Le SNPCA-CGC a adressé, le 26 mars 2008, à Monsieur Hervé Barbaret, rapporteur de la commission Copé sur l'audiovisuel, un mail suite au communiqué que Patrick de Carolis a adressé à l'ensemble des salariés de France Télévisions (*) qui faisait suite, lui-même, aux annonces du Président de la Commissions la veille.
Le communiqué de Patrick de Carolis (*) qui se termine par "Il appartient maintenant à l'Etat de prendre le relais sur la base de ces recommandations [celles faites, la veille, par Jean-François Copé]" a contraint le syndicat s’interroger sur le fonctionnement de la commission.
Jean-François Copé, président de ladite commission a annoncé (voir nombreuses dépêches et articles de presse) le 25 mars le principe " d’une dotation devant être « forfaitaire », évaluation du manque à gagner publicitaire en 2008 fixée à 150 millions d'euros et établie à partir de du chiffre d'affaires publicitaires enregistré en 2007 pour France Télévisions".
Immédiatement après cette annonce, Patrick de Carolis a "salué cette avancée positive qui permet de poursuivre sereinement la stratégie éditorial de France Télévisions, tout en gardant une structure financière saine." Patrick de Carolis a ajouté "Cette annonce constitue pour nous tous une motivation à poursuivre nos efforts, avec une plus grande visibilité."
Il est surprenant pour le SNPCA-CGC de constater que cette annonce est faite le 26 mars, trois semaines avant même la remise des conclusions ou des recommandations que pourrait faire la commission qui, d'ailleurs ne recevra la CGC que le 4 avril !!!
Si tout semble "bouclé" et que les annonces ainsi faites n'impliquent plus qu'une chose comme l’écrit Patrick de Carolis, c'est que maintenant "l'Etat prenne le relais", alors à quoi peuvent bien servir les membres de la commission comme ceux des « intéressés » qui ont déjà été « entendus » ou encore ceux qui pourraient l’être?
Enfin, quant aux propos tenus à l’AFP hier par Jean-François Téaldi qui relève "que la somme proposée par la commission Copé pour indemniser France Télévisions de ses pertes de recettes publicitaires en 2008, soit 150 millions d'euros, est inférieure de 10 millions d'euros à la prévision budgétaire 2008" en ajoutant toutefois qu’ils "ne mettent pas le groupe à l'abri d'une éventuelle dégradation des rentrées publicitaires", ils sont bien évidemment hors de toute réalité et sans aucun fondement.
Le différentiel de "10 millions d'euros" qu’il relève entre l’annonce de chiffrage fait par J-F Copé et ses chiffres qu’il rattache à une soi-disant prévision budgétaire 2008 sont loin, très loin de la situation.
Selon les prévisions des cabinets d’audit dans le cadre des droits d’alerte votés sur les chaînes, le manque à gagner se situerait plus probablement déjà entre 300 et 400 millions d’euros.
Mais puisque tout est déjà dit et annoncé, que reste-t-il alors à discuter ?
Le communiqué de Patrick de Carolis (*) qui se termine par "Il appartient maintenant à l'Etat de prendre le relais sur la base de ces recommandations [celles faites, la veille, par Jean-François Copé]" a contraint le syndicat s’interroger sur le fonctionnement de la commission.
Jean-François Copé, président de ladite commission a annoncé (voir nombreuses dépêches et articles de presse) le 25 mars le principe " d’une dotation devant être « forfaitaire », évaluation du manque à gagner publicitaire en 2008 fixée à 150 millions d'euros et établie à partir de du chiffre d'affaires publicitaires enregistré en 2007 pour France Télévisions".
Immédiatement après cette annonce, Patrick de Carolis a "salué cette avancée positive qui permet de poursuivre sereinement la stratégie éditorial de France Télévisions, tout en gardant une structure financière saine." Patrick de Carolis a ajouté "Cette annonce constitue pour nous tous une motivation à poursuivre nos efforts, avec une plus grande visibilité."
Il est surprenant pour le SNPCA-CGC de constater que cette annonce est faite le 26 mars, trois semaines avant même la remise des conclusions ou des recommandations que pourrait faire la commission qui, d'ailleurs ne recevra la CGC que le 4 avril !!!
Si tout semble "bouclé" et que les annonces ainsi faites n'impliquent plus qu'une chose comme l’écrit Patrick de Carolis, c'est que maintenant "l'Etat prenne le relais", alors à quoi peuvent bien servir les membres de la commission comme ceux des « intéressés » qui ont déjà été « entendus » ou encore ceux qui pourraient l’être?
Enfin, quant aux propos tenus à l’AFP hier par Jean-François Téaldi qui relève "que la somme proposée par la commission Copé pour indemniser France Télévisions de ses pertes de recettes publicitaires en 2008, soit 150 millions d'euros, est inférieure de 10 millions d'euros à la prévision budgétaire 2008" en ajoutant toutefois qu’ils "ne mettent pas le groupe à l'abri d'une éventuelle dégradation des rentrées publicitaires", ils sont bien évidemment hors de toute réalité et sans aucun fondement.
Le différentiel de "10 millions d'euros" qu’il relève entre l’annonce de chiffrage fait par J-F Copé et ses chiffres qu’il rattache à une soi-disant prévision budgétaire 2008 sont loin, très loin de la situation.
Selon les prévisions des cabinets d’audit dans le cadre des droits d’alerte votés sur les chaînes, le manque à gagner se situerait plus probablement déjà entre 300 et 400 millions d’euros.
Mais puisque tout est déjà dit et annoncé, que reste-t-il alors à discuter ?
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