le 30 juin 2025 dernier, ainsi que de sept autres personnes dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 4 août 2024 par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.

L’enquête porte sur des soupçons de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, recel, faux et usage de faux, liés à l’organisation d’événements à Nice, notamment le Nice Climate Summit et l’Eurovision Junior 2023.

En l’état, le parquet y précise que les gardes à vue ont été levées le 30 juin en fin de journée, sans qu’aucune poursuite ne soit notifiée à ce stade. La procédure sera transmise aux avocats des mis en cause pour une phase contradictoire, avec un délai de deux mois pour présenter des observations. À l’issue de ce délai, le procureur de la République, Nicolas Bessone, décidera des suites à donner.

Les investigations se concentrent sur les conditions d’attribution d’aides publiques par la ville de Nice et la métropole Nice Côte d’Azur à des entités comme France TV Studio et La Tribune Nouvelle, en lien avec ces événements.

Le parquet n’a pas souhaité communiquer davantage à ce stade, rappelant que l’ensemble des mis en cause bénéficie de la présomption d’innocence.  Si le maire Horizons de Nice a déjà fait savoir qu’il était candidat pour les Municipales de 2026,. France Télévisions a indiqué pour sa part collaborer pleinement avec la justice, réservant ses explications aux autorités judiciaires.

Qu’aurait bien pu dire d’autre, celle qui parachutée dans les conditions que tout le monde connait aujourd’hui à l’été 2015 vient de l’être une troisième fois par Martin Ajdari and co ?   

Cette garde à vue est en tout cas une première en matière de télé publique. L’ADAP le rappelait hier dans sa toute dernière publication (*) qui montre l’état de déliquescence dans lequel se trouve plongé France Télés depuis 10 ans.

(*)





Patrick Cohen humilié par Rachida Dati dans "C à vous", lui fait maintenant la courte échelle et reprend plusieurs éléments de langage pour le Sénat !

Patrick Cohen humilié par Rachida Dati dans "C à vous", lui fait maintenant la courte échelle et reprend plusieurs éléments de langage pour le Sénat !

Dans sa chronique sur Inter ce 1er juillet, après s’être fait ramasser publiquement par Rachida Dati sur France 5, Patrick Cohen lui fait quasiment la courte échelle en reprenant des éléments de langage visant à transformer un échec en tactique politicienne !

Il va même en profiter pour faire la pub dans son invraisemblable chronique «Le rejet de la réforme Dati n'est pas un camouflet » d'un un bouquin qui lui était dédié « Ici me revient le titre d’une de ses premières biographies il y a une dizaine d’années : "Rachida ne meurt jamais"»

Il y tacle aussi « La gauche qui n’a rien compris et n’a pas vu le coup venir » et assure également que pour Dati « C’était un coup monté ».

HALLUCINANT.

Il ajoute « Les opposants à la réforme de l’Audiovisuel auraient grand tort de crier victoire », expliquant même que « Rachida Dati souhaitait l’adoption de cette motion de rejet. Qu’elle a tout fait pour. Que c’était son plan de faire une Duplomb… » !

Sauf que tout ça, c’est du grand n’importe quoi mais surtout c’est la narratif de la rue de Valois, somme toute assez éloigné de la réalité. Il suffisait de voir le tête de celle qui s’est payé la sienne sur les antennes de France télés, au sortir de l’Assemblée.

« Un coup monté » par qui et pourquoi ? Pour tordre le cou à la démocratie ou pour servir de marche pied au Sénat ? A moins que ce ne soit les deux !

Patrick Cohen chante sa chanson « Disons-le crûment : le rejet de ce texte hier par les députés, n’est qu’un trompe-l'œil, une opération d’évitement qui permet à la ministre de la Culture de sauter la case Assemblée nationale, en s’épargnant de longs et incertains débats, et de rebondir directement au Sénat, où la loi devrait revenir dès lundi prochain, en commission de la Culture. »

Puis d’ajouter « L’inflation des amendements déposés par les groupes de gauche, 1150, n’aurait pas permis d’achever l’examen du texte dans les délais prévus, c’est-à-dire avant demain soir. Et pas plus en rajoutant deux jours de débats, ce qu’elle avait obtenu, jeudi et vendredi, c’était trop court. La loi serait restée en plan.

D’où l’idée de se servir de la motion de rejet défendue par la gauche, pour faire une « Duplomb », expression désormais en vogue au Palais-Bourbon. Du nom de la loi Duplomb, qui avait été rejetée par ses propres défenseurs. Rejetée par le bloc central, dans le but de faire échec à l’obstruction de la gauche et de propulser cette loi directement en Commission mixte paritaire. »

Il va même jusqu'à poser la question "Manœuvre astucieuse ou dévoiement irrégulier ?" avant d'"ouvrir une parenthèse" pour s'interroger sur " la clarté et la sincérité des débats parlementaires étant considérées comme un principe constitutionnel" en se demandant "ce qu'en dira le Conseil du même nom". 

"Et de revenir sur cette soi-disant nouvelle « Duplomb », exécutée hier de façon moins voyante" en parlant de Deals avec l’extrême-droite" : "C’était prévu !" ou encore "l'absence d'un centre fort dégarni dans l'Assemblée avec 31 députés présents sur 163 [volontairement, ndlr]"

Seulement voilà, ce n’était factuellement pas une Duplomb et ces explications ne sont que les éléments de langage répétés à l’envi par l’entourage de Rachida Dati pour embobiner quelques sénateurs qui croient encore au retour de l'ORTF comme on croit au Père Noël !

La procédure dite Duplomb  récemment adoptée pour que la discussion d’un projet de loi, l'avait été dans le cadre d'une procédure accélérée pour qu'aucun débat ne puisse avoir lieu, afin d'en priver l’Assemblée nationale et ce pour que celle-ci soit tout de suite renvoyée en Commission Mixte Paritaire. Ce qui n’est pas le cas ici puisque la procédure n’était pas accélérée, impliquant son retour au Sénat dans sa version sortie de la chambre haute (donc pas celle qui votée en commission)

Il faudra de toute façon encore un examen par l’Assemblée nationale après cela. Alors que si on était venu à bout du texte avec les deux jours de séance rajoutés, en plus du lundi matin, à savoir jeudi et vendredi, le risque de finir l’examen du texte à la chambre basse  aurait été fort. Du coup, le texte risquait d’être adopté et il aurait suffi d’un texte conforme du Sénat pour qu’il le soit définitivement !

C’est donc là où Cohen se trompe mais sert avec sa supposée démonstration, les desseins de Dati. 

Quoi qu’il en soit, une dernière lecture devra avoir lieu à l’Assemblée et  on recommencera donc ! 

Patrick Cohen colle ainsi aux les éléments de langage ministériels, en le sachant ou pas – qu’importe d’ailleurs – pour tenter de transformer une défaite en victoire. En tout état de cause, un peu aussi pour servir aussi celle qui lui en faisait voir de toutes les couleurs, il y a peu !

"Du plomb" s’il peut toutefois en être question, c’est uniquement pour l’instant de celui que Rachida Dati a dans l’aile avec sa réforme !