Alors que l'audience en référé, d'heure à heure, devant le TGI de PARIS (visant à faire défense à France 2 de continuer sa procédure illicite de "chantiers" et de stopper toute tentative de transfert des personnels vers France Télé en constatant que la poursuite de ce projet constitue un trouble manifestement illicite) devait se tenir le 19 juin prochain à 11h, la chaîne qui à l'évidence perd ses moyens (au sens propre comme au sens figuré) n'avait adressé à l'avocat en charge de la plainte pour le SNPCA-CGC,jusqu'à hier après midi, ni document, ni écritures.
En procédant de la sorte, à la veille même de la procédure en Justice, France 2 essaie une nouvelle fois de "jouer la montre" et tente de retarder la décision du TGI par un renvoi de facto.
Mépris de l'institution, du président du tribunal, de l'avocat des parties adverses comme mépris des syndicats mais également des personnels.
France 2 doit probablement penser qu'en attendant la remise des recommandations de la commission par JF Copé, le 25 juin, elle justifierait ses infractions à la législation en vigueur en prétextant que cette dernière devrait évoluer.
Patrick de Carolis responsable légal de la chaîne comme son fidèle bras armé François Guilbeau, DG de "La Deux", doivent croire que le 25/06: les recommandations de la commission Copé deviendront la loi!!!
Ils oublient surement que la commission Attali du même nom de son président, a également rendu son rapport; ses préconisations ne sont pas devenues texte de loi pour autant, encore pire l'ensemble des mesures proposées est loin d'avoir fait l'objet d'une quelconque validation par le chef de l'Etat.
Voila pour le coup du "renvoi" dilatoire! Quant aux habituelles gesticulations d'une équipe ne sachant à l'évidence plus comment se sortir de ses contradictions aussi nombreuses que permanentes, elles n'y changeront rien.
Provocation de dernière minute ou inconscience, le 18 juin 2008 au moment où les syndicats, dont la CGC, manifestaient de Bastille à République, France Télévisions adressait un mail aux organisations syndicales pour les convier justement, le 19 juin, à l'heure normalement de l'audience en référé qui devait avoir lieu au TGI "à une réunion sur le dialogue social". De qui se moque-t-on ? Et de quel "dialogue" peut-il bien être question ? En tout cas, il n'y a là dedans, ni social, ni dialogue!
Il est clair que Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et consort, pourront toujours, dès le 1er juillet pour un job d'été, frapper à la porte de "L'almanach Vermot" et se faire embaucher en tant qu'"inventeur" de blagues et de calembours en tout genre.
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